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vendredi 16 août 2019

Algérie : 26° vendredi de manifestation pour virer la même clique que Bouteflika a laissé au pouvoir mais toujours pas de délégués d'Arouch !

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
16/08/2019






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Algérie : 26° vendredi de manifestation pour virer la même clique que Bouteflika a laissé au pouvoir mais toujours pas de délégués d'Arouch !


Les Algériens ne lâchent rien depuis le 22 février.
Ils ont réussi à virer Bouteflika le 2 avril 2019.
Mais pour qu'une révolution, après avoir démantelé une "casemate des Parasites" ouvre une véritable période de révolisation, il faut construire un "double pouvoir". Ce que les Algériens n'ont pas fait - contrairement à 2001 avec les délégués révocables d'arouch.

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Sans "comité exécutif" des arouch, pour autant, les Algérien ne veulent pas de cette révolution de palais où restent donc au pouvoir les dignitaires de l'ancien régime.
Et, ils ne sont pas dupes des manœuvres des impérialistes qui consiste à récupérer des militants de Hirak pour les pousser à trahir le peuple en servant d'intermédiaires pour les élections impérialistes.
Ils disent "non au dialogue avec le Panel de Karim Younès" et " "Karim Younès à la poubelle!". dans les rues des villes algériennes aujourd'hui.
Mais pour autant aucun d'entre eux ne propose de reprendre le système des Arouch.
Si les Algériens ne se choisissent leurs 16000 délégués d'Arouch, les impérialistes vont imposer "leur système", "leurs élections impérialistes"....

On est donc dans une situation paradoxale : une mobilisation continuant.... mais sans jamais se structurer en auto-organisation humanocrate.

Les manifestations ont été massives à Alger, Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Tiaret, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Chlef, M’sila, Mostaganem, Bejaia, Annaba, Blida.

Malgré la forte chaleur estivale, la mobilisation, difficile à estimer précisément en l'absence de comptage officiel, a semblé aussi importante que ces dernières semaines.Amoindrie par les vacances scolaires par rapport aux premières semaines du "Hirak" (le mouvement de contestation né le 22 février), la mobilisation est restée forte à Alger, où comme chaque vendredi, hommes, femmes et enfants de tous âges étaient au rendez-vous dès le début de l'après-midi et se sont dispersés sans incident après plusieurs heures de marche.Des manifestations ont également eu lieu dans les principales villes du pays, selon les sites d'information et les réseaux sociaux."C'est nous ou le pouvoir, on ne va pas s'arrêter", ont notamment scandé les manifestants, continuant de réclamer le départ du pouvoir de tous ceux ayant accompagné et soutenu, durant ses 20 ans de présidence, Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission le 2 avril, sous les pressions conjuguée de la rue puis de l'armée. Slate

GROSSES MANIFESTATIONS PARTOUT EN ALGÉRIE CE 16 AOÛT


MOSTAGANEM


ALGER

Les manifestants chantent "y'en a marre des généraux, y'en a marre des généraux, y'en a marre"



A Alger des manifestants disent vouloir une véritable indépendance du pays.





ORAN


CONSTANTINE



TIZI OUZOU





BEJAIA



CHLEF

Les manifestants ne veulent pas du "dialogue"



"PAS DE DIALOGUE AVEC LA BANDE"
LE POUVOIR DU PEUPLE
HUMANOCRATIE
DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES


Pas de dialogue avec la bande scandaient les manifestants aujourd’hui

Un des traîtres "intermédiaires" du "dialogue des impérialistes" ayant pour mission de manipuler la population pour la pousser vers les élections, Smail Lalmas a quitté  cette instance et dénonce "les pratiques anciennes" qui continuent.
"On reste avec des pratiques anciennes, ce genre d'instance va nous mener à l'impasse", a averti jeudi, dans un entretien au site d'information TSA (Tout sur l'Algérie), l'économiste Smail Lalmas, qui a démissionné de cette instance après le refus du pouvoir de prendre des mesures "d'apaisement" réclamées en signe de bonne volonté. Slate
Que Smail Lalmas continue d'ouvrir les yeux et propose aux Algériens de passer à l'Humanocratie avec des délégués révocables.
C'est le seul système qui ne soit pas celui des oppresseurs et des impérialistes !
400 000 délégués de base 1 pour 25
16000 délégués d'Arouch 1 pour 625 formant 750 Arouch comités dans 750 kasmas
25 délégués nationaux ministres révocables formant un gouvernement du peuple




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