Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 23/11/2017
"Au moment où chacun craignait pour sa vie. Et, où aller à un concert, prendre un pot dans un bar, regarder un match de football, admirer un feu d'artifice était source d'inquiétude
et d'angoisse pour beaucoup
qui avaient peur d'assister à un attentat et de mourir... la plus grosse entreprise de matériaux de construction, l'entreprise Lafarge,
finançait ces tueurs !
Et l’Élysée était complice de ce financement.... Complice, participant ou organisateur ?
Le Canard Enchaîné révèle dans sa parution d'hier que l'entreprise Française Lafarge a versé au total 5,56 millions de dollars à des groupes terroristes dont 509 694 dollars directement à Daech.
Ces versements ont eu lieu entre juillet 2012 et septembre 2014 au moment où les Français subissaient des attentats terroristes de Daech.
"Entre juillet 2012 et septembre 2014, la filiale syrienne de Lafarge a versé 5,56 millions de dollars "au titre des "dons" à de nombreuses factions armées locales en Syrie, y compris l'EI", c'est -à-dire Daech. "Les paiements destinés à l'EI, en particulier se seraient élevés à au moins 509694 dollars." Le Canard Enchaîné du 22/11/2017
LAFARGE A FINANCE DAECH
AVEC LA BÉNÉDICTION DE L’ÉLYSÉE
Christian Herrault, Directeur adjoint de Lafarge explique que ce serait l’Élysée qui les aurait poussés à rester en Syrie.
"Tous les six mois, on allait voir le Quai d’Orsay qui nous poussait à rester. (…) Le Quai d’Orsay di[sait] qu’il fa[llait] tenir, que ça [allait] se régler", a notamment déclaré Christian Herrault, directeur général adjoint de Lafarge au moment des faits, selon une information France Info. France 24Plusieurs salariés de l'entreprise affirment que l’Élysée et Matignon connaissaient très bien ce que faisaient Lafarge en Syrie.
A demi mot on comprend que L’État français participait à ce soutien de Lafarge à Daech. On devine que Lafarge a été une entreprise servant de cache-sexe à L’État pour financer Daech comme Areva avec le financement des terroristes au Mali par le biais des prises d'otages.
Au total 509694 dollars ont été remis à Daech :
"Entre juillet 2012 et septembre 2014, la filiale syrienne de Lafarge a versé 5,56 millions de dollars « au titre des "dons", à de nombreuses factions armées locales en Syrie, y compris l'EI », c'est-à-dire Daech.
« Les paiements destinés à l'EI, en particulier, se seraient élevés à au moins 509 694 dollars. » Ces chiffres, accablants pour son image, le groupe les avait coulés dans le ciment et recouverts d'une chape de silence. Ils émanent pourtant d'un rapport rédigé à sa demande, en avril 2017, par le cabinet américain Baker McKenzie, qu'une ribambelle d'avocats a assisté. Aidés aussi par la société d'audit PwC, les rédacteurs ont épluché la comptabilité du groupe et cherchent à comprendre pourquoi le ci-mentier franco-suisse s'est maintenu, jusqu'en septembre 2014, dans une zone en guerre successivement contrôlée par les Kurdes, le Front Al-Nosra (Al-Qaida) et Daech. Une attitude qui fait l'objet d'une information judiciaire pour « financement d'entre-prise terroriste ». Facétie passible de 10 ans de prison." Le Canard Enchaîné
Lire :
Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali
C 'est pourquoi l'association Sherpa réclame que Fabius alors ministre des Affaires Étrangères soit entendu par la justice et pas uniquement les cadres de Lafarge."L’ONG Sherpa, qui défend des anciens salariés syriens de Lafarge, réclame l’auditionpar la justice de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères de mai 2012 à février 2016. L’association de juristes et d'avocats, partie civile dans l’enquête visant les activités du cimentier Lafarge en Syrie, demande également aux juges d’entendre deux anciens ambassadeurs de France en Syrie.
