Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
24/01/2020
"...Et en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France. " aveux du terroriste MNLA Hama Ag Mahmoud en 2014
Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et dire : « Allô ! Il y a quoi chez-vous ? Il y a quoi chez-vous ?». Subitement le capitaine, pris de panique ou habité par la colère ou l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a raccroché brusquement et brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris."(Maliweb par Aliou Badara Diarra, information reprise par Revactu)
24 janvier 2012 8° anniversaire des massacres d'Aguel Hoc commis par les terroristes MNLA jihadistes Ansardine missionnés par Sarkozy, Juppé, Raincourt, ATT et le Qatar pour attaquer le Mali ! Gloire au capitaine Sékou Traoré et à ses camarades soldats morts en résistance au fascisme des ribanazis
24 janvier 2012
24 janvier 2020
C'est le 8° anniversaire de la mort de Sékou Traoré, capitaine des forces armées maliennes.
Il est mort sur le front anti fasciste.
Ce coup de fil dont mon ami, le capitaine, m’a fait écouter dans la cour PC ou toutes communications sont enregistrées sur une unité centrale. Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et dire : « Allô ! Il y a quoi chez-vous ? Il y a quoi chez-vous ?». Subitement le capitaine, pris de panique ou habité par la colère ou l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a raccroché brusquement et brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris."(Maliweb par Aliou Badara Diarra, information reprise par Revactu)
Le capitaine Sékou Traoré est sans doute mort (une enquête de juges révolutionnaires le démontrera probablement un jour) sur demande de ATT pour faire l'omerta sur la complicité du président du Mali de l'époque avec les terroristes missionnés par Sarkozy.
Le capitaine Sékou Traoré, héros antifasciste du Mali commandait la 713e compagnie méhariste d'Aguelhoc.
Il a tenu du 18 au 24 janvier, 6 jours face aux terroristes du MNLA envoyés par Sarkozy.
Il avait 23 ans.
LES TERRORISTES MNLA QUI ONT TUE SEKOU TRAORE
AVAIENT ÉTÉ RECRUTÉS ET MISSIONNÉS PAR SARKOZY
Les terroristes qui ont tué Sékou Traoré et 82 autres militaires maliens avaient été recrutés et missionnés par Sarkozy.
Hama Ag Mahmoud un des principaux chefs MNLA a révélé en 2014 le pacte que les criminels MNLA avaient avec Sarkozy en 2011 :
- La France aurait donc poussé le MNLA à occuper les villes du Nord du Mali ?
- Oui tout à fait. La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne, pendant la guerre de Libye. Ensuite de bloquer le recrutement des libyens dans l’Azawad et dans l’Aïr au Niger.- "La France nous avait donné son feu vert pour l'indépendance de l'Azawad"
Et en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France. Et immédiatement la guerre gagnée par le MNLA, la France a changé complètement de politique. Elle a mis tout son dispositif diplomatique contre le MNLA. Alors conclusion, l’objectif de la France était tout simplement d’affaiblir le gouvernement malien et je peux vous assurer que ce n’était pas pour donner raison au MNLA. (Malijet)
Ce sont Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT
Un des principal chef qui a mené l'opération d'Aguel Hoc est un ex colonel de Kadhafi, Mohamed Ag Najem, recruté par Sarkozy après qu'il ait tué son corrupteur.Mohamed Ag Najem, né à la fin des années 1950 dans l'Adrar des Ifoghas, au Mali1, est le chef militaire du Mouvement national de libération de l'Azawad. (...) Rejoint par plusieurs officiers maliens déserteurs, il prit la tête du MNLA et lança des attaques sur Ménaka, Aguel'hoc et Tessalit les 17 et 18 janvier 20122.
Il est considéré comme un des leaders de la nouvelle rébellion touarègue et l'ennemi public numéro un au Mali1.
Les 17 et 21 mai 2014, il commande les forces du MNLA lors des deuxième et troisième bataille de Kidal qui voient la victoire des forces rebelles contre l'armée malienne3.
