Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 18/10/17
Nous venons d'apprendre le décès de deux enfants, morts sous les balles de Gnassingbé.
Yoshua et Zoumeke Jojo tués par les balles des milices Franceàfric de Gnassingbé.
Ces décès s'additionnent à ceux de :
Agrigna Rachad , 15 ans mort à Sokodé après avoir agonisé deux jours des blessures reçues par des balles le 22 septembre.
Deux jeunes sont morts noyés à Bafilo le 20 septembre poursuivis par des militaires.
Abdoulaye Yacoubou, 9 ans est mort dans la manifestation du 20 septembre.
Et Gnassingbé vient d'annoncer qu'il compte garder le pouvoir jusqu'à 2020.
"Le président Faure Eyadéma a annoncé dans un discours à ses compatriotes sa volonté de se retirer à la fin de son 3è mandat, en 2020. Agé de 51 ans, Faure Essozimma Gnassingbé a d’abord été président par intérim du 7 au 25 février 2005 puis élu le 24 avril 2005, 4 mars 2010 et 25 avril 2015." 225news
Toutes les manifestations depuis un mois ont été spectaculaires par le nombre impressionnant de manifestants et leur caractère pacifique. Les manifestants depuis deux mois réclament que "Gnassingbé dégage".
A chaque manifestation, alors que les Togolais marchaient calmement dans la bonne humeur et l'enthousiasme que font naitre les révolutions, le pouvoir réagissait par la violence, par la répression.
Les Togolais, alors qu'ils faisaient face à des militaires qui tuaient leur camarade n'ont pas riposté , persuadés que quand la population montre massivement son désaccord dans des manifestations de masse, le rapport de force est de son côté et qu'utiliser la violence ne serait que contre productif.
Leur arme, c'est leurs marches massives dans les rues.
GNASSINGBE BOLLORE ET TOUTE LA FRANCEAFRIC TUENT DES ENFANTS POUR POURSUIVRE L'ESCLAVAGE DES SALAIRES A 50 EUROS/MOIS
Nous venons d'apprendre la mort de deux enfants.Yoshua et Zoumeke Jojo en classe de sixième, âgé de 11 ans, tué par balles à Bé Kpota Sun Agip.
Aujourd'hui partout dans toutes les rues des villes étaient postés les milices de Gnassingbé et toutes les artères étaient bloquées.
La répression était tellement importante qu'une partie de ceux qui avaient prévu d'aller manifester sont restés terrés chez eux.
Les enfants des écoles ont même été libérés par leurs enseignants afin qu'ils puissent être un minium protégés.
Ces informations me proviennent de sources locales.
Anani Sossou, journaliste, pigiste, nous donne des informations factuelles sur la répression qui s'est abattue dans toutes les villes du Togo aujourd'hui :
"TOGO: ÉTAT DE TERREUR. INSURRECTION GÉNÉRALE À LOMÉ, SOKODÉ ET BAFILO. LES RUES ET QUARTIERS INACCESSIBLES
La situation est quasi insurrectionnelle dans certaines grandes villes du Togo.Ces informations sont confirmées sur les réseaux sociaux par des activistes togolais
Des miliciens du pouvoir togolais armés, cagoulés et munis de bidons d'essence sillonnent les quartiers nord et ouest de Lomé à bord de pick-up non immatriculés, menacent et passent à tabac les populations. Ils sont appuyés par des cargaisons de militaires.
Au quartier Attikoumé, c'est devant des forces de l'ordre qu'ils agissent impunément. Celles-ci procèdent à des arrestations de manifestants ou de tout passant utilisant les voies menant ou près des lieux de rassemblement.
Pour répondre à cette provocation, les populations surtout jeunes ont dressé des barricades et brûlent des pneus partout dans la ville. Lomé ressemble en cet instant à un champ de bataille. Difficile de circuler.
À Adidogomé, Bè, Agoè, Agoè Zongo au niveau du grand contournement, impossible d'y avoir accès.
Au Nord du pays, dans la ville de Sokodé, les militaires venus du camp d'Alédjo passent à tabac depuis 3h du matin les populations qui pour la plupart se sont réfugiées dans la brousse.
