Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
06/01/2020
En définitive, la mort de Soleimani -son assassinat par Trump - aura réussi à atteindre l'objectif qui était le sien : saboter la révolution irakienne.
Un objectif devenu pour lui plus important que la lutte contre DAECH
Trump et Soleimani avaient tous les deux le même objectif principal : protéger le système capitaliste et donc lutter par tous les moyens contre la révolution humanocratie. Aussi bien en Irak, en Iran ou aux USA
#NoWarWithIran ! Trump continue le plan d'Hillary Clinton : préparer la guerre contre l'Iran pour piller ce pays et saboter la révolution mondiale qui résiste dans les rues d'Algérie contre le système compradore, de France contre Macron et monte dans des dizaines de pays - Afrique, Chili, Irak, etc...
Quand Macron - largement minoritaire dans les sondages - subit l'échec de son plan contre les Français, c'est une défaite des banques US, une défaite de Black Rock, une défaite de l'impérialisme US voulant annuler les conquêtes sociales de la formoisie européenne depuis 1945.
Quand les Algériens boycottent massivement les élections ayant installé Tebboune l'imposteur, c'est une défaite pour l'impérialisme mondial. Quand ils continuent à manifester cela augmente l'angoisse de tous les capitalistes du monde.
Quand les femmes du Mali manifestent pour exiger le départ de Barkhane, quand les Guinéens, malgré les crimes du pouvoir manifestent pour le départ d'Alpha Condé, les Togolais qui depuis 2017 manifestent pour virer Gnassingbé, les Burkinabè qui manifestent contre le terrorisme.... le capitalisme mondial s'inquiète....
Trump est évidemment informé que cette résistance en France est le sommet d'un iceberg mondial : le sommet de l'iceberg de la révolution anticapitaliste globale.
Comme le sont les résistances des Algériens, les résistances des Irakiens, les résistances des Soudanais, les résistances des Chiliens...
La provocation de Trump en assassinant le général Soleimani ce n'est donc pas seulement l'amorce d'une guerre de pillage pour faire subir à l'Iran en 2020 le même sort qu'a subi l'Irak en 2003, c'est aussi et surtout la préparation d'une 3° guerre mondiale visant à criminaliser tous les peuples révolutionnaires. Des révolutionnaires qui, comme en 14-18 seront sommés de "choisir un camp"
CHOISIR UN CAMP : LA TECHNIQUE DE L’IMPÉRIALISME
Ne pas choisir les USA ce serait - prétendent-ils - choisir d'être un supporter de l'Iran, ne pas choisir Erdogan ce serait choisir d'être un supporter du maréchal Haftar, ne pas choisir Daech se serait choisir Assad, ne pas choisir Macron c'était selon eux soutenir Marine Le Pen, ne pas soutenir Macron dénonçant les incendies d'Amazonie aurait été un soutien à Bolsonaro etc etc.... .... L'impérialisme veut forcer les populations à choisir un des fascismes proposés ....
L'impérialisme met les populations en se créant son ennemi préféré, un ennemi non révolutionnaire qui est, en fin de compte, un ennemi de façade... le vrai ennemi ce sont les populations en révolution...
Trump ne cesse de chercher le conflit avec l'Iran. Il cherche le prétexte à une invasion du pays.
Alors il multiplie les provocations.
Il a assassiné le général iranien Ghassem Soleimani trois jours après la frappe d'un drone.Un Donald Trump particulièrement vindicatif est revenu à la Maison Blanche, dimanche 5 janvier, après deux semaines de vacances en Floride marquées par l’une des décisions sans doute les plus significatives de son mandat : l’assassinat à Bagdad du général iranien Ghassem Soleimani. Trois jours après la frappe d’un drone qui avait pour objectif de restaurer la capacité de dissuasion américaine, le président des Etats-Unis a multiplié les menaces.Le Monde
Il a aussi menacé de détruire tous les sites de la civilisation iranienne.