Laurent Fabius
"La justice française ne doit oublier aucun acteur dans cette affaire, estime la responsable du contentieux de Sherpa, Marie-Laure Guislain. L’État doit être exemplaire, les juges doivent donc rechercher son éventuelle responsabilité." France InfoOn notera avec intérêt que cette ONG Sherpa est celle de l'avocat William Bourdon..... accusé de collusion avec George Soros. William Bourdon anti-terrorisme en Syrie est l'avocat menteur du terrorisme au Burkina Faso Il ment en effet avec sa prétendue expertise au service du terroriste Djibrill Bassolé, le recruteur des jihadistes Ansardine pour l'attaque de la gendarmerie Samorogouan. William Bourdon peut donc critiquer le terrorisme à un endroit pour mieux le soutenir à un autre.
lire : Affaire « Ecoutes téléphoniques » : Un expert en acoustique dédouane Soro et Bassolé
LE MARTEAU DAECH SUR L'ENCLUME ASSAD
L'entreprise Lafarge et l'Elysée avaient une convergence d'intérêts pour financer les ribanazis Al Nosra et DAECH. Il fallait lutter contre la vrai révolution syrienne. Une révolution humanocrate avec des délégués révocables déclenchée contre Assad en 2011 dans le contexte du Printemps arabe.Elle a commencé comme cela :
"En fait, depuis le 4 février 2011, des appels sur Facebook invitaient les syriens à suivre l’exemple tunisien, puis égyptien, avec peu de succès. C’est au alentour de mi-mars que des enfants, entre 10 et 14 ans, qui jouaient à Deraa, ont fait des graffitis sur les murs « le peuple veut la fin du régime » imitant les slogans égyptiens d’alors.
Les forces de sécurité, dirigées localement par le cousin du président Assad, Atef Najib, ont enfermé une quinzaine de ces enfants, et les ont torturés. Lorsque leurs familles se sont rendus au bureau du gouverneur, ils ont été chassées et humiliées, y compris un imam bien respecté localement, dont le keffieh a été balancé par ce gouverneur. Ainsi on dit que la révolution tunisienne a démarré avec un chariot à légume, alors que la révolution syrienne a commencé par un keffieh jeté par terre, en signe de non respect.
Une première manifestation, réclamant la libération des enfants, a eu lieu, coïncidant avec le vendredi de défi selon l’appel de Facebook. Or, pour ne rien calmer, les forces de sécurité ont tiré sur la foule tuant au moins cinq personnes.
Plus tard, pour calmer les esprits, les forces de sécurité ont relâché certains des enfants. Leur familles ont découvert alors les traces des coups sur leur corps et les ongles arrachés pour au moins l’un d’entre eux.
Lors de la seconde manifestation, cette fois pour réclamer des sanctions contre le cousin du président, responsable de la torture et du premier massacre. Des dizaines de morts sont tombés sur les balles à Deraa, la mosquée où se réfugiaient les manifestants a été envahie par des troupes, qui ont prétendu y avoir trouvé des armes et des explosifs!"
C'est cette révolution naissante que les impérialistes ont infiltré par des islamofascistes pour la pourrir et pour créer des milices fascistes contre-révolutionnaires.
LES RÉVOLUTIONNAIRES SYRIENS PREMIERS ENNEMIS
DES CAPITALISTES IMPÉRIALISTES US ET EUROPÉENS
Omar Aziz est un des leaders de la révolution syrienne.Il est mort le 16 février 2013 dans une prison d'Assad dans laquelle il était détenu depuis le 30 novembre 2012 avec 85 autres activistes.
Omar Aziz et ses camarades avaient suscité la création de sorte de CDR, les institutions mises en place par Thomas Sankara et Valère Somé pendant la révolution burkinabé d'août 1983 jusqu'au 15 octobre 1987
"Il a fondé le premier comité local dans le quartier de Barzeh, une forme d'organisation " par le bas " qui a essaimé par la suite dans tout le pays. Il s'était inspiré des idées de Rosa Luxemburg sur " l'auto-gouvernement des masses ". Il avait formalisé sa vision humaniste et presque anarchiste dans un long article. " Nous avons fait mieux que la Commune de Paris, qui a résisté 70 jours. Cela fait un an et demi et nous tenons toujours ", avait-il déclaré peu avant son arrestation." Le Monde
Omar Aziz Révolutionnaire Syrien anti Assad
LES COMITES POPULAIRES, SORTES DE CDR, PARTOUT EN SYRIE
Partout étaient organisés des comités populaires. La population s'était organisée et avait choisi ses propres représentants.
