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mercredi 6 février 2019

Le putsch Macron de l'OTAN est en marche : Loi anti-casseurs, perquisition Mediapart, Matignon donnant des ordres au procureur Rémy Heitz

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
06/02/2019








Le putsch Macron est en marche.
Ses phrases de mépris à répétition contre le peuple français qu'il qualifie de " Gaulois réfractaires au changement", de "cyniques" et "fainéants"  reflètent sa haine profonde contre un peuple contre qui il a pour projet de faire de son mandat une "nouvelle aventure tragique" pour eux (propos d'Emmanuel Macron dans la Nouvelle Revue Française repris dans le Canard Enchaîné du 2 mai 2018).
Macron a été choisi par les banquiers américains pour appliquer le plan JP Morgan 2013 d'instauration d'un régime autoritaire ayant pour fonction d'imposer aux Français la suppression de tous les acquis sociaux depuis la seconde guerre mondiale
.
Il applique donc ce programme des milliardaires.Supprimer les acquis sociaux et supprimer les libertés d'expression..


LOI ANTI-CASSEURS CONTRE TOUS LES MANIFESTANTS

Hier à l'Assemblée Nationale, les députés ont voté une loi anti casseurs, une loi qui permet d'interdire à des citoyens de "manifester" sous n'importe quel prétexte ....

 Ce mardi, les députés ont adopté une proposition de loi controversée, dites "anti-casseurs". Déjà approuvé par les sénateurs en octobre, le texte a été validé au Palais Bourbon en première lecture par 387 voix contre BFM
Le conseil de l'ordre des avocats de Paris est très inquiet pour les libertés fondamentales.

"Alarmé par le vote de ce jour à l’Assemblée nationale, le Conseil de l’Ordre du Barreau de Paris rappelle avec force que la loi pénale visant à réprimer et empêcher les actes violents durant les manifestations existe et paraît suffisante.Il regrette qu’à l’occasion de violences commises lors du mouvements des « Gilets Jaunes » le gouvernement veuille porter atteinte de manière générale à la liberté fondamentale de manifester et de se rassembler en donnant pouvoir à ses représentants, les préfets, de prononcer des interdictions  préventives individuelles.Il constate que la notion de « personnes suspectées de constituer une menace pour l’ordre public », permet l’arbitraire en écartant le magistrat judiciaire, garant des libertés individuelles, seul en mesure d’apprécier les critères dits « objectifs » tels que la commission d’actes violents.Le Conseil de l’Ordre exprime sa vive préoccupation notamment sur les dispositions portant sur le périmètre de contrôle, de fichage et d’interdiction administrative de manifester, partage les inquiétudes exprimées par la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe et le Défenseur des droits, et ne peut qu’inviter le gouvernement à donner à la justice les moyens nécessaires en personnel pour permettre une application sereine équitable et démocratique du dispositif législatif existant.Les violences commises par certains ne peuvent avoir raison de notre démocratie et de la liberté de contestation des citoyens."Avocats Barreau de Paris


LE PROCUREUR REMY HEITZ SOUS LES ORDRES DE CASTANER ET DE MATIGNON



Cette loi a été voté le lendemain de la perquisition de Médiapart par le parquet.

Perquisition Benalla à Médiapart : Front uni antifasciste contre Macron et son procureur voyou Rémy Heitz ! FUA avec les gredins Edwy Plenel Fabrice Arfi qui nous censurent depuis 2011


 Macron qui voulait savoir qui avait balancé Benalla est  intervenu pour que Médiapart soit perquisitionné.