Du 26 au 28 octobre, les secrétaires-généraux et officiers du MNLA, du HCUA et du MAA se réunissent à Anéfis et le 29 ils annoncent la mise en place d'une coordination militaire regroupant les forces militaires des trois mouvements. Elle se compose de dix officiers et Mohamed Ag Najem en prend le commandement4,5. Wikipédia
ALLIANCE D'ATT AVEC LES JIHADISTES QUI ONT TUE
SEKOU TRAORE
Alors que l'armée malienne avait récupéré le téléphone satellitaire appartenant aux jihadistes, le capitaine Sékou Traoré a décroché et est tombé sur le Président Amadou Toumani Touré.Adama Sissoko, ami de Sékou Traoré a témoigné (rapporté par Aliou
Badara Diarra ) :
" Leur téléphone satellitaire communément appelé Thuraya est resté dans le bureau du capitaine. C’est dans la journée du 20 janvier au matin que le téléphone satellitaire extorqué aux chefs rebelles a sonné, au bout du fil c’était le Président ATT qui appelait, mais tombe sur le capitaine Traoré. C’est ce coup de fil gênant qui est à la base du massacre d’Aguel-Hoc du 24 janvier.
Ce coup de fil dont mon ami, le capitaine, m’a fait écouter dans la cour PC ou toutes communications sont enregistrées sur une unité centrale. Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et dire : « Allô ! Il y a quoi chez-vous ? Il y a quoi chez-vous ?». Subitement le capitaine, pris de panique ou habité par la colère ou l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a racroché brusquement et brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris."(Maliweb par Aliou Badara Diarra, information reprise par Revactu)
Le Capitaine Sékou Traoré avait la preuve de l'alliance d'ATT avec les jihadistes.
Yanick Toutain écrit :
De nombreux indices convergents indiquent que c'est
Massacre d'Aguel-Hoc
ATT lui-même qui réclama de ses complices du Qatar que l’exécution du témoin gênant Sékou Traoré soit programmée par Ançar Eddine. Il fallait que l'attaque Ançar Eddine par le nord puisse se dérouler sans anicroches pour que l'attaque CEDEAO par le sud puisse être "vendue" aux naïves opinions publiques occidentales. (Revactu)
L'alliance de l'Elysée avec les jihadistes continue sous Hollande. Hollande avait gardé en 2012 le même chef d'état-major, le général Puga pour continuer la politique d'alliance avec les jihadistes au Mali.
HOLLANDE A PAYE 20M€ AU CHEF IYAD AG GHALI DES ASSASSINS DU CAPITAINE SEKOU TRAORE, EN REMERCIEMENT DES 82 CRIMES
Hollande a payé 20M au chef Iyad Ag Ghali des assassins du capitaine Sékou Traoré, en, remerciement des 82 crimes.
Saif Keita avait raison quand il disait :
""Si tu as peur de dire la vérité à la France, si tu ne peux pas gérer ce pays, quitte le pouvoir, celui qui n'a pas peur le prendra, tu passes ton temps à te soumettre à ce petit Emmanuel Macron, c'est un gamin." L'artiste s'adresse directement au président malien, Ibrahim Boubakar Keita : "Tu n'es pas au courant que c'est la France qui finance nos ennemis contre nos enfants ?" lui dit-il, dans une allusion aux groupes djihadistes présents au Mali et dans tout le Sahel."Hollande en avril 2013 a financé 20M€ Iyad Ag Ghali, le chef d'Ansar Dina (Al Qaeda) le prétexte la libération des otages.
"Hollande autorise ses services à travers les Fonds destinés aux services de renseignements, et ses entreprises dont AREVA à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes" (sic cité sur RFI)
20 M d'€uros : Hollande et Macron ont financé l'attaque Ansardine JNIM du QG G5 Sahel ! Impunité depuis 2013 pour le jihadiste Iyad Ag Ghali pantin DGSE-DRS-CIA-BND
Macron a financé 20M€ les terroristes du Burkina Faso avec Hollande Le Drian et le général Puga ! Les militaires tués Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello sont ses victimes
Les chefs terroristes sont protégés par la Franceàfric.En plus de l'argent, les jihadistes ont eu l'Etat islamique de l'Azawad en remerciement de la contre révolution menée en Afrique.
