par Julie Amadis
30/7/2016
'Vu que tous les manutentionnaires
qui travaillaient sur mon quai
n'avaient jamais de gants ni de chaussures de sécurité !"
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qui travaillaient sur mon quai
n'avaient jamais de gants ni de chaussures de sécurité !"
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L'esclavagiste Bolloré ose poursuivre en justice France 2 parce que les journalistes ont dit la vérité sur les salaires d'esclaves qu'il verse aux Africains
Est-il vrai comme le montre le reportage Complément d’enquête que des mineurs (jeunes de moins de 18 ans) travaillent dans les plantations au Cameroun ?
Bien sûr que oui!
Allez sur le terrain vous verrez !
Ok c'est important votre réponse car les journalistes de ce reportage sont attaqués par Bolloré sur cette information
Ils sont nombreux les jeunes de moins de 18 ans qui travaillent ?
Bien sûr! La misère les pousse à le faire!
Moi j'ai été aide magasinier pendant 5 ans!
Je recrutais ces jeunes plus qu'ils ne présentaient jamais de carte identité!
Complément d'enquête avait fait témoigner quelques jeunes travaillant à cueillir des noix de palme se trouvant dans des palmiers de plus de 10 mètres de hauteur. Leurs témoignages édifiants car dignes de conditions de travail de plantations esclavagistes au 18° siècle dans les Antilles ont choqué les Français qui ont vu le reportage.
Depuis la diffusion du documentaire "Bolloré un ami qui vous veut du bien", le milliardaire de la slavoisie n'a cessé d'utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour attaquer et discréditer les journalistes qui ont réalisé ce film.
Le témoignage du Camerounais Lapiro Nyobe confirme les dires du reportage remis en cause par Bolloré.
[J'ai remplacé son nom par Lapiro Nyobe et mis des XXX aux lieux identifiables]
Les conditions de travail sont esclavagistes.
Lapiro Nyobe a travaillé pour l'entreprise Socapalm pendant 10 ans au Cameroun. Il a été successivement pointeur puis aide magasinier à l'agence XXX. Dans son second emploi qui a duré 5 ans, il était entre autre chargé de l'embauche de manœuvres pour les plantations de la Socapalm.
Voici son interview :
Lapiro
Nyobe J'ai travaillé
moi-même dans la même boite ! pendant 10 ans ! comme temporaire 5
ans !
et
comme permanent 5 ans
donc
votre témoignage provient de ce que vous avez vu ? vous aviez quel
poste ?
Au
début j’étais pointeur pendant 5 ans, main d’œuvre volant
temporaire et aide magasinier 5 ans!
Le
salaire de base en tant que magasinier est de 100 euros.
100
euros par mois ?
J’étais
aide magasinier à l'agence de XXX!
oui!100
euros tous les mois!}
Et
les 5 ans auparavant n'ont jamais été pris en compte car ce
travail a toujours été considéré comme main d’œuvre volante!
on
t'engage le matin ! Et le soir on te paie!
Et
cela pendant plus de 5 ans.
J'ai
travaillé comme pointeur dans le groupe Bolloré!
A
cette époque là! Zéro prime ! Rien du tout!
(...)
Tous
ces gens que je cite sont ceux la donc je travaillais avec eux!
D'autres
ne peuvent plus faire le même travail !
(...)
Y a-t-il une différence de salaire entre les jeunes et les plus âgés
?
Non
c'est pareil !
Et
est-il vrai comme le montre le reportage Complément d’enquête
que des mineurs (jeunes de moins de 18 ans) travaillent dans les
plantations au Cameroun ?
bien
sûr que oui!
allez
sur le terrain vous verrez !
Ok
c'est important votre réponse car les journalistes de ce reportage
sont attaqués par Bolloré sur cette information
Ils
sont nombreux les jeunes de moins de 18 ans qui travaillent ?
Bien
sûr! La misère les pousse à le faire!
moi
j'ai été aide magasinier pendant 5 ans!
Je
recrutais ces jeunes plus qu'ils ne présentaient jamais de carte
identité!
Et
que pouvez vous me dire sur la sécurité et la santé au travail
dans les plantations ?
On
les engageait comme ça le matin et ils déchargeaient des wagons de
soit sucre de 50 kg ou le riz dans des sacs de 50kg
Les
wagons de marchandises appartenant à Bolloré. Appartenant à la
société Bolloré !
Ils
ne tiennent pas compte de ça!
Vu
que tous les manutentionnaires qui travaillaient sur mon quai
n'avaient jamais de gants ni de chaussures de sécurité !
Seriez
vous au courant d'accidents ayant eu lieu ?
Quel
accident!?,
Charges
tombant sur les pieds des travailleurs par exemple...
Bien
sûr qu'il y a eu plusieurs cas dans le magasin ou je travaillais et
qui n'ont jamais été pris en compte ! Une fois des sacs
empilés gerbés sont tombés sur un des manutentionnaire! Il s'est
brisé la jambe! Et il est allé rester chez lui!
La
secrétaire de direction l'avait amené à l’hôpital.
Une
fois qu'il a réussi son pansement, il est resté chez lui!
Nous
lui faisons une quête pour qu'il ait à manger. Entre collègues !
Mais
une prime d'accident de travail ne lui a jamais été versée!
L'esclavage Bolloré lui vaudra condamnation au Nuremberg de l'Afrique.
Le brouillon du réquisitoire pour ce criminel Bolloré qui soutient les terroristes en Afrique est déjà écrit.
Et si j'ai été condamnée à 35000 euros (avec des faux en écritures) pour un article de Yanick Toutain auquel je n'avais en aucune façon participé, je popularise cette annonce : Bolloré sera au Nuremberg de l'Afrique et tous ses crimes seront un jour sous les projecteurs de l'humanité tout entière
DIMANCHE 2 JANVIER 2011
François Hollande m'a révoquée en profitant des crimes de DAECH, à Nice, Rouen après ceux de Paris.
Je ne cesserai de soutenir la révolution africaine en publiant tous ces témoignages.
Même si Hollande m'accuse d'atteinte à la République Française pour avoir écrit la vérité sur les crimes des terroristes et de l'armée française au service de Bolloré.
LIRE :
Hollande révoque une prof pour déclarations anti-violence à enfants et anti-franceàfric
- Considérant que les multiples déclarations publiques de Mme Julie AMADIS telles que : « Les juges de la Cour d'Appel de Bordeaux ont multiplié les mensonges et faux en écriture ». « Les militaires tuent, des femmes, des hommes, des enfants [...] Défendre l'État français actuellement, c'est défendre cette ignominie. », ou « L'État français est tellement raciste qu'il ne fait pas confiance à l'extrait d'acte de naissance d'un jeune homme africain.» sont un manquement grave de l'obligation de réserve et une atteinte à la République Française ; - Considérant que Madame Julie AMADIS a déjà été sanctionnée pour des faits similaires à une exclusion temporaire de fonctions pour une durée de deux ans ; - Considérant que ces agissements portent sérieusement atteinte à l'honneur des personnels de l'éducation nationale et à l'image de cette administration.
ARRETE ARTICLE 1 : La sanction disciplinaire de la révocation est prononcée à l'encontre de Madame Julie AMADIS, professeure des écoles, née le 1er août 1980. La sanction prendra effet à compter de la date de la notification du présent arrêté.
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