Selon Mediapart, les services du Premier ministre ont alerté, le 1er février, le parquet de Paris après avoir été sollicités par des journalistes du magazine Valeurs Actuelles, dans la foulée des révélations sur les enregistrements sonores d'échanges entre Alexandre Benalla et Vincent Crase. Ces journalistes voulaient vérifier auprès de Matignon deux allégations qui leur avaient été rapportées ; la première, que la conversion entre Benalla et Crase entraînant la rupture de leur contrôle judiciaire se serait déroulée au domicile de la responsable du Groupement chargé de la sécurité du Premier ministre (GSPM) ; la seconde, que cette conversation aurait pu faire l'objet d'écoutes administratives à l'initiative des services de renseignement. LCI

On a donc une rumeur propagée par Valeurs Actuelles (qui a donc ses entrées à Matignon) et qui tente d'obtenir des confidences d'Edouard Philippe. Mais voilà que la bande du 1° ministre trouve l'occasion trop belle de cogner sur Mediapart (en donnant des ordres au procureur voyou Rémy Heitz. Ils ne prennent même pas la peine de donner une "apparence" de légalité (comme Castaner avec son article 40) et hop.
Dans les deux cas, Matignon a apporté des démentis. Mais le directeur de cabinet d'Edouard Philippe a immédiatement pris l'initiative d'adresser une lettre au procureur de la République pour lui faire part des allégations formulées par les journalistes. "C'est donc sur la base de cette simple 'alerte' de l'exécutif, qui repose sur du sable, que le procureur de la République ouvre dans la foulée une enquête pour 'atteinte à l'intimité de la vie privée' [...]", accuse Mediapart, qui dénonce "le zèle" qui a conduit le procureur, Rémi Heitz, à déclencher la tentative de perquisition à son siège. 
Le site d'investigation estime que, derrière cette enquête, se cache une volonté délibérée de l'exécutif d'identifier les "sources confidentielles" de ses révélations dans l'affaire Benalla. 
LCI
La réponse donnée par Matignon à LCI pue le mensonge Ces gens qui font un putsch rampant tentent à chaque étape de camoufler leurs magouilles par d'autres magouilles.
Sollicité par une journaliste de LCI, Matignon a reconnu avoir "bien évidemment transmis l'ensemble de ces informations au procureur de Paris, chargé de l'enquête", ajoutant qu'il ne s'agissait "pas d'un signalement" visant à déclencher une enquête, mais "de partager en toute transparence avec la justice des éléments de réponse transmis par la presse et susceptibles de concerner une affaire judiciaire en cours". La lettre du directeur de cabinet de Matignon au procureur, que nous avons pu consulter, date du 1er février. Matignon y évoque le contenu des questions des journalistes, et indique avoir convoqué la responsable du GSPM - d'ailleurs entendue mardi par les enquêteurs - et vérifié qu'aucune écoute administrative n'avait été déclenchée à propos d'Alexandre Benalla ou Vincent Crase au cours de la période invoquée. Matignon a vérifié qu'il n'y avait pas eu d'écoute téléphonique au moment des faits. Il ne s'agit en aucun cas d'un signalement ou d'un article 40 du code de procédure pénale [qui oblige une personne dépositaire de l'autorité publique à dénoncer un délit, NDLR]", a répété le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, mercredi à l'issue du conseil des ministres. "Je vous invite à la plus grande prudence. L'autorité judiciaire agit de manière indépendante."LCI

On a donc des signalements qui ne sont pas des signalements et des "article 40" (de facto) qui ne sont pas des "article 40" (de jure) On a le ministre de l'Intérieur qui commande le procureur de Paris, on a Matignon qui commande une perquisition au Procureur de Paris mais ce ne sont pas - selon ces gredins - des entorses à la séparation des pouvoirs

On a donc :




Il n'y a plus aucune limite pour Macron dans la répression des Français.
Interdire à des citoyens de manifester..... aurait été inconcevable il y a encore quelques année en France. La règle était d'appliquer un régime de terreur liberticide uniquement en Afrique et de donner une illusion de liberté en France ...Ce que les gouvernements successifs français faisaient aux Africains en soutenant les dictatures et en en y envoyant l'armée française, ils le font maintenant aux Français.
La désignation de comme le premiers de nos 12 ministres coordinateurs nationaux est de plus en plus une urgence Que 2 M de Français montrent l'exemple à 23 M d'autres en formant 80 000 conseils de base de 25



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