Le scandaleux #HommageNational de Macron à une armée française qui protège depuis 7 ans l'Etat islamique de l'Azawad et ses créateurs MNLA Ansardine Bilal Ag Achérif Ahmada Ag Bibi en faisant semblant de combattre leur complice Iyad Ag Ghali - financé 20M€ par Hollande et Macron
Sékou Traoré est un héros.Comme Anna Campbell comme Arnaud Beltrame comme Olivier Le Clainche il est mort au front antifasciste contre les jihadistes ribanazis miliciens de l'impérialisme.
Lire :
Anna Campbell Arnaud Beltrame, Olivier Le Clainche, Sekou Traoré : Quatre héros morts au front antifasciste VS les jihadistes ribanazis miliciens de l'impérialisme
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COMPLEMENT :
L'ARTICLE REVACTU DE 2012 INTEGRALEMENT
Un
premier hommage au capitaine Sékou Traoré. Il sera au panthéon des
héros de la libération de l'Afrique. Victime et résistant contre
l'attaque Sarkozy-Hollande-Qatar-Ancar Eddine contre le Mali, contre
l'Afrique
La plupart de ces articles sont anciens. Car la vérité sur ce qui s'est
passé au Mali est soigneusement occultée par les médias. Il y a un
complot des médias français contre les Africains. Ils ne disent que ce
qu'ils veulent bien dire ou que ce qu'ils sont contraints de mettre en
lumière.L'auteur de cet article victime d'une amende politique esclavagiste obtenue par un trucage de la loi française et un usage totalement farfelu de l'article 9 du code civil (un coup d'Etat fasciste est de la vie intime) est aux premières loges pour contempler les magouilles des fascistes esclavagistes.
Le capitaine Sékou Traoré a payé de sa vie l'attaque du Qatar contre le Mali sur ordre de Sarkozy et l'accord de Hollande.
La Révolution Africaine n'a pas fini de lui rendre hommage
LES PHOTOS DES VICTIMES DU COMPLOT SARKOZY-HOLLANDE-QATAR
LES ASSASSINS ONT ETE RECOMPENSES : ADMISSSION ACCELEREE DANS LA FRANCOPHONIE !
Crise au Nord : Les photos du massacre d’Aguelhock
Hommage au capitaine Sékou Traoré alias Bad et à tous ses hommes qui ont combattus les bandits armés, les mains vides.
Bad et ses hommes ont préférés la mort plutôt qu’à l’abandon d’une partie du territoire national.
Vous êtes de vrais héros, vous êtes morts pour une cause noble.
Le peuple Malien tout entier se souviendra de vous
De
la Flash à l’EMIA de koulikoro ou je t’ai connu, de Sévaré au bataillon
Para, de la chine à Aguel Hoc ou tu as rendu l’âme, à seulement une
trentaine d’année de ta vie ! tu as toujours su t’imposer ton ardeur,
ton courage et surtout ton amour pour la défense de l’intégrité du
territoire national. Que Dieu est pitié de toi et de tes hommes.
Séga Diarrah le 03 février 2012 pour maliactu.net
Séga Diarrah le 03 février 2012 pour maliactu.net
2 NOVEMBRE 2012
MALI : Massacre d’Aguelol-hoc - haut trahison de Président Amadou Toumani Touré
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L’ami
d’un capitaine se souvient. Il y a beaucoup de non-dits dans le
massacre d’Aguel-Hoc qui a vu l’assassinat froid de 118 soldats de
l’armée malienne sur place par les éléments du MNLA, en a fait partie le
commandant de l’unité méhariste de la localité, le capitaine Sékou
Traoré dit Bad, ancien leader estudiantin.
Massacre d’Aguelol-hoc - Un rescapé mouille ATT
Aliou Badara Diarra, 2 novembre 2012
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_no...
Aliou Badara Diarra, 2 novembre 2012
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_no...
