ARTICLES

samedi 18 janvier 2020

Lettre ouverte à Moussa Tchangari #TroupesFrançaisesHorsDAfrique #BarkhaneDEGAGE #MacronDégagedAfrique

Par Yanick Toutain
avec Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
18/01/2020



















 Lettre ouverte à Moussa Tchangari#TroupesFrançaisesHorsDAfrique #BarkhaneDEGAGE
#MacronDégagedAfrique








Bonjour cousin
Je viens de vous envoyer une invitation Facebook
Voici ce que je vais écrire sur votre mur dès que cela me sera possible
++++
Lettre ouverte à Moussa Tchangari
Je découvre votre nom dans l'article de Jeune Afrique sur la manifestation anti-impérialiste réprimée par Issoufou à Niamey.
Je découvre aussitôt après que nous avons 4 amis en commun.
Je vois dans cette liste que nous étions ensemble amis avec Valère Somé avant sa disparition.
Vous avez peut-être donc pu lire plusieurs de mes publications qu'il laissait s'afficher sur sa page Facebook - sans d'ailleurs jamais y répondre.
Vous avez donc pu lire mes nombreux appels
1° à reconstruire les CDR le CNR et les TPR-TPC-TPD-TPA au Burkina Faso
2° à construire des CDR au Mali, au Niger, en Côte d'Ivoire, au Togo, en Guinée, au Bénin, au Sénégal, au Ghana, au Cameroun, aux 2 Congo, au Burundi etc etc...
3° à construire des CDR en France et dans toutes les métropoles esclavagistes impérialistes comme socle du pouvoir du peuple pour la révolution anti-esclavagiste.
4° à amender, améliorer le "Statut général des CDR" et la partie institutionelle du DOP en particulier
4-a) en ajoutant des quotas statutaires pour désigner les délégués : dans un CDR de 125 personnes désigner 25 délégués dont 1 délégué conseiller, ses 4 adjoints délégués de base et 20 délégués intermédiaires conseillers
4-b) en ajoutant des quotas fonctionnels pour , dès le commencement de la révolution, fusionner la fonction publique et les institutions représentatives du peuple.
Si vous l'ignoriez, sachez que j'ai crié pour la première fois de ma vie "Troupes Françaises Hors d'Afrique" dans une manifestation dans la ville de Rouen, en mars 1973.
Concernant votre rassemblement, je souhaiterais que nous débattions sur la stratégie que vous utilisez pour renverser Issoufou l'imposteur et chasser les troupes d'occupation impérialistes esclavagistes hors du Niger
En particulier sur le fait que toute mobilisation doit avoir pour axe prioritaire la structuration de la mobilisation et donc sa structuration institutionnelle.
Nous sommes en effet, les principaux héritiers de Thomas Sankara, qui, dès la 1° jour de la révolution du 4 août 1983 appelait à la formation de Comités de défense de la révolution, de CDR pour défendre la révolution et donc comme socle de cette révolution.
Pour tenter de vous convaincre d'appeler les Nigériens à construire de tel CDR, à construire immédiatment les premiers morceaux du socle du futur CNR-Niger je vous rappelle les propos de Thomas Sankara en 1986.
"Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu."
Thomas Sankara 4 avril 1986
"... beaucoup étaient venus pour fêter la disparition de ces fameux CDR.
Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983.
Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici.
Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément.
[Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso.
[Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.
Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.
Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.
Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.
[Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR.
Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits.
Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection.
Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire.
Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement.
Il est donc important que nous comprenions que la marche correcte des CDR a une conséquence bénéfique et heureuse pour chacun de nous.
Se détourner des CDR, c'est se faire à soi-même du tort ; à moins que l'on ne soit en mesure de quitter le Burkina Faso.
Nous avons besoin des CDR et nous aurons toujours besoin des CDR quelle que soit la forme qu'un jour ils pourraient prendre.
"Nous ne pouvons pas accepter de mettre les CDR de côté.
Il n'y a pas deux Burkina Faso.
Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR.
Il commence avec les CDR et finit avec les CDR.
[Applaudissements] C'est pourquoi, il faut que là où il n'y a pas encore des CDR qu'ils soient rapidement constitués.
Partout où se trouvent des Burkinabè, le premier réflexe doit être pour eux de constituer un Comité de défense de la révolution parce qu'ils sont et existent grâce à la révolution.
Et s'ils ne le font pas, ils vont à l'encontre de la révolution et il n'y a pas de raison qu'ils bénéficient des bienfaits de la révolution." Yanick Toutain

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire