Le congrès de la Soummam acte majeur de la révolution algérienne, s'est tenu pour structurer et organiser la révolution, lui donner une assise nationale et révolutionnaire et lui assurer une présence sur le plan international. Le congrès dote la Révolution d'organes de délibération et d'organisation le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) et le Comité de coordination et d'exécution (CCE).
chacun désigné et révocable par 390 625 Algériens
L'assassinat de Lumumba, en 1961, marque la fin de la 2° guerre contre l'Afrique - celle que menaient Pétain et Franco contre Abdelkrim el-Khattabi - et donc le commencement de la 3° guerre contre l'Afrique. Que certains appellent "néocolonialisme".
Mais on peut aussi considérer que le massacre de Sétif puis la guerre de 1954-1962 que menaient les socialistes puis De Gaulle contre le CNRA et le peuple algérien est à la charnière de ces deux périodes historiques, de ces deux techniques de domination esclavagiste. L'assassinat d'Abane Ramdane est à mettre au même rang que l'assassinat de Patrice Lumumba : donner le champ libre aux serviles compradores, les Mobutu et autres Boumédiène
La première – après le prologue de la traite antique et des incursions portugaises – consista en une guerre de déportation des peuples d’Afrique vers l’Amérique.
La deuxième guerre contre l’Afrique fut une colonisation barbare dans laquelle le roi des Belges faisait couper les mains des Congolais récalcitrants.
La troisième guerre commença entre 1961 et 1963. Elle eut comme « sacrifice fondateur » l’assassinat du Premier Ministre congolais Patrice Lumumba et du premier président africain Sylvanus Olympio – il avait fait le choix de sortir du FCFA.Cette troisième guerre était menée sur place par la classe formoise compradore et sa jumelle – proto-formoisie compradore. Base sociale des Mobutu, Compaoré, Boumédiène, Sédar Sengor, Houphouet-Boigny, Biya mais aussi Laurent Gbagbo, cette classe sociale (formoisie) n’était rien d’autre qu’une bourgeoisie des diplômes jouant le rôle des kapos des camps nazis : asservir le peuple par des prisonniers étant la méthode favorite des nazis.
Mais on peut s'interroger sur le statut de la période 1945-1961.
La résistance armée des Africains d'Algérie ou du Cameroun était la suite de la résistance armée des Africains à la barbarie nazie.
La lutte contre les fascistes nazis contenait en germe la lutte contre les fascistes esclavagistes français en Algérie, au Cameroun et dans toute l'Afrique subsaharienne.
Cette période 1945-1961 qui commence par les crimes coloniaux de Sétif est donc la charnière qui va amener la France esclavagiste à mettre en place une 3° guerre. Une guerre dont la 5° colonne était formée des présidents, députés, militaires et fonctionnaires locaux.. RevActu
LIRE AUSSI
SAMEDI 9 MAI 2015
Le Hirak de 2021 héritier de la proto révolution de Sétif 8 mai 1945 doit construire d'urgence un CNRA de 125 commissaires nationaux dont un CCE de 25 coordinateurs nationaux
Le Hirak de 2021 est l'héritier de la proto révolution de Sétif du 8 mai 1945.
Les participants depuis février 2019 à ces mobilisations contre les traitres compradores sont les dignes héritiers des héros de Sétif le 8 mai 1945.
Ce vendredi 7 mai - et même dans la nuit du 7 au 8 mai, les Algériens résistants se sont massivement mobilisés pour virer Tebboune et l'impérialisme Franceàfric.
Commémorer le massacre de Sétif et gagner la révolution 2021 sont pour eux un seul et même combat.
Live:🇩🇿🇩🇿
— Said Touati (@epsilonov71) May 7, 2021
8 Mai:
Kherrata:
Des milliers de braves et libres présents à Kherrata pour commémorer les événements tragiques du 08 Mai 1945, et continuer la lutte pacifique à l'occasion du 117e samedi du Hirak populaire.
Quelques heures seulement après le somptueux 116e vendredi. pic.twitter.com/UX3aVXx2Fu
8 mai 1945 45 000 Algériens résistants anti-colonialistes sont exécutés à Sétif, Guelma, et Kherrata.
Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata sont des répressions sanglantes qui suivirent les manifestations nationalistes, indépendantistes et anti-colonialistes qui sont survenues en dans le Constantinois, en Algérie, pendant la colonisation française.
Elles débutent le 8 mai 1945. Pour fêter la fin des hostilités de la Seconde Guerre mondiale et la victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé est organisé. Les partis nationalistes algériens, profitant de l'audience particulière donnée à cette journée, appellent à des manifestations pour rappeler leurs revendications. Les manifestations sont autorisées par les autorités à la condition que seuls des drapeaux français soient agités. À Sétif, après des heurts un policier tire sur Bouzid Saâl, un scout musulman âgé de 26 ans, tenant un drapeau de l'Algérie, et le tue, ce qui déclenche plusieurs émeutes et actions meurtrières des manifestants, avant que l'armée n'intervienne.