"Les principales formes d’organisations ont été à travers des comités de coordinations populaires au niveau des villages, quartiers, villes et régions. Ces comités de coordinations populaires sont le véritable fer de lance du mouvement populaire mobilisant le peuple pour les manifestations. Ils ont aussi développé des formes d’autogestion populaire basés sur l’organisation des masses dans les régions libérées du joug du régime. Des conseils populaires révolutionnaires le plus souvent élus sont mis en place pour s’occuper des régions libérées prouvant que c’est le régime qui provoque l’anarchie et non le peuple.
Le processus révolutionnaire syrien est un véritable mouvement populaire et démocratique qui mobilise les classes exploitées et opprimées contre l’élite capitaliste liée à l’ordre mondial – très semblable à leurs homologues à travers le monde arabe" https://alinkad.wordpress.com/2013/06/22/syrie-comment-tout-cela-a-commence/
DAECH : ALLIÉ DES USA ET DE LA FRANCE POUR METTRE FIN A UN RÉGIME FORMOI COMPRADORE SANS "RÉVOLUTIONNAIRES" HUMANISTES ET DÉPECER LA SYRIE
Il y a une volonté des USA et leurs alliés européens de mettre à bas tous les régimes formois compradores - en Irak Sadam Hussein, en Libye Khadafi et Assad en Syrie.Détruire des Etats formois compradore leur permet de s'implanter et d'y récupérer toutes les richesses sans devoir partager le butin avec les formoisies locales.C'est dans cette optique que Hollande voulait envahir la Syrie dès septembre 2013.
Il a téléphoné à Obama dans cet objectif mais Obama a refusé de le suivre dans cette voie.
"Le samedi 31 août, lorsque François Hollande prend Barack Obama au téléphone, en fin d’après-midi, il ne s’attend pas à une volte-face totale. Le président américain lui explique longuement qu’il a finalement choisi de consulter le Congrès. Et donc de reporter les frappes. Le coup est cinglant pour Hollande. Plus que tout autre chef d’Etat occidental, il avait plaidé pour une intervention en Syrie. Il se retrouve désormais isolé. L’un des observateurs présent lors de cet échange raconte que Barack Obama a, en substance, justifié ce retournement de situation spectaculaire en disant : « Il n’y a pas de coalition internationale pour une intervention en Syrie, pas de majorité au Conseil de sécurité, pas de soutien dans l’opinion, il faut au moins que j’ai l’aval du Congrès, car je ne suis pas George W. Bush »." Le MondePour les mêmes raisons, Fabius a refusé la liste des terroristes français en Syrie que proposait Assad. Bernard Squarcini, Directeur de la DCRI à l'époque a révélé l'information :
"Il y a déjà deux ans, (en 2013 donc, ndlr) les services syriens m'avaient effectivement proposé une liste des Français combattants en Syrie. J'en avais parlé à mon ancien service (devenu depuis la DGSI, ndlr) qui en a rendu compte à Manuel Valls". Que s'est-il passé ? "On m'a opposé un refus pour des raisons idéologiques". LCI
DAECH CRÉE PAR LES USA PAR LE PLAN TIMBER SYCAMORE
Pourtant Obama avait avec Clinton participé au projet Timber Sycamore qui visait à organiser, former et armer les jihadistes en Syrie. Ce plan qui a crée Daech.
Pour lire l'article intégralement :
Barack Obama et Hillary Clinton ont créé DAECH le 8 avril 2013 : nom de code Timber Sycamore (Financement Arabie Saoudite)
223 morts en France à cause de Daech en France depuis 2013.
37.400 personnes tués dans le monde en 2014 à cause du terrorisme.
4 232 morts dans 192 attentats djihadistes en 2016 dans le monde.