Quelques heures plus tôt, son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, s’était efforcé de dissiper les craintes soulevées par un message publié la veille par Donald Trump sur son compte Twitter dans lequel il évoquait la possibilité de bombarder des sites emblématiques de la civilisation iranienne en cas de représailles contre des ressortissants ou soldats américains. Le secrétaire d’Etat avait semblé écarter une telle riposte, considérée par les juristes comme un crime de guerre. « Nous ferons ce qui est juste », « légalement », avait-il dit au cours d’un marathon qui l’avait vu s’exprimer dans toutes les émissions politiques dominicales du pays. Le MondeAlors que Trump s'est fait élire en fustigeant la politique étrangère de Clinton au service du terrorisme, il pratique exactement la même politique.
Assassiner le général Soleimani c'est tuer la résistance contre le terrorisme.
Hillary Clinton et Barack Obama ont crée Daech .... Et Trump continue cette même politique en assassinant le principal stratège du Proche Orient dans la lutte contre..... DAECH
MEDI 20 AOÛT 2016
Trump au lieu de traduire en justice les créateurs de Daech, au lieu de continuer lancer le cri de ses partisans #ClintonFounderOfISIS..... tue au Proche Orient leurs résistants.... pour permettre aux jihadistes de prospérer..... au service de la contre révolution mondiale
TRUMP A ASSASSINE UN DES STRATÈGES DE LA LUTTE VS DAECH
LE GENERAL IRANIEN QASSEM SOLEIMANI
Alors que les médias serviles nous présentent le général comme le fer de lance iranien de la lutte contre les intérêts des USA, quelques uns dévoilent des vérités plus dérangeantes contre Trump. Il a assassiné un des principaux stratèges de la région dans la lutte contre DAECH
20 minutes donne la parole à Kader Abderrahim, maître de conférences à Sciences Po expliquant que "cet assassinat ciblé de Soleimani n’est pas la seule raison qui pourrait mener à une résurgence du terrorisme"
20 minutes La mort du général Soleimani est-elle un vrai coup dur dans la lutte contre Daesh ?
Le général était un des stratèges de cette lutte, donc la résurgence de Daesh peut venir du fait qu’il y a moins de personnes capables de concevoir une stratégie contre eux. N’oublions pas que son assassinat s’est produit en Irak, le pays où le groupe EI est « né » lorsque Al-Baghdadi a proclamé le califat depuis Mossoul.
Ce spécialiste de Science-Po - malgré ses accusations absurdes d'une révolution "alimentée par des puissances étrangères" met aussi le doigt sur le fait que le crime de Trump est, en même temps, un moyen de stopper le processus révolutionnaire du peuple irakien.
Le parlement irakien s’est prononcé pour le départ des soldats américains. Si cela se réalisait, l’Irak a-t-il les moyens de faire face au terrorisme ?
Aujourd’hui l’État irakien est très divisé. Avant même la mort de Soleimani, il y avait déjà une contestation interne, alimentée par des puissances étrangères. La société irakienne est très mécontente de l’évolution de la situation dans le pays depuis la fin de la guerre (2003 après l’attaque américaine, suivi par des années de guerilla). Elle réclame des comptes aux dirigeants irakiens. Cela fait des années que la corruption, les détournements existent.
Tout cela alimente évidemment les organisations terroristes qui font leur miel du mécontentement populaire qui est d’abord social, et qui finit par basculer dans la radicalisation. Mais il faut voir au-delà de l’Irak. Aujourd’hui, il y a une déstabilisation générale du monde arabe, notamment avec l’intervention turque en Libye et les nombreuses convoitises territoriales, économiques, de différents pays. 20 minutes
Malgré les insuffisances de son analyse, Kader Abderrahim relève les noms des pays relais contre-révolutionnaires au Proche-Orient et en Libye
Quels sont les Etats qui ont le plus d’intérêt ?Je pense à la Turquie, à l’Egypte, à l’Arabie Saoudite. Vous avez aussi les Emirats arabes unis (EAU) qui livrent beaucoup d’armes en Libye et alimentent ainsi la guerre. Il faut voir qu’aujourd’hui on est dans une situation globale où les grands acteurs (Etats-Unis, Chine) sont en train d’influer sur les décisions qui sont d’être prises au Moyen-Orient.20 minutes
La déstabilisation de l'Irak par Trump - et donc le sabotage de la révolution irakienne montante -fait partie du même plan de sabotage de la révolution libyenne commencé en 2011 par la création du CNT par Sarkozy, Clinton et l'OTAN. Le même plan de sabotage de la révolution tunisienne par le soutien apporté aux ribanazis d'Ennahdha et la formation d'un gouvernement terroriste Troika avec la nouvelle section de l'internationale socialiste Ettakatol, successeur du RCD de Ben Ali. Le même plan de sabotage de la révolution égyptienne avec l'impérialisme soutenant en même temps la solution Morsi et ses ribanazis et en même temps la solution néo-Moubarak avec Al Sisi imposant une dictature digne de la dictature précédente par la section égyptienne de l'internationale Socialiste, le PND.