Il y a parmi les Européens 102 morts1. Le nombre des victimes algériennes, difficile à établir, est encore sujet à débat 70 ans plus tard. Les autorités françaises de l'époque fixent le nombre de tués à 1 165 (rapport du général Duval). Le gouvernement algérien reprend, par la suite, le nombre de 45 000 morts avancé par le Parti du peuple algérien (PPA). En juillet 1945, devant l'Assemblée, il est demandé au ministre de l'intérieur d'annoncer 15 000 victimes2. Selon François Cochet, Maurice Faivre, Guy Pervillé et Roger Vétillard, certains historiens évalueraient le nombre des victimes dans une fourchette allant de 3 000 à 8 000 victimes3 alors que Jean-Louis Planche ou Gilbert Meynier donnent pour plausible une fourchette allant de 20 000 à 30 000 morts.
Les Algériens qui avaient combattu les nazis pensaient qu'en retour, la puissance coloniale Franceàfric leur accorderait ses promesses d'égalité et de justice. Il n'en a rien été.
Les Algériens d'Algérie restèrent soumis au régime de "l'indigénat" et étaient considérés comme des citoyens de seconde zone.
Depuis mars 1945 les Algériens manifestaient régulièrement pour l'indépendance de l'Algérie. Le 8 mai 1945 ils étaient 80 000 à manifester et plus de la moitié furent tués par l'armée coloniale.
En ce jour de marché, environ 80 000 manifestants se rassemblent au centre de Sétif pour exiger la libération de Messali Hadj et réclament l’indépendance de l’Algérie. Le cortège s’ébranle, un jeune scoût brandissait pour la première fois le drapeau algérien, vert et blanc, frappé d’une étoile et d’un croissant rouge. Un policier se précipite sur le porteur du drapeau et l’abat. Cet assassinat froidement exécuté va donner le signal à la soldatesque coloniale pour perpétrer le plus abject des crimes que personne n’avait imaginé avec le massacre, de sang froid, de milliers d’Algériens.SourceLa lutte contre les nazis à laquelle ils avaient participé contenait intrinsèquement la lutte contre le colonialisme.
8 MAI 1945 : CHARNIERE QUI VA AMENER LA SLAVOISIE FRANCAISE
A MENER LA 3° GUERRE CONTRE L'AFRIQUE
La Franceàfric esclavagiste a mené plusieurs guerres contre l'Afrique, chaque guerre correspondant à une stratégie d'attaque différente.Pour nous, nous considérons depuis des années le massacre de Sétif comme la charnière qui va amener la slavoisie française à déclencher la troisième guerre contre l'Afrique.
Dans un texte (cf infra) de décembre 2012, l'auteur datait de l'assassinat de Lumumba, en 1961, le commencement de la 3° guerre contre l'Afrique.
La première – après le prologue de la traite antique et des incursions portugaises – consista en une guerre de déportation des peuples d’Afrique vers l’Amérique.La deuxième guerre contre l’Afrique fut une colonisation barbare dans laquelle le roi des Belges faisait couper les mains des Congolais récalcitrants.La troisième guerre commença entre 1961 et 1963. Elle eut comme « sacrifice fondateur » l’assassinat du Premier Ministre congolais Patrice Lumumba et du premier président africain Sylvanus Olympio – il avait fait le choix de sortir du FCFA.Cette troisième guerre était menée sur place par la classe formoise compradore et sa jumelle – proto-formoisie compradore. Base sociale des Mobutu, Compaoré, Boumédiène, Sédar Sengor, Houphouet-Boigny, Biya mais aussi Laurent Gbagbo, cette classe sociale (formoisie) n’était rien d’autre qu’une bourgeoisie des diplômes jouant le rôle des kapos des camps nazis : asservir le peuple par des prisonniers étant la méthode favorite des nazis.Mais on peut s'interroger sur le statut de la période 1945-1961.
La résistance armée des Africains d'Algérie ou du Cameroun était la suite de la résistance armée des Africains à la barbarie nazie.
La lutte contre les fascistes nazis contenait en germe la lutte contre les fascistes esclavagistes français en Algérie, au Cameroun et dans toute l'Afrique subsaharienne.
Cette période 1945-1961 qui commence par les crimes coloniaux de Sétif est donc la charnière qui va amener la France esclavagiste à mettre en place une 3° guerre. Une guerre dont la 5° colonne était formée des présidents, députés, militaires et fonctionnaires locaux.. RevActu
CONGRES DE LA SOUMMAM HERITIER DE LA PROTO REVOLUTION
Le congrès de la Soummam du 13 au 20 août 1956 est l'héritier de la proto- révolution des résistants anti-nazis et anti-colonialistes massacrés à Sétif le 8 mai 1945.
Ce congrès a structuré les mouvements de résistances. Le CNRA conseil national de la révolution algérienne et CEE Comité de coordination et d'exécution sont crées.
