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mercredi 5 octobre 2022

Sankara 1986 .« II est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés. Regardez dans votre assiette, quand vous mangez le grain de riz, de maïs, de mil importé. C’est ça l’impérialisme " 55% du blé au Burkina est importé de Russie. URGENT : Autosuffisance alimentaire par des CDR Sankara Zéro impérialiste Ni Franceàfric Ni Russieàfric Ni Chineàfric

 


Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
5 octobre 2022

"Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu.

Nous avons construit des maisons, des écoles, des dispensaires, des routes, des ponts et des barrages." Thomas Sankara 1986 1° conférence des CDR


60 % du riz consommé et la quasi totalité du blé consommé sont importés. 

Pourtant il serait possible de cultiver du blé au Burkina.

""L'Afrique subsaharienne possède d'importantes étendues de terres propices à la production de blé de façon rentable et sans irrigation, compte tenu des conditions de précipitations", affirment les auteurs de l'étude. "Le Monde


Celui qui ne vous a pas nourris ne peut rien exiger de vous.
Or, nous sommes là, à nous faire nourrir chaque jour, chaque année et nous disons : « À bas l'impérialisme !» Eh bien la reconnaissance du ventre est là. 
[Rires, applaudissements] 
Mais les pro Russes font semblant de ne pas voir que la Russie est capitaliste et impérialiste depuis 30 ans

La Conférence nationale des CDR a félicité, et elle a raison, tous ceux qui ont écrit, qui ont produit quelque chose sur le plan littéraire, artistique, et dans tous les autres domaines.
C'est ça la production, nous sommes des révolutionnaires ! (..)
[Applaudissements nourris] Il faut donc produire, produire et encore produire.


Sankara 1986 .« II est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés.  Regardez dans votre assiette, quand vous mangez le grain de riz, de maïs, de mil importé. C’est ça l’impérialisme "
55% du blé au Burkina est importé de Russie. URGENT : Autosuffisance alimentaire par des CDR Sankara Zéro impérialiste Ni Franceàfric Ni Russieàfric Ni Chineàfric 


"Il y en a qui demandent ; «Mais où se trouve l’impérialisme ?» Regardez dans vos assiettes quand vous mangez : les grains de riz, de maïs, de mil importés, c’est ça l’impérialisme. N’allez pas plus loin. [Applaudissements]"Discours de Thomas Sankara à la conférence nationale des Comités de défense de la révolution, 4 avril 1986. »


Regardez dans vos assiettes
L'impérialisme est là

55% DU BLE AU BURKINA VIENT DE RUSSIE

55% du blé consommé au Burkina Faso vient de Russie

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a révélé dans un rapport, le degré de dépendance « élevé » de 25 pays africains en termes d’importation de blé de la Fédération de Russie et de l’Ukraine.

 Près de la moitié des pays de l’Afrique est affectée par la guerre en Ukraine. Entre 2018 et 2020, l’Afrique a importé pour 3,7 milliards USD de blé (32 % du total des importations africaines de blé) en provenance de la Fédération de Russie et pour 1,4 milliard USD en provenance d’Ukraine (12 % des importations totales de blé africain).

Dans les 25 pays africains concernés, on trouve 4 pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que sont le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, le Sénégal qui dépendent de l’importation de blé de ces 2 pays. Le Bénin importe 100% de son blé de la Russie.

Il est suivi du « pays des hommes intègres » avec 55% en provenance de Russie contre 5% de l’Ukraine. Le Sénégal importe pour sa part 50% de son blé de la Russie contre 15% de l’Ukraine. Enfin, le Togo n’importe pas de blé de l’Ukraine, ses achats proviennent de la Russie à hauteur de 45%. Ouaganews

 


LES MEMES QUI SABOTENT LES CDR APPELLENT LA RUSSIE A PRENDRE LE CONTRÔLE DU BURKINA FASO 
EN SE FAISANT PASSER POUR DES HERITIERS DE SANKARA

Mais il suffit de lire les principaux discours de Thomas Sankara pour constater que ces panneàfricains sont des hypocrites menteurs cachant ce que fut la révolution sankariste
Voici ce que Thomas disait en avril 1986 à la 1° conférence des CDR

