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jeudi 18 mars 2021

18 mars 1871 Commune De Paris : grâce à la fraternisation révolutionnaire avec les forces de l'ordre et l'auto-organisation, les Communards gagnèrent la première bataille

 

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
18/03/2021

" Plus de rois, plus de maîtres,
plus de chefs imposés,
mais des agents constamment responsables et révocables à tous les degrés du pouvoir. »
 Fédération des bataillons de la garde nationale,
Serment du 10 mars 1871


L'installation de ces délégués sécurité révocables de la garde nationale fut une étape fondamentale dans la construction des institutions humanocrates. Ce principe de fonctionnaires révocables à tout moment est une pierre géante pour l'édification des institutions qui sauveront la planète de sa destruction totale par les capitalistes. 
Ce modèle institutionnel nous permettra de remplacer les élus et fonctionnaires criminels écologiques par des personnes responsables, éthiques et courageuses.
En effet ces délégués défense étaient choisis par la population et révocables de manière permanente. (...)
Rien de surprenant à cette commémoration de la Commune de Paris en taisant ce qui fut sa force et son originalité: transformer tous les fonctionnaires et les élus en fonctionnantes, en délégués révocables à tout moment est ce contre quoi Mélenchon, le NPA , le PCF luttent depuis 2010. Au service de la bourgeoisie !
Y compris comme en 2016 au Havre en faisant infiltrer Nuit Debout par leurs alliés politiques islamofascistes : la 2° réunion Nuit Debout qui allait procéder à la désignation de délégués révocables - délégués intermédiaires de base - #1pour5 fut remplacée par le PCF et ses alliés NPA  FdG Insoumis par un concert de Médine Zaouiche, l'ambassadeur du groupe crypto-terroriste pro Qaradawi Havre de Savoir
(...)
Il faut réinstaller ces institutions légales de la Commune de Paris.
Car elles n'ont jamais été annulées légalement.
Elles n'ont jamais été abolies dans les formes légales par des délégués révocables.
Ces institutions sont toujours celles de la véritable France, celle qui refusait Thiers.
Toute l'Histoire de France ultérieure - sans institutions désignées par des délégués révocables - sont illégales ! Nulles et non avenues !!!
De Pétain à De Gaulle en passant par la 3° république !

18 mars 1871 Commune De Paris : grâce à la fraternisation révolutionnaire avec les forces de l'ordre et l'auto-organisation, les Communards gagnèrent la première bataille


18 mars 1971, les Parisiens révolutionnaires qui refusaient la capitulation face aux Allemands ne voulurent pas rendre leurs armes à l'armée du général Trochu.
Grâce à la fraternisation révolutionnaire avec les soldats du camp d'en face, les Parisiens révolutionnaires gagnèrent leur première bataille.
Ce fut le début de la Commune de Paris, l'auto-organisation du peuple de Paris pour une révolution !
Les institutions de la Commune de Paris sont les vrais institutions de la France résistante, la seule légitime, la seule légale avec ses élus et fonctionnaires transformés en délégués révocables à tout moment.
Il faut réinstaller ces institutions légales de la Commune de Paris.
Car elles n'ont jamais été annulées légalement.
Elles n'ont jamais été abolies dans les formes légales par des délégués révocables.
Ces institutions sont toujours celles de la véritable France, celle qui refusait Thiers.
Toute l'Histoire de France ultérieure - sans institutions désignées par des délégués révocables - sont illégales ! Nulles et non avenues !!!
De Pétain à De Gaulle en passant par la 3° république !
Ces institutions de la Commune de Paris, il faut en les améliorant, fusionner - comme la Commune - l'appareil d'Etat et l'appareil politique en répartissant les délégués révocables en 5 missions éco (écologie économie), pédagogie, justice, sécurité (protection et défense), santé.
Chaque délégué de base représentera 25 personnes. 
Plus vous avez de délégateurs donc de personnes qui vous font confiance (les quotas sont des multiples de 5, on multiplie par 5 pour avoir le niveau du dessus) et plus vous avez de responsabilité.