Lui
avait vu la mort venir, mais a préféré la défense de la patrie. Ce
snipper hors pair victime d’un complot d’Etat de la part d’ATT, a confié
ceci à sont ami avant de mourir : « ce pays va fonctionner comme ça,
mais si nous voulons, c’est à nous de changer l’ordre des choses. Restez
ici, je viendrai vous chercher » et fait référence avec sa
conversation avec le général ATT sur le téléphone satellitaire des
rebelles.
Neuf
mois après le massacre d’Aguel-Hoc, un enseignant rescapé, Adama
Sissoko, ami inséparable et confident du capitaine Sékou Traoré dit Bad,
commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc, parle et revient sur les
dernières heures du capitaine Traoré qui a défendu sa patrie au prix de
son sang. Lisez plutôt le récit de ce rescapé.
Sur
cette histoire très récente, les gens laissent circuler beaucoup de
rumeurs. Il ya eu deux attaques à Aguel-Hoc, celle du 18 janvier et
celle du 24 janvier 2012. Ces attaques ont été commanditées par les
éléments déserteurs de l’armée avec le soutien des éléments d’Aqmi avec
d’autres complicités non identifiées qui donnaient la position de
l’armée aux bandits armés. La preuve, un élément de la garde nationale
promotion 2007, avait tenté de saboter en mettant des bâtons dans les
obus du 12-7 qui se trouvait au portail du camp, le jour même de
l’attaque du 18 janvier 2012.
Ce
mercredi la ville a été attaquée très tôt le matin, les tirs
sporadiques retentissaient, c’était à 10 heures que les choses ont pris
une tournure inquiétante ; les éléments du capitaine ont mis en déroute
les assaillants. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, moi-même, j’ai
personnellement dénombré plus de sept cent corps, je le dit
officiellement. Ce que les gens ne savent pas et que le capitaine m’a
confié est que ce jour là, vers 22 heures, la position des deux
principaux cerveaux de l’attaque, à savoir un certain Abdallah Gamal et
Assadeg Ag, un ancien élu à l’assemblée régionale de Kidal, a été
donnée au commandant du camp Sékou Traoré par un agent de
renseignements basé à Sévaré qui était un intime à Sekou. Leur véhiculé
fut pourchassé par un hélicoptère de l’armée malienne avec à son bord
le capitaine lui-même, les deux fugitifs seront appréhendés vers
Taoudenni et ramenés au camp d’Aguel-Hoc. Après leurs auditions et les
informations extorquées, ils ont été ramenés derrière le camp et les
éléments sont retournés bredouille. En terme clair ils ont été exécutés.
Coup de fil de ATT
Leur
téléphone satellitaire communément appelé Thuraya est resté dans le
bureau du capitaine. C’est dans la journée du 20 janvier au matin que le
téléphone satellitaire extorqué aux chefs rebelles a sonné, au bout du
fil c’était le Président ATT qui appelait, mais tombe sur le capitaine
Traoré. C’est ce coup de fil gênant qui est à la base du massacre
d’Aguel-Hoc du 24 janvier.
Ce
coup de fil dont mon ami, le capitaine, m’a fait écouter dans la cour
PC ou toutes communications sont enregistrées sur une unité centrale.
Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et
dire : « Allô ! Il ya quoi chez-vous ? Il ya quoi chez-vous ?».
Subitement le capitaine, pris de panique ou habité par la colère ou
l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon
général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité
méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a racroché brusquement et
brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec
l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris.
Il
informa en premier lieu son collègue, commandant de l’unité méhariste
de Tessalit basé à Inkalhid, de ce qui s’était passé. Ce dernier sera
relevé de son poste le même jour, appelé à Bamako en catastrophe, pour
être envoyé au Congo dans le cadre de Monusco, avec une promotion
exceptionnelle à l’appui. La preuve ATT même a affirmé à la télé qu’il a
promu le capitaine Traoré au grade du commandant avant qu’il ne porte
le grade de capitaine.