Yanick Toutain avait republié ce discours en 2014

JEUDI 4 DÉCEMBRE 2014

Thomas Sankara "Les Comités de défense de la révolution, c'est la production ! Certes s'il faut des thèmes de mobilisation, s'il faut des slogans ? Oui ! Il faut des slogans ! S'il faut des images, des symboles de la révolution, pour comprendre ! Oui ? il en faut.
(..)
Il faut produire, il faut produire et c'est pourquoi, je salue le mot d'ordre de : « Deux millions de tonnes de céréales ».
Notre pays produit suffisamment de quoi nous nourrir.
Ce n'est plus le cas en 2022
Nous pouvons dépasser même notre production.
Malheureusement, par manque d'organisation, nous sommes encore obligés de tendre la main pour demander des aides alimentaires.
Ces aides alimentaires qui nous bloquent, qui inspirent, qui installent dans nos esprits cette habitude, ces réflexes de mendiant, d'assisté, nous devons les mettre de côté par notre grande production ! Il faut réussir à produire plus, produire plus parce qu'il est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés.

CELUI QUI CONTRÔLE SA NOURRITURE CONTRÔLE SA POLITIQUE

A la fête de la Tabaski, à Pâques, à Noël, quand dans les familles, on abat les coqs, les dindons, les moutons, on le fait parce qu'on est sûr qu'on a nourri le coq, le dindon, le mouton.
On peut l'abattre quand on veut.
A Noël, à Pâques, à la Pentecôte ou même pendant le carême.
On est libre.
Celui qui ne vous a pas nourris ne peut rien exiger de vous.
Or, nous sommes là, à nous faire nourrir chaque jour, chaque année et nous disons : « À bas l'impérialisme !» Eh bien la reconnaissance du ventre est là. 
[Rires, applaudissements] 
Mais les pro Russes font semblant de ne pas voir que la Russie est capitaliste et impérialiste depuis 30 ans
Si dans notre expression, nous, révolutionnaires, ne voulons pas être reconnaissants, ou en tout cas, si nous voulons mettre de côté toutes les formes de domination, le ventre sera là qui, lui, risque de prendre le chemin de droite, de la réaction et de la cohabitation pacifique [Applaudissements] avec tous ceux qui nous oppriment à travers les graines de céréales déversées ici.
Ne consommons que ce que nous contrôlons ! Il y en a qui demandent ; «Mais où se trouve l'impérialisme ?» Regardez dans vos assiettes quand vous mangez : les grains de riz, de maïs, de mil importés, c'est ça l'impérialisme.
N'allez pas plus loin.
[Applaudissements] Donc, camarades, nous devons nous organiser pour produire ici et nous pouvons produire plus qu'il n'en faut.
Et s'organiser c'est évidemment reconstruire les CDR !!!
Thomas le répètera ensuite
On dit que c'est la sécheresse qui a fait que notre production a baissé.
Le ministère de l'Agriculture est là, qui témoigne que même pendant la sécheresse, la production de coton n'a fait qu'augmenter.
Pourquoi cela ? Eh bien, parce que la SOFITEX paye.
Eh bien, nous allons changer de méthodes.
Oui, il faut changer de méthodes.
Mais la production, ne se limite pas seulement aux céréales.
I1 faut produire dans tous les domaines, à l'usine, dans les bureaux et j'invite chacun à la production intellectuelle.
La Conférence nationale des CDR a félicité, et elle a raison, tous ceux qui ont écrit, qui ont produit quelque chose sur le plan littéraire, artistique, et dans tous les autres domaines.
C'est ça la production, nous sommes des révolutionnaires ! (..)
[Applaudissements nourris] Il faut donc produire, produire et encore produire.
Sur le plan international, beaucoup de choses positives sont dites mais non écrites.
(..)
C'est au Burkina Faso quand même qu'il y a le plus de tracts, vous le savez très bien ! Cela prouve que nous savons lire et écrire..
Mamadou et Bineta' sont devenus grands, il y a très longtemps.
Ils commencent à être vieux. 
[Rires et applaudissements] 
On rappellera aux anti-impérialistes du dimanche que "Mamadou et Bineta est un livre éducatif utilisé en Afrique de André Davesne".... un Français !
Thomas Sankara était évidemment l'allié des Français anti-impérialistes. Pas comme les fascistes téléguidés par Poutine..... l'impérialiste Poutine !

Thomas Sankara "Mais camarades, il est important que nous revenions en d'autres occasions sur ce qui n'est pas fait, sur ce qui doit se faire.

