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mercredi 30 septembre 2015

Violences à enfants. Claudine Schmidt-Lainé : au lieu de me protéger à ma demande la Rectrice a déclenché mon exclusion pour 2 ans

Par Julie Amadis
Le 30/09/2015







Le Havre Libre titrait sa une lundi 28 septembre

La justice enquête sur l’ex-rectrice de l’académie de Rouen, soupçonnée de malversations

Exclusif. La justice mène des investigations sur Claudine Schmidt-Lainé. L’ex-rectrice de
La une du Havre Libre
L'ex-Rectrice de Rouen
soupçonnée de malversations
l’académie de Rouen, nommée récemment à Grenoble, est visée par une enquête préliminaire portant sur de présumés détournements de fonds publics
.

C'est cette Rectrice qui est à l'origine du harcèlement moral que j'ai subi durant toute l'année scolaire 2013/2014, de ma suspension sans aucun motif et de mon exclusion pour 2 ans de l’Éducation Nationale pour un motif mensonger : avoir distribué les tracts des parents d'élèves !

Jamais je n'aurai pu imaginer la suite des événement en novembre 2014 lorsque j'écris à la Rectrice Claudine Schmidt Lainé, pour être protégée des menaces, humiliations et harcèlement moral de mon inspecteur Patrick Deplanque.

Je pensais naïvement que la Rectrice allait prendre en considération l'ampleur du scandale, une témoin de violences à enfants menacée et harcelée par celui qui l'avait virée 5 ans plus tôt parce qu'elle avait osé raconter la fessée violente portée sur Kevin 3 ans qu'elle avait vue à l'école maternelle Varlin en 2008 et répéter la vantardise de la directrice d'école de taper Luciano 4 ans.
Autours de moi, j'avais un directeur ami de l'Inspecteur Deplanque, Patrick Clabaut, qui n'était pas offusqué par les violences sur des petits de 3 et 4 ans et des syndicalistes (SNUIPP, FO, UNSA) pas plus dérangés que ça par de telles attitudes en maternelle.
Et depuis le début de l'année scolaire, mon inspecteur me calomniait auprès des directeurs d'école, des conseillers pédagogiques... qui relayaient la calomnie auprès des autres enseignants ...
La Rectrice apparaissait à l'époque comme ma dernière carte pour être protégé.
C'était un leurre de le croire. C'était pourtant son devoir de me protéger.
"Dans toute administration, la hiérarchie a l'obligation de protéger ses agents.
La situation dans laquelle je me trouvais était extrêmement angoissante (même si je faisais face). Mon chef, celui qui devait m'inspecter dans l'année, était celui qui m'avait traitée de menteuse afin de protéger son amie la directrice d'école maternelle. Une directrice qui, non seulement se vantait de taper le petit Luciano mais qui, en plus, refusait de faire un signalement sur un enfant "claqué par terre" par sa mère et donnait raison à l'ATSEM que j'avais vu mettre une fessée violente au petit Kevin 3 ans.
Cet inspecteur Deplanque était aussi celui qui m'avait virée de mon poste d'Assistante Pédagogique."

LIRE : Ma demande de protection en tant que témoin de violences à enfants m'a valu un avertissement




La Rectrice a renvoyé la lettre à l'Inspecteur d'Académie de Rouen Philippe Carrière.
Et, j'ai été convoquée à un entretien qui n'avait pas de motif. Je pensais tout aussi naïvement que l'administration allait chercher à régler le problème.

CONVOQUÉE A UN ENTRETIEN DANS LEQUEL L'INSPECTRICE ACADÉMIQUE ADJOINTE SOUTIENT QUE CE N'EST PAS A L’ÉDUCATION NATIONALE DE S'OCCUPER DES VIOLENCES COMMISES PAR DES INSTITUTEURS DANS LES ÉCOLES


Protéger une témoin de violences à enfants, Professeur des écoles, ce n'était pas vraiment l'objectif de Monique Béaur, l'adjointe à l'Inspecteur d'Académie qui me recevait. Elle était accompagné de Jacques-Manuel Mounier, Chef de la division des personnels enseignants du 1er degré. 


DES SYNDICATS DE MÈCHES AVEC L'ADMINISTRATION

J'avais à mes côtés pendant cet entretien préalable à une sanction (la convocation ne le mentionnait pas !), une syndicaliste de FO, Florence Bessière, qui était censée me défendre. C'était la seule parmi les syndicats contactés (Sud Education et CFDT) à avoir répondu positivement à ma demande d'accompagnement à la convocation.
Mais elle n'a cessé durant l'entretien de donner raison à l'administration. Elle était d'accord avec Mme Béaur quand elle a dit que "les violences à enfants, ce n'était pas à l'Education Nationale de s'en occuper". Elle soutenait avec les deux autres que j'avais fauté en écrivant directement à la Rectrice.
A la fin de l'entretien Mme Béaur m'a annoncé que il est prévu de me sanctionner par un avertissement.
Florence Bessière a demandé qu'il n'y ait qu'une annotation dans le dossier. J'ai reçu après l'entretien  par accusé de réception un AVERTISSEMENT au motif que je n'étais pas passée par la voix hiérarchique lorsque j'ai écrit à la Rectrice.
L'Inspection Académique s'est alors sentie très forte. Il n'y avait aucune protestation syndicale et aucune réaction de collègues.

RAPPORT D'INSPECTION TRUFFE DE MENSONGES, UNE NOTE DE 3/20 : LES PARENTS RÉAGISSENT EN DISTRIBUANT UN TRACT

J'ai subi après cela, une inspection avec des mensonges énormes et une note sanction de 3/20 !

Après cette accablement de répression, deux parents délégués ont réagi. Ils ont décidé de distribué un tract à la sortie de l'école.
L' inspecteur  a fait bonne figure le jour de l'inspection et m'a même complimentée pour mon investissement .
"C'est dommage que vous ayez refusé l'inspection me dit-il vous auriez eu une bonne note. Vous êtes quelqu'un de très investie auprès des élèves. On le voit bien."
Mais le rapport ne fait pas état de ces compliments et de ce constat qu'il avait fait "de quelqu'un d’investi dans son travail".
Le rapport d'inspection me présente comme une fumiste !
Il semblerait que ce monsieur ait rédigé un rapport pour faire plaisir à sa direction....
Et comme il a eu sa mutation tant désirée près de son domicile à la rentrée 2014 . ... On peut penser qu'il a été récompensé pour ses bons et loyaux services !
(...)
Un mois plus tard, je découvre que le rapport d'inspection est truffé de faux en écritures
publiques !
Il est indiqué:
"pas de trace d'activités esthétiques"
alors que la classe était remplie de maisons "projet Perrey" crées par les enfants !J'aime la création artistique et il y avait de nombreuses créations artistiques dans ma classe... J'ai gardé quelques photos qui le prouvent (mais comme j'ai perdu mon ancien ordinateur j'en ai perdues beaucoup).

(...)
Il était aussi indiqué qu'il n'y avait aucune fiche de préparation spécifique.
"Madame Amadis n'a présenté à ce jour aucune fiche de préparation spécifique"
C"est un mensonge éhonté ! Il y avait 2 gros classeurs (français et maths), et un cahier par discipline. L'inspecteur a pourtant passé plusieurs heures à observer mes fiches de préparation et m'en a parlées pendant l'entretien !

LIRE : 141° jour d'exclusion d'une prof des écoles pour avoir dénoncé des violences à enfants




UN TRACT QUI SERA LE PRÉTEXTE A MON EXCLUSION POUR 2 ANS DE L’ÉDUCATION NATIONALE

Arrêté d'exclusion 2 ans de l'Education Nationale
C'est ce tract (dans le dossier d'accusation) qui servira de prétexte à ma suspension et à mon exclusion. La Rectrice et l'Inspecteur d'Académie inventeront que je l'aurais distribué et utiliseront ce motif dans l'acte d'exclusion (voir le document).

Séverine Breton, parent d'élève déléguée, témoigne ici que à aucun moment je n'ai distribué leur tract (voir image ci-contre).

Ce mensonge gros comme une maison est pourtant celui qui servira à m'exclure 2 ans de l'Education Nationale !





