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mardi 6 novembre 2018

Yemen : La France Hollande Macron Le Drian est en guerre avec l'Arabie Saoudite Daech Al Qaeda et Trump VS les Houthis et la population civile


Par Julie Amadis et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
05/11/2018
"Cobelligérante inavouable de la France au Yémen.
Hollande l'a pratiquée dès 2015 et Macron a pris le relais. A la grande satisfaction des Saoudiens"
"Notre participation discrète, voire souvent clandestine, à la guerre du Yémen pourrait faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire, ironise un diplomate. Mais il n'en sera bien sûr pas question." (Claude Angeli Canard Enchaîné 31/10/2018)

 (...) La Syrie est plus difficile. Mais le succès en Syrie serait un événement transformateur pour le Moyen-Orient. Non seulement un autre dictateur impitoyable succomberait à une opposition de masse dans les rues, mais la région serait changée pour le mieux car l'Iran n'aurait plus le pied au Moyen-Orient pour menacer Israël et miner la stabilité dans la région. Contrairement à la Libye, une intervention réussie en Syrie nécessiterait un leadership diplomatique et militaire substantiel de la part des États-Unis. Washington devrait commencer par exprimer sa volonté de travailler avec des alliés régionaux tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar pour organiser, former et armer les forces rebelles syriennes.
 (Wikileaks courriel Hillary Clinton 2012) 

"Face aux djihadistes, la stratégie mise en musique par le Pentagone est plus directe, sans détour, mais jamais défendue publiquement. Sans le dire, Barack Obama et, à sa suite, François Hollande ont choisi, pendant deux ans, "de laisser le Front Al-Nosra prendre des forces et foncer sur Damas", selon la formule d'un diplomate. Peu leur importait que ce mouvement soit la filiale syrienne d’Al-Qaïda et qu'il ait pour associés des groupes salafistes aussi violents que Daech (Claude Angeli Canard Enchaîné 2/11/2016)
 

La "cobelligérance inavouable de la France au Yémen" que dénonce Claude Angeli dans le Canard Enchainé du 31 octobre  2018 est en réalité la poursuite de la politique de guerre contre l'Iran.
Une guerre préconisée en 2012 par Hillary Clinton appelant à la fois au renversement d'Assad et à la guerre contre l'Iran.
Ce mail d'Hillary Clinton que Wikileaks a publié montre clairement la stratégie des États-Unis ; aider les terroristes syriens à prendre le pouvoir pour détruire l'Iran.

"Armer les rebelles syriens et utiliser la puissance aérienne occidentale pour immobiliser au sol hélicoptères et avions syriens est une approche peu coûteuse et rentable. Tant que les dirigeants politiques de Washington resteront fermes sur le fait qu'aucune force terrestre américaine ne sera déployée, comme ils l'ont fait au Kosovo et en Libye, les coûts pour les États-Unis seront limités. La victoire peut ne pas venir rapidement ou facilement, mais elle viendra. Et le gain sera substantiel. L’Iran serait isolé sur le plan stratégique, incapable d’exercer son influence au Moyen-Orient. Le régime résultant en Syrie considérera les États-Unis comme un ami et non comme un ennemi. "
Et quand Hillary Clinton donne la liste des forces à armer pour renverser Assad, elle révèle qu'en réalité, il n'était évidemment pas question pour elle d'armer Omar Aziz et ses camarades marxistes révolutionnaires créateurs des Comités Populaires en Syrie, mais d'armer les forces soutenues par les pays terroristes islamofascistes ribanazis : c'est DAECH ISIS Al Nosra Al Qaeda que Clinton appelait à armer
(...) La Syrie est plus difficile. Mais le succès en Syrie serait un événement transformateur pour le Moyen-Orient. Non seulement un autre dictateur impitoyable succomberait à une opposition de masse dans les rues, mais la région serait changée pour le mieux car l'Iran n'aurait plus le pied au Moyen-Orient pour menacer Israël et miner la stabilité dans la région. Contrairement à la Libye, une intervention réussie en Syrie nécessiterait un leadership diplomatique et militaire substantiel de la part des États-Unis. Washington devrait commencer par exprimer sa volonté de travailler avec des alliés régionaux tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar pour organiser, former et armer les forces rebelles syriennes.