L'unité, l'unité dans nos rangs ! Unité-critique-auto-critique-unité.

Bannissons de nos rangs tous les louvoiements, les calculs insidieux perceptibles et imperceptibles qui se trament ; les mots d'ordre téléguidés et télécommandés.

Heureusement, la Conférence nous a permis de constater que l'unité s'est renforcée.

Ce qui prouve que des éléments sains de tous bords ont oeuvré consciemment, loyalement, afin que l'unité se consolide.

C'est une victoire.

[Applaudissements] Camarades, je vous félicite tous pour l'effort fourni, je vous félicite surtout pour les efforts que vous avez fournis avant cette conférence.

Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu.

Nous avons construit des maisons, des écoles, des dispensaires, des routes, des ponts et des barrages.

Nous avons fait de la production intellectuelle, artistique.

Bref, nous avons marqué des points.

Nous avons sur le plan économique, financier, budgétaire, réalisé des sacrifices, des efforts et chacun de nous a payé le prix qu'il fallait payer.

On peut facilement constater l'héritage des saboteurs - Compaoré Zida le Balai Citoyen le PCRV Damiba..... l'héritage de tous les ennemis de Sankara, l'héritage de tous les ennemis des CDR 

BLE ET RIZ IMPORTES DE CHINE ET DE RUSSIE ALORS QU'IL EST POSSIBLE DE LES CULTIVER AU PAYS

15% des habitants du Burkina Faso sont en "situation d'insécurité alimentaire".
1 enfant sur 10 est malnutri.

 15% de la population, sont actuellement en situation d'insécurité alimentaire dans le pays. Les femmes enceintes et les nouveau-nés sont particulièrement vulnérables. Actuellement, 1 enfant sur 10 au Burkina Faso est confronté à la malnutrition. " https://www.icrcnewsroom.org/story/fr/2011/burkina-faso-conflict-aggravates-ongoing-food-crisis

60 % du riz consommé et la quasi totalité du blé consommé sont importés. 

Pourtant il serait possible de cultiver du blé au Burkina.

""L'Afrique subsaharienne possède d'importantes étendues de terres propices à la production de blé de façon rentable et sans irrigation, compte tenu des conditions de précipitations", affirment les auteurs de l'étude. "Le Monde


L'ALLIANCE D'IBRAHIM TRAORE AVEC LES ACTIVISTES PRO POUTINE PROUVE QU'IL VA POURSUIIVRE LA POLITIQUE IMPERIALISTE ALIMENTAIRE 

 Ibrahim Traoré nouveau chef de l'Etat autoproclamé du Burkina a déclaré sur Radio Oméga le 1er octobre :

"C'est qu'il faut révolutionner notre production, révolutionner notre agriculture. On conquiert les terres on les installe et on les aide à produire pour qu'on ne soit pas dépendants de l'extérieur."

Il ment. Il est allié avec les activistes pro Poutine, porteurs de drapeaux russes. Comme si Poutine allait le laisser cultiver du blé au Burkina quand 55 % du blé vient de Russie.

S'il avait comme réel projet l'auto-suffisance alimentaire, il aurait appelé les Burkinabè à constituer des CDR. Et il ne l'a pas fait.

SANKARA : L'AUTO SUFFISANCE ALIMENTAIRE GRACE AUX CDR


Le premier jour de son arrivée au pouvoir, Sankara appelait la population à constituer des CDR




Dans le DOP du 2 octobre 1983, Sankara annonçait que son objectif était l'auto-suffisance alimentaire au Burkina Faso.

"Cela est possible en donnant son vrai sens au slogan d’auto-suffisance alimentaire, trop vieilli à
force d’avoir été proclamé sans conviction. Ce sera d’abord la lutte âpre contre la nature qui, du reste, n’est pas plus ingrate chez nous que chez d’autres peuples qui l’ont merveilleusement vaincue sur le plan agricole. Le Conseil national de la révolution ne se bercera pas d’illusions en projets gigantissimes, sophistiqués. Au contraire, de nombreuses petites réalisations dans le système agricole permettront de faire de notre territoire un vaste champ, une suite infinie de fermes. Ce sera ensuite la lutte contre les affameurs du peuple, spéculateurs et capitalistes agricoles de tout genre. Ce sera enfin la protection contre la domination impérialiste de notre agriculture, dans l’orientation, le pillage de nos ressources et la concurrence déloyale à nos productions locales par des importations qui n’ont de mérite que leur emballage pour bourgeois en mal de snobisme. Des prix rémunérateurs et des unités industrielles agro-alimentaires assureront aux paysans des marchés pour leurs productions en toute saison." 2 octobre 1983


Les CDR étaient les nouvelles institutions dirigeantes et le projet d'auto-suffisance alimentaire se faisait grâce aux CDR.

Le pouvoir dévolu aux CDR villageois affirmait la volonté d’opposition aux responsables villageois traditionnels ; ceux-ci étaient d’ailleurs souvent désignés par les autorités révolutionnaires comme des « féodaux ». Cette accusation est reprise dans le préambule de l’Ordonnance du 4 août 1984 :

« En raison de l’interaction entre structures socio-politiques d’une part, et d’autre part structures foncières et agraires, le droit foncier et agraire du Burkina-Faso était marqué du sceau bourgeois et féodal et donc utilisé contre les masses laborieuses. »

De cette analyse découlait la volonté de transformer les rapports sociaux en milieu rural, en brisant le pouvoir foncier des chefferies traditionnelles et en donnant de nouveaux pouvoirs aux CDR.

En ce domaine, la volonté de rupture avec le passé était donc affirmée, mais le temps a manqué pour en saisir la portée. Les CDR ont été élus, mais aucune étude n’a été faite qui permettrait d’avoir une idée de leur représentativité sociale, de leur lien avec les autorités habituelles (anciens et notables). Leur action a surtout consisté à encourager la participation des paysans aux travaux prévus dans le Programme populaire de développement (travaux d’intérêt collectif : ouverture et entretien des pistes, construction d’écoles, de dispensaires, reboisement, etc.). Les tensions risquaient de se multiplier dès lors que les CDR prétendaient toucher aux rouages réels du fonctionnement de la société paysanne, notamment les attributions foncières. Théoriquement, les CDR étaient responsables de la gestion des terroirs villageois : comment allaient-ils arbitrer les différends fonciers ? Bernard Tallet  Le CNR face au monde rural le CNR à l'épreuve des faits

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COMPLEMENTS

L'EXTRAIT COMPLET DE CE DISCOURS DE SANKARA

Les Comités de défense de la révolution, c'est la production ! Certes s'il faut des thèmes de mobilisation, s'il faut des slogans ? Oui ! Il faut des slogans ! S'il faut des images, des symboles de la révolution, pour comprendre ! Oui ? il en faut.

Nous n'hésiterons pas ! Mais nous ne devons pas mettre la forme avant le fond, et la révolution ne se mesurera pas au nombre de slogans et au nombre de ténors, de stentors dans les cris.

Ce sera à autre chose, ce sera à la production.

Il faut produire, il faut produire et c'est pourquoi, je salue le mot d'ordre de : « Deux millions de tonnes de céréales ».

Notre pays produit suffisamment de quoi nous nourrir.

Nous pouvons dépasser même notre production.

Malheureusement, par manque d'organisation, nous sommes encore obligés de tendre la main pour demander des aides alimentaires.

Ces aides alimentaires qui nous bloquent, qui inspirent, qui installent dans nos esprits cette habitude, ces réflexes de mendiant, d'assisté, nous devons les mettre de côté par notre grande production ! Il faut réussir à produire plus, produire plus parce qu'il est normal que celui qui vous donne à manger vous dicte également ses volontés.

A la fête de la Tabaski, à Pâques, à Noël, quand dans les familles, on abat les coqs, les dindons, les moutons, on le fait parce qu'on est sûr qu'on a nourri le coq, le dindon, le mouton.

On peut l'abattre quand on veut.

A Noël, à Pâques, à la Pentecôte ou même pendant le carême.

On est libre.

Celui qui ne vous a pas nourris ne peut rien exiger de vous.

Or, nous sommes là, à nous faire nourrir chaque jour, chaque année et nous disons : « À bas l'impérialisme !» Eh bien la reconnaissance du ventre est là.

[Rires, applaudissements] Si dans notre expression, nous, révolutionnaires, ne voulons pas être reconnaissants, ou en tout cas, si nous voulons meurt de côté toutes les formes de domination, le ventre sera là qui, lui, risque de prendre le chemin de droite, de la réaction et de la cohabitation pacifique [Applaudissements] avec tous ceux qui nous oppriment à travers les graines de céréales déversées ici.

Ne consommons que ce que nous contrôlons ! Il y en a qui demandent ; «Mais où se trouve l'impérialisme ?» Regardez dans vos assiettes quand vous mangez : les grains de riz, de maïs, de mil importés, c'est ça l'impérialisme.

N'allez pas plus loin.

[Applaudissements] Donc, camarades, nous devons nous organiser pour produire ici et nous pouvons produire plus qu'il n'en faut.

On dit que c'est la sécheresse qui a fait que notre production a baissé.

Le ministère de l'Agriculture est là, qui témoigne que même pendant la sécheresse, la production de coton n'a fait qu'augmenter.

Pourquoi cela ? Eh bien, parce que la SOFITEX paye.

Eh bien, nous allons changer de méthodes.

Oui, il faut changer de méthodes.

Mais la production, ne se limite pas seulement aux céréales.

I1 faut produire dans tous les domaines, à l'usine, dans les bureaux et j'invite chacun à la production intellectuelle.

La Conférence nationale des CDR a félicité, et elle a raison, tous ceux qui ont écrit, qui ont produit quelque chose sur le plan littéraire, artistique, et dans tous les autres domaines.

C'est ça la production, nous sommes des révolutionnaires ! J'ai lu dans un télex, dans une dépêche d'agence, que lors d'un tournoi de tennis de table, le Burkina Faso a été battu par le Nigéria, par le Libéria.

J'ai trouvé cela très bien.

Il faut que nous soyons encore battus.

Mais si nous sommes battus, c'est la faute de ceux qui ne nous ont pas organisés les années passées.

Par contre, si dans les années à venir, nous sommes battus, camarades, ce sera de notre faute.

[Applaudissements nourris] Il faut donc produire, produire et encore produire.

Sur le plan international, beaucoup de choses positives sont dites mais non écrites.

Prenons l'exemple des Tribunaux populaires de la révolution : qui peut nous citer un livre écrit par un Burkinabè sur les TPR'.

Le peu qui ait été écrit, a été écrite par des étrangers, des étudiants, des professeurs d'université, des chercheurs....

Pourtant, il y a de grands enseignements que les TPR sont en train de nous donner, que nous ferions mieux de consigner précieusement dans des livres.

Demandez à la radio-diffusion, si elle a encore l'enregistrement du 14ème TPR ? Elle vous dira que la bande, la cassette à été utilisée pour enregistrer le dernier tube de je ne sais quelle vedette.

Ce n'est pas normal.

Nous n'avons pas ce réflexe de protéger notre capital intellectuel.

Il faut produire davantage.

Et puis après tout, nous battons le record en matière de littératures clandestines.

C'est au Burkina Faso quand même qu'il y a le plus de tracts, vous le savez très bien ! Cela prouve que nous savons lire et écrire..

Mamadou et Bineta' sont devenus grands, il y a très longtemps.

Ils commencent à être vieux.

[Rires et applaudissements] Mais camarades, il est important que nous revenions en d'autres occasions sur ce qui n'est pas fait, sur ce qui doit se faire.

L'unité, l'unité dans nos rangs ! Unité-critique-auto-critique-unité.

Bannissons de nos rangs tous les louvoiements, les calculs insidieux perceptibles et imperceptibles qui se trament ; les mots d'ordre téléguidés et télécommandés.

Heureusement, la Conférence nous a permis de constater que l'unité s'est renforcée.

Ce qui prouve que des éléments sains de tous bords ont oeuvré consciemment, loyalement, afin que l'unité se consolide.

C'est une victoire.

[Applaudissements] Camarades, je vous félicite tous pour l'effort fourni, je vous félicite surtout pour les efforts que vous avez fournis avant cette conférence.

Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu.

Nous avons construit des maisons, des écoles, des dispensaires, des routes, des ponts et des barrages.

Nous avons fait de la production intellectuelle, artistique.

Bref, nous avons marqué des points.

Nous avons sur le plan économique, financier, budgétaire, réalisé des sacrifices, des efforts et chacun de nous a payé le prix qu'il fallait payer.

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Goita qui est le pantin des impérialistes fait donc alliance avec Poutine...... et avec Biden 

Bien évidemment pour SABOTER LA REVOLUTION AFRICAINE

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