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lundi 18 juillet 2016

Hollande révoque une prof pour déclarations anti-violence à enfants et anti-franceàfric

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 18/07/16


Je viens d'être révoquée de l'Education Nationale.
J'ai été révoquée pour des "DECLARATIONS".
Pas quelque chose que j'aurais fait. J'ai été révoquée pour des choses que j'ai "déclarées"
Où ? Quand ? Dans quelles circonstances ?
Mes accusateurs ne se donnent même pas la peine de préciser où, quand, j'aurais tenu les propos qu'ils me reprochent.
En France, en 2016 on peut révoquer une prof pour des DECLARATIONS sans même se donner la peine de préciser où, quand et dans quelles circonstances j'ai fait ces
De quelles DECLARATIONS parlent ce gens ?
DE MES ARTICLES BLOG sur l'OBS ?
Mais dans ce cas, pourquoi ne pas donner les dates de parution de ces articles ?
Pourquoi ne pas mentionner "'articles de blog" plutôt que "déclarations"
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Considérant que Mme Julie AMADIS a continué son action de remise en cause des personnels de l'éducation nationale sur leur manière de servir avec des déclarations telles que « pour beaucoup de profs égoïstes, lâches, qui protègent leur fric et les agresseurs d'enfants dans les écoles... je suis l'ennemie ! », « Mon collègue de l'école Valmy - Léon Launay tape ses élèves depuis 1993. » ou « mes collègues de l'école Valmy dans laquelle j'ai été suspendue en mars 2014 puis exclue en juillet 2014, collègues qui, eux, ont montré le pire de ce qu'ils avaient en eux dans cette affaire » ; - Considérant que les propos de Mme Julie AMADIS tels que : « L'État après m'avoir exclue 2 ans de l'Éducation Nationale sur la base d'un faux en écriture publique de l'Inspecteur d'Académie Philippe Carrière » ou « Le Conseil de discipline a voté mon exclusion à l'unanimité le 3 juillet 2014. Avec des mensonges, des faux en écritures et des syndicats qui protègent les profs qui tapent les enfants » montrent des manquements manifestes au respect de la hiérarchie et portent un grave préjudice à l'institution ; - Considérant que les multiples déclarations publiques de Mme Julie AMADIS telles que : « Les juges de la Cour d'Appel de Bordeaux ont multiplié les mensonges et faux en écriture ». « Les militaires tuent, des femmes, des hommes, des enfants [...] Défendre l'État français actuellement, c'est défendre cette ignominie. », ou « L'État français est tellement raciste qu'il ne fait pas confiance à l'extrait d'acte de naissance d'un jeune homme africain.» sont un manquement grave de l'obligation de réserve et une atteinte à la République Française ; - Considérant que Madame Julie AMADIS a déjà été sanctionnée pour des faits similaires à une exclusion temporaire de fonctions pour une durée de deux ans ; - Considérant que ces agissements portent sérieusement atteinte à l'honneur des personnels de l'éducation nationale et à l'image de cette administration.
ARRETE  ARTICLE 1  : La sanction disciplinaire de la révocation est prononcée à l'encontre de Madame Julie AMADIS, professeure des écoles, née le 1er août 1980. La sanction prendra effet à compter de la date de la notification du présent arrêté. ARTICLE 2 : Le Secrétaire Général de la direction des services départementaux de l'éducation nationale de la Seine-Maritime est chargé de l'exécution du présent arrêté. ARTICLE 3 : Si l'intéressée estime devoir contester cette décision, elle peut former : - soit un recours gracieux qu'il lui appartiendra de m'adresser, - soit un recours hiérarchique devant le ministre de l'éducation nationale, - soit un recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent. Le recours gracieux ou hiérarchique peut être fait sans condition de délai. En revanche, le recours contentieux doit intervenir dans un délai de 2 mois à compter de la notification de la présente décision. Toutefois, s'il souhaite en cas de rejet du recours gracieux ou hiérarchique former un recours contentieux, le recours devra avoir été introduit dans le délai sus-indiqué du recours contentieux. Il conservera ainsi la possibilité de former un recours contentieux dans un délai de 2 mois à compter de la décision intervenue sur ledit recours. Cette décision peut être explicite ou implicite (absence de réponse de l'administration pendant 2 mois). Dans les cas très exceptionnels où une décision explicite intervient dans un délai de 2 mois après la décision implicite — c'est à dire dans un délai de 4 mois à compter de la date du présent avis — il dispose à nouveau d'un délai de 2 mois à compter de la notification de cette décision explicite pour former un recours contentieux. Rouen, le 11 juillet 2016 Pour le Recteur et par délégation L'Inspectrice d'Académie Directrice académique des services de l'Educa Jale 
Destinataires : Intéressée — Dossier DSDEN 

