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lundi 24 juin 2019

Au Havre, les gendarmes d'Edouard Philippe m'ont fait ouvrir mon sac sortir mes pancartes et les ont photographiées une par une pendant la visite de Dmitri Medvedev

Photo prise au Havre le 24 juin 2019 avec tous les panneaux
que les gendarmes ont photographiées
Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
24/06/2019

J'attends environ 10 - 15 min
Je leur dis alors "c'est long. Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi vous avez pris ma carte d'identité ?"
- c'est un contrôle d'identité madame.
- Vous allez me la rendre ? Pourquoi c'est si long ?
- On regarde si vous êtes fiché.
- Je le suis surement. J'ai été révoquée pour atteinte à la République française parce que je dénonce par exemple le financement du terrorisme au Mali par l'Elysée.
Un des gendarmes partis revient et dit à ses collègues.
Il faut photographier tous les panneaux.
On me demande de tous les sortir de mon sac et de les prendre en photos.








En France le moindre prétexte est valable pour Macron Edouard Philippe pour imposer une dictature complète.
Une visite officielle d'un premier ministre russe reçu par Edouard Philippe au Havre et hop ! il est interdit de circuler en centre ville .....
Une visite officielle au Havre et hop !  il est permis d'interdire toute liberté d'expression.
Il est même interdit de transporter des pancartes contestataires .... même si on ne les montre à personne !
Je passe vers 16h à un barrage dans les rues piétonnes du Havre, les gendarmes m'arrêtent, regardent mes affaires.
J'avais en main un sac avec pleins de pancartes pro délégués révocables, en soutien aux révolutions au Soudan, en Algérie et à Hong Kong, pro Tickets Rationnement Carbone, dénonçant le financement du terrorisme au Mali par Macron et Hollande ...
- "Madame vous allez où comme ça"
- "Je vais à la bibliothèque universitaire rendre des livres et comme on ne peux pas prendre les transports en commun j'y vais à pied"
- "Vous pouvez pas vous promenez avec ça madame"
- "je comprends que fouilliez les affaires, il pourrait y avoir des terroristes avec des armes. Mais là ce sont des panneaux. Je ne vais attaquer personne avec des panneaux"
(je leur montre quelques uns de mes pancartes)
Un d'entre eux me demande ma pièce d'identité. Je la lui donne.
Ils discutent entre eux.
J'attends environ 10 - 15 min
Je leur dis alors "c'est long. Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi vous avez pris ma carte d'identité ?"
- c'est un contrôle d'identité madame.
- Vous allez me la rendre ? Pourquoi c'est si long ?
- On regarde si vous êtes fiché.
- Je le suis surement. J'ai été révoquée pour atteinte à la République française parce que je dénonce par exemple le financement du terrorisme au Mali par l'Elysée.
Un des gendarmes partis revient et dit à ses collègues.
Il faut photographier tous les panneaux.
On me demande de tous les sortir de mon sac et de les prendre en photos.
Deux gendarmes les prennent en photos un par un.
Une dame passe et semble surprise de ce qui est en train de se passer je lui demande alors de photographier la scène sans photographier les visages des gendarmes, uniquement les jambes (je lui passe mon appareil).
Les gendarmes ne veulent pas et interdisent à la dame de le faire.
Je leur dis "on peut photographier si on ne photographie pas les visages. C'est pour mon blog car je vais raconter ce qui est en train de se passer".
Un d'entre eux le plus gradé je crois dit "non on ne photographie pas même si sans les visages"
Je leur demande alors : "A qui envoyez-vous ces photos ? A la DGSI ?"
Un me dit en rigolant à moitié "Au Président"
Celui qui semble être leur chef les appelle et leur fait signe de ne plus me parler.




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