«PLUS DE ROIS, PLUS DE MAITRES, PLUS DE CHEFS IMPOSES, MAIS DES AGET CONSTAMMENT RESPONSABLES A TOUS LES DEGRES DU POUVOIR
Fédération des bataillons de la garde nationale,
Serment du 10 mars 1871


"  Plus de rois, plus de maîtres, plus de chefs imposés, mais des agents constamment responsables et révocables à tous les degrés du pouvoir. » Fédération des bataillons de la garde nationale, Serment du 10 mars 1871

L'installation de ces délégués sécurité révocables de la garde nationale fut une étape fondamentale dans la construction des institutions humanocrates. Ce principe de fonctionnaires révocables à tout moment est une pierre géante pour l'édification des institutions qui sauveront la planète de sa destruction totale par les capitalistes. 
Ce modèle institutionnel nous permettra de remplacer les élus et fonctionnaires criminels écologiques par des personnes responsables, éthiques et courageuses.
En effet ces délégués défense étaient choisis par la population et révocables de manière permanente.

Leur organisation se présentait de cette manière.

La Fédération républicaine de la Garde nationale est l'organisme qui fédère les différents bataillons de la Garde nationale de Paris en 1871.


Pendant le siège de Paris, les gardes nationaux envisagent de se regrouper, de se fédérer (idée reprise de la Révolution de 1789).


La convention d'armistice s'applique depuis le 28 janvier. Les élections du 8 février donne une majorité conservatrice à l'Assemblée nationale alors que Paris a voté républicain. Dans l'effervescence qui règne alors sur la capitale, des délégués des bataillons de la Garde nationale se réunissent les 15 et 24 février au Tivoli-Vauxhall de Paris et mettent en place un comité chargé de rédiger les statuts qui seront adoptés publiquement le 3 mars 1871.


Les statuts précisent que la République est le régime définitif de la France. La Garde nationale a le droit de nommer et de révoquer ses chefs. La Fédération est organisée en différents niveaux de fonctionnement:

On notera que notre projet a amélioré cela en modifiant les choix faits pendant la révolution espagnole.
Le delegado de grupo désigné et révocable par ses 24 soldats sera un délégué de base désigné par des civils. Les militaires ne désigneront jamais leurs chefs.  Un lieutenant, par exemple sera désigné par 124 personnes et donc 100 citoyens, 5 étudiants et 18 fonctionnaires. Le 19° sera un soldat de base.
Pour chaque groupe de 25 délégués on ne trouvera que 2 militaires et 3 policiers. Jamais plus.

le Cercle de bataillon est l'organe de base composé de représentants élus et de droit du dit bataillon

le Conseil de légion regroupe les bataillons et leurs représentants au niveau de chaque arrondissement

le Comité central est le véritable organe exécutif de la Fédération. Il est composé de deux délégués d'arrondissement élus par les Conseils de légion et d'un chef de bataillon par légion élu par ses pairs. Il se dotera le 3 mars d'une commission exécutive de 31 membres.

l'Assemblée générale comprend un délégué par compagnie, un officier par bataillon et tous les chefs de bataillon. 

Tous les délégués à ces organismes sont élus et révocables. Pour le fonctionnement de la Fédération chaque compagnie de la Garde nationale doit verser une cotisation mensuelle d'un minimum de 5 francs.

Wikipédia

La Commune c'est l'auto-organisation des habitants en comités de délégués révocables. Et elle commence en réalité bien avant le 18 mars. 
Il remarquer ici l'enchevêtrement entre les délégués sécurité et les délégués pour les autres missions.

Le 24 février, une nouvelle réunion au Vauxhall permet à près de 2000 délégués représentants 200 bataillons de voter une motion affirmant que la Garde nationale ne se laissera pas désarmer par le gouvernement d'Adolphe Thiers et appelle les habitants de la province à imiter Paris. Le 28 février, la commission provisoire fait regrouper les canons de la garde nationale à Montmartre et Belleville en raison de l'entrée des soldats allemands dans Paris. Elle fait placarder l'Affiche noire qui recommande aux Parisiens de ne pas manifester contre les troupes allemandes qui occupent les XVIe et XVIIe arrondissements.

Le 3 mars, une nouvelle assemblée générale élit un Comité exécutif provisoire de 32 membres (des membres de la commission exécutive provisoire, des délégués du Comité central républicain des Vingt arrondissements et 3 observateurs de l'Association internationale des travailleurs. Apparaissent alors une partie des futurs membres du Conseil de la Commune de Paris: Bergeret, Arnold, Chouteau, Henry, Ostyn, Pindy, Varlin, Viard. Le même jour, le gouvernement d'Adolphe Thiers nomme d'Aurelle de Paladines commandant en chef de la Garde nationale. Face à cette provocation, le 4 mars, le Comité provisoire affirme que la Garde nationale «sera organisée de manière à protéger le pays mieux que n'ont pu le faire jusque-là les armées permanentes et à défendre, par tous les moyens possibles, la République menacée». L'agitation se répand dans Paris ; le 4 mars, la garde républicaine doit évacuer sa caserne de la rue Mouffetard, le 9 les 7e, 8e et 16e bataillons de la Garde mobile se mutinent...