Page n°2 de l'arrêté d'exclusion




Ma demande de protection en tant que témoin de violences à enfants m'a valu un avertissement


Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 29/09/15









A peine arrivée sur l'école Valmy, mon inspecteur vient m'humilier devant mes élèves.
J'écris à la Rectrice Claudine Schmidt-Lainé afin d'être protégée.
Ses menaces à peine déguisées de me virer une seconde fois de l’Éducation Nationale comme il l'avait fait 5 ans plus tôt suite à ma dénonciation de violences envers des enfants de 3 et 4 ans (j'étais à l'époque Assistante pédagogique) faisaient suite au lancement d'une campagne diffamatoire à mon encontre menée dès la rentrée scolaire.

MA LETTRE A LA RECTRICE CLAUDINE SCHMIDT-LAINE


Julie Amadis
Professeur des Écoles
Affectée à l'école Valmy 1 (75 %) et Valmy 2 (25 %) le 01/09/2013
XXXXXXX
76600 Le Havre
06XXXXXX
XXX@XXX


Madame la Rectrice de Seine-Maritime


transmis directement vu l'urgence
copie Mr le Directeur Académique
copie à Mr le Directeur Académique adjoint en résidence au Havre
copie à Mme l'IEN adjointe au directeur académique
transmettre copie à IEN Mr Patrick Deplanque

Cinq motifs principaux m'incitent à me tourner vers vous
- Le fait que je refuse d'être inspectée par l'IEN Mr Patrick Deplanque et que j'invoque la législation du refus d'inspection pour refuser toute inspection.
- Le fait que cet inspecteur censé me protéger est venu - le 26 septembre 2013 peu après 16h -, faire pendant mon temps de classe, en présence de mes élèves, dans la classe et devant un témoin, la directrice de Valmy 2, un harcèlement moral totalement inacceptable: Une menace à peine déguisée de recommencer le licenciement abusif dont j'ai été victime en 2008 par ses soins et un réseaux ad hoc.
- Le fait que votre prédécesseur de 2008, Recteur de Seine-Maritime, n'ait pas jugé bon de répondre à mon courrier de juin 2008 malgré les graves accusations qu'il contenait. (Et malgré le fait que, 4 mois plus tard, j'ai été agréée, par le Rectorat, à travailler comme institutrice suppléante dans l'enseignement privé catholique). J'attends encore la réponse à ce courrier de 2008 qui permettra de clarifier qui mentait dans les violences commises à l'école maternelle Varlin concernant Kévin (3 ans) et Luciano (4 ans).
- Le fait que j'ai été informée que certain secrétariat de Rouen faisait campagne contre moi.
- Le fait, enfin, que l'information que je faisais auprès de parents de mes élèves des années précédentes concernant les maltraitances dans l’Éducation Nationale m'a fait découvrir avant-hier un quatrième cas de violences à enfants du primaire au Havre.
Ce 4° cas (de violences réitérées sur "plusieurs enfants" de maternelle) concerne, cette fois-ci , une école du centre ville. Et non des quartiers défavorisés pour lesquels on m'avait fait comprendre en 2008 qu'il était quasiment légitime d'user contre ces enfants de violences physiques. Je suppose qu'il doit exister, au Havre, plusieurs dizaines de cas du même genre.
Dans la mesure où mon témoignage de 2008 n'avait été pris au sérieux et que l'on avait fini par me traiter de "menteuse" (cf la déclaration qui m'avait été lue par le policier) , je ne peux prendre le risque que ce même inspecteur mentent concernant son observation de la classe, c'est pour cette raison que je refuse qu'il entre dans ma classe. J'ai déjà été visitée dans le passé mais pas par quelqu'un qui
1° m'a traité de menteuse
2° a orchestré le harcèlement subi et mon renvoi (non renouvellement de contrat)
3° vient "régler des comptes" 5 ans plus tard en commençant une campagne à mon encontre à peine il prend ses nouvelles fonctions.
La terreur qui règne contre les témoins fait que, dans les 3 cas qui m'ont été rapportés, ceux qui ont vu ces violences ne veulent pas témoigner.
Ils sont confortés dans leurs crainte par la perte de mon emploi d'assistante pédagogique en 2008 avec l'indifférence totale de votre prédécesseur, de l'Inspecteur d'Académie en résidence au Havre (qui, à l'époque, avait annoncé qu'il allait me convoquer), du maire du Havre que j'avais rencontré à l'époque et qui ne fit absolument rien contre les auteurs de violences ni en faveur de celle qui témoignait).
Tout cela eut comme résultat, outre la perte de mon emploi par non renouvellement de contrat, une tentative de condamnation par la justice de celle qui avait témoigné et du blogueur qui me soutenait.
Une justice qui "oublia" d'enquêter sur les faits de violences.... et qui dû néanmoins classer cette plainte contre moi.
L'indifférence de votre prédécesseur eut donc comme résultat que c'est la témoin des violences qui fut la seule à être sanctionnée et que les diffamateurs et menteurs s'en sortirent la tête haute. Ainsi que les auteurs des violences évidemment.
Par ailleurs, j'ai appris que des conseillers pédagogiques en réunion de circonscription de rentrée avaient entendu l'IEN Deplanque mener campagne contre moi en leur donnant une information diffamatoire à mon encontre.
En réitérant mon annonce de refus d'inspection, je vous prie, madame de prendre enfin , au moins pour le Havre, les mesures urgentes en vue de protéger les enfants et les témoins. Que les témoins soient fonctionnaires ou auxiliaires.
Je peux vous affirmer que les témoins sont tellement terrorisés que même l'annonce d'une enquête officielle de votre part qui ne leur garantirait pas leur emploi serait insuffisante à reconstituer leur confiance en la légalité du fonctionnement interne à l'institution.
J'escompte que prochainement les syndicats mettront comme priorité la défense des enfants et des témoins. Le Conseil de l'Europe pèsera prochainement dans ce sens.
Je vous demande de prendre toutes dispositions nécessaires pour faire cesser immédiatement toutes nouvelles tentatives de harcèlement à mon encontre. En particulier dans le cas où - comme le le 26 septembre dernier - je suis en présence de mes élèves.
Il est insupportable de travailler pour des enfants avec la possibilité à tout moment de voir arriver dans ma classe un harceleur menaçant ironiquement de me faire une nouvelle fois chasser de l’Éducation Nationale.
Dans l'attente d'une réaction active de votre part en faveur des enfants ayant été battus au sein de l’Éducation Nationale au Havre depuis 2008 et d'une intervention protégeant mon statut et mes conditions de travail, veillez, Madame la Rectrice, recevoir l'expression de mes salutations respectueuses.
Julie Amadis

LA RECTRICE Mme SCHMIDT-LAINE NE RESPECTE PAS LES LOIS

Cette lettre à la Rectrice contenait à la fois une demande de protection en tant que témoin de violences ainsi que l'annonce de l'existence d'autres témoins et d'autres violences dans d'autres écoles du Havre.
Sur ces deux points la Rectrice n'a pas respecté la loi.

MA DEMANDE DE PROTECTION A LA RECTRICE
LUI A SERVI POUR ME SANCTIONNER

UN AVERTISSEMENT POUR AVOIR ÉCRIT A LA RECTRICE ET NE PAS ÊTRE PASSÉE PAR MON INSPECTEUR, CELUI QUI ME HARCELAIT
J'ai reçu un avertissement pour avoir écrit à la Rectrice, sanction du 1er groupe, au motif que je n'étais pas passée par la voie hiérarchique.

Il parait évident que je n'allais pas passer par mon inspecteur, puisqu'il était mon harceleur.

Dans toute administration, la hiérarchie a l'obligation de protéger ses agents.
La situation dans laquelle je me trouvais était extrêmement angoissante (même si je faisais face). Mon chef, celui qui devait m'inspecter dans l'année, était celui qui m'avait traitée de menteuse afin de protéger son amie la directrice d'école maternelle. Une directrice qui, non seulement se vantait de taper le petit Luciano mais qui, en plus, refusait de faire un signalement sur un enfant "claqué par terre" par sa mère et donnait raison à l'ATSEM que j'avais vu mettre une fessée violente au petit Kevin 3 ans.
Cet inspecteur Deplanque était aussi celui qui m'avait virée de mon poste d'Assistante Pédagogique.

