Algérie : les étudiants conspuent la démocratie sans créer l'Humanocratie avec 16 000 délégués d'arouch ....au pays des arouch

Par Julie Amadis

avec Yanick Toutain

#IpEaVaEaFaF

11/09/2019

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Algérie : 28° mardi ! 3 fois plus d'étudiants refusant la démocratie crient "Pas de vote" "Pas d'élections avec cette bande de mafieux" "Bensalah Bedoui dégagez" La solution : Humanocratie avec 16 000 délégués d'Arouch #1pour625

Algérie : les étudiants conspuent la démocratie sans créer l'Humanocratie avec 16 000 délégués d'arouch ....au pays des arouch

29° mardi de manifestations des étudiants.
Les étudiants scandent des slogans anti démocratie.

"Nous ne voterons pas" "Bedoui et Bensalah doivent partir" "même si vous tirez sur nous nous n’abdiquerons pas"

La réponse de Gaid Salah est de traiter les manifestants anti démocratie de  « horde nuisible ». 
Malheureusement, les manifestants d'Algérie ont oublié leur héritage kabyle des arouch avec délégués révocables - comme les manifestants de Hong Kong ont oublié leur héritage Taiping (délégués 1 pour 5) lui-même héritage vieux de 3000 ans : le Tcheou Li du duc de Zhou.
Certes, à la différence des manifestants de Hong Kong réclamant la "démocratie", les jeunes Algériens ne sont pas dupes. Ils ont bien compris que les élections étaient la stratégie des impérialistes pour rester au pouvoir.
Mais, de même que les manifestants de Hong Kong ne reprennent pas l'héritage de la révolte des Taiping s'auto organisant par groupes de 5, les manifestants d'Algérie ne reprennent pas l'héritage humanocrate des Anciens Kabyles qui s'organisaient en arouch... 
Pourtant la seule solution pour une "souveraineté populaire" comme le réclament les Algériens, c'est de reprendre cet héritage des arouch et de choisir leurs délégués révocables #1pour625

PLUS GROSSE MANIFESTATION ÉTUDIANTS
DEPUIS LE DÉBUT DE LA RÉVOLUTION

Ce 29° mardi de manifestations en Algérie est un succès.
C'est la plus grosse manifestation d'étudiants depuis le début de la révolution algérienne.

C'est la marche la plus importante des étudiants depuis le printemps dernier. Des milliers d’étudiants, auxquels se sont joints des citoyens, ont marché ce mardi 10 septembre à Alger, a-t-on constaté. La mobilisation était beaucoup plus importante que lors du 28e mardi, déjà marqué par en retour en force de la communauté universitaire dans les rues..TSA

A ALGER

Difficile d’estimer le nombre de manifestants mais le Square est noir de monde et beaucoup de manifestants se trouvent encore à la rue Bab Azzoun #Alger #Algérie pic.twitter.com/hPnrelNpCv

— Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) 10 septembre 2019

A CONSTANTINE

#Algerie: Video sous des pluies torrentielles les manifestants à Constantine lors de la Marche des étudiants réclament un état civil et une souveraineté populaire, voir a partir du 40 eme seconde un vieux qui force l’admiration des jeunes pic.twitter.com/iM1RkyqDuc

— AtlasTimesأطلس تايمز (@Atlas_Times) 10 septembre 2019

#Algerie : scènes de la Marche des universitaires à #Constantine Mardi 10 Septembre 2019 pic.twitter.com/kcDdDsLYCF

— AtlasTimesأطلس تايمز (@Atlas_Times) 10 septembre 2019

A BEJAIA

La révolution en marche.
Béjaia, Algérie. pic.twitter.com/wYw9cvQpYQ

— Karim ⭐⭐ (@kRim0o) 10 septembre 2019

LES SLOGANS DES MANIFESTANTS : "NOUS NE VOTERONS PAS" "BEDOUI BENSALAH DOIVENT PARTIR" "MÊME SI VOUS TIREZ SUR NOUS NOUS N'ABDIQUERONS PAS"

Comme la semaine dernière les étudiants conspuent la démocratie. Ils refusent les élections impérialistes de Gaid Salah, Bendoui et Bensalah.

Sur les pancartes brandies ce matin on pouvait lire, entre autres messages : « Etat civil, non militaire », « libérez les détenus d’opinion » ou encore «  ma voix n’arrive pas à la télévision, comment voulez-vous qu’elle arrive aux urnes ? ». Une dame, coiffée d’un chapeau de paille, a hissé une pancarte sur laquelle elle avait écrit : « Notre force réside dans : L’union, le pacifisme, la patience, la pertinence et le sourire si possible » El Watan

A Alger les manifestants scandaient :

"nous ne voterons pas" "Bedoui et Bensalah doivent partir" "même si vous tirez sur nous nous n’abdiquerons pas"

Une marée humaine qui crient a l'unisson "El vote wallah ma ndirou, Bedoui Bensalah lazem itterou, bersass 3lina habbitou tirou, wallah ma rana habsine" (nous ne voterons pas, Bedoui et Bensalah doivent partir, même si vous tirez sur nous nous n’abdiquerons pas).#Alger #Algerie pic.twitter.com/yRSQaVciaw

— ⵣIzem Samirⵣ (@Tonner13) 10 septembre 2019

LES MANIFESTANTS RÉCLAMENT "UNE SOUVERAINETÉ POPULAIRE"

#Algerie: Video sous des pluies torrentielles les manifestants à Constantine lors de la Marche des étudiants réclament un état civil et une souveraineté populaire, voir a partir du 40 eme seconde un vieux qui force l’admiration des jeunes pic.twitter.com/iM1RkyqDuc

— AtlasTimesأطلس تايمز (@Atlas_Times) 10 septembre 2019

POUR METTRE EN PLACE LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE IL FAUT REPRENDRE LE SYSTÈME DES AROUCH

Réclamer la souveraineté populaire et dénoncer les élections impérialistes ne suffit pas pour sauver l'Algérie de l'impérialisme et permettre enfin au peuple algérien d'avoir le pouvoir.
Le statut de proto-formois des étudiants et leur futur appartenance à la classe sociale Formoisie explique que les étudiants n'aient pas repris le système des arouch.
Leur crainte que les plus pauvres aient leurs représentants les amènent à ne pas se choisir leurs délégués révocables.
Depuis le début de la révolution algérienne, aucun représentant du mouvement n'a été désigné.
Il ne peut donc y avoir de gouvernement du peuple algérien et donc.... il n'y a pas d'alternative à la démocratie esclavagiste...
Le plus urgent n'est pas de faire des manifestations hostiles à Gaid Salah Bensalah et Bedoui mais de structurer le mouvement en désignant des délégués révocables.
16 000 Arouch Conseils de 625 doivent désigner de délégués d'arouch 1 pour 625.
10 millions d'Algériens doivent désigner 400 000  délégués de base 1 pour 25, 16 000 délégués conseillers d'arouch et 25 délégués nationaux ministres révocables.