La lecture des principaux extraits de son courriel est parfaitement révélétrice de la stratégie : renverser Assad, installer les forces islamofascistes pro-impérialisme puis s'en prendre à l'Iran

NOUVEL IRAN ET SYRIE 2.DOC
 De: À: Date: 2001-01-01 03:00 Sujet: NOUVEL IRAN ET SYRIE 2.DOC

 NON CLASSIFIÉ Affaire N ° F-2014-20439 du Département d'État des États-Unis d'Amérique Doc. C05794498 Date: 11/30/2015 COMMUNIQUÉ EN PLEIN

La meilleure façon d'aider Israël à faire face à la capacité nucléaire croissante de l'Iran est d'aider le peuple syrien à renverser Bachar el Assad.
(...)
Le programme nucléaire iranien et la guerre civile en Syrie peuvent sembler sans lien, mais ils le sont. Pour les dirigeants israéliens, la véritable menace d'un Iran doté de l'arme nucléaire n'est pas la perspective d'un dirigeant iranien fou en train de lancer une attaque nucléaire iranienne non provoquée contre Israël qui conduirait à l'anéantissement des deux pays. Ce qui inquiète vraiment les dirigeants militaires israéliens - mais ne peut en parler - perdre leur monopole nucléaire. Une capacité nucléaire iranienne non seulement mettrait fin à ce monopole nucléaire (...)
 Retour en Syrie. C’est la relation stratégique entre l’Iran et le régime de Bachar el Assad en Syrie qui permet à l’Iran de saper la sécurité d’Israël (...)
La fin du régime Assad mettrait fin à cette dangereuse alliance. Les dirigeants israéliens comprennent bien pourquoi vaincre Assad est maintenant dans son intérêt.
(...)
Abattre Assad ne serait pas seulement un avantage considérable pour la sécurité d'Israël, cela soulagerait également la peur compréhensible pour Israël de perdre son monopole nucléaire. (...) La rébellion en Syrie dure depuis plus d'un an. L'opposition ne s'en va pas et le régime n'acceptera pas une solution diplomatique de l'extérieur. Avec sa vie et sa famille en danger, seule la menace ou l'emploi de la force va changer l'esprit du dictateur syrien Bashar Assad. NON CLASSIFIÉ Affaire N ° F-2014-20439 du Département d'État des États-Unis d'Amérique N ° Doc C05794498 Date: 30/11/2015
L'administration Obama s'est naturellement montrée méfiante face à une opération aérienne comme celle menée en Libye pour trois raisons principales. Contrairement aux forces d'opposition libyennes, les rebelles syriens ne sont pas unifiés et ne possèdent pas de territoire. La Ligue arabe n'a pas appelé à une intervention militaire extérieure comme elle l'a fait en Libye. Et les Russes sont opposés. La Libye était un cas plus facile.
(...) La Syrie est plus difficile. Mais le succès en Syrie serait un événement transformateur pour le Moyen-Orient. Non seulement un autre dictateur impitoyable succomberait à une opposition de masse dans les rues, mais la région serait changée pour le mieux car l'Iran n'aurait plus le pied au Moyen-Orient pour menacer Israël et miner la stabilité dans la région. Contrairement à la Libye, une intervention réussie en Syrie nécessiterait un leadership diplomatique et militaire substantiel de la part des États-Unis. Washington devrait commencer par exprimer sa volonté de travailler avec des alliés régionaux tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar pour organiser, former et armer les forces rebelles syriennes. L'annonce d'une telle décision entraînerait probablement à elle seule une importante défection de la part de l'armée syrienne. Ensuite, en utilisant un territoire en Turquie et éventuellement en Jordanie, des diplomates américains et des responsables du Pentagone peuvent commencer à renforcer l'opposition. Cela prendra du temps. Mais la rébellion va durer longtemps, avec ou sans la participation des États-Unis. La deuxième étape consiste à développer un soutien international pour une opération aérienne de coalition. La Russie ne soutiendra jamais une telle mission, il est donc inutile de passer par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Certains soutiennent que l'implication des États-Unis risque d'entraîner une guerre plus large avec la Russie. Mais l'exemple du Kosovo montre le contraire.
(...)
 Armer les rebelles syriens et utiliser la puissance aérienne occidentale pour atterrir des hélicoptères et des avions syriens est une approche peu coûteuse et rentable. Tant que les dirigeants politiques de Washington resteront fermes sur le fait qu'aucune force terrestre américaine ne sera déployée, comme ils l'ont fait au Kosovo et en Libye, les coûts pour les États-Unis seront limités. La victoire peut ne pas venir rapidement ou facilement, mais elle viendra. Et le gain sera substantiel. L’Iran serait isolé sur le plan stratégique, incapable d’exercer son influence au Moyen-Orient. Le régime résultant en Syrie considérera les États-Unis comme un ami et non comme un ennemi. Washington serait largement reconnu comme combattant pour le peuple du monde arabe et non pour les régimes corrompus.
(...) un nouveau régime syrien pourrait bien être prêt à réagir rapidement aux pourparlers de paix gelés avec Israël. Le Hezbollah au Liban serait coupé de son sponsor iranien puisque la Syrie ne serait plus un point de transit pour la formation, l’assistance et les missiles iraniens. Tous ces avantages stratégiques et la possibilité de sauver des milliers de civils du meurtre commis par le régime d'Assad (10 000 personnes ont déjà été tuées en cette première année de guerre civile). Avec le voile de la peur levé du peuple syrien, ils semblent déterminés à se battre pour leur liberté. Les États-Unis peuvent et doivent les aider - et, ce faisant, aider Israël et contribuer à réduire le risque d’une guerre plus large.
Le Deep State Youngleaders Clinton Negroponte a réussi à faire endosser par Trump la même politique d'alliance avec le pseudo Etat terroriste Arabie Saoudite.
"(...) "C'est la politique de pression maximum, explique Clément Therme, chercheur à l'Institut international d'études stratégiques (IISS). A deux reprises par le passé, sous la présidence de Barack Obama, selon lui, l'embargo avait été durci, mais à cette époque il y avait eu une porte de sortie : Washington proposait en fait des sanctions ou un accord sur le nucléaire. "Avec Trump aujourd'hui, les douze conditions que Mike Pompeo fixe aux Iraniens pour suspendre les sanctions ne visent rien d'autre qu'un changement de régime", poursuit Clerment Therme. " Le JDD 4 novembre 2018

