Par Julie Amadis
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30/08/2018
"Luther défendait la bourgeoisie et donc refusait de dire la vérité de la parole biblique à savoir le partage total des richesses."
Les 100 000 morts de Luther comme les
350 000 morts en Syrie tués par les jihadistes de Hillary Clinton financés par Lafarge, le Qatar, l'Arabie Saoudite et Erdogan sont un modèle à suivre en France pour Macron
Luther 1525 :« (...) tous ceux qui le peuvent doivent assommer, égorger et passer au fil de l'épée, secrètement ou en public, en sachant qu'il n'est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique qu'un rebelle (...). Ici, c'est le temps du glaive et de la colère, et non le temps de la clémence. Aussi l'autorité doit-elle foncer hardiment et frapper en toute bonne conscience, frapper aussi longtemps que la révolte aura un souffle de vie. (...) C'est pourquoi, chers seigneurs, (...) poignardez, pourfendez, égorgez à qui mieux mieux". »
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En déplacement au Danemark, hier, Macron a, une nouvelle fois, insulté les Français :
"Ce peuple luthérien, qui a vécu les transformations de ces dernières années, n'est pas exactement le Gaulois ce peuple réfractaire au changement !" Le Parisien
Il comparait les Danois qu'il qualifiait de "
peuple luthérien" aux Français qu'il qualifiait de "
Gaulois, peuple réfractaire au changement".
Ce que Macron appelle "le changement" auquel les Français sont réfractaires, c'est l'application du plan JP Morgan.
C'est l'application du plan des plus gros capitalistes américains.
Ce plan consiste à supprimer tous les acquis sociaux depuis la Seconde guerre mondiale.
En avril, il avouait que ce qui le réjouissait c'était de savoir que les Français allaient subir des catastrophes.
"(...) ce qui me rend optimiste, c'est que l'histoire que nous vivons en Europe redevient tragique. L'Europe ne sera plus protégée comme elle l'a été depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce vieux continent de petits-bourgeois se sentant à l'abri dans le confort matériel entre dans une nouvelle aventure où le tragique s'invite."p 85 86 Interview d'Emmanuel Macron par Michel Crépu et Alexandre Duval Stalla dans La Nouvelle Revue française
Macron n'est absolument pas le président des Français.
Il hait les Français et cette phrase qu'il a lancé au Danemark en est le reflet.
Et les 2/3 des Français le détestent
Seulement un tiers (34%) des Français sont satisfaits de lui
Les Français jugent sévèrement l'action d'Emmanuel Macron, en recul en août pour le
quatrième mois consécutif, à 34% de satisfaits. Le chef de l'Etat est moins populaire que Nicolas Sarkozy à la même période et l'écart avec son Premier ministre Edouard Philippe (40%, -1 point) se creuse. JDD
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| Martin Luther |
La référence à Luther n'est pas anodine.
Luther c'est celui qui a massacré les pauvres paysans révolutionnaires qui avaient choisi comme leader
Thomas Müntzer, ces paysans allemands partisans de l'égalisme.
La guerre des paysans (1534 - 1535) de
Thomas Müntzer était égaliste. Comme Luther il constatait que la vie des membres de l'Eglise ne correspondait pas à celle préconisée dans la Bible.
Mais les partisans de
Müntzer allaient beaucoup plus loin. que Luther. Ils allaient là où Luther avait mis un veto.
Luther défendait la bourgeoisie et donc refusait de dire la vérité de la parole biblique à savoir le partage total des richesses.
Thomas Müntzer par son combat égaliste dévoilait l'hypocrisie de Luther !
"Tout autre était le caractère de l'hérésie qui était l'expression directe des besoins des paysans et plébéiens, et qui était presque toujours liée à une insurrection. Elle comportait, certes, toutes les revendications de l'hérésie bourgeoise concernant les prêtres, la papauté et le rétablissement de la constitution de l Église primitive, mais elle allait aussi infiniment plus loin. Elle voulait que les conditions d'égalité du christianisme primitif soient rétablies entre les membres de la communauté et reconnues également comme norme pour la société civile. De « l'égalité des enfants de Dieu », elle faisait découler l'égalité civile, et même en partie déjà l'égalité des fortunes. Mise sur pied d'égalité de la noblesse et des paysans, des patriciens, des bourgeois privilégiés et des plébéiens, suppression des corvées féodales, du cens, des impôts, des privilèges et en tout cas des différences de richesse les plus criantes, telles étaient les revendications posées avec plus ou moins de netteté et soutenues comme découlant nécessairement de la doctrine chrétienne primitive. " La guerre des paysans Engels
Deux groupes se constituèrent, d'un côté les privilégiés nobles et bourgeois du côté de Luther.