Certains jeunes de la ville s'organisent et répondent avec des tirs de flèches et lynchent des militaires qu'ils arrivent à piéger.
À Bafilo, le chaos est total. Comme lors des précédentes expéditions punitives, les militaires ne font pas dans la dentelle. Ils ratissent large et frappent tout ce qui bouge. Des jeunes et des femmes ont dû fuir la ville."
Au togo les manifestants arrêté et passé aux tabas pic.twitter.com/1XsjN9n2hg— Akbar (@Akbar56689912) 18 octobre 2017
Mais des Togolais courageux, bravant les risques d'être tués ont quand même manifesté.
"Nous allons marcher pour chasser Faure Gnassingbé", vocifère Fabrice qui estime que le pouvoir des Gnassingbés a trop duré. pendant ce d'autres manifestants scandent "Faure must go" (Faure doit partir). VOA
Derrière cette répression il y a Bolloré et la Franceàfric. Nous en avons la preuve car les militaires ont été formés en avril 2017 en France. Formés à tuer sur les manifestants !
Les chef d'État africain en complicité avec la france regarde le TOGO mourir a petit feu sans réagir,FRANCE=responsable=meurtre en afrique.. pic.twitter.com/wDm6Ngf1nH— Akbar (@Akbar56689912) 18 octobre 2017
CEUX QUI APPELLENT AUX MEURTRES COMME L'IMAM DJOBO SOULEYMANE SONT CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRES
La pire des réactions face à la répression est bien entendu d'appeler aux meurtres et aux saccages. Et c'est ce qu'a fait hier dans un prêche l'imam DJOBO SOULEYMANE à Sokodé.
" Nous y conduirons tous les mauvais militaires pour les juger. Nous allons condamner à mort tous ceux qui le mériteront. Nous avons créé cette cour avec l’appui des officiers américains. Celui qui sera condamné à mort peut être tué dans sa chambre, dans son bureau. Il peut être tué dans son déplacement. On peut le tuer dans son véhicule. Je vous avais demandé de vous apprêter. " (citation prêche de l'imam)
Cet imam parle même d'aide des américains !!!! L' USAfric l'utiliserait pour pourrir la révolution togolaise ,
Le PNP a laissé un ex partisan de Gnassingbé faire des appel aux meurtres et mélant son discours de pseudo religion.
Mais pour qui travaille vraiment cet imam ? Est-il un infiltré ? On peut se poser la question quand on voit que son prêche sera l'occasion que le pouvoir dictatorial franceàfric Gnassingbé de pouvoir utiliser le vocabulaire "terroriste" pour identifier les membres du partis d'opposition PNP.
Il n'est pas possible de laisser un tel personnage parler au nom d'un parti d’opposition qui organise les manifestations.
Tikpi ATCHADAM ne semble pas avoir compris que l'attitude de cet imam est l'aubaine inespéé de la Franceàfric qui a toujours eu pour habitude d'infiltrer les groupes qui s'opposent à la Franceàfric par des Salafistes.
FRATERNISATION RÉVOLUTIONNAIRE AVEC LES FORCES DE L'ORDRE RECUPERABLES
Yanick Toutain : Il
faut STOPPER tous les affrontements pour faire FRATERNISATION
REVOLUTIONNAIRE avec ce pilote de tank et les autres militaires !
Les IRRESPONSABLES qui réclament des ARMES ne SAVENT pas ce que sont des REVOLUTIONS et comment la victoire est acquise.
LA VICTOIRE SURVIENT quand les MAITRES des tyrans ont peur que le PEUPLE S'ORGANISE pour PRENDRE TOUT le pouvoir !
Dès que la France a eu peur que les Burkinabè DESOBEISSENT au Balai Citoyen et FORMENT DES CDR...... l'Elysée a ordonné à Compaoré de partir !!
FORMEZ DES CDR et la France et les USA ORDONNERONT à GNASSINGBE DE PARTIR
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Ce qui a été commencé EN MARS est INSUFFISANT
IL FAUT RECOMMENCER EN MIEUX !
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++++++
Togo : Les Forces Armées Togolaises sous pression
mars 22, 2017
Béquille politique du régime des Gnassingbé depuis un demi-siècle, avec la démonstration d’allégation des généraux dans la nuit du 5 février 2005 à la mort du général Gnassingbé Eyadéma, les Forces armées togolaises (FAT) sont aujourd’hui au centre de toutes les convoitises, au moment où le pays est en décrépitude!
Togo : Les Forces Armées Togolaises sous pression
Depuis donc le constat de la déchéance, l’opposition togolaise dans son ensemble et ses militants interpellent, mieux appellent à la rescousse les Forces armées togolaises. De son côté, le pouvoir politique affiche son indifférence face à la situation en comptant sur l’armée que le Chef de l’Etat a récemment consulté à Temédja. La marche du CAP 2015 du 11 mars dernier consécutive aux différentes crises sociales qui secouent le Togo corrobore la volonté de tout un peuple de voir l’armée rentrer en jeu.
Protester contre la hausse du prix des produits pétroliers entraînant la répression sanglante de l’Armée lors de la manifestation qui s’en était suivie le 28 février 2017, faisant un mort et de nombreux blessés par balle, les partis politiques regroupés au sein du Cap 2015 ainsi que d’autres forces démocratiques, ont appelé les populations togolaises à une marche tenue le 11 mars dernier.
L’un des temps forts de la marche du samedi dernier est le message adressé à l’Armée lorsque la foule des manifestants est arrivée devant l’entrée de l’état-major général des FAT. Prenant la parole et d’un air pénétré, Francis Pedro Amuzun, le représentant de l’ANC à la CENI dit aux militaires: « Quand on est patriote, quand on est citoyen, on travaille pour son pays. On ne le détruit pas. Si on vous envoie nous taper, vous détruisez le pays, si on vous envoie nous tuer, vous détruisez le pays, si on vous envoie nous bastonner, vous détruisez le pays, et quand vous détruisez le pays et vous vous détruisez vous-mêmes. C’est une vérité implacable que vous le vouliez ou non, elle va s’imposer à tous », a-t-il déclaré avant de poursuivre que : « Lorsque vous serez sur vos lits, vous allez méditer ce que je suis en train de vous dire. Je sais qu’à l’état-major en ce moment, on est en train de nous suivre. Messieurs les grands officiers, écoutez-bien ce que nous sommes en train de vous dire. Nous ne sommes pas des voyous, nous ne sommes pas des bandits, nous ne sommes pas des voleurs, mais sommes patriotes ».
A peine avait-il fini de parler que de manière spontanée à l’unisson, la foule se mit à chanter l’hymne national du Togo, « Terre de nos aïeux », puis d’un air engagé et déterminé, elle reprit aussi en chœur la Marche Républicaine du Togo, « Éternel, bénissez le Togo ! ». Il faut juste ajouter que l’émotion était sur tous les visages ce samedi-là.
Précisons que le message de l’ANC n’est que la partie visible de l’iceberg puisque depuis un moment sur les réseaux sociaux, les appels des cyber-activistes pour un « sursaut patriotique » des FAT se multiplient. Beaucoup leur demandent ouvertement à se joindre au peuple togolais pour disent-ils, « libérer le pays du régime Gnassingbé ». Quelques morceaux choisis sont illustratifs : « Demandons aux Forces Armées Togolaises de nous aider à libérer le pouvoir pour organiser une transition ». « L’appel aux Forces Armées Togolaises pour aider notre pays est de prime abord un acte qui se passe entre tout Togolais et les FAT ». « Ô Forces Armées et de Sécurité, Ô mes frères et sœurs, Gardiens de la République, la patrie vous appelle ».
Cependant, le constat est que les opposants au régime togolais, ne sont pas les seuls à pousser le cri de cœur à l’endroit des FAT pour implorer ses faveurs. « Je vous connais et je sais que vous ne me décevrez pas », avait déclaré Faure Gnassingbé, le Chef de l’Etat lui-même devant les militaires du camp de Témédja le 26 janvier 2017. Une assurance ostentatoire et pourtant fébrile, un amour déclaré qui vient renforcer la conviction de ceux qui pensent que la garantie du contrôle total sur l’Armée n’est pas en réalité une chose donnée.
C’est pourquoi, pour le parti au pouvoir, il faut œuvrer à fidéliser des hommes au régime et les nourrir à la belle soupe pour se prémunir de tout impondérable, pendant que l’opposition, elle, s’évertuera à se faire quelques amis en treillis.
Dans une analyse sur le sujet, le Togolais Comi M. Toulabor, Professeur à CEAN-Sciences Po Bordeaux écrit : « S’il existe un secteur où le régime a implanté et développé une véritable politique digne de ce nom c’est bien celui du contrôle sécuritaire de la population. Une politique sectorielle volontariste et planifiée s’est progressivement mise en place, nécessitant des moyens énormes en hommes et en financement, soutenue par une idéologie de conservation du pouvoir et accompagnée d’une préoccupation constante de suivi dans son exécution avec obligation de résultat. Ceci relève de la rareté pour être noté, si on sait qu’il est extrêmement difficile d’en trouver une aussi bien pensée et exécutée dans les autres secteurs de la vie du pays comme l’éducation, l’agriculture, la santé, l’emploi, le logement, le loisir, la jeunesse, la femme, l’urbanisme, l’équipement collectif, etc. ».
A l’en croire, les forces armées se sont donc substituées aux forces de police et de gendarmerie dans l’administration de la sécurité que tout citoyen doit attendre de l’Etat. Police et gendarmerie sont devenues ainsi des forces supplétives voire absentes dans la gestion de la sécurité intérieure qui leur est traditionnellement dévolue. « Le rôle proéminent joué par ces acteurs dans le processus de « dynastisation » du régime à la disparition du Général Eyadéma dans les conditions sanglantes et abracadabrantesques, consacre plus que jamais leur place, maintenant plus structurelle que conjoncturelle si rien n’est fait, dans la vie politique du pays », a-t-il ajouté.
Concernant l’opposition, les hommes en treillis connus qui en sont proches ont été contraints à l’exil. Il s’agit notamment de l’ancien Ministre de la Sécurité, le chef d’escadron François Akila Esso BOKO.
Pour l’heure, le dernier rapport de l’ONG Amnesty International parle plutôt de la répression sanglante des manifestations du 28 février 2017 accusant l’Etat et l’Armée togolaise de porter la responsabilité du décès du jeune chauffeur Alabi Nadjinoudine tué par balle alors qu’il manifestait contre la hausse du prix des produits pétroliers : « Il est inadmissible que l’Armée soit encore déployée au Togo pour réprimer les manifestations (…) les autorités togolaises doivent immédiatement diligenter une enquête indépendante et impartiale pour identifier les auteurs présumés de la mort par balle de cet homme, et les présenter devant un tribunal ordinaire afin qu’ils soient jugés au cours d’un procès équitable », peut-on lire dans le rapport.
En réagissant aussi sur le sujet, le Président du PPR, Jean Nicolas Lawson pense que, « pour abréger le combat politique destructeur et d’usure entre les opposants professionnels et le pouvoir en place, qui dure depuis 1990, nous devons comprendre et accepter les principes républicains et démocratiques. Le Chef de l’Etat est le Chef suprême des armées. En plus, l’actuel Chef de l’Etat est aussi le Ministre de la défense nationale. En conséquence, si les soldats sortent et tirent sur la population qui manifeste, alors le Chef de l’Etat est le principal responsable. Nul n’a donc le droit d’attaquer l’armée. C’est aussi de la bêtise humaine de dire que c’est une bavure quand des soldats tirent à balles réelles dans la foule pour tuer ou blesser. Il est temps que les politiciens togolais mettent un terme à leur dégénérescence et à leurs errements criminels ».
La seule remarque qu’on peut faire aujourd’hui et qui ne souffrirait d’aucune ambiguïté, est que, malgré l’article 147 de la Constitution qui stipule que « Les Forces Armées togolaises sont une armée nationale, républicaine et apolitique », les FAT sont souvent au centre de tous les débats politiques et influencent considérablement le jeu démocratique au Togo.
Pourquoi l’armée à la rescousse ?
L’histoire du Togo nous a enseignés que l’armée joue un rôle prépondérant dans la politique. Les plus convaincus pensent que l’Armée joue le premier rôle. C’est vrai, c’est depuis le 13 janvier 1963 que le destin de la Nation togolaise a basculé avec le coup d’Etat militaire qui a assassiné le premier président de la République. Le meneur de putsch, Gnassingbé Eyadéma a réussi à prendre les rênes du pouvoir politique en faisant de cette armée une garde prétorienne qui agit depuis un demi-siècle sur le destin du Togo.
C’est cette armée qui n’a pas favorisé une alternance au sens propre du terme à la mort du Général qui totalisait 38 ans à la tête du pays. Ainsi, pour la mettre dans les conditions de protection du pouvoir politique, le pouvoir togolais ne cesse de la ménager. Bonnes conditions d’existence avec des passerelles juteuses aux généraux à la retraite recyclés dans la gestion d’agences de ramassage d’ordures pour certains, tandis d’autres sont bien lotis dans les agences de travaux publics ou de sécurité aéroportuaire. Pour ceux d’entre eux qui ont un bagage intellectuel important, ils sont souvent coptés pour la coordination des sommets ou des conférences.
Un moyen de mettre cette armée au service de la protection du pouvoir politique ébranlé par les mutations internationales qui mettent la démocratie, la bonne conduite et l’alternance au centre des responsabilités politiques, sociales et militaires.
Cette mutation ira contaminer l’opinion civile et politique qui comprend désormais que face à la situation du Togo, le problème est loin de se fixer sur des élections, encore moins sur des manifestations de rue. La vraie solution se trouve dans l’entrée en jeu des Forces Armées Togolaises, qui sont les garants légendaires et historiques du pouvoir politique et de la stabilité.
C’est ce qui entraîne les cris de cœur dans toutes les directions, politiques, société civile, populations, à l’endroit de l’Armée pour qu’elle vienne enfin créer les conditions d’une alternance, synonyme de libération d’un peuple abandonné. C’est le fruit de la leçon tirée de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et récemment de la Gambie où Yahya Jammeh, bien qu’assis sur l’Armée a été obligé de céder le pouvoir par la volonté de cette armée.
Source : Sylvestre K. Beni, L’Independant Express
Les IRRESPONSABLES qui réclament des ARMES ne SAVENT pas ce que sont des REVOLUTIONS et comment la victoire est acquise.
LA VICTOIRE SURVIENT quand les MAITRES des tyrans ont peur que le PEUPLE S'ORGANISE pour PRENDRE TOUT le pouvoir !
Dès que la France a eu peur que les Burkinabè DESOBEISSENT au Balai Citoyen et FORMENT DES CDR...... l'Elysée a ordonné à Compaoré de partir !!
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Ce qui a été commencé EN MARS est INSUFFISANT
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Togo : Les Forces Armées Togolaises sous pression
mars 22, 2017
Béquille politique du régime des Gnassingbé depuis un demi-siècle, avec la démonstration d’allégation des généraux dans la nuit du 5 février 2005 à la mort du général Gnassingbé Eyadéma, les Forces armées togolaises (FAT) sont aujourd’hui au centre de toutes les convoitises, au moment où le pays est en décrépitude!
Togo : Les Forces Armées Togolaises sous pression
Depuis donc le constat de la déchéance, l’opposition togolaise dans son ensemble et ses militants interpellent, mieux appellent à la rescousse les Forces armées togolaises. De son côté, le pouvoir politique affiche son indifférence face à la situation en comptant sur l’armée que le Chef de l’Etat a récemment consulté à Temédja. La marche du CAP 2015 du 11 mars dernier consécutive aux différentes crises sociales qui secouent le Togo corrobore la volonté de tout un peuple de voir l’armée rentrer en jeu.
Protester contre la hausse du prix des produits pétroliers entraînant la répression sanglante de l’Armée lors de la manifestation qui s’en était suivie le 28 février 2017, faisant un mort et de nombreux blessés par balle, les partis politiques regroupés au sein du Cap 2015 ainsi que d’autres forces démocratiques, ont appelé les populations togolaises à une marche tenue le 11 mars dernier.
L’un des temps forts de la marche du samedi dernier est le message adressé à l’Armée lorsque la foule des manifestants est arrivée devant l’entrée de l’état-major général des FAT. Prenant la parole et d’un air pénétré, Francis Pedro Amuzun, le représentant de l’ANC à la CENI dit aux militaires: « Quand on est patriote, quand on est citoyen, on travaille pour son pays. On ne le détruit pas. Si on vous envoie nous taper, vous détruisez le pays, si on vous envoie nous tuer, vous détruisez le pays, si on vous envoie nous bastonner, vous détruisez le pays, et quand vous détruisez le pays et vous vous détruisez vous-mêmes. C’est une vérité implacable que vous le vouliez ou non, elle va s’imposer à tous », a-t-il déclaré avant de poursuivre que : « Lorsque vous serez sur vos lits, vous allez méditer ce que je suis en train de vous dire. Je sais qu’à l’état-major en ce moment, on est en train de nous suivre. Messieurs les grands officiers, écoutez-bien ce que nous sommes en train de vous dire. Nous ne sommes pas des voyous, nous ne sommes pas des bandits, nous ne sommes pas des voleurs, mais sommes patriotes ».
A peine avait-il fini de parler que de manière spontanée à l’unisson, la foule se mit à chanter l’hymne national du Togo, « Terre de nos aïeux », puis d’un air engagé et déterminé, elle reprit aussi en chœur la Marche Républicaine du Togo, « Éternel, bénissez le Togo ! ». Il faut juste ajouter que l’émotion était sur tous les visages ce samedi-là.
Précisons que le message de l’ANC n’est que la partie visible de l’iceberg puisque depuis un moment sur les réseaux sociaux, les appels des cyber-activistes pour un « sursaut patriotique » des FAT se multiplient. Beaucoup leur demandent ouvertement à se joindre au peuple togolais pour disent-ils, « libérer le pays du régime Gnassingbé ». Quelques morceaux choisis sont illustratifs : « Demandons aux Forces Armées Togolaises de nous aider à libérer le pouvoir pour organiser une transition ». « L’appel aux Forces Armées Togolaises pour aider notre pays est de prime abord un acte qui se passe entre tout Togolais et les FAT ». « Ô Forces Armées et de Sécurité, Ô mes frères et sœurs, Gardiens de la République, la patrie vous appelle ».
Cependant, le constat est que les opposants au régime togolais, ne sont pas les seuls à pousser le cri de cœur à l’endroit des FAT pour implorer ses faveurs. « Je vous connais et je sais que vous ne me décevrez pas », avait déclaré Faure Gnassingbé, le Chef de l’Etat lui-même devant les militaires du camp de Témédja le 26 janvier 2017. Une assurance ostentatoire et pourtant fébrile, un amour déclaré qui vient renforcer la conviction de ceux qui pensent que la garantie du contrôle total sur l’Armée n’est pas en réalité une chose donnée.
C’est pourquoi, pour le parti au pouvoir, il faut œuvrer à fidéliser des hommes au régime et les nourrir à la belle soupe pour se prémunir de tout impondérable, pendant que l’opposition, elle, s’évertuera à se faire quelques amis en treillis.
Dans une analyse sur le sujet, le Togolais Comi M. Toulabor, Professeur à CEAN-Sciences Po Bordeaux écrit : « S’il existe un secteur où le régime a implanté et développé une véritable politique digne de ce nom c’est bien celui du contrôle sécuritaire de la population. Une politique sectorielle volontariste et planifiée s’est progressivement mise en place, nécessitant des moyens énormes en hommes et en financement, soutenue par une idéologie de conservation du pouvoir et accompagnée d’une préoccupation constante de suivi dans son exécution avec obligation de résultat. Ceci relève de la rareté pour être noté, si on sait qu’il est extrêmement difficile d’en trouver une aussi bien pensée et exécutée dans les autres secteurs de la vie du pays comme l’éducation, l’agriculture, la santé, l’emploi, le logement, le loisir, la jeunesse, la femme, l’urbanisme, l’équipement collectif, etc. ».
A l’en croire, les forces armées se sont donc substituées aux forces de police et de gendarmerie dans l’administration de la sécurité que tout citoyen doit attendre de l’Etat. Police et gendarmerie sont devenues ainsi des forces supplétives voire absentes dans la gestion de la sécurité intérieure qui leur est traditionnellement dévolue. « Le rôle proéminent joué par ces acteurs dans le processus de « dynastisation » du régime à la disparition du Général Eyadéma dans les conditions sanglantes et abracadabrantesques, consacre plus que jamais leur place, maintenant plus structurelle que conjoncturelle si rien n’est fait, dans la vie politique du pays », a-t-il ajouté.
Concernant l’opposition, les hommes en treillis connus qui en sont proches ont été contraints à l’exil. Il s’agit notamment de l’ancien Ministre de la Sécurité, le chef d’escadron François Akila Esso BOKO.
Pour l’heure, le dernier rapport de l’ONG Amnesty International parle plutôt de la répression sanglante des manifestations du 28 février 2017 accusant l’Etat et l’Armée togolaise de porter la responsabilité du décès du jeune chauffeur Alabi Nadjinoudine tué par balle alors qu’il manifestait contre la hausse du prix des produits pétroliers : « Il est inadmissible que l’Armée soit encore déployée au Togo pour réprimer les manifestations (…) les autorités togolaises doivent immédiatement diligenter une enquête indépendante et impartiale pour identifier les auteurs présumés de la mort par balle de cet homme, et les présenter devant un tribunal ordinaire afin qu’ils soient jugés au cours d’un procès équitable », peut-on lire dans le rapport.
En réagissant aussi sur le sujet, le Président du PPR, Jean Nicolas Lawson pense que, « pour abréger le combat politique destructeur et d’usure entre les opposants professionnels et le pouvoir en place, qui dure depuis 1990, nous devons comprendre et accepter les principes républicains et démocratiques. Le Chef de l’Etat est le Chef suprême des armées. En plus, l’actuel Chef de l’Etat est aussi le Ministre de la défense nationale. En conséquence, si les soldats sortent et tirent sur la population qui manifeste, alors le Chef de l’Etat est le principal responsable. Nul n’a donc le droit d’attaquer l’armée. C’est aussi de la bêtise humaine de dire que c’est une bavure quand des soldats tirent à balles réelles dans la foule pour tuer ou blesser. Il est temps que les politiciens togolais mettent un terme à leur dégénérescence et à leurs errements criminels ».
La seule remarque qu’on peut faire aujourd’hui et qui ne souffrirait d’aucune ambiguïté, est que, malgré l’article 147 de la Constitution qui stipule que « Les Forces Armées togolaises sont une armée nationale, républicaine et apolitique », les FAT sont souvent au centre de tous les débats politiques et influencent considérablement le jeu démocratique au Togo.
Pourquoi l’armée à la rescousse ?
L’histoire du Togo nous a enseignés que l’armée joue un rôle prépondérant dans la politique. Les plus convaincus pensent que l’Armée joue le premier rôle. C’est vrai, c’est depuis le 13 janvier 1963 que le destin de la Nation togolaise a basculé avec le coup d’Etat militaire qui a assassiné le premier président de la République. Le meneur de putsch, Gnassingbé Eyadéma a réussi à prendre les rênes du pouvoir politique en faisant de cette armée une garde prétorienne qui agit depuis un demi-siècle sur le destin du Togo.
C’est cette armée qui n’a pas favorisé une alternance au sens propre du terme à la mort du Général qui totalisait 38 ans à la tête du pays. Ainsi, pour la mettre dans les conditions de protection du pouvoir politique, le pouvoir togolais ne cesse de la ménager. Bonnes conditions d’existence avec des passerelles juteuses aux généraux à la retraite recyclés dans la gestion d’agences de ramassage d’ordures pour certains, tandis d’autres sont bien lotis dans les agences de travaux publics ou de sécurité aéroportuaire. Pour ceux d’entre eux qui ont un bagage intellectuel important, ils sont souvent coptés pour la coordination des sommets ou des conférences.
Un moyen de mettre cette armée au service de la protection du pouvoir politique ébranlé par les mutations internationales qui mettent la démocratie, la bonne conduite et l’alternance au centre des responsabilités politiques, sociales et militaires.
Cette mutation ira contaminer l’opinion civile et politique qui comprend désormais que face à la situation du Togo, le problème est loin de se fixer sur des élections, encore moins sur des manifestations de rue. La vraie solution se trouve dans l’entrée en jeu des Forces Armées Togolaises, qui sont les garants légendaires et historiques du pouvoir politique et de la stabilité.
C’est ce qui entraîne les cris de cœur dans toutes les directions, politiques, société civile, populations, à l’endroit de l’Armée pour qu’elle vienne enfin créer les conditions d’une alternance, synonyme de libération d’un peuple abandonné. C’est le fruit de la leçon tirée de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et récemment de la Gambie où Yahya Jammeh, bien qu’assis sur l’Armée a été obligé de céder le pouvoir par la volonté de cette armée.
GNASSINGBE VIENT DE DÉCLARER QU'IL RESTERAIT AU POUVOIR JUSQU'EN 2020
POUR LE DÉGAGER IL EST URGENT DE
CONSTRUIRE D'UN GOUVERNEMENT DU PEUPLE FORME DE CDR
DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES
Gnassingbé vient de proclamer qu'il resterait au pouvoir jusqu'en 2020."La volonté du peuple est la volonté de Dieu. Ainsi,vous prenant à temoins, je voudrais affirmer ma pleine volonté de me retirer à la fin de mon mandat en 2020 et de permettre à toute personne bénéficiant de la confiance de notre parti de se présenter pour la présidentielle prochaine.
Ceci paraîtra surprenant et bouleversant pour certains, pour d’autres ce sera une grande joie je le sais, mais je vous prie de l’accepter ainsi.
La démocratie doit s’enraciner davantage dans notre pays. " extrait de la proclamation de Faure Gnassingbé 225news
Il y a urgence absolue à construire un gouvernement du peuple qui prenne la place de Gnassingbé et sa clique de ministres criminels.
C'est simple de construire des CDR et c'est la seule solution pour virer vraiment Gnassingbé et mettre un véritable gouvernement du peuple à la place.
Pour former un CDR il suffit de 25 personnes
Pour former un MINI CDR 5 suffisent
Si vous pouvez regrouper 4 résistants vous pouvez proclamer un MINI CDR
Mais le mieux est que CHACUN de vos adjoints DIB recrute 4
ET DONC vous serez 1+4+5*4= 1+4+20=25
Et là vous serez désigné délégués de base
Tout délégué est révocable. Si votre délégué vous déçoit, vous vous retirez de sa liste. Celui-ci n'aura donc plus son quota et ne pourra pas garder son statut.
Toute l'architecture du projet est inscrite dans ce livre
Préambule de CONSTRUIRE LE CNR – TOGO par Yanick Toutain MANUEL INSTITUTIONNEL DE LA RÉVOLUTION HUMANOCRATE DU TOGOCONCLUSION
Pour télécharger gratuitement et intégralement le livre :
https://drive.google.com/file/d/0B1pq3ievpZMERUtWRkVTUlVLcUU/view
CONCLUSION
Plus d'un mois de manifestations ultra massives avec à chaque fois pour mot d'ordre "Gnassingbé Dégage"... Mais le dictateur Franceàfric Gnassingbé se moque de tous les Togolais ce soir en affirmant qu'il restera au pouvoir jusqu'en 2020 !
Si Gnassingbé se permet ce crachat à son peuple c'est qu'il a un soutien inconditionnel de la Franceàfric et de l'USAFric.
On l'avait compris rien qu'en observant l'omerta sur les jeunes tués par Gnassingbé dans la totalité des médias français.
On apprend maintenant que les militaires togolais qui tirent sur les manifestants ont été formés à Nantes par les militaires français !
IL FAUT DE TOUTE URGENCE QUE LE PEUPLE TOGOLAIS SE CHOISISSE DES DELEGUES REVOCABLES ET CONSTRUISENT DES CDR !
IL FAUT UNE RÉVOLUTION PACIFISTE ET ORGANISÉE POUR METTRE FIN A L’IMPÉRIALISME ET DONNER LE POUVOIR AU PEUPLE
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