Mais la guerre armée contre l'Iran est déjà commencée au Yemen. Et dans cette guerre, le petit chien de garde que le Deep State a nommé - Emmanuel Macron - est ici main dans la main avec ses maitres.
"Notre participation discrète, voire souvent clandestine, à la guerre du Yémen pourrait faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire, ironise un diplomate. Mais il n'en sera bien sûr pas question." Cette implication de la France dans cette guerre civile, au côté de l'Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis, mériterait pourtant que des élus osent enfin s'y intéresser, car il ne s'agit pas seulement de ventes d'armes et d’intérêts commerciaux, mais des décisions très personnelles de deux présidents.
 Le Canard Enchainé Claude Angeli le 31/10/2018

En 2013, Hollande avait demandé le feu vert à Obama (qui a refusé) pour renverser Assad.
"Vendredi 30 août 2013. 18 heures. Rue du Faubourg-Saint-Honoré, un doux soleil de fin d’été éclaire le palais présidentiel. Dans cinq minutes très précisément, la ligne sécurisée qui relie l’Elysée à la Maison-Blanche, à Washington, va être ouverte. Une traductrice est déjà présente dans le bureau présidentiel. « Je parle et comprends l’anglais, mais nous voulions être précis », explique François Hollande, qui nous reçoit juste après ce moment potentiellement historique. Quelques conseillers sont assis face au chef de l’Etat. Les visages sont tendus, chacun mesure la gravité du moment.
Le président, lui, est courbé sur sa table de travail, occupé à relire et à griffonner des notes. Il prépare l’entretien le plus important, peut-être, de ce début de quinquennat. Dans quelques minutes, il pourrait donner l’ordre à ses armées de lancer une attaque aérienne sur la Syrie. C’est en tout cas le but de cette conversation avec Barack Obama, calée depuis le lundi 26 août : sanctionner enfin Bachar Al-Assad, coupable d’avoir usé de l’arme chimique contre ses populations civiles, comme l’avait d’ailleurs documenté Le Monde. Le Monde
Il quémandait à Obama l'autorisation d'appliquer la politique d'Hillary Clinton et d'installer Daech Al Nosra Al Qaeda au pouvoir à Damas.

 Un article de Claude Angeli du 2 novembre 2016 intitulé "Tours et détours américains en Syrie, après avoir espéré que le Front al-Nosra l'emporterait sans Daech sur l'armée de Bachar" dénonçait le véritable projet de Hollande.

"Face aux djihadistes, la stratégie mise en musique par le Pentagone est plus directe,
sans détour, mais jamais défendue publiquement. Sans le dire, Barack Obama et, à sa suite, François Hollande ont choisi, pendant deux ans, "de laisser le Front Al-Nosra prendre des forces et foncer sur Damas", selon la formule d'un diplomate. Peu leur importait que ce mouvement soit la filiale syrienne d’Al-Qaïda et qu'il ait pour associés des groupes salafistes aussi violents que Daech Les avions américains ne bombardaient jamais ces braves terroristes, les Rafale et les Mirage français non plus. A Washington comme à Paris, aucune explication n'était fournie sur cette complaisance qu'il aurait fallu expliquer ainsi • « Eux seuls peuvent se payer l'armée de Bachar ». Difficile à avouer, en effet, et tout autant difficile de reconnaître que ces djihadistes étaient armés par la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar, nos présumés amis." Le Canard Enchainé, Claude Angeli, le 02/11/2016

Lire mon article :

Le soutien Hollande Obama à Al Nosra, Al Qaeda, Daech (secret de polichinelle) connu depuis 2016 (par le Canard Enchaîné)




Deux ans plus tard, en 2015, Hollande recommençait la même politique Clinton Deep State en rejoignant la coalition terroriste.
En 2015, François Hollande approuve, après Barack Obama, la formation à la va-vite d'une coalition d'une dizaine de pays musulmans sunnites, dirigée par l'Arabie saoudite. Pendant plus de trois ans, les coalisés obtiendront le soutien politique et militaire de la France. mais cela ne saurait suffire, car ces méchants guerriers ravagent le Yémen sans même être capables de l'emporter. aussi les services français leur fournissent-ils, à l'instar des Américains, des renseignements sur les positions tenues par les rebelles chiites houthis, obtenues souvent par satellite. mieux : des commandos des forces spéciales arpentent clandestinement le pays pour guider les bombardiers saoudiens et émiratis, que des appareils de l'US Air Force ravitaillent en vol. " Le Canard Enchainé Claude Angeli le 31/10/2018
 Ce que la coalition des pays impérialistes avec à leur tête les USA  font au Yemen est la copie de ce qu'ils avaient fait auparavant à l’Irak.
Des entreprises vautours qui - comme Halliburton ou encore Bechtel en Irak - veulent faire des bénéfices colossaux en dépeçant l'Iran de toutes ses richesses.
Ce que, dès 2003, l'Orient le Jour dénonçait de la part de Bush, Trump veut le rééditer contre l'Iran

Les contrats de Halliburton et Bechtel seraient plus gros que les estimations annoncées

Les contrats en Irak conclus entre Washington et les groupes américains d’énergie et d’ingénierie pétrolière Halliburton Co. et Bechtel Group Inc. sont plus gros que les estimations avancées jusqu’à présent, ont indiqué hier deux journaux américains.
Selon des documents obtenus par le quotidien Washington Post, les contrats de Halliburton avec le Pentagone dépassent 1,7 milliard de dollars, sans compter plusieurs centaines de millions de plus, obtenus en vertu d’un accord avec le Corps des ingénieurs de l’armée de terre américaine. Ces montants sont bien plus grands que ce qui avait été rendu public jusqu’à présent et traduisent une tendance accrue des militaires à s’en remettre à des entreprises privées pour s’occuper de leurs opérations logistiques, souligne le journal.
Les précédentes estimations, datant de mai, annonçaient des contrats à hauteur d’environ 500 millions de dollars. Selon le Washington Post, Halliburton, basé au Texas, est le plus gros client du gouvernement américain en Irak, suivi par la société Bechtel, basée en Californie. Halliburton Co. a en outre été dirigé jusqu’en 2000 par l’actuel vice-président américain Dick Cheney.
Selon le Wall Street Journal d’hier, des responsables américains en Irak ont décidé d’augmenter de plus de 50 % les parts de marché accordées à Bechtel. Quelque 350 millions de dollars devraient ainsi être remis à cette entreprise dans les prochains jours, dans le cadre d’un investissement d’au moins un milliard de dollars qu’entendent faire les États-Unis dans le secteur de l’énergie en Irak. Le quotidien estime que cette augmentation montre une fois de plus que le gouvernement américain a sérieusement sous-estimé le coût et la complexité de la reconstruction de l’Irak. Selon des responsables de l’Administration américaine, cités par le journal, la Maison-Blanche cherche à obtenir plusieurs milliards de dollars supplémentaires pour financer la reconstruction en Irak. Le président américain George W. Bush avait indiqué dans le passé que la reconstruction serait autofinancée par la vente du pétrole irakien. Or, cette semaine, l’administrateur américain en Irak, Paul Bremer, a indiqué que la reconstruction en Irak nécessitait « plusieurs dizaines de milliards de dollars ».
Selon l’un de ces responsables, s’exprimant sous couvert d’anonymat, la Maison-Blanche souhaite présenter le mois prochain au Congrès une demande de crédits pour l’Irak à hauteur de 2,75 milliards de dollars. Mercredi soir, une porte-parole de la Maison-Blanche avait déjà indiqué que le président américain George W. Bush pourrait demander au Congrès des fonds supplémentaires pour l’occupation de l’Irak. La Maison-Blanche s’était toutefois refusée à donner un montant précis.
Un porte-parole du Trésor à Washington a déjà indiqué hier que les États-Unis allaient transférer la semaine prochaine 419 millions de dollars tirés d’avoirs gelés vers un compte spécial en Irak, qui serviront à payer notamment les fonctionnaires irakiens et des retraites. Ces fonds sont tirés d’un compte de la Réserve fédérale de New York où avaient été réunis des avoirs irakiens gelés au début des années 90 par les autorités américaines, a précisé Tony Fratto, un porte-parole du Trésor. Il s’agit « plus ou moins du dernier transfert » de ce type, plusieurs ayant déjà été effectués ces derniers mois, a précisé M. Fratto. Une fois ce montant versé en Irak, il restera « environ une centaine de millions de dollars » sur les quelque 1,7 milliard de dollars bloqués initialement sur ce compte, a-t-il précisé. Les avoirs gelés avaient été débloqués par le président George W. Bush pour qu’ils puissent être restitués au peuple irakien, a rappelé M. Fratto.

Pour faire des bénéfices colossaux, ces Etats impérialistes prédateurs détruisent les pays avant de s'emparer de leurs richesses.

DES PAYS DÉTRUITS PAR LES VAMPIRES DES ÉTATS PARASITES


La guerre au Yemen a tué plus de 10 000 hommes femmes et enfants en un an et demi.
7 millions de personnes (un quart de la population) sont au bord de la famine
1 million de personnes ont été touchés par le choléra.
En février 2018, l'ONU dresse un bilan des pertes civiles, il dépasse les 10 000 morts depuis un an et demi. Le blocus du pays par les puissances arabes a provoqué la « pire crise humanitaire de la planète » selon les Nations unies : 7 millions de personnes, soit un quart de la population, sont au bord de la famine ; 1 million ont été touchées par le choléra385. Le 9 août 2018, les frappes aériennes à Dahyan contre un bus civil provoquent un scandale international en tuant 29 enfants (sur un total de 51 morts).
Selon un rapport remis aux élus du Congrès des États-Unis le 12 avril 2018, par les services de renseignement militaire, 22 millions de yéménites sur 30 au total se trouvent en situation de risque humanitaire386. Selon les chiffres avancés par l'ONU en mars 2018, 22,2 millions de yéménites ont besoin d'aide humanitaire387.Wikipédia
Les responsables de cette famine et de ces morts par milliers sont l'Arabie Saoudite et tous leurs soutiens avec en premier les USA et la France.

10000 Yéménites morts tués par les armes de Hollande Macron Obama Trump

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 20/12/2017

"Mais les bénéfices colossaux engendrés par les ventes d'armes ne sont pas la seule raison de cette participation à la guerre au Yemen...

Partout où les peuples sont en colère, partout où des révolutions naissent.... les impérialistes organisent des guerres .... et développent conjointement les groupes terroristes jihadistes.."

 Cette guerre qui dure depuis trois ans tue énormément de civils ... Plus de 10000 morts dont la moitié seraient des civils


Le bilan humain est désormais bien supérieur aux 10.000 victimes directes recensées par les Nations unies en janvier dernier, dont la moitié seraient des civils.

Une catastrophe humanitaire, un manque de nourriture et d'eau potable crucial ...

"Action contre la faim, Handicap international, Médecins du Monde, Première Urgence internationale, Solidarités international, et CARE évoquent "l'une des plus graves crises humanitaires au monde"." France Culture

 ... qui conduisent à des épidémies et à des décès supplémentaires...

2200 MORTS DU CHOLÉRA ...

2 MILLIONS ET DEMI D"HABITANTS SANS EAU POTABLE


La Canard Enchainé parle de 2200 morts d'une épidémie de choléra. On dénombre aussi, d'après le Figaro, des cas de diphtérie...
2 millions et demi d'habitants n'ont pas accès à l'eau potable.
"Le pays est le théâtre de la «pire crise humanitaire au monde» et 8,4 des 30 millions d'habitants sont directement menacés par la famine, d'après l'ONU. En outre, depuis fin avril, plus de 2000 personnes sont décédées du choléra dans la plus grande épidémie jamais enregistrée (près d'un million de cas suspecté depuis mars 2017, selon la Croix-Rouge). Des cas mortels de diphtérie ont également été signalés en raison de la faible couverture par vaccination des enfants de moins de cinq ans. Par ailleurs, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) indique que deux millions et demi d'habitants sont privés d'accès à l'eau potable. Selon l'ONG Acted, 21 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire. Près de dix millions nécessitent une aide d'urgence, dont de nombreux enfants. " Le Figaro



Cette politique de la Bankocratie hier contre l'Irak demain contre l'Iran est la réédition de la politique des parasites esclavagistes romains contre la ville de Corinthe : pour les profits de la banque romaine - la classe des Chevaliers - une ville entière fut rasée, ses hommes exécutés et les femmes et les enfants vendus en esclaves.
La politique des USA contre les Syriens a assassiné des centaines de milliers d'habitants sans parvenir au résultat obtenu par Halliburton et Bechtel comme en Irak !
Qu'à cela ne tienne !
Avec les armes de Macron et ses commandos armés infiltrés, demain le Yemen va tomber entre les mains des terroristes saoudiens - les assassins de Jamal Kashoggi - et après-demain, ce sera l'Iran la cible !




COMPLEMENT

Le courriel complet d'Hillary Clinton traduit en français
  ( Google translate avec quelques rectifications)



NOUVEL IRAN ET SYRIE 2.DOC
 De: À: Date: 2001-01-01 03:00 Sujet: NOUVEL IRAN ET SYRIE 2.DOC

 NON CLASSIFIÉ Affaire N ° F-2014-20439 du Département d'État des États-Unis d'Amérique Doc. C05794498 Date: 11/30/2015 COMMUNIQUÉ EN PLEIN La meilleure façon d'aider Israël à faire face à la capacité nucléaire croissante de l'Iran est d'aider le peuple syrien à renverser Bachar Assad. Les négociations visant à limiter le programme nucléaire iranien ne résoudront pas le dilemme sécuritaire d'Israël. Ils n'empêcheront pas non plus l'Iran d'améliorer la partie cruciale de tout programme d'armement nucléaire - la capacité d'enrichir de l'uranium. Au mieux, les pourparlers entre les grandes puissances mondiales et l'Iran, qui ont débuté à Istanbul en avril et se poursuivront à Bagdad en mai, permettront à Israël de reporter de quelques mois la décision de lancer une attaque sur l'Iran susceptible de provoquer une guerre majeure au Moyen-Orient. . Le programme nucléaire iranien et la guerre civile en Syrie peuvent sembler sans lien, mais ils le sont. Pour les dirigeants israéliens, la véritable menace d'un Iran doté de l'arme nucléaire n'est pas la perspective d'un dirigeant iranien fou en train de lancer une attaque nucléaire iranienne non provoquée contre Israël qui conduirait à l'anéantissement des deux pays. Ce qui inquiète vraiment les dirigeants militaires israéliens - mais ne peut en parler - perd leur monopole nucléaire. Une capacité nucléaire iranienne non seulement mettrait fin à ce monopole nucléaire, mais pourrait aussi inciter d’autres adversaires, tels que l’Arabie saoudite et l’Égypte, à adopter le nucléaire. Le résultat serait un équilibre nucléaire précaire dans lequel Israël ne pourrait pas réagir aux provocations par des frappes militaires classiques en Syrie et au Liban, comme il le peut aujourd'hui. Si l'Iran atteignait le seuil d'un État doté d'armes nucléaires, Téhéran aurait beaucoup plus de facilité à appeler ses alliés en Syrie et au Hezbollah à frapper Israël, sachant que ses armes nucléaires dissuaderaient Israël de réagir contre l'Iran lui-même. Retour en Syrie. C’est la relation stratégique entre l’Iran et le régime de Bachar Assad en Syrie qui permet à l’Iran de saper la sécurité d’Israël - non par une attaque directe qui, au cours des trente années d’hostilité entre l’Iran et Israël, ne s’est jamais produite, mais par son Les mandataires au Liban, comme le Hezbollah, sont soutenus, armés et entraînés par l’Iran via la Syrie. La fin du régime Assad mettrait fin à cette dangereuse alliance. Les dirigeants israéliens comprennent bien pourquoi vaincre Assad est maintenant dans son intérêt. Lors de son émission à l'émission Amanpour de CNN la semaine dernière, le ministre de la Défense nationale Ehud Barak a déclaré que "la chute d'Assad serait un coup majeur pour l'axe radical, un coup majeur pour l'Iran". C'est le seul type d'infanteur iranien dans le monde. Le monde arabe ... et cela affaiblira considérablement le Hezbollah au Liban, le Hamas et le Jihad islamique à Gaza. " Abattre Assad ne serait pas seulement un avantage considérable pour la sécurité d'Israël, cela soulagerait également la peur compréhensible pour Israël de perdre son monopole nucléaire. Ensuite, Israël et les États-Unis pourraient être en mesure de développer une vision commune du moment où le programme iranien est si dangereux qu’une action militaire pourrait être justifiée. À l'heure actuelle, c'est la combinaison de l'alliance stratégique de l'Iran avec la Syrie et des progrès constants du programme d'enrichissement nucléaire de l'Iran qui a conduit les dirigeants israéliens à envisager une attaque surprise - si nécessaire malgré les objections de Washington. Assad étant parti et l'Iran n'étant plus en mesure de menacer Israël par ses mandataires, il est possible que les États-Unis et Israël s'accordent sur des lignes rouges lorsque le programme de l'Iran a franchi un seuil inacceptable. En bref, la Maison Blanche peut apaiser la tension qui s’est développée avec Israël sur l’Iran en faisant ce qui est juste en Syrie. La rébellion en Syrie dure depuis plus d'un an. L'opposition ne s'en va pas et le régime n'acceptera pas une solution diplomatique de l'extérieur. Avec sa vie et sa famille en danger, seule la menace ou l'emploi de la force va changer l'esprit du dictateur syrien Bashar Assad. NON CLASSIFIÉ Affaire N ° F-2014-20439 du Département d'État des États-Unis d'Amérique N ° Doc C05794498 Date: 30/11/2015 L'administration Obama s'est naturellement montrée méfiante face à une opération aérienne comme celle menée en Libye pour trois raisons principales. Contrairement aux forces d'opposition libyennes, les rebelles syriens ne sont pas unifiés et ne possèdent pas de territoire. La Ligue arabe n'a pas appelé à une intervention militaire extérieure comme elle l'a fait en Libye. Et les Russes sont opposés. La Libye était un cas plus facile. Mais à part le but louable de sauver les civils libyens des attaques probables du régime de Kadhafi, l'opération en Libye n'a eu aucune conséquence durable pour la région. La Syrie est plus difficile. Mais le succès en Syrie serait un événement transformateur pour le Moyen-Orient. Non seulement un autre dictateur impitoyable succomberait à une opposition de masse dans les rues, mais la région serait changée pour le mieux car l'Iran n'aurait plus le pied au Moyen-Orient pour menacer Israël et miner la stabilité dans la région. Contrairement à la Libye, une intervention réussie en Syrie nécessiterait un leadership diplomatique et militaire substantiel de la part des États-Unis. Washington devrait commencer par exprimer sa volonté de travailler avec des alliés régionaux tels que la Turquie, l'Arabie saoudite et le Qatar pour organiser, former et armer les forces rebelles syriennes. L'annonce d'une telle décision entraînerait probablement à elle seule une importante défection de la part de l'armée syrienne. Ensuite, en utilisant un territoire en Turquie et éventuellement en Jordanie, des diplomates américains et des responsables du Pentagone peuvent commencer à renforcer l'opposition. Cela prendra du temps. Mais la rébellion va durer longtemps, avec ou sans la participation des États-Unis. La deuxième étape consiste à développer un soutien international pour une opération aérienne de coalition. La Russie ne soutiendra jamais une telle mission, il est donc inutile de passer par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Certains soutiennent que l'implication des États-Unis risque d'entraîner une guerre plus large avec la Russie. Mais l'exemple du Kosovo montre le contraire. Dans ce cas, la Russie avait de véritables liens ethniques et politiques avec les Serbes, qui n'existaient pas entre la Russie et la Syrie, et même dans ce cas, la Russie ne se plaignait guère. Les responsables russes ont déjà reconnu qu'ils ne s'opposeraient pas à une intervention éventuelle. Armer les rebelles syriens et utiliser la puissance aérienne occidentale pour atterrir des hélicoptères et des avions syriens est une approche peu coûteuse et rentable. Tant que les dirigeants politiques de Washington resteront fermes sur le fait qu'aucune force terrestre américaine ne sera déployée, comme ils l'ont fait au Kosovo et en Libye, les coûts pour les États-Unis seront limités. La victoire peut ne pas venir rapidement ou facilement, mais elle viendra. Et le gain sera substantiel. L’Iran serait isolé sur le plan stratégique, incapable d’exercer son influence au Moyen-Orient. Le régime résultant en Syrie considérera les États-Unis comme un ami et non comme un ennemi. Washington serait largement reconnu comme combattant pour le peuple du monde arabe et non pour les régimes corrompus. Pour Israël, les raisons d'une attaque de l'attaque bleue contre les installations nucléaires iraniennes seraient assouplies. Et un nouveau régime syrien pourrait bien être prêt à réagir rapidement aux pourparlers de paix gelés avec Israël. Le Hezbollah au Liban serait coupé de son sponsor iranien puisque la Syrie ne serait plus un point de transit pour la formation, l’assistance et les missiles iraniens. Tous ces avantages stratégiques et la possibilité de sauver des milliers de civils du meurtre commis par le régime d'Assad (10 000 personnes ont déjà été tuées en cette première année de guerre civile). Avec le voile de la peur levé du peuple syrien, ils semblent déterminés à se battre pour leur liberté. Les États-Unis peuvent et doivent les aider - et, ce faisant, aider Israël et contribuer à réduire le risque d’une guerre plus large. (source : wikileaks)

COMPLEMENT : l'ARTICLE DE CLAUDE ANGELI (CANARD ENCHAINE) QUI A ETE QUASIMENT BOYCOTTE PAR LES MEDIABARBOUZES



Cobelligérante inavouable de la France au Yémen
Hollande l'a pratiquée dès 2015 et Macron a pris le relais. A la grande satisfaction des Saoudiens
NOTRE PARTICIPATION discrète, voire souvent clandestine, à la guerre du Yémen pourrait faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire, ironise un diplomate. Mais il n'en sera bien sûr pas question. » Cette implication de la France dans cette guerre civile, au côté de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis, mériterait pourtant que des élus osent enfin s'y intéresser, car il ne s'agit pas seulement de ventes d'armes et d'intérêts commerciaux, mais des décisions très personnelles de deux présidents. En 2015, François Hollande approuve, après Barack Obama, la formation à la va-vite d'une coalition d'une dizaine de pays musulmans sunnites, dirigée par l'Arabie saoudite. Pendant plus de trois ans, les coalisés obtiendront le soutien politique et militaire de la France. Mais cela ne saurait suffire, car ces méchants guerriers ravagent le Yémen sans même être capables de l'emporter. Aussi les services français leur fournissent-ils, à l'instar des Américains, des renseignements sur les positions tenues par les rebelles chiites houthis, obtenues souvent par satellite. Mieux : des commandos des forces spéciales arpentent clandestinement le pays pour guider les bombardiers saoudiens et émiratis, que des appareils de l'US Air Force ravitaillent en vol. Selon un diplomate, ces militaires français surveillent aussi « les activités de Daech et d'Al-Qaida, qui profitent de ce conflit pour contrôler certaines zones du Yémen ».
Malaises présidentiels
Crise humanitaire, choléra, famine, millions de Yéménites sans assistance médicale, photos d'enfants décharnés dans la presse internationale, crimes de guerre dénoncés par l'ONU, dont sont responsables les deux camps en présence : le bilan de cette guerre est très lourd. Et cette cobelligérante avec les Saoudiens, que pratiquent aussi les Américains, explique en partie le malaise et les dérobades d'Emmanuel Macron dès qu'un journaliste ose lui poser une question sur les ventes d'armes françaises et ses relations personnelles avec nos chers clients saoudiens. Les exemples ne manquent pas. Le 12 octobre à Erevan, en Arménie, le Président se veut péremptoire : est faux de dire que l'Arabie saoudite est un grand client (...). Nous avons avec [elle et] les Emirats arabes unis un partenariat (...), parce que la lutte contre le terrorisme se fait aussi avec ces Etats. » C'est une plaisanterie : ces deux pays ont financé les divers mouvements djihadistes, et « Le Canard » n'est pas le seul média à le dire. Sur ordre de Macron, munis des éléments de langage fournis par l'Elysée, Jean-Yves Le Drian, le porte-parole du Quai d'Orsay, et Florence Parly, la ministre des Armées, se montrent discrets ou bredouillent. A cette dernière, le mérite du propos le plus extravagant : « L'Arabie saoudite utilise les armes que nous lui avons fournies pour se défendre. » Puis, le 21 octobre, quand Merkel exhorte ses partenaires européens et américains à cesser toute vente d'armes aux coalisés, elle se fait sèchement renvoyer dans les cordes par Macron : «C'est de la démagogie de dire : "Il faut arrêter de vendre des armes", ça n'a rien à voir avec l'affaire Khashoggi (le journaliste assassiné dans le consulat saoudien d'Istanbul). Si on veut prendre des sanctions, il faut [aussi] cesser de vendre des véhicules. » Hasard : l'Allemagne vend beaucoup de voitures... Voilà quatre mois, on vient seule-ment de l'apprendre, Macron avait cru
bon de proposer aux pays concernés par ce conflit — États-Unis compris —une opération internationale de déminage des abords du port d'Al-Hodeïda, tenu par les rebelles, où parviennent encore les aides humanitaires fournies par l'ONU. Une précision, en passant : des corvettes saoudiennes (de fabrication française) exercent un blocus des côtes yéménites et de ce port. Le 27 juin, à Paris, s'est donc ouverte une conférence où devaient se retrouver, comme le souhaitait l’Élysée, les ambassadeurs des États impliqués dans cette guerre. Mais il a fallu rem-placer au débotté ces diplomates par des experts internationaux, car plu-sieurs invités n'admettaient pas que la France veuille coprésider cette conférence avec l'Arabie saoudite. Conclusion : un échec diplomatique et personnel pour le cobelligérant Macron. Claude Angeli
• Dernier élément de langage fourni par l’Élysée, et que Florence Parly a utilisé le 30 octobre au matin sur RMC : « Cette guerre est horrible (en voilà, une nouvelle I), et il faut que cela cesse. » Si quelqu'un trouve quelque chose de plus intelligent à dire, qu'il téléphone à l’Élysée.

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