Après, appel fut fait à tous ces éléments, même ceux qui sont au niveau des check- point. Au cours de cette réunion, il leur a expliqué la gravité et la complexité de la situation que vit le pays. Et faisant part de son inquiétude sur la tournure que vont prendre les choses, il a demandé aux soldats qui ne peuvent pas tenir, qu’il va leur donner une permission à durée indéterminée, à condition de quitter la ville d’Aguel-Hoc et de rester discret et c’est lui qui les autorise, en tant que commandant de l’unité.
Les
permissionnaires sont partis devant nous, nous étions deux enseignants
noirs restés avec les militaires, en ayant en tête que les bandits-là
ne vont plus revenir. Bad disait qu’il ne va pas bouger d’un iota; la
patrie ou la mort, et qu’il va honorer sont serment d’officier de
défendre l’intégrité territoriale et l’unité nationale. Quand je lui ai
dit que je vais rester avec eux parce que nous sommes tous des hommes,
il a eu des larmes aux yeux. Et il m’a répondu « que nous ne sommes pas
pareils ». Parce que lui, il a fait la formation « devant certains
événements, tu ne peux pas tenir parce que ce n’est pas ta vocation;
mais si tu persistes on est là ». Le jour fatidique, soit le mardi 24
janvier 2012, en plein combat, il m’a raconté, trois heures avant sa
mort, soit vers 16 heures quand ils s’étaient repliés juste derrière le
campement de notre école où il avait son cache d’armes personnel.
Le
plus étonnant est que l’unité méhariste qui devrait quitter Kidal et
Annéfis avait pour mission d’arrêter le capitaine Traoré, le liquider
et ramener l’unité centrale sur laquelle la conversation du président
ATT avec les rebelles a été enregistrée. Cette équipe, une fois sur
place, les tirs ont cessé. Cette unité est rentrée dans le camp et s’est
mise à fouiller les bureaux, à la recherche de l’unité centrale et du
capitaine Sékou Traoré qui s’était caché hors du camp. Cette unité s’est
repliée après, sans faire de combat et d’aucuns disent qu’elle s’est
rajoutée aux rebelles. Mais ce que les membres de l’unité ne savaient
pas, l’unité centrale en question, Bad l’avait confié à un élève de la
troisième année qui l’avait caché dans un bureau de l’IFM; ce dernier
sera tué à cause de l’unité centrale quand les bandits sont rentrés dans
la cour de l’école, parce que lui voulait sortir avec l’outil en
question pour chercher à se cacher.
Quand
les bandits ont aperçu l’unité tant recherchée, posée à coté du cadavre
de l’élève, un d’entre-eux disant en langue Tamasheq « Tihdid tihdid »
(c’est vrai c’est ça ce qu’on cherchait). Ils ont laissé les autres et
sont partis avec l’unité centrale du directeur de l’IFM et celle trouvée
dans la cour. En partant ils sont venus nous faire sortir un à un sous
les bancs et c’est un garde déserteur Tamasheq qui a dit aux autres que
nous, nous sommes des militaires et qu’il nous connaît; que nous étions
cachés pour notre sécurité.
Ils avaient pratiquement tué tous les militaires, à part huit qui étaient «protégés» contre les balles, dont le capitaine Traoré. Jusqu’à sa dernière cartouche, le capitaine ne s’est pas rendu; il a été pourchassé en voiture et bousculé. Il s’est relevé et ils l’ont arrêté, le touareg qui a reconnu que Sékou est un brave militaire et que c’est lui qui a tué leurs éléments. Il a été ramené dans le camp avec les sept autres de ses compagnons, ils les ont mis à plat ventre et faisaient rouler les véhicules BJ 4×4 sur eux. C’est cette scène qui m’a beaucoup fait mal, surtout quand je voyais le sang couler de sa bouche avant de mourir. Il me regardait, mais ne pouvait plus parler; c’est moi qui ai fermé ses yeux quand il a rendu l’âme, ainsi que les yeux de l’adjudant Sangaré et le caporal Koba. Je retiens du capitaine Sékou, l’exemplarité d’un vrai officier qui respecte son serment. Souvent il me disait « Sissoko, nous, nous sommes là pour vous; que c’est nous qui devons mourir d’abord, avant vous ».