Et depuis le début de l'année scolaire, mon inspecteur me calomniait auprès des directeurs d'école, des conseillers pédagogiques... qui relayaient la calomnie auprès des enseignants ...

C'est pourquoi, j'étais très isolée dans mon école. Certains instituteurs ne me disaient même pas bonjour, ne me regardaient pas quand je passais dans les couloirs.

"ON M'A CONSEILLE DE NE PAS LUI DEMANDER COMMENT CELA ALLAIT
PARCE QU'ELLE ALLAIT ME PARLER DE SES DIVERS PROBLÈMES,
ET CELA RISQUAIT DE ME FAIRE PERDRE MON TEMPS"


Une d'entre ces personnes pour qui j'étais invisible explique son attitude, on lui a "conseillé" de ne pas me parler.
Madame BAUDOUIN Céline VALMY 2 classe de CM2
« On m'a conseillé, de ne pas lui demander comment cela allait, parce qu'elle allait me parler de ses divers problèmes, et cela risquait de me faire perdre mon temps. »
Le message qui circulait c'est qu'il ne fallait pas me parler et... ça a fonctionné.
En bons petits soldats, les enseignants de l'école, mes collègues ont obéi.

L'Inspectrice d'Académie Adjointe Monique Béaur utilisera cet isolement contre moi.  Alors que l'administration avait construit cette exclusion du groupe, technique utilisée par tous les manipulateurs, L'Inspectrice d'Académie Adjointe a le culot de l'utiliser à mon encontre en me faisant passer pour quelqu'un qui est incapable de s'intégrer.
Il lui semble très difficile de travailler en équipe. Elle a peu d'échanges avec eux, en dehors de confier ses soucis personnels, et s'est mise à l'écart délibérément.(Monique Béaur, Acte d'Accusation)
"Elle entretient avec ses collègues des relations assez distantes, notamment de la part même des enseignants qui, alertés par son attitude en 2008, ne veulent pas prendre parti.(Monique Béaur, Acte d'Accusation)
L'isolement, l'organisation d'absence de solidarité face à la répression que subie un salarié, le dénigrement de son travail (j'ai été inspectée avec des faux en écriture et un 3/20) sont caractéristiques des responsables du harcèlement au travail.
Heinz Leymann et Marie France Hirigoyen ont identifié différentes techniques de harcèlement moral utilisées tels que ; l'isolation du salarié, la mise sous surveillance permanente. Les injonctions paradoxales qui visent à plonger le harcelé dans la confusion et les techniques punitives qui mettent le salarié en situation de justification constante. Par ces différentes techniques de harcèlement, le travailleur se sent culpabilisé par le regard apathique des autres travailleurs. Il est saisi par le doute sur ses propres compétences, il s'entête dans ses projets pour obtenir la reconnaissance sociale de ses chefs à laquelle il pense avoir droit, et perd l'estime de lui-même. Le silence des camarades de travail face au harcèlement d'un collègue par un petit chef précipite la désagrégation du sens commun de la justice, de la dignité humaine, de la solidarité. La victime ne sait à qui s'adresser pour faire reconnaître ses droits et la valeur de ses choix, tant l'éloignement et la diffusion du pouvoir le rend insaisissable, et se trouve dans la situation sans espoir. (Institut de Victimologie)
Le Harcèlement moral au travail est puni par la loi depuis le 17 janvier 2002.
Pour les fonctionnaires, la loi qui prévoit de protéger les agents du harcèlement moral, est plus ancienne. Elle date de juillet 1983.
1. Harcèlement moral - Aux termes de l’article 6 quinquiès de la loi du 13 Juillet 1983 :

« aucun fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ». Le Harcèlement moral est, par ailleurs, susceptible de constituer un délit conformément à l’article 222-33-2 du Code pénal.
2. Protection fonctionnelle – En vertu du troisième alinéa de l’article 11 de la loi précitée : « La collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté ».
3. Possibilité d’octroi de la protection fonctionnelle en cas de harcèlement moral - Le conseil d’État a jugé en 2010 que : «  des agissements répétés de harcèlement moral étaient de ceux qui pouvaient permettre, à l’agent publique qui en est l’objet, d’obtenir la protection fonctionnelle prévue par les dispositions de l’article 11 de la loi du 13 juillet 1983 contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont les fonctionnaires et agents publics non titulaires pourraient être victime à l’occasion de leurs fonctions » [1]. Déjà par le passé, la Haute Juridiction administrative avait admis que les agissements répréhensibles d’un supérieur hiérarchique pouvaient conduire à faire bénéficier l’agent qui en est victime de la protection fonctionnelle [2]. (Le village de la Justice, communauté du droit)
La Rectrice Claudine Schmidt-Lainé aurait donc dû me protéger.
Et ce n'était pas bien compliqué à faire. Il suffisait de me nommer dans une école d'une autre circonscription. Quand l'administration m'a suspendue sans aucun motif en mars 2014, elle a trouvé quelqu'un pour me remplacer au pied levé. Quand ça les arrange, ils trouvent rapidement le personnel dont ils ont besoin.
C'était donc une volonté délibérée de la part du réseau omerta76 de me laisser me faire agresser moralement dans cette école !

Monique Béaur, l'Inspectrice d'Académie Adjointe, se vantait pendant l'entretien précédant la réception de mon avertissement "d'avoir bien rigolé avec Mr Deplanque (l'Inspecteur qui me harcelait et m'humiliait devant mes élèves) en lisant ma lettre".

MA DÉNONCIATION DE VIOLENCES A ENFANTS A ÉTÉ L'OCCASION POUR EUX DE MONTER UNE CABALE CONTRE MOI EN UTILISANT LES ENSEIGNANTS D'UNE ÉCOLE DANS LAQUELLE UN INSTITUTEUR TAPE SES ÉLÈVES DEPUIS 20 ANS DANS L’IMPUNITÉ LA PLUS TOTALE

Quand on vous fait part d'un délit vous avez l'obligation d'en informer le Procureur.

C'est d'ailleurs ce que les services des impôts ont fait quand ils ont remarqué les détournements de fonds de la Rectrice Claudine Schmidt-Lainé. Ils en ont avertis le Procureur de Rouen.
"Le travail des policiers devrait être facilité par les investigations déjà entreprises en amont par la direction régionale des Finances publiques (DRFIP) de Haute-Normandie. C’est cette administration qui a alerté la justice. L’article 40 du Code de procédure pénale dispose que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ». (Paris Normandie)
Exclusion 2 ans pour avoir distribué des
tracts que des parents délégués ont distribué
pour me soutenir mais que je n'ai jamais distribué
Mme Claudine Schmidt-Lainé n'a pas respectée la loi concernant les violences à enfants. Elle a choisi le camp des agresseurs d'enfants dans les écoles en me sanctionnant pour l'en avoir averti, et en donnant le feu vert au réseau Omerta76 pour utiliser tous les moyens possibles et imaginables d'isolement, de harcèlement moral, de diffamation, de fabrication de faux ... à mon encontre.
L'Inspecteur Deplanque a pu aller au bout du projet qu'il m'avait révélé en faisant faire une esclandre devant mes élèves me menaçant de me faire exclure.
C'est ce qui arriva en juillet 2014. J'ai été exclu de l’Éducation Nationale pour 2 ans ! Le motif : avoir distribué les tracts des parents d'élèves ! Un mensonge. Une sanction du 3° groupe que la plupart des enseignants coupables de maltraitance sur leurs élèves ne reçoivent pas ! Mais pas de pitié pour les militantes anti-violences à enfants.

Quand j'ai appris il y a 2 jours, lundi 28 septembre, que La Rectrice Claudine Schmidt-Lainé était poursuivie pour détournement de fonds, je n'ai pas été étonnée. La Rectrice, comme les Inspecteurs d'Académie Philippe Carrière et Serge Tillmann ainsi que Monique Béaur et certains membres de syndicats enseignants n'ont aucune éthique. Ils sont prêts à tout pour sauver une institution en péril. Les lois pour eux ne sont qu'un décor dont il faut éviter qu'elles ne vous tombent dessus. Mais ils savent qu'ils sont protégés en très haut lieu et que leur réseau est très puissant.
Parfois, il arrive.... que .... certaines pratiques illégales fuitent.... et que la presse s'en empare....
Malheureusement pour les enfants, les violences qu'ils subissent par certains professeurs ne font pas l'objet d'enquête judiciaire et ne sont pas révélées dans les médias.
Ils devront attendre.... encore..... et subir encore.....