"L'ARMEMENT MASSIF DE DAECH ETAIT RECLAME PAR HILLARY CLINTON PLUSIEURS MOIS AVANT LE 8 AVRIL 2012
Phrases extraites de la source : les courriels de la criminelle Hillary Clinton, créatrice de Al Qaeda. https://wikileaks.org/clinton-emails/emailid/18328On voit dans cette dernière phrase en creux se dessiner le projet de DAECH
Département américain UNCLASSIFIED d'Etat Affaire n ° F-2014-20439 Doc n ° C05794498 Date: 30/11/2015
La meilleure façon d'aider Israël face à la capacité nucléaire croissante de l' Iran est d'aider le peuple de Syrie à renverser le régime de Bachar el-Assad.
La rébellion en Syrie a duré plus d'un an. L'opposition ne va pas disparaître, ni le régime ne va accepter une solution diplomatique de l'extérieur.
Contrairement aux forces de l'opposition libyenne, les rebelles syriens ne sont pas unifiés et ne détiennent pas un territoire.
Unification et contrôle d'un territoire
"Mais le succès en Syrie serait un événement de transformation pour le Moyen-Orient.On voit bien ici que 4 mois avant la création de DAECH, les parrains sont Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar"
Contrairement à la Libye, une intervention réussie en Syrie aurait besoin d'un leadership diplomatique et militaire substantielle des États-Unis. Washington devrait commencer par exprimer sa volonté de travailler avec les alliés régionaux comme la Turquie, l'Arabie Saoudite et le Qatar pour organiser, former et armer les forces rebelles syriens.
"L'annonce d'une telle décision, par lui-même, susceptible d'entraîner des défections importantes de l'armée syrienne. Puis, en utilisant le territoire en Turquie et peut-être la Jordanie, les diplomates américains et les responsables du Pentagone peuvent commencer à renforcer l'opposition. Cela prendra du temps. Mais la rébellion va continuer pendant un long moment, avec ou sans la participation des États-Unis. La deuxième étape consiste à développer un soutien international pour une opération aérienne de la coalition.Le financement de DAECH est prévu ici. L'opération Timber Sycamore a réalisé le plan de Hillary Clinton.
++
Armer les rebelles syriens et l'utilisation de la puissance aérienne occidentale au sol des hélicoptères et des avions syriens est une approche très rentables à faible coût.
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Tous ces avantages stratégiques et la perspective de sauver des milliers de civils de assassiner les mains du régime Assad (10.000 ont déjà été tués dans cette première année de la guerre civile).
Pour lire l'article intégralement :
Barack Obama et Hillary Clinton ont créé DAECH le 8 avril 2013 : nom de code Timber Sycamore (Financement Arabie Saoudite)
Lire aussi :
Les récentes révélations de WikiLeaks jettent une lumière crue sur le financement du groupe terroriste Daech, qui n’est pas sans liens avec la Fondation Clinton, affirme le lanceur d’alerte Julian Assange.(SPUTNIK)
CONCLUSION
223 morts en France à cause de Daech en France depuis 2013.37.400 personnes tués dans le monde en 2014 à cause du terrorisme.
4 232 morts dans 192 attentats djihadistes en 2016 dans le monde.
Au moment où chacun craignait pour sa
vie. Et, où aller à un concert, prendre un pot dans un bar,
regarder un match de football, admirer un feu d'artifice était
source d'inquiétude et d'angoisse pour beaucoup qui avaient peur
d'assister à un attentat et de mourir... la plus grosse entreprise
de matériaux de construction, l'entreprise Lafarge, finançait ces
tueurs !
Et l’Élysée était complice de ce financement.... Complice, participant ou organisateur ?
Une véritable enquête nous permettrait de le savoir mais la justice française ne semble pas vouloir savoir la vérité !
L’organisation terroriste Daech a été crée par Clinton et la CIA par le plan Timber Sycamore qui visait à organiser, former et armer les jihadistes en Syrie.
Pour les USA comme pour la France, les terroristes qui attaquaient leur pays n'étaient pas des ennemis mais, des alliés qui leur ont servi pour mettre fin à un régime formoi compradore qui était sur le point d'être détruit par des humanocrates révolutionnaires...
Les attaques de la coalition capitaliste internationale ne visait pas les groupes terroristes. Il a fallu une pression des populations américaines et états-uniennes pour qu'enfin ceux ci s'en prennent aussi aux groupes terroristes mais d'une façon telle que ces groupes se reproduisent sous d'autres noms mais avec les mêmes méthodes.