Il
m’a dit « ce pays va fonctionner comme ça mais si nous voulons c’est à
nous de changer l’ordre des choses. Restez ici je viendrai vous
chercher » moi j’ai toujours en tête que je vais le voir. Il a vu la
mort venir mais il est resté pour la défense de sa patrie. Quand on a
fini de les inhumer dans une fosse commune qui sera bourrée de sable
avec l’aide d’un camion benne. J’ai enlevé les bracelets et les bagues
des militaires qui m’étaient familiers; arrivés à Bamako je les ai remis
à leurs parents. Après l’inhumation, on a été pris comme des otages par
les bandits et on dormait dans les fûts d’essence enfouis dans le sable
sous forme de tunnel, soudés les uns aux autres sur de longues
distances. Dans la journée, ont faisait la corvée d’eau en plein soleil
avec deux bidons de 20 litres remplis par personne, sur une distance de 2
Kms.
Tous
ceux qui ont pu supporter les deux bidons ont été exécutés. Nous
sommes 19 rescapés sur 43 otages, tous les autres ont été exécutés. Le
quatrième jour, nous avons été attachés et amenés vers la frontière
nigérienne et les autorités nigériennes nous ont amenés à Niamey, puis à
Bamako. Ça fait mal de mourir pour ce pays.
15 JUILLET 2012
L’AMDH confirme des exécutions sommaires de militaires du camp d’Aguelhoc
L’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) a confirmé samedi qu’il y a eu des exécutions sommaires sur 153 militaires du camp d’Aguelhoc, ville du nord du Mali.
« L’AMDH a confirmé qu’il y a eu des exécutions sommaire sur 153 militaires du camp d’Aguelhoc, égorgés ou tués avec une balle dans la tête. Mais aussi, des militaires Maliens, faits prisonniers par le MNLA et d’autres groupes armés ont été torturés avant d’être lâchement et froidement abattus », selon un rapport de l’AMDH.Au cours d’une conférence de presse portant sur la publication de ce rapport relatif aux « violations massives des droits humains dans les régions du Nord du Mali », le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko a rappelé que les groupes rebelles MNLA, Ançar Dine, MUJAO, AQMI, Boko Haram … qui ont pris le contrôle des trois régions du Nord du Mali « ont commis de nombreux crimes de guerre ( exécution sommaire des prisonniers de guerre, utilisation comme boucliers Humains des élèves maîtres de l’institut de formation des maitres de Aguelhoc) ».
A cette liste, Me Mariko a ajouté « l’enrôlement des enfants de moins de 15 ans au sein de leurs troupes, le pillage des biens des populations civiles, des symboles de l’Etat et des organismes puis ONG internationaux d’aide. Ils ont détruit les églises et persécuté les chrétiens qui ont tous migré vers le sud du pays ».
Il ressort de ce rapport que de « nombreux cas de violences sexuelles et exactions commis à l’encontre des femmes et des jeunes filles à Tombouctou, Gao et Kidal ».
Le président de l’AMDH a précisé que ce rapport a été produit sur « la base des enquêtes menées auprès témoins notamment des élèves maîtres d’Aguelhoc, des femmes et jeunes filles victimes », avant d’annoncer que « l’AMDH va très prochainement approcher la cour pénale internationale pour porter plainte ».
Source : Xinhua
Maliactu du 15 juillet 2012
18 FEVRIER 2012
Que s'est-il réellement passé à Aguelhoc?
- Samedi, 18 Février 2012
- Écrit par Ahmeyede Ag Ilkamassene
Depuis plusieurs semaines, face à l'échec cuisant de son armée qui adopte toujours la stratégie de la fuite, le Mali essaye en vain de réussir dans la propagande. Il tante ainsi de peindre le MNLA en une organisation proche des terroristes. Conscient que le Mali a coopéré pendant une dizaine d'années avec les terroristes d'AQMI, et surtout soucieux de présenter la vérité à ses lecteurs, Toumast Press a mené une enquête d'une semaine pour comprendre ce qui s'est réellement passé à Aguelhoc.