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La Rectrice qui protégeait les agresseurs d'enfants dans les écoles est soupçonnée de "détournement de fonds"



lundi 28 septembre 2015

La Rectrice qui protégeait les agresseurs d'enfants dans les écoles est soupçonnée de "détournement de fonds"

Claudine Schmidt Lainé, Rectrice de Seine Maritime
a protégé des enseignants maltraitant des enfants
en organisant harcèlement et exclusion de celle qui les dénonçait
Elle est actuellement l'objet d'une enquête pour "détournement de fonds
publics". Mais quand la justice enquêtera t-elle sur le réseau Omerta76 qui
protège les agresseurs d'enfants dans les écoles ?
Par Julie Amadis
Le 28/09/2015

Quand on organise la protection des professeurs qui tapent les enfants dans les écoles, on ne peut pas être toute blanche sur le reste....
La "justice" n'a jamais enquêté sur ce réseau Omerta 76 qui protège extrêmement efficacement les professeurs qui agressent des élèves dans les écoles de Seine Maritime. Les magistrats ont préféré continuer le harcèlement sur la témoin de faits de violences en envoyant la police l’arrêter dans un café pour un commentaire Youtube et en poursuivant ses soutiens pour diffamation.

faux en écriture du Procureur
Nachbar au Havre
Au Havre, jusqu'il y a peu de temps, on avait un Procureur nommé Francis Nachbar qui était un ancien conseiller de dictateur en Afrique, au Togo,, signalé par le procureur du Roi belge pour avoir tabassé en garde à vue - en Belgique - un procureur qui a fabriqué un faux en écriture - trucage de dates - pour pouvoir me poursuivre ainsi que Yanick Toutain en diffamation concernant l'affaire des violences à enfants dénoncées.
Le procureur Nachbar protégeait les agresseurs d'enfants, les policiers coupables d'avoir assassiné Abdoulaye Camara et les agents franceàfric organisateurs de coup d'état.

LES VIOLENCES CONTINUENT DANS LES ECOLES

La justice rouennaise aurait dû enquêter sur ce réseau Omerta76 de protection des coupables de violences dans les écoles, elle ne l'a pas fait. Et de nombreux enfants dans les écoles de Seine Maritime sont toujours persécutés, sans doute en est-il de même pour les témoins de ces violences.
La justice enquête sur le reste... Sur l'argent.... Sur les dépenses de la Rectrice ....
La une de Paris Normandie ce matin
L'ex-Rectrice de l'Académie de Rouen
soupçonnée de malversations
Elle est soupçonnée de malversation. Ce très fort soupçon faisait la une du Havre Libre ce matin et a été repris par tous les grands journaux nationaux.

La une de Paris Normandie ce matin :

La justice enquête sur l’ex-rectrice de l’académie de Rouen, soupçonnée de malversations

Exclusif. La justice mène des investigations sur Claudine Schmidt-Lainé. L’ex-rectrice de l’académie de Rouen, nommée récemment à Grenoble, est visée par une enquête préliminaire portant sur de présumés détournements de fonds publics.

Mercredi 9 Septembre, sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de l’Éducation nationale, Claudine Schmidt-Lainé, rectrice de l’académie de Rouen, a été nommée par le président de la République rectrice de l’académie de Grenoble (Isère).

Il s’agit d’une belle promotion pour cette mathématicienne de formation, âgée de 60 ans, puisque l’académie de Grenoble rayonne sur cinq départements (Ardèche, Drôme, Isère, Savoie et Haute-Savoie), compte quelque 715 000 élèves et 57 000 agents, et dispose d’un budget annuel de 2,84 milliards d’euros. C’est à peu de chose près le double de l’académie de Rouen.
Les Finances publiques ont alerté le procureur
« Si l’on s’en tient stricto sensu à la lecture du compte rendu du Conseil des ministres, on peut se dire en effet que la rectrice a bien bossé en terre normande et qu’elle est ainsi récompensée, mais est-ce vraiment la réalité ?, s’interroge un membre de la communauté éducative rouennaise. On peut quand même se poser la question si ce n’est pas un moyen de l’exfiltrer gentiment pour éviter un scandale local... » La question est légitime. La réponse, hasardeuse, est balayée par le cabinet de la ministre de l’Éducation nationale : « Cette nomination s’inscrit dans un cadre normal. » Pourtant, début août, le rectorat de Rouen confiait à notre journal que son départ de la capitale normande n’était « pas d’actualité ». Un mois après, cela le devenait...
Selon nos informations, confirmées par le procureur de la République de Rouen, la justice mène des investigations sur l’ancienne rectrice de l’académie de Rouen. Jean-François Bohnert a ouvert une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics ». Le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen a été saisi par le parquet pour diligenter les investigations. Depuis cet été, les enquêteurs de la division financière épluchent ainsi les dépenses professionnelles de l’ex-rectrice. « Les policiers s’intéressent de près aux notes de frais, aux notes de restaurant, aux frais de représentation de Madame Schmidt-Lainé... En fait, à toutes ses factures. Certaines choses peuvent apparaître surprenantes et doivent, en tout état de cause, faire l’objet d’un examen approfondi », confie une source proche du dossier.
Le travail des policiers devrait être facilité par les investigations déjà entreprises en amont par la direction régionale des Finances publiques (DRFIP) de Haute-Normandie. C’est cette administration qui a alerté la justice. L’article 40 du Code de procédure pénale dispose que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ».
L’achat en 2014 d’un billet d’avion aller-retour Paris-Montréal a conduit la DRFIP à s’intéresser de plus près à la comptabilité professionnelle de l’ancienne rectrice rouennaise. Alors qu’elle effectuait un déplacement professionnel au Québec pour participer à un colloque sur la problématique du décrochage scolaire, Claudine Schmidt-Lainé aurait réservé une place en classe Business alors que les textes administratifs prévoient que les fonctionnaires doivent voyager dans la classe la plus économique. « Le différentiel est d’environ 2 000 €. Cela peut ne pas sembler énorme, mais c’est une question de principe, de surcroît lorsque le fonctionnaire est un haut fonctionnaire... Forcément, les services fiscaux ont « gratté », et ils ont constaté d’autres choses qui semblent, à première vue, troublantes... », poursuit la même source.
Le « détournement de fonds publics » est puni de dix ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million d’euros. L’ex-rectrice de l’académie de Rouen demeure présumée innocente. À ce stade, rien ne prouve qu’elle a détourné un centime d’euro d’argent public ; l’enquête menée par la Police judiciaire, qui ne souhaite faire « aucun commentaire sur cette affaire », devra le déterminer. Selon toute vraisemblance, la nouvelle rectrice de l’académie de Grenoble devrait être auditionnée dans les prochaines semaines par la division financière pour s’expliquer.
Claudine Schmidt-Lainé : « Vous devez faire erreur »
Notre rédaction a contacté par courriel Claudine Schmidt-Lainé, afin qu’elle puisse s’exprimer dans nos colonnes sur les soupçons pesant sur elle. Elle nous a répondu : « Vous devez faire erreur car je n’ai connaissance d’aucune procédure de police judiciaire me concernant. » Le cabinet de Najat Vallaud-Belkacem précise également que « le ministère n’est pas au courant de l’ouverture d’une enquête judiciaire. Nous savons cependant que des anomalies de gestion ont été constatées, mais qu’elles ont été réglées avant le départ de Madame Schmidt-Lainé. » La justice, elle, considère que l’affaire n’est pas totalement réglée.
Baptiste Laureau 
Claudine Schmidt Lainé a été Rectrice de Seine Maritime de 3 janvier 2013 au 9 septembre 2015. Elle a participé à toute les étapes de la répression que j'ai subie en tant que témoin de violences à enfants et en tant que militante anti violences à enfants.
Alors qu'en novembre 2013 je l'avais alertée des menaces et harcèlements subis par l'inspecteur qui m'avait viré 5 ans plus tôt pour protéger une directrice d'école maternelle et une Atsem qui pratiquaient la fessée sur 2 enfants de l'école (et peut être plus ...), elle renvoyait la lettre à l'Inspecteur d'Académie qui me convoquait pour m'humilier d'abord, puis me sanctionner...