Nous avons toutes les preuves que la France sous Sarkozy et Hollande a mis en place les terroristes jihadistes au Mali, nous n'avions pas encore les preuves pour la Syrie. Nous commençons seulement à connaître une partie de la vérité sur le soutien de l’Élysée à Daech.
Faudra-t-il attendre que la population se choisisse des délégués révocables enquêteurs pour que une véritable enquête soit faite concernant l'aide apportée par l'Etat français aux terroristes syriens ?
Édité par Yanick Toutain
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Entre juillet 2012 et septembre 2014, la filiale syrienne de Lafarge a versé 5,56 millions de dollars « au titre des "dons", à de nombreuses factions armées locales en Syrie, y compris l'EI », c'est-à-dire Daech.
« Les paiements destinés à l'EI, en particulier, se seraient élevés à au moins 509 694 dollars. »
Ces chiffres, accablants pour son image, le groupe les avait coulés dans le ciment et recouverts d'une chape de silence.
Ils émanent pourtant d'un rapport rédigé à sa demande, en avril 2017, par le cabinet américain Baker McKenzie, qu'une ribambelle d'avocats a assisté. Aidés aussi par la société d'audit PwC, les rédacteurs ont épluché la comptabilité du groupe et cherchent à comprendre pourquoi le cimentier franco-suisse s'est maintenu, jusqu'en septembre 2014, dans une zone en guerre successivement contrôlée par les Kurdes, le Front Al-Nosra (Al-Qaida) et Daech. Une attitude qui fait l'objet d'une information judiciaire pour « financement d'entre-prise terroriste ». Facétie passible de 10 ans de prison...
D'autres boîtes tricolores, telles que Total, Air liquide ou Bel, avaient, elles, quitté la Syrie depuis longtemps...
Appât du gain ? Volonté de sauvegarder les emplois de centaines de salariés locaux ? Ou même goût de l'« exploit », comme l'a avancé, devant la justice, l'un des directeurs de l'usine syrienne ?
C'est une autre révélation du rapport : ce cas, le comité sureté de Lafarge l'a régulièremetn abordé. Ses procès verbaux en témoignent.
Dans un courriel du 14 septembre, Jean-Claude Veillard, le patron de la sécurité, s'étonne que la directrice juridique semble découvrir les relations de la boîte avec Daech : « Je lui ai quand même gentiment fait remarquer qu'elle faisait partie du comité sûreté et que je pari [ais] de ces sujets depuis presque trois ans maintenant. » Le même Veillard affirme qu'il remettait en main propre les PV de ce comité à Bruno Lafont, le pédégé de l'époque.
Sport de racket
Une grande partie des « paiements » servaient à assurer la sécurité du personnel local et la libre circulation des camions maison, souvent bloqués par les combattants à des check points. Comme Christian Herrault, responsable du Moyen-Orient, l'a calmement reconnu devant les enquêteurs, « on était entrés dans une économie de racket ». Mais les groupes terroristes tiraient aussi avantage d'autres paiements de Lafarge : dans une partie de la région, ils contrôlaient les fournisseurs de fioul lourd ou de matières pre-mières comme le sable ou la pouzzolane, nécessaires à la fabrication du ciment. Ces versements douteux, selon le rap-port, avoisinent 2,5 millions de dollars. Entre l'industriel et les groupes armés, un intermédiaire, Firas Tlass, agissant à distance (souvent depuis Dubai) faisait monter les enchères. Fils de l'ex-ministre de la Défense de Bachar El Assad devenu rebelle, il a ramassé beaucoup d'argent : plus de 4,2 millions.
Avoir des relations haut placées, même chez les djihadistes, c'est inestimable !
Et l’Élysée était complice de ce financement.... Complice, participant ou organisateur ?
Une véritable enquête nous permettrait de le savoir mais la justice française ne semble pas vouloir savoir la vérité !
L’organisation terroriste Daech a été crée par Clinton et la CIA par le plan Timber Sycamore qui visait à organiser, former et armer les jihadistes en Syrie.
Pour les USA comme pour la France, les terroristes qui attaquaient leur pays n'étaient pas des ennemis mais, des alliés qui leur ont servi pour mettre fin à un régime formoi compradore qui était sur le point d'être détruit par des humanocrates révolutionnaires...