Le 17 Janvier à l'aube, le MNLA menait une offensive contre l'armée Malienne présente à Ménaka. Quelques heures plus tard, toute la ville tombait sous le contrôle du MNLA et le drapeau Azawadien y flottait. Le lendemain, d'autres unités du MNLA attaqueront des villes comme Anderamboukane, Tessit, Ntillit, Tessalit et Aguelhoc. Après d'âpres combats, le MNLA arrivait à contrôler l'ensemble de la ville, exception faite du camp militaire. Prenant peur des représailles de l'armée Malienne, la majorité des populations locales quittera la ville. Les soldats Maliens n'ayant plus de moyens de fuir de la ville décidèrent d'éviter à tout prix les combats en se protégeant par tous les moyens. La géographie de la ville étant en faveur des habitants du camp militaires, les troupes du MNLA décidèrent de l'entourer en attendant le moment opportun pour donner l'assaut final.
Encerclé de toutes parts et manquant d'eau et de nourriture, les locataires du camp militaires d'Aguelhoc auront une réponse à leurs prières et leur nombreux appels au secours. Le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou accompagné de quelques soldats maliens et de nombreux membres de sa milice Tarmouz quitteront la ville de Gao le 20 Janvier en direction d'Aguelhoc. Ils transportaient un important renfort aussi bien en hommes, en armement qu'en nourriture. Les stratèges militaires du MNLA ayant prévu cette option ont tendu une embuscade à ce convoi lourdement armée. RFI nous apprendra que seules deux voitures ont pu sortir de l'embuscade, l'une d'entre elles occupées par le Colonel-Major Ould Meydou. Le bilan de cette embuscade sera très lourd pour l'armée Malienne et les milices Maures qui l'accompagnent.
Plus de 50 soldats maliens perdront la vie dans cette embuscade dans laquelle plus d'une trentaine de véhicules seront également détruits. Les unités du MNLA retourneront avec des prisonniers et des véhicules ayant tous leurs équipements. Depuis cette embuscade meurtrière, le Colonel-Major Ould Meydou n'a plus participé à aucune autre bataille, à cause surement du traumatisme qu'il en garde toujours.
Sans eau ni nourriture, et avec peu de munitions, le camp militaires d'Aguelhoc a finalement été pris par le MNLA tôt dans la journée du 24 Janvier. Ne se faisant guère d'illusions, une partie des soldats Maliens s'est rendue sans combattre et continue d'être emprisonner par le MNLA. Une autre partie décida de combattre jusqu'au bout. Dans ce deuxième groupe, certains perdront la vie au cours des combats, d'autres seront blessés, et enfin une autre partie sera emprisonner encore par le MNLA.
Pour venger l'embuscade tendue à son compagnon, un convoi militaire sous les ordres d'Al-Haji Ag Gamou quittera Kidal en direction d'Aguelhoc. Avant son arrivé, l'Etat-Major Malien enverra son aviation pour bombarder les positions du MNLA dans la ville d'Aguelhoc et faciliter la tâche aux troupes qui s'approchaient. Ne disposant pas de missiles sol-air dans la ville, les combattants du MNLA se retireront vers leurs bases militaires. Seuls les prisonniers en bonne santé seront amenés avec eux. Etant donné que l'Algérie refuse les blessés du MNLA et que celui-ci dispose de peu de moyens pour les soigner, les combattants décideront de laisser les soldats blessés dans la ville afin d'être secouru par leur frères d'armes qui étaient en route.
L'armée Malienne ne faisant pas confiance à ses pilotes pour conduire ses avions de guerre, elle a employé des mercenaires Ukrainiens pour faire la tâche. Ne connaissant pas le terrain, et ne disposant d'aucunes données terrestres pour les guider, ces mercenaires ukrainiens bombarderont absolument tout ce qui se trouve dans la ville. Dans ces bombardements aveugles une grande partie des soldats maliens blessés perdront la vie.