Voir la lettre que j'avais écrite à la Rectrice Mme Schmidt-Lainé :

Le courrier de Julie Amadis à la rectrice Claudine Schmidt-Lainé (se plaindre de harcèlement suite à témoignage de violences en 2008 et signaler 4 autres cas a déclenché des sanctions terribles : suspension de la témoin et protection d'un nouvel agresseur)

AVOIR ÉCRIT A LA RECTRICE EST UN MOTIF DE SANCTION

Suspendue sans motif
Cette lettre m'a valu un avertissement.  Motif : avoir écrit à la Rectrice sans être passé au préalable par l'inspecteur menaçant !

La répression continuait par une inspection truffée de mensonges et qui me valut une note punitive de 3/20.
Peu de temps après j'étais suspendue sans aucun motif.
Une réunion diffamatoire à mon encontre succédait à cette suspension. Il fallait me discréditer aux yeux des parents. J'étais d'un seul coup devenue "une antisémite" et "une intelligence au service d'une puissance étrangère", réunion tenue par l'Inspecteur d'Académie Serge Tillmann, le directeur de
Exclusion 2 ans de l’Éducation Nationale
Motif : avoir distribué les tracts des parents
d'élèves, un mensonge !
Valmy 1 Patrick Clabaut et l'IEN Patrick Deplanque.
Les parents en me soutenant découvrirent qu'un enseignant de l'école Valmy tapait ses élèves depuis 20 ans. Ils écrivirent au ministre Vincent Peillon. La réponse à cette lettre a été pour l'académie d'interroger le coupable de violences pour qu'il témoigne à mon encontre en mentant. Son témoignage deviendra la principale source pour m'accuser de "distribuer les tracts des parents d'élèves " et m'exclure 2 ans.




samedi 26 septembre 2015

Le libre droit de bourrer le crâne des jeunes avec 10 chansons en boucle !

Par Julie Amadis
Le 25/09/15

Les Radios FM veulent continuer à nous faire tourner la tête avec seulement 10 titres de musique française sans aucun talent artistique.
Elles n'en veulent pas plus et cajolent leurs artistes sortis tout droit des émissions débiles de compétitions musicales et d'industries. Des usines fabriquant sur mesure des "artistes" incapables d'avoir un message humaniste.
Ce sont ces hommes et femmes préfabriqués qu'elles veulent diffuser.
  Ces radios ont peur que n'arrivent de vrais artistes ... avec des paroles humanistes....Des artistes qui pourraient critiquer l'esclavage en Afrique - les 50 euros par mois payés par Bolloré à Kienké au Cameroun, la destruction de la planète comme le fait récemment l'acteur Di Caprio, la fracturation hydraulique comme l'acteur Matt Damon, après ses Jason Bourne ou encore critiquer le nombre affolant de SDF en France et ailleurs ....

Et, le pire c'est que ces radios jeunes (Fun Radio, NRJ et Virgin) ont le culot de présenter leur combat manipulateur contre la diversité musicale comme une rébellion de la jeunesse !
Vous avez vu un peu jusqu'où sont capables d'aller les pourris qui bourrent le crâne des jeunes du matin au soir pour qu'ils deviennent de vrais petits moutons pro-capitalistes atteints de pathologie consumériste.

LES RADIOS VOCIFÈRENT CONTRE L'AMENDEMENT PRÉVOYANT D’ÉLARGIR LA DIVERSITÉ MUSICALE

Ces radios vocifèrent contre un amendement qui permettrait d'élargir la palette des musiques françaises diffusée :
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) propose de "moderniser" le régime des quotas de chanson francophone à la radio, afin d'encourager la diversité musicale, dans un document rendu public mercredi. 
La filière musicale se plaint de façon récurrente du manque de diversité musicale dans les radios, accusant celles-ci de contourner les quotas de chanson francophone et de concentrer les diffusions sur quelques titres populaires. l'Express
Depuis 1994 et le dispositif des quotas, les radios sont obligées de diffuser 40% de musique francophone.
40 % ce n'est déjà pas beaucoup. C'est moins que la moitié, mais en plus, les radios sur ces 40 % de musiques françaises, ne font tourner, pour la plupart, que 10 titres .
Malgré les quotas qui imposent aux radios privées de diffuser 40% de chansons en français, les députés ont relevé que sur certaines antennes, "10 titres francophones peuvent représenter jusqu'à 75% des diffusions francophones mensuelles", ce qui "ne permet plus aux nouveaux talents de rencontrer leur public". Francetvinfo

PAS DE PLACE POUR LES VRAIS ARTISTES :
LES RADIOS PRÉFÈRENT DES CHANTEURS PRÉFABRIQUÉS

Autrement dit, il n'y a aucune place pour les milliers de vrais artistes français qui se morfondent dans leur province à attendre qu'une radio les fasse connaître au public.


J'en connais plusieurs au Havre qui ont un énorme talent et qui ont fait les démarches pour "sortir". Ils ont dû abandonner. Ils ont compris que c'était bouché, que l'on favoriserait des poufs sorties de The Voice parce que ça permettait à pleins de vautours (TV, publicité...) de se faire de l'argent et qu'il n'y avait plus de place pour eux.

Baptiste Job est un de ces artistes là. Ces chansons sont émouvantes et profondes. Elles ont une dimension humaniste.

LA STRATE DES PARASITES CONTRÔLE LA DIFFUSION
MUSICALE EN FRANCE

Baptiste Job chante "Un autre monde", l'histoire d'un petit garçon qui rêve de changer le monde en jouant avec ses jouets Lego.
L'industrie musicale l'a tellement écœuré qu'il n'a même pas mis ses chansons sur internet.
C'est une perte pour l'humanité ...
Combien d'histoires d'amour auraient accompagnées ses chansons ?
Combien de personnes auraient eu envie de créer en écoutant sa musique ?
Combien de personnes auraient fait remonter ce qu'il y a de plus beau en eux en se rappelant l'enfant qu'il était quand ils auraient écouté "un autre monde" ?
C'est de toutes ces pertes là dont sont responsables les directeurs de radio qui bloquent l'arrivée de nouveaux artistes.
Ces directeurs de radio et responsables des programmations sont membres de la strate des Parasites. En empêchant la diffusion de nouveaux artistes et favorisant des chanteurs Répétants, ils bloquent la productivité historique.
La strate des Parasites capitalistes a gagné. Elle contrôle la diffusion de la musique en France.

DES RADIOS INDIGNES DE LA JEUNESSE : ILS LES MANIPULENT POUR EN FAIRE DE PARFAIT PATHOLOGISTES CONSUMÉRISTES INCAPABLES D'ESPRIT CRITIQUE

Les radios sont en colère contre cet amendement.
Mais les patrons de radios ne l’entendent pas de cette oreille. Pour eux, cette mesure porte « gravement atteinte à la liberté éditoriale » de leurs stations. « Ce n’est pas aux Parlementaires de nous dire ce que nous devons diffuser. C’est nous mettre sous tutelle artistique », ajoute en crescendo, Emmanuel Rials, président de station rock Oüi FM.
Le Monde
Ils veulent continuer à diffuser leurs 10 titres favoris.  Le Parisien a cité ces 10 titres par ordre de fréquence sur les radios vendredi 25 septembre (voir la photo en début d'article) :

1° Louane "Avenir"2° et 3° Christine and The Queens "St Claude" et "Christine"
4° et 7° Frère Delavego "Le chant des Sirènes" et "Mon petit pays"
5° Julien Doré "Chou Wasali"
6° Soprano "Clown"
8° Ariana Grande "One Last Time"
9° Calogero "le Portrait"
10° The King's Son "I'm not Rich"
Louane, la chanteuse
de The Voice la plus diffusée
sur les radios

Entre deux vannes méchantes et de mauvais goûts, les radios jeunes comme NRJ, Virgin, Fun Radio, font tourner un message pour le combat du siècle.... Attention .... Attention... Quel est-il ?.... le libre droit de faire tourner 10 musiques préfabriquées toute la journée.
"A partir de jeudi 24 septembre, plus de 10 messages seront diffusés toute la journée sur toutes les radios des groupes NRJ, RTL ainsi que 140 radios indépendantes membres du SIRTI, pour alerter leurs auditeurs et leur demander d’appeler en masse le standard du Premier Ministre pour défendre leurs radios avec le slogan "A la radio, j'écoute ce que je veux" au 01-42-75-80-00" (Jean Marc Morandini.com)
Pourquoi ces radios ne parlent t-elles jamais des violences à enfants dans les écoles ?
Pourquoi ces radios ne parlent t-elles jamais des 100 millions d'enfants morts en Afrique en 25 ans ?
Pourquoi ces radios ne parlent t-elles pas des 31000 enfants SDF en France ?