De l'autre, les pauvres qui construisaient une opposition révolutionnaire avec
Thomas Müntzer pour leader
Cette polarisation de la masse confuse de l'opposition autour de deux centres d'attraction se manifesta dès le début du mouvement de la Réforme: les nobles et les bourgeois se groupèrent sans réserve autour de Luther les paysans et les plébéiens, sans voir encore en lui un adversaire direct, continuèrent à former comme auparavant un parti d'opposition révolutionnaire indépendant.La guerre des paysans Engels
Les paysans en guerre contre la société féodale sont devenus les ennemis numéro 1 de Luther.
Les princes constituèrent des armées de luthériens contre les paysans.
Cet antagonisme direct se manifesta rapidement. Luther et Münzer se combattirent par la presse et en chaire, de même que les armées des princes, des chevaliers et des villes, composées en majeure partie d'éléments luthériens, ou du moins inclinant au luthéranisme, dispersèrent les armées des paysans et des plébéiens La guerre des paysans Engels
Les 100 000 morts de Luther comme les
350 000 morts en Syrie tués par les jihadistes de Hillary Clinton financés par Lafarge, le Qatar, l'Arabie Saoudite et Erdogan sont un modèle à suivre en France pour Macron
« (...) tous ceux qui le peuvent doivent assommer, égorger et passer au fil de l'épée, secrètement ou en public, en sachant qu'il n'est rien de plus venimeux, de plus nuisible, de plus diabolique qu'un rebelle (...). Ici, c'est le temps du glaive et de la colère, et non le temps de la clémence. Aussi l'autorité doit-elle foncer hardiment et frapper en toute bonne conscience, frapper aussi longtemps que la révolte aura un souffle de vie. (...) C'est pourquoi, chers seigneurs, (...) poignardez, pourfendez, égorgez à qui mieux mieux". » Luther 1525 "Contre les bandes pillardes et meurtrières des paysans" 1 ↑ (cité dans J. Lefebvre, Luther et l'autorité temporelle, 1521-1525, Paris, Aubier, 1973, p. 247, 253, 257
Au total 100 000 paysans furent tués. Les quelques survivants avaient été mis au banc de l'empire et n'avaient plus aucun droit.
Les conséquences sont rudes pour les insurgés. Selon les estimations, pour la seule répression, 100 000 paysans trouvent la mort. Les insurgés survivants sont mis au ban de l'Empire et perdent donc tous leurs droits civiques et privés ainsi que les droits liés à leur fief : ce sont désormais des hors-la-loi. Les meneurs sont condamnés à mort. Les participants et ceux qui les ont soutenus ont à craindre les peines des souverains qui se montraient déjà très cruels. Beaucoup de jugements parlent de décapitations, d’yeux arrachés, de doigts coupés et d’autres mauvais traitements. Celui qui s’en sort avec une amende peut s’estimer heureux, même si les paysans ne peuvent payer les amendes à cause des impôts élevés. Des communes entières sont privées de leurs droits pour avoir soutenu les paysans. Les juridictions sont partiellement perdues, les fêtes sont interdites, les fortifications urbaines rasées. Toutes les armes doivent être livrées. Le soir, la fréquentation des auberges villageoises n’est plus autorisée. wikipédia
Cette guerre de classe a été réprimée durement.
Macron en faisant référence au peuple luthérien - qui constitue historiquement les armées luthérienne contre les paysans pauvres - nous met en garde.
Il a pour projet d'écraser dans le sang les révoltes du peuple français qu'il hait nous considérant comme des Gaulois réfractaires au changement.
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Le livre de Friedrich Engels en ligne