Youcef Zighoud, Abane Ramdane, Larbi Ben M'Hidi, Krim Belkacem et Amar Ouamrane Le congrès de la Soummam est l'acte majeur structurant de la révolution algérienne, s'est tenu pour structurer et organiser la révolution, lui donner une assise nationale et révolutionnaire et lui assurer une présence sur le plan international. Le congrès dote la Révolution d'organes de délibération et d'organisation le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) et le Comité de coordination et d'exécution (CCE).
« Le congrès de la Soummam nous a donné ce formidable sentiment que nous avions déjà un État », déclara quelques années plus tard Ali Lounici, officier de l'ALN à la wilaya IV. Wikipédia
Le Congrés de la Soummam a créé les bases d'un Etat algérien indépendant avec le découpage territoriale en six wilayas.
Après le congrès de la Soummam, l'Algérie est divisée en six « wilayas » ou états-majors4. Une wilaya est divisée en zones. Chaque zone est divisée en régions. La région est divisée secteurs. Les territoires de chacune des wilayas, zones et secteurs sont découpés et les limites définitivement tracées. Alger et ses proches banlieues constituent une zone autonome.
La wilaya est dirigée par un conseil de wilaya sous l’autorité d’un colonel, chef politico-militaire, assisté de trois adjoints avec le grade de commandant, chargés des différentes missions : militaire, politique, renseignements et liaisons. La zone est dirigée par un capitaine assisté de trois lieutenants, prenant chacun en charge les différentes missions. La même organisation est appliquée au secteur dont le commandant est un adjudant assisté de trois sergents chefs.Wikipédia
Le congrès de la Soummam décide de la primauté du politique sur le militaire ainsi que l'indépendance totale du mouvement qui ne devait as dépendre de pays extérieurs.
C'est donc contre le Congrès de la Soummam que l'aile droite du FLN - celle des traitres compradores -a assassiné Ramdane Abane en même temps qu'elle a mis fin aux principes fondamentaux du congrès.
La délégation extérieure installée au Caire et dirigée par Ahmed Ben Bella remettra en cause certaines décisions d'ordre politique telles la primauté du politique sur le militaire et celle de l’intérieur sur l’extérieur. La stratégie adoptée par le congrès de la Soummam dans le respect de la déclaration du 1er novembre 1954 s'oppose à toute forme de tutelle extérieure notamment la mainmise du nassérisme sur la révolution algérienne. L'influence égyptienne sur la révolution algérienne sera effective dès le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA) du Caire d'août 1957 et l'assassinat au Maroc d'Abane Ramdane en décembre de la même année.Wikipédia
RECONSTRUIRE UN CNRA AVEC 25 COORDINATEURS NATIONAUX MINISTRES REVOCABLES 16 000 DELEGUES CONSEILLERS D'AROUCH 1 POUR 625 ET 400 000 DELEGUES DE BASE 1 POUR 25
#Algérie Il faut former #16000arouch de 625 personnes avec 1 #déléguédarch et ses 4 #adjointsStatutaires
— Yanick Toutain (@YanickToutain) May 7, 2021
Il faut #16000déléguésdarouch pour que #TebbouneDEGAGE la victoire du #Hirak
pour montrer l'exemple à #Tunisie #Tchad #Soudan #Mali #Niger #Burkinahttps://t.co/WuVQcv7UUb https://t.co/YAHFj6N9AG
Il faut pour cela reprendre aussi l'héritage des délégués d'Arouch de 2001.
Les Arouch sont l'héritage ancestral que tous les Algériens devraient connaître et reprendre comme modèle d'auto-organisation!
Les arouch étaient à la fois conseils et comités. C’est cette ambiguïté, cette confusion qu’il faut clarifier puis dépasser dialectiquement. Cela implique donc de conceptualiser deux sens bien distincts aux mots « conseil » et « comité ».
On appellera comité (ou aarch de zone) un groupe de délégués (évidemment révocables) désignés par les habitants d’une zone géographique pour prendre des décisions concernant la gestion de cette zone. On appellera conseil (ou aarch de choix) un groupe de personnes (appelées délégateurs) qui désigneront un délégué. On remarque donc aussitôt quelle fut la source de confusion : le fait d’attribuer à un comité le pouvoir d’un conseil : c’est à dire le fait de donner le pouvoir de désigner un délégué (de rang supérieur) à un groupe de personnes réunies en comité.
Si l’Aarch de Ain Dekkar se forme, en réunissant par exemple 20 délégués, cette aarch sera un comité de zone. (appelons la « aarch-comité ») Mais cet « aarch-comité » ne devrait pas avoir le pouvoir de désigner un ou plusieurs délégués. Ce pouvoir devra être réservé à un conseil de délégateurs (qu’on appellera « aarch-conseil ») (un de nos articles)
Avec ce système de quota, plus vous avez de délégateurs et plus vous avez de responsabilités.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire