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jeudi 19 juillet 2018

#MacronMacoutes Scandale Benalla : Macron reconstruit un SAC en Marche, une police illégale parallèle à ses milices Franceàfric MNLA Ansardine JNIM Soro etc

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
le 19/07/2018


Un scandale d'Etat vient de nous être révélé aujourd'hui.
Un collaborateur du Président Emmanuel Macron, Alexandre Benalla a violenté un jeune manifestant en se faisant passer pour un policier lors de la manifestation du 1er mai .
Un militant de Mélenchon pro Médine Zaouiche Taha Bouhafs, a filmé la scène.




ALEXANDRE BENALLA COLLABORATEUR DE MACRON SE DÉGUISE EN POLICIER
POUR TABASSER UN MANIFESTANT
L'ÉLYSÉE CACHE
L'AFFAIRE A LA JUSTICE



Alexandre Benalla est adjoint au chef de cabinet de l’Élysée.
Et on le retrouve avec un casque de policier en train de tabasser un jeune lors de la manifestation du 1er mai.

Le témoin qui a filmé la scène raconte le contexte.

"On a reçu un SMS, provenant d’une boucle militante, invitant à un apéro convivial, pour débriefer la journée et faire le point sur la mobilisation. On était juste à côté, donc on a décidé d’y aller, il y avait plusieurs groupes d’étudiants assis sur la place, en train de discuter et de boire des bières. Une dizaine de CRS immobiles étaient présents. Assez vite, une trentaine de CRS sont arrivés et ont bouclé la place. A ce moment-là, ça a rapidement dégénéré, la tension est montée, avec gaz lacrymo et coups de matraques, c’est parti dans tous les sens. Je précise que personne n’était masqué, c’étaient juste des jeunes en train de boire des bières et de parler tranquillement.
Premier réflexe, je me mets à filmer. Des CRS courent, une fille se fait attraper et tirer par le cou. Au même moment, un mec chauve en sweat-shirt attrape un gars avec plusieurs CRS, ils le traînent par terre et nous gazent pour éviter qu’on filme. Là, celui qui est identifié comme Alexandre Benalla arrive en courant, il attrape par le cou le gars qui est déjà à terre entouré de CRS. Il l’étrangle et lui met plusieurs coups de poing par derrière, c’est un tabassage en règle. La victime a du mal à respirer, se touche le ventre. On crie tous plusieurs fois d’arrêter, c’est hyper violent. Je m’approche d’Alexandre Benalla, je filme son visage et je dis : «Regardez son visage, il est en train de le tabasser par terre.» Il me regarde et il se barre de peur d’être reconnu. Je l’avais déjà aperçu plusieurs fois durant la manifestation avec un brassard de police. J’ai rapidement publié la vidéo sur Twitter, sans savoir à quel corps de police il appartenait." Libération
Comme la vidéo a été postée juste après les faits sur Twitter, Alexandre Benalla a subi une petite "sanction", 15 jours de suspension.
Ce qu'on lui reproche ce n'est pas d'avoir tabassé un manifestant en usurpant son identité. Ce qui a amené le chef de cabinet de Macron Patrick Strzoda a lui remettre cette sanction c'est parce qu'il a été filmé et donc que l'opinion publique est  témoin.
Comme les médias n'avaient pas repris l'information entre le 1er mai et aujourd'hui le 19 juillet, Macron a réintégré Benalla.
La suspension, c'était par précaution, au cas où des médias décidaient de sortir l'affaire en révélant qui étaient les agresseurs de la vidéo.
Alexandre Benalla n'est d'ailleurs pas le seul agresseur travaillant pour Macron que l'on voit dans la vidéo. Le deuxième, crâne rasé, lunettes de soleil sur le front, c'est Vincent Crase, un "gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche".


L’Élysée n'a pas informé la justice de cette agression alors que Macron en avait l'obligation.

"Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui,
dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou
d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la
République".
2 semaines de suspension....
Et Benalla est présent à toutes les cérémonies officielles.



MACRON RECONSTRUIT UN NOUVEAU SAC
LES #MACRONMACOUTES


Le SAC était une police parallèle, une police politique au service de De Gaulle. Elle a opéré de 1960 à 1981.
Cette police était là pour décourager tous ceux qui oseraient se mettre en travers du projet esclavagiste Franceàfric. Robert Boulin a été tué par les membres de cette organisation car il avait menacé de faire des révélations sur la Franceàfric.
Jacques Foccart, le Monsieur Franceàfric de l’Élysée, a fondé le SAC avec
Achille Peretti et Charles Pasqua.

Le fait que Macron n'ait pas prévenu la justice de l’agression de son collaborateur Alexandre Benalla alors que la vidéo circulait sur les réseaux sociaux prouve que le Président comptait bien garder auprès de lui cet agresseur notoire.

Un peu comme à l'époque du SAC, les responsables des agressions contre des opposants politiques n'étaient jamais jugés.


Il est à remarquer qu'alors que nous avons la preuve de l'agression, les agresseurs Alexandre Benalla et Vincent Crase ne sont toujours pas en garde à vue.




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