NO WAR WITH IRAN C'EST LA LUTTE DES STRATES AUX USA
JEUNES AMERICAINS MANIFESTANT CONTRE LA GUERRE VOULUE PAR TRUMP
La lutte des jeunes naturellement Innovants contre les Parasites que sont les spoliateurs Capitalistes Formois et Innovois sauvera l'Humanité.
Une fois de plus, on voit les jeunes dans un pays impérialistes criminels écologiques s'opposer à Trump qui prépare la guerre contre l'Iran et l'Irak !
Une fois de plus, on voit les jeunes dans un pays impérialistes criminels écologiques s'opposer à Trump qui prépare la guerre contre l'Iran et l'Irak !
Des jeunes qui utilisent le hashtag WW3 pour s'opposer à la guerre....
Hachtag numéro 1 !
Hachtag numéro 1 !
Pour mesurer l’anxiété d’une nation, il suffit parfois d’écouter ses enfants, comme les Américains de 10 ans qui, dès vendredi, interrogeaient leurs parents sur la possibilité d’une Troisième Guerre mondiale. Depuis l’annonce de l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, le hashtag #WW3 (World War 3) est numéro 1 sur les réseaux sociaux parmi les adolescents américains.LibérationSamedi 4 janvier, partout aux USA des manifestations ont eu lieu contre la guerre.
Sur Times Square, à New York, les manifestants ont défilé en brandissant aussi des panneaux appelant à ne pas entrer en "guerre contre l'Iran" et à retirer les troupes américaines d'Irak. "La guerre n'est pas une stratégie de réélection", pouvait-on lire sur un panneau. Des rassemblements étaient également organisés samedi à Chicago devant l'immeuble Trump Tower ou encore à Los Angeles. RTL
La stupidité de l'alternative donnée par Trump, nous donnant le choix entre soutenir les USA ou soutenir l'Iran est démontrée par la véritable activité du général Soleimani.
Il n'était pas seulement le stratège de la lutte contre DAECH mais aussi le stratège de la lutte contre la révolution irakienne.
Il n'était pas seulement le stratège de la lutte contre DAECH mais aussi le stratège de la lutte contre la révolution irakienne.
En octobre 2019, au début des manifestations contre le gouvernement irakien, politiquement proche de l'Iran, Soleimani organise une réunion à Bagdad avec des responsables de la sécurité irakiens pour faire valoir le savoir-faire de sa milice pour « contrôler » les manifestations18. Les milices pro-iraniennes des Hachd al-Chaabi sont particulièrement impliquées dans la répression qui fait des centaines de morts19,20.
Selon l'agence Thomson Reuters, à la mi-octobre 2019, lors d'une réunion à Bagdad, alors que l'Irak commence à être en proie aux manifestations antigouvernementales, Qassem Soleimani donne pour instruction aux milices chiites de mener des attaques sur des cibles américaines afin de provoquer des ripostes de la part de Washington qui pourraient faire tourner la colère des Irakiens vers les États-Unis21.
En définitive, la mort de Soleimani -son assassinat par Trump - aura réussi à atteindre l'objectif qui était le sien : saboter la révolution irakienne.
Un objectif devenu pour lui plus important que la lutte contre DAECH
Trump et Soleimani avaient tous les deux le même objectif principal : protéger le système capitaliste et donc lutter par tous les moyens contre la révolution humanocratie. Aussi bien en Irak, en Iran ou aux USA
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