Une fois les bombardements finis, l'aviation malienne laissera place au convoi d'Al-Haji Ag Gamou. C'est ainsi que le machiavélisme de l'armée Malienne commencera. Des agents de la SE (services secrets) ayant tout planifié, rassembleront les soldats maliens morts dans les combats contre le MNLA et ceux morts dans les bombardements. L'armée Malienne ligotera leurs mains derrière leur dos. Ensuite ils les aligneront ventre contre terre. Ces cadavres seront ensuite égorgés ou recevront une balle dans la tête. Une fois cela fait, ces agents de la SE prendront ensuite les cadavres en photo pour compléter leur travaille.
Toujours dans sa préparation de cette œuvre macabre, le gouvernement Malien déclarera le 29 Janvier 2012 qu'«A la suite des atrocités commises par les éléments du MNLA, de AQMI et de divers groupes à Aguel'hoc le 24 janvier dernier, le Gouvernement a décidé de constituer une commission d'enquête en vue de faire toute la lumière sur les évènements survenus et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes.» Après avoir préparé minutieusement son œuvre à Aguelhoc, le Mali essayait de se faire passer honteusement pour la gentille petite brebis innocente. Deux jours plus tard, les agents secrets du Mali publieront sur Facebook et d'autres réseaux sociaux les photos de ces cadavres qu'ils ont eux-mêmes égorgées. La suite le jour suivant on l'a connait: les casses de Kati et de Bamako dans lesquelles la quasi-totalité des familles Tamasheq de ces deux villes seront obligées de s'exiler dans les pays voisins.
Ce travail macabre dans lequel le Mali égorgeait ses propres cadavres est ce qui permettra aujourd'hui au gouvernement machiavélique du Mali d'accuser le MNLA de collision avec l'organisation terroriste AQMI. Mais ce gouvernement qui n'envi rien aux pires que la terre ait connu ne parviendra pas à son objectif car le MNLA dispose aujourd'hui d'une centaine de prisonnier Maliens. Dans la vidéo ci-dessus mise en ligne par TF1, nous pouvons voir certains de ses prisonniers qui ne semblent pas être maltraités.
Le Comité International de la Croix Rouge à même rendu visite à certains de ses prisonniers de l'armée Malienne et n'a noté aucuns sévices à leur encontre. Le Mali ne réussira pas cette campagne mensongère car le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad ne mènera jamais un combat basé sur une quelconque aspiration religieuse. Il suffit juste de se référer aux propos de Mossa Ag Attaher lorsqu'il déclarait le 19 Janvier 2012 que:
"Nous
tenons à clarifier que le Mouvement National pour la Libération de
l'Azawad se démarque totalement de tout mouvement islamiste, de tout
groupuscule radical dont l'idéologie est basée sur une quelconque vision
religieuse. Nous tenons à dire également que nous n'avons pas besoin
d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) ou d'un quelconque mouvement
religieux pour pratiquer une religion quelconque. Nous nous situons dans
un contexte de laïcité conformément à notre histoire, à nos traditions,
et à nos cultures. Nous n'avons aucun rapport, ni politique, ni
militaire, avec Al Qaeda au Maghreb Islamique. Un de nos combats, s'est
aussi dire à tous ceux qui viennent occuper ce territoire avec des
ambitions religieuses, des ambitions mafieuses, qu'ils n'ont plus leur
place et qu'ils doivent incessamment quitté ce territoire là parce que
ça fait partie aussi des missions du MNLA. Il faut que désormais ça soit
clair que la politique et la démarche du MNLA est diamétralement
opposée à l'idéal que soutiens le groupuscule tel qu'AQMI. Notre logique
reste très claire, le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad
a pour objectif l'autodétermination et l'avènement de la république de
l'Azawad. Il n'y a pas de relation entre nous et un quelconque mouvement
islamiste, pas seulement le mouvement Ansar Adine, mais tout mouvement
dont le fondement, la philosophie est basée sur la religion. Au jour
d'aujourd'hui notre préoccupation n'est pas la religion. Notre
préoccupation est une préoccupation de survie, [mettre fin] à plus de 50
ans de domination. On ne peut pas avoir de telles ambitions et perdre
de temps sur des missions religieuses qui datent de combien d'années
lumières. Notre mission est claire, et nous allons y aller sans être
distrait par quiconque."
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