[copier coller de l'ARRETE DE REVOCATION]

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Ce texte, en plus d'être totalement illégal en ce qui concerne la liberté d'expression et en ce qu'il ne se donne même pas la peine de présenter quelques preuves que ce soit est de surcroît. mensonger.
J'ai été suspendue pour DISTRIBUTION de TRACTS.... et non pas pour quelque DECLARATION que ce soit.
D'autant plus qu'à l'époque mon blog n'existait même pas. Je l'ai créé en réponse aux calomnies de l'inspecteur d'académie Serge Tillman qui me traitait d'antisémite - en autres insultes, injures et propos diffamatoires.
En juillet 2014 j'ai été exclue 2 ans de l'Education Nationale avec un faux en écriture publique inventant que j'aurai distribué les tracts des parents d'élèves.
Les véritables raisons de mon exclusion : mes combats contre les violences à enfants exercées par des professeurs dont j'ai été témoin directs et indirects et bien sûr mon combat contre la Franceàfric
Mais il faut préciser qu'en 2013 (quand a commencé le harcèlement de l'inspecteur Patrick Deplanque ou en 2014 lors de la construction de la ma suspension il n'avait jamais été mentionné officiellement la question de l'esclavage en Afrique.
Si la campagne de discrédit à mon égard mené par la hiérarchie de l'Education Nationale comportait tout un volet sur mon activité militante hors Education Nationale ("c'est une intelligence au service d'une puissance d'une puissance étrangère" était proclamé dans une réunion de parents d'élèves menée par l'Inspecteur d'Académie)... cette campagne anti-militante n'avait eu aucun caractère officiel et avait été menée en mon absence par l'inspecteur d'Académie Serge Tillmann (depuis attaché culturel au Liban) et par le directeur d'école Patrick Clabaut.
En 2016, l'Afrique apparaît dans les motifs invoqués. Alors que c'est évidemment le lobby Franceàfric qui me harcèle dans les coulisses depuis 2011 et la plainte du commissaire Bourry - complice du terroriste Guillaume Soro dans les attaques contre la Côte d'Ivoire.
Depuis 2014, je survis avec un RSA (je n'ai pas perçu de revenu de remplacement) et je suis harcelée par le fisc, l'Education Nationale qui me réclame un trop perçu de plus de 1600 euros ...)
Et depuis 2 ans, je n'ai participé à aucun meeting réunion syndicale ou autre.....
Je n'ai donc fait AUCUNE DECLARATION PUBLIQUE DANS AUCUNE REUNION..
J'ai des blogs. J'y ai donc décrit le harcèlement professionnel vécu, les mensonges, la campagne de calomnie pour me discréditer, les violences... Tout ce que je cite est factuel c'est du vécu.
Et je combats aussi la politique de la France en Afrique, le soutien au dictateurs, les coups d'Etat (dont celui qui a mis Ouattara au pouvoir en Côte d'Ivoire), le financement des terroristes par la France ...
Je devais être réintégrée en septembre. Mais je suis révoquée.
L'argument évoquée est clairement politique. Une répression politique !
"Atteinte au devoir de réserve"
S'il s'agit de citations prises sur mes blogs (celui de l'Obs et la copie sur blogspot) ne sont même pas référencées (il n'est pas indiqué de quel article il s'agit ni le nom du blog)
Ceux qui tapent leurs élèves n'ont donc aucune sanction.... sauf cas particulier
Mais,pour ceux qui nous dirigent, combattre les crimes de la France en Afrique mérite la révocation

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