Pourquoi ces radios n'ont t-elles jamais milité pour défendre les intérêts des jeunes, contre le chômage, pour que chaque jeune puisse avoir un  logement... ?
Ces radios n'ont jamais demandé à leurs auditeurs de téléphoner à Valls pour réclamer un hébergement pour les 31000 enfants SDFs !

Non, elles demandent aux jeunes de téléphoner à Manuel Valls pour que l'amendement pour la diversification musicale sur les radios soit supprimé. Ces radios favorisent une musique anti artistique tout droit sortie d'émissions d'abrutissement consuméristes comme The Voice.

Les capitalistes les plus pourris contrôlent maintenant la diffusion de la création musicale en France. C'est un formidable moyen pour eux de déconstruire l'élan de solidarité naturelle qu'a la jeunesse à l'égard des plus opprimés...

Institutrice exclue pour avoir témoigné de violences à enfants aujourd'hui bénéficiaire des Restos du Coeur


182813-les-restos-du-coeur-637x0-3.jpg
Par Julie Amadis
Publié sur l'ObsLe 21/9/14
Réédité ici
Le 26/09/2015

#IPEAVAEAFAF


Les Restaurants du Cœur. Tout le monde connait. C'est Coluche. Ce sont les stars du showbiz qui organisent une grande soirée médiatisée à outrance pour récolter des fonds.
 On connait d'ailleurs presque plus les Enfoirés que les Restos du cœur. A 13 ans ma tante, Valérie Lemercier m'avait offert son tee- shirt des Enfoirés. J'y tenais à mort. Et je n'aurai loupé sous aucun prétexte la soirée 96813596.jpgdes Enfoirés à la télé. Mes parents achetaient le disque...

Ça c'est le décor, les paillettes.
Après les stars, parfois, les médias interrogent les bénévoles. Mais, jamais les pauvres qui vont là bas pour se nourrir, ne passent à la télé ou la radio.

Toutes les paillettes qui règnent autours de cette association font oublier les gens qui vont au Resto du Cœur.
Mon exclusion de l’Éducation Nationale sans traitement, ni congés payés, ni Assédics, sans aucune ressource pour septembre m'amène dans ce lieu dans lequel je n'aurai jamais imaginé me trouver un jour.

La ville du Havre n'aide les affamés que 15 jours ! Les 15 jours restants ils se débrouillent, mendicité ou Resto du Cœur ?

56 euros c'est trop pour cette ville dont le maire est le bras droit d'Alain Juppé.
Pour les 15 premiers jours, le CCAS du Havre m'avait accordé 56 euros de nourriture à choisir à l’Épicerie les Aubépines.


Mais voilà, la ville fait des règlements anti affamés. Quand on a plus rien et que l'on vous a déjà donné 56 euros de nourriture, vous n'avez pas le droit d'être nourri.

Comme vous êtes déterminés à ne pas vous laisser mourir de faim, il vous reste deux choix la mendicité ou les associations comme les Restos du Cœur.

Comme j'ai insisté auprès de 2 employés du CCAS pour avoir quelque chose à manger dans la mesure où je n'ai plus rien (je leur ai amené tous les justificatifs), elles m'ont remis un papier avec les coordonnées des Restos du Cœur.
Après avoir téléphoné afin de connaître leurs règles pour s'inscrire, j'y suis allée vendredi 19 septembre après midi.
A 14 heures devant la grille, nous étions nombreux. Pour entrer, les gens devant moi présentaient une carte.

L'inscription

L'inscription se fait dans une salle à part. Il y a une salle d'attente et des bureaux dans lesquels nous sommes reçus. Nous étions une dizaine à attendre à 14H. Une bénévole nous a prévenus d'entrée de jeu  :
"les critères pour pouvoir être admis ne sont pas les mêmes que pour la saison hivernale, le seuil de ressource est plus bas. Vous ne pourrez donc pas tous être inscris. Je préfère vous le dire tout de suite pour que vous n'attendiez pas pour rien."

Personne n'est parti de la salle d'attente. Si nous étions là, c'est que nous ne pouvions pas faire autrement...
Je suis arrivée dans le bureau des inscriptions après 10 minutes d'attente environ. Le bureau a une allure de bureau de médecin. On est seul face aux deux bénévoles et on doit expliquer pourquoi on a des difficultés financières. On montre les pièces justificatives...
Les bénévoles étaient compréhensives, elles essayaient de trouver des solutions.
.
"Vous allez recevoir vos congés payés certainement" me dit l'une des deux bénévoles.


Je reçois un papier avec des dates inscrites. Chaque date correspond à la collecte d'un colis alimentaire (jusqu'au début du mois d'octobre (date pour recevoir le RSA). Elles m'ont dit que je pourrais revenir les voir si c'était trop difficile et que il fallait repasser pour la saison d'hiver.

D'autres reçoivent une carte de saison, pendant toute la saison, ils viennent une fois par semaine chercher leur colis.

870 000 personnes sont venues aux Restos cette année : c'est l'équivalent à la population d'une ville comme Marseille.

Si les villes comme Le Havre refusent de donner à manger à ceux qui n'ont plus rien, ce sont des associations comme les Restos du Cœur qui sont obligés de prendre le relai. Et ils éprouvent des difficultés financières à servir tous les demandeurs (voir http://www.rondbleu.com/fr/3147-les-restos-du-c%C5%93ur-en-difficult%C3%A9-financi%C3%A8re-lancent-un-appel-%C3%A0-laide)

Si leurs moyens étaient plus important, je suppose que l'on recevrait des colis plus volumineux qui ne comprendraient pas de produits périmés !
"Aujourd'hui on a plus le droit ni d'avoir froid, ni d'avoir faim" chantait Coluche en 1986. Le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté n'a cessé de croître (voir mon précédent article). Actuellement 141500 personnes dorment dehors en France dont 30000 enfants !

"L'Insee a rendu publique ce mardi une étude qui estime à 141 500, dont 30 000 enfants, le nombre de personnes sans domicile en France. 50% de plus qu'en 2001."(source l'Express)
Le nombre de personnes mortes dans la rue est énorme !

"Au moins 454 personnes sans domicile fixe sont décédées en France en 2013, dont 15 enfants de moins de 15 ans, selon le bilan final du collectif les Morts de la Rue, qui comptabilise toute l’année ces décès." (source Libération)

jeudi 24 septembre 2015

Il arrive que des témoins de violences soient écoutés comme à l'école de Pantin mais c'est rare !

Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 24/09/2015

Il arrive que les témoins de violences à enfants dans les écoles soient écoutés.

A Pantin, en Seine Saint Denis, un instituteur en maternelle coupable de violences sur des enfants est mis en garde à vue suite au témoignage d'une salarié de l'école !