Les attaques de la coalition capitaliste internationale ne visait pas les groupes terroristes. Il a fallu une pression des populations américaines et états-uniennes pour qu'enfin ceux ci s'en prennent aussi aux groupes terroristes mais d'une façon telle que ces groupes se reproduisent sous d'autres noms mais avec les mêmes méthodes.
Nous avons toutes les preuves que la France sous Sarkozy et Hollande a mis en place les terroristes jihadistes au Mali, nous n'avions pas encore les preuves pour la Syrie. Nous commençons seulement à connaître une partie de la vérité sur le soutien de l’Élysée à Daech.
Faudra-t-il attendre que la population se choisisse des délégués révocables enquêteurs pour que une véritable enquête soit faite concernant l'aide apportée par l'Etat français aux terroristes syriens ?
Édité par Yanick Toutain
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COMPLÉMENTS
ARTICLE DU CANARD ENCHAINE : Un pacte avec Daech richement bétonné
Entre juillet 2012 et septembre 2014, la filiale syrienne de Lafarge a versé 5,56 millions de dollars « au titre des "dons", à de nombreuses factions armées locales en Syrie, y compris l'EI », c'est-à-dire Daech.
« Les paiements destinés à l'EI, en particulier, se seraient élevés à au moins 509 694 dollars. »
Ces chiffres, accablants pour son image, le groupe les avait coulés dans le ciment et recouverts d'une chape de silence.
Ils émanent pourtant d'un rapport rédigé à sa demande, en avril 2017, par le cabinet américain Baker McKenzie, qu'une ribambelle d'avocats a assisté. Aidés aussi par la société d'audit PwC, les rédacteurs ont épluché la comptabilité du groupe et cherchent à comprendre pourquoi le cimentier franco-suisse s'est maintenu, jusqu'en septembre 2014, dans une zone en guerre successivement contrôlée par les Kurdes, le Front Al-Nosra (Al-Qaida) et Daech. Une attitude qui fait l'objet d'une information judiciaire pour « financement d'entre-prise terroriste ». Facétie passible de 10 ans de prison...
D'autres boîtes tricolores, telles que Total, Air liquide ou Bel, avaient, elles, quitté la Syrie depuis longtemps...
Appât du gain ? Volonté de sauvegarder les emplois de centaines de salariés locaux ? Ou même goût de l'« exploit », comme l'a avancé, devant la justice, l'un des directeurs de l'usine syrienne ?
C'est une autre révélation du rapport : ce cas, le comité sureté de Lafarge l'a régulièremetn abordé. Ses procès verbaux en témoignent.
Dans un courriel du 14 septembre, Jean-Claude Veillard, le patron de la sécurité, s'étonne que la directrice juridique semble découvrir les relations de la boîte avec Daech : « Je lui ai quand même gentiment fait remarquer qu'elle faisait partie du comité sûreté et que je pari [ais] de ces sujets depuis presque trois ans maintenant. » Le même Veillard affirme qu'il remettait en main propre les PV de ce comité à Bruno Lafont, le pédégé de l'époque.
Sport de racket
Une grande partie des « paiements » servaient à assurer la sécurité du personnel local et la libre circulation des camions maison, souvent bloqués par les combattants à des check points. Comme Christian Herrault, responsable du Moyen-Orient, l'a calmement reconnu devant les enquêteurs, « on était entrés dans une économie de racket ». Mais les groupes terroristes tiraient aussi avantage d'autres paiements de Lafarge : dans une partie de la région, ils contrôlaient les fournisseurs de fioul lourd ou de matières pre-mières comme le sable ou la pouzzolane, nécessaires à la fabrication du ciment. Ces versements douteux, selon le rap-port, avoisinent 2,5 millions de dollars. Entre l'industriel et les groupes armés, un intermédiaire, Firas Tlass, agissant à distance (souvent depuis Dubai) faisait monter les enchères. Fils de l'ex-ministre de la Défense de Bachar El Assad devenu rebelle, il a ramassé beaucoup d'argent : plus de 4,2 millions.
Avoir des relations haut placées, même chez les djihadistes, c'est inestimable !
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