"
L’enseignant en petite section de maternelle à l’école Liberté aurait violemment bousculé quatre de ses élèves. Les faits se seraient produits peu après la rentrée.
Les dernières violences en date remontent au 15 septembre. Un témoin a expliqué que ce jour-là dans la classe, le maître avait poussé un enfant qui ne voulait pas s’asseoir à sa place. Le petit garçon serait tombé en se blessant à la bouche. Ce ne sont pas les enfants qui ont dénoncé les faits, mais un salarié de l’école. Choqué par le comportement de l’enseignant, il a décidé d’alerter la direction de la maternelle. Une autre fois, un écolier aurait été poussé un peu trop rudement dans la cour de récréation. En garde à vue, l’enseignant aurait reconnu du bout des lèvres avoir eu un geste non maîtrisé, mais involontaire, à l’égard d’un seul enfant." Le Parisien

Il arrive que ce soit les professeurs agresseurs qui soient punis par la hiérarchie.
Mais souvent, c'est l'inverse qui se passe.
Ce sont les témoins qui sont réprimés et les enseignants coupables de violences qui sont protégés.
Je sais tout cela en tant que témoin de violences en 2008. J'étais assistante pédagogique en maternelle, en primaire et en collège.
J'ai été témoin de violences à enfants exercées par des collègues
En janvier 2008, je vois des coups violents sur un petit de 3 ans portés par une ATSEM.
Et la directrice informée se vante d'en taper un autre de 4 ans.
Après avoir fait signalement à mes supérieurs jusqu'au Recteur de Rouen, c'est moi qu'ils ont virée comme auxiliaire en juin 2008.
Les 2 agresseuses n'ont eu aucune sanction.
(Le privé catholique m'a embauchée 6 mois plus tard...comme institutrice suppléante et le Rectorat m'a..... agréée.... sans oser prévenir le privé de ce qui s'était passé.)
Trois ans plus tard, après bac+5, en 2011 je suis devenue prof titulaire.
Après 2 années sans problème, on me nomme, septembre 2013, sur une école où un collègue tape (je vais l'apprendre après ma suspension) depuis ... 20 ans.(témoignage écrit d'ex-élève en ligne) et continue actuellement (un autre témoignage écrit)
Il est protégé par sa directrice , par le directeur du petit niveau, par l'inspecteur (le même qui a camouflé en 2008 les violences).
Dès la rentrée 2013 l'inspecteur vient me faire craquer en classe.
Je réagis aussitôt en écrivant à la nouvelle Rectrice de Rouen.
Mais, celle-ci - sans me convoquer - transmet à l'inspection académique de Rouen.
Qui me sanctionne alors..... pour avoir écrit à la ..... Rectrice..
Le harcèlement va durer jusqu'en mars où je suis..... sans aucun motif..... suspendue....

Puis exclue de l’Éducation Nationale pour 2 ans en juillet 2014 !
Motif : distribution de tracts (invention)
LIRE :

141° jour d'exclusion d'une prof des écoles qui a dénoncé des violences à enfants commises par ses collègues


Principal témoin de l'accusation : l'instit qui tape depuis 20 ans.
Ses preuves ? Des "on dit" selon lesquels sur un marché du Havre (où je n'ai jamais mis les pieds de ma vie) "on" m'a vu distribuer le tract des parents d'élèves.F
Une élucubration.
Les syndicats (SNUIpp et UNSA) votent avec l'administration mon exclusion pour deux ans
LIRE :

3 juillet 2014 L'administration et les syndicats SNUIpp UNSA votent mon exclusion pour 2 ans de l'Education Nationale

Au Havre (et sans doute à Rouen) les syndicats actuels protègent les profs qui tapent leurs élèves.
J'ai plus de 10 cas...
Et je viens d'apprendre récemment que la même bande aurait déclenché une.... tentative de suicide.... dans les locaux de l'Inspection Académique..... que tous les médias ont étouffée....
Et … la ministre tape ses enfants.
Elle a sans doute été nommée à ce poste pour cette raison : elle prétendait à BFM que la loi ne lui interdisait pas de le faire et niait l'existence de l'article 222-13 du code pénal.


Mais ce n'est pas fini.
Après m'avoir exclue, on me refuse le paiement du chômage.
Je vis avec un RSA depuis 1 an.
Ce n'est pas encore fini.
On me réclame de l'argent : le rectorat, les Finances publiques.
Je viens de découvrir que 100 euros ont été pris sur mon RSA.
Motif ? Lettre d'huissier. La Caisse d'Epargne prend automatiquement 100 euros.
LIRE :

100 euros de plus dans les profits de la Caisse d'Epargne. Ils ont volés 1/5° de mon RSA.

Et la Banque de France à qui j'ai écrit donne raison à la Caisse d'Epargne....

LIRE :

La réponse de la Banque de France : la Caisse d'Epargne aurait le droit de voler 99,76 euros à un RSAiste sous le prétexte d'avoir reçu une lettre d'huissier


Témoigner de violences à enfants ?
Ça coûte TRÈS CHER dans l'EDUCATION NATIONALE

http://ipeavaeafaf.blogspot.fr/2015/09/2-rentree-sans-eleves-je-suis-exclue.html
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ARTICLE DU PARISIEN

Pantin : un instituteur suspendu après des suspicions de violences


L’enseignant en petite section de maternelle à l’école Liberté aurait violemment bousculé quatre de ses élèves. Les faits se seraient produits peu après la rentrée.
Les dernières violences en date remontent au 15 septembre. Un témoin a expliqué que ce jour-là dans la classe, le maître avait poussé un enfant qui ne voulait pas s’asseoir à sa place. Le petit garçon serait tombé en se blessant à la bouche. Ce ne sont pas les enfants qui ont dénoncé les faits, mais un salarié de l’école. Choqué par le comportement de l’enseignant, il a décidé d’alerter la direction de la maternelle. Une autre fois, un écolier aurait été poussé un peu trop rudement dans la cour de récréation. En garde à vue, l’enseignant aurait reconnu du bout des lèvres avoir eu un geste non maîtrisé, mais involontaire, à l’égard d’un seul enfant.
Une cellule d’écoute dans l’écoleDevant ces plaintes réitérées, et les vives protestations des autres parents, l’inspection académique a décidé de suspendre ce mercredi l’enseignant par mesure conservatoire. En effet, l’émotion est grande. D’autant plus que ce professeur des écoles expérimenté — à deux ans de l’âge de la retraite — avait jusqu’à présent une carrière irréprochable. Depuis le début de la semaine, l’inspection académique s’emploie à ramener la sérénité dans l’école. « Notre priorité ce sont les enfantsmais nous ne mettons pas de côté l’émoi des parents », souligne l’Education nationale. « L’inspectrice de l’éducation nationale est présente sur place depuis lundi aux côtés d’une psychologue scolaire pour recevoir et accompagner et les familles », ajoute l’inspection.
La réunion des parents, programmée de longue date, a été mise à profit pour rassurer les familles. « La cellule d’écoute restera sur place le temps nécessaire », a ajouté l’Education nationale.

mardi 22 septembre 2015

Le quotidien d'une famille roumaine au Havre : vivre dans un appartement une semaine et dans la rue trois semaines

 Cornélia, la mère de Nelly et Ramona et ses enfants
Photo prise Samedi 12 septembre aux abords du marché



Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 22/09/2015









 Aujourd'hui, il pleut au Havre. Et le vent qui entre dans nos vêtements nous glace le sang. On est heureux de pouvoir rentrer chez soi pour se mettre à l'abri.



Ce mardi 22 septembre 2015,
il pleut au Havre et une famille
va être à nouveau expulsée
et se retrouver à la rue
Mais si vous, vous pouvez vous recroquevillez sous vos couvertures bien au chaud, dans votre lit, en même temps que vous regardez par la fenêtre les cordes de pluie qui coulent.

D'autres ne le peuvent pas...

Aujourd'hui, une famille roumaine qui vit au Havre a été expulsée de l'appartement que les services sociaux le leur avaient laissé pendant 1 semaine.

Une mère et ses enfants vont se retrouver dehors !

Cela fait 3 ans qu'ils sont en France et cela fait 3 ans qu'ils dorment dehors la plupart du temps.


EXPULSÉE EN JUILLET, EN AOUT ET EN SEPTEMBRE : LE QUOTIDIEN D'UNE FAMILLE ROUMAINE AU HAVRE


Il y a 2 mois, le dernier jour de l'école la famille de Ramona et Nelly était expulsée du Stade des Cheminots avec 7 autres familles et 40 autres enfants. Jean-Luc Nail, photographe, relatait les faits sur sa page facebook :
Démolition du squat de familles roumaines
situé stade des Cheminots
Photographie de Jean Luc Nail

Le Havre / 3 juillet 2015 / expulsion du Stade des Cheminots.

Le sous-préfet du Havre aime les symboles. Dernière expulsion en date, celle de l'université du Havre la veille de la trève hivernale. Les mêmes familles sont donc expulsées ce matin des endroits qu'elles avaient trouvés pour survivre, à savoir le stade des Cheminots et le squat de Dumont-D'Urville, le dernier jour de l'école.
Les bâtiments du stade sont à l'heure actuelle rasés, la maison est condamnée.
Ça ferait environ 8 familles, 55 personnes dont 42 mineurs.
Et j'écrivais sur mon blog un article racontant le calvaire de cette famille.

NELLY ET RAMONA : DEUX ÉLÈVES AIMANT APPRENDRE ET JOUER DORMENT DEHORS EN CE DÉBUT DE MOIS DE JUILLET

Nelly subit une nième expulsion de son nième squat à 8 ans.
A 8 ans, Nelly a déjà subi les brimades racistes anti roms, les expulsions, les nuits dehors dans le froid le vent et la pluie.
Nelly est épuisée. Elle a les traits tirés chaque fois que je la croise
(...)
J'ai appris il y a 2 jours que cette famille était à la rue par une rencontre impromptue avec leur grande sœur, Christina - âgée d'une vingtaine d'année.
Le 3 juillet la famille de Nelly et de Ramona a été exclue de leur squat situé au Stade Des cheminots. Christina raconte :

« la police a dégagé tout le monde du stade Des Cheminots. C'était le 3 juillet ».
LIRE :

Mes ex-élèves de l'école Valmy, Nelly, Ramona et leur famille dorment dans les rues du Havre depuis le 3 juillet 2015

La famille de Nelly et de Ramona s'est finalement installée sur un terrain vague situé en face du dépôt de bus,
C'est en face du dépôt de bus du Have que 8 familles
roumaines avaient planté leur tente,
un terrain sans eau ni électricité !
dans le quartier de l'Eure. C'est là que les familles avaient planté leurs tentes.
Mais ils en ont été dégagés...


Depuis, la famille alterne les périodes à l'abri dans un appartement situé dans le quartier de Caucriauville et les périodes, beaucoup plus longues et fréquentes, dehors dans la boue, sans eau, sans électricité...

1 SEMAINE A L'ABRI DANS UN APPARTEMENT ET 3 SEMAINES
DEHORS SANS EAU NI ÉLECTRICITÉ

Samedi 12 et 19 septembre, je rencontre à nouveau la famille de Nelly et de Ramona qui m'explique comment a évolué leur situation.
Au début, le samedi 12 septembre, Cornélia, la mère, raconte que dans une semaine ils auront un appartement.
Je pensais alors que la normalité allait reprendre, qu'enfin la mairie du Havre avait pris conscience du scandale …
Mais non …. j'avais mal compris ….  la famille a eu un appartement  POUR UNE SEULE SEMAINE jusqu'au 22 septembre !
Aujourd'hui, Mardi 22 septembre, la famille de Nelly et Ramona doit quitter son abri temporaire. Elle doit retourner dans le froid, le noir, la pluie, le vent, l'insécurité, la saleté.
Christina, la grande soeur de Nelly m'avait expliqué ce samedi 20 septembre qu'ils allaient bientôt retourné dehors. Elle avait ajouté qu'ils étaient  fatigués.
Florin, un autre ex-élève de Valmy, lui aussi Roumain et vivant dans des conditions presque similaires me confirme les dires de Christina, hier lundi :
"C'est demain mardi que Ramona et sa famille doivent partir de l'appartement"
Christina explique qu'ils n'ont que très peu souvent un hébergement.
"Pendant 1 semaine, on a l'appartement et après dehors. Toujours c'est comme ça."
Abasourdie par tant d'injustice et par l'organisation volontaire de la SDFification d'une famille avec de nombreux enfants, je m'assure d'avoir bien compris. Christina répète donc en étant plus précise.
"C'est 1 semaine dans un appartement avec eau et électricité et trois semaines dehors. C'est comme ça tous les mois."
Florin confirme aussi l'information selon laquelle les services sociaux ne proposent un hébergement que pour de très courtes périodes. Il explique :
"Nous aussi, on est parfois dans un appartement comme Ramona et Nelly.
Ils ne donnent jamais pour longtemps les appartements. C'est toujours une semaine ..."
Je demande alors comment ça se passe cette expulsion de l'appartement.
"- Et qui vous dit de sortir de l'appartement ? C'est la police ?

- Non, c'est quelqu'un qui vient et qui nous dit "Maintenant il faut sortir". Et on part.

NELLY, RAMONA SONT COMME LES 31000 AUTRES ENFANTS SDF
QUI DORMENT DEHORS EN FRANCE ACTUELLEMENT

 Les chiens sont mieux traités que ces enfants roumains en France, au Havre !
Leur expulsion, personne n'en parle, personne ne les aide. Ils vivent dans la misère la plus totale, dans l'indifférence générale.

Et ils sont nombreux ces enfants SDF ou quasi SDF au Havre.
Florin, 11 ans vit dans un squat sans eau ni électricité mais il compare sa situation à celle de ses amis Ramona et Nelly. Il s'estime chanceux.
"Nous, ça va. Tu vois. On a un appartement."
 Je lui demande si ils ont de l'eau, de l’électricité.
"Non, il n'y a pas d'eau, pas d’électricité, pas de chauffage mais on n'est pas dehors. Et la police elle sait qu'on est là et elle dit rien"

EN FRANCE, EN 2015, UN ENFANT ROUMAIN QUI NE DORT DANS UN TAUDIS SANS EAU NI ÉLECTRICITÉ S'ESTIME CHANCEUX CAR IL NE DORT PAS DEHORS


En France, en 2015, un enfant s'estime "chanceux" parce qu'il ne dort pas dehors alors qu'il dort dans un taudis sans eau ni électricité ! 
Ces familles, ces enfants qui dorment sous les étoiles, dans le froid au Havre font parties des 31000 enfants SDF en France (chiffre 2012 source Huffington post)


"En 2012, ils étaient plus de 100.000 sur tout le territoire. L'Insee révèle dans son portrait social de la France, publié ce mercredi 19 novembre, que "dans les agglomérations métropolitaines d'au moins 20.000 habitants, on compte 81.000 adultes et 31.000 enfants sans domicile". Un chiffre qui a augmenté de 44% entre 2001 et 2012." ( source Huffington post)
Parmi ces enfants certains meurent ....

15 ENFANTS SDF MORTS DANS LA RUE EN 2013 COMBIEN EN 2014 ?

A Paris, à Bordeaux, à Lille, au Havre, à Toulouse ... des enfants dorment dehors...
Même en plein hiver !!!!
Dans des cabines téléphoniques, sous des ponts, sur des trottoirs, dans des déchetteries, vous pouvez apercevoir des petites têtes brunes, rousses ou blondes...
Les passants passent mais les enfants restent dans le froid.
LIRE :

15 enfants-SDF sont morts en 2013. 31000 enfants dorment dehors en France dans l'indifférence générale.

UNE VIE DANS LA RUE DEPUIS 3 ANS : LA FAMILLE N'A PLUS D'ESPOIR ELLE VEUT RETOURNER EN ROUMANIE MAIS NE POSSÈDE PAS L'ARGENT POUR LE VOYAGE

Il y a un an, Christina, la sœur des deux fillettes et Cornélia leur mère me disaient vouloir rester en France malgré leur vie de misère.
Elles racontaient qu'en Roumanie, il n'y avait rien pour eux et que comparativement en France, c'était mieux pour les enfants.
Mais là, Christina, Cornélia et les enfants sont épuisés et en colère.
Ils n'en peuvent plus de cette vie et m'ont parlé de leur souhait de retourner en Roumanie.
"On veut retourner en Roumanie mais il faut 200 euros"
Ce sont les dernières paroles de Cornelia et Christina.

LES MIGRANTS DE CALAIS VONT DORMIR DEHORS CE SOIR
COMME NELLY ET RAMONA

Comme Cornélia, Christina, Nelly, Ramona, les migrants syriens de Calais ont été évacués d'un abri hier.
Comme elles, ils vont dormir dehors ce soir.
"Vers 7 h 30 ce lundi, le squat de migrants syriens, situé aux abords du hangar Paul-Devot, a été évacué par les forces de l’ordre. Entre 250 et 300 migrants ont dû quitter les lieux prenant pour la plupart la direction de la « new jungle », près du centre Jules-Ferry." La voix du Nord
Mais les Syriens de Calais auront sans doute des soutiens, des aides parce que la presse locale a fait son travail et a relayé l'information. 
L'OMERTA est totale sur les Roumains au Havre. La déshumanisation de la société est construite par des politiques marionnettes de patrons de multinationales et une presse au main de ces mêmes personnes.