Le 10 mars, une assemblée générale des délégués de bataillons proclame la fin de l'armée permanente, et le gouvernement par eux-mêmes des citoyens libres. Elle refuse d'obéir au général d'Aurelle de Paladines. C'est l'affrontement avec le gouvernement. Le 11 mars, le général Vinoy, commandant en chef de l'Armée de Paris, suspend de nombreux journaux républicains (La Bouche de fer, La Caricature, Le Cri du peuple, Le Mot d'ordre, Le Père Duchêne, Le Vengeur) et fait condamner à mort par contumace Gustave Flourens et Auguste Blanqui, en raison de leur rôle dans le soulèvement du 31 octobre 1870 contre la politique du Gouvernement de la Défense nationale.

Le 15 mars, dans la salle du Vauxhall, 1325 délégués représentant 215 bataillons de la Garde nationale votent les statuts du Comité central de la Garde nationale et nomment pour général en chef Garibaldi qui refuse. Manquent les délégués des bataillons des arrondissements bourgeois de la capitale: Ier, IIe, VIIe, VIIIe, IXe et XVIe arrondissements. Le nouveau comité comprend 33 membres (la plus grande partie du comité provisoire élu le 3 mars, et des nouveaux qui seront aussi membres du Conseil de la Commune : Édouard Moreau de Beauvière, Allemane, Arnaud, Assi, Babick, Billioray, Blanchet, Clémence, Duval, Eudes, Geresme, Jourde, Lisbonne, Ranvier...)

La composition du Comité révèle une origine sociale populaire mais non pas prolétaire. On y trouve à côté de quelques ouvriers, des petits patrons, des petits commerçants, des professions libérales. Ce sont des républicains qui désirent défendre la République (dont l'existence semble menacée par une Assemblée nationale élue le 8 février où dominent les royalistes). Ils veulent la fin de l'armée permanente qui a montré ses faiblesses dans la récente guerre contre les Allemands et son remplacement par des milices (telle la Garde nationale). Surtout, ce sont des partisans de la démocratie directe et du droit de regard de la population sur la conduite des affaires publiques. Wikipédia

FRATERNISATION REVOLUTIONNAIRE AVEC LES FORCES DE L'ORDRE DU CAMP D'EN FACE

Adolphe Thiers voulait supprimer les armes des Parisiens révolutionnaires.
Six mille de ses soldats attaquèrent la butte Montmartre le 18 mars.
Le comité de vigilance organisa la défense.
Les soldats de Thiers refusèrent d'obéir à leur général, le général Lecomte.
Ils mirent crosses en l'air et arrêtèrent leur général.

Comme dans toute révolution, la fraternisation révolutionnaire avec les soldats du camp d'en face est une stratégie gagnante. Et c'est celle que les Communards utilisèrent.

Vers 10 heures, les informations parviennent au gouvernement. Il apprend que les troupes du général Faron fraternisent et abandonnent leur matériel. Il y a des barricades dans le faubourg Saint-Antoine, à Ménilmontant. Le gouvernement et le commandant en chef de la Garde nationale, le général d'Aurelle de Paladines, tentent d'organiser une offensive en s'appuyant sur les Gardes nationaux des quartiers bourgeois du Centre et de l'Ouest de la capitale. Sur les 12 000 escomptés à peine 600 répondent à l'appel et retournent chez eux lorsqu'ils constatent la faiblesse de leurs effectifs. Aussi le général Vinoy gouverneur de Paris décide de faire évacuer les quartiers de la rive gauche de la Seine et de replier les troupes sur l'École militaire. Wikipédia

Le 18 mars marqua le début de la prise du pouvoir des Communards à Paris !

De Montmartre l’insurrection triomphe et se répand rapidement dans toute la ville. Le gouvernement de Thiers s’enfuit à Versailles et dans la soirée du 18 mars le Comité central de la garde nationale s’installe à l’Hôtel de ville. Dès le lendemain, il appelle à l’élection d’une Assemblée communale. Immédiatement il prend des mesures sociales dans le sens de la Commune : il rétablit la solde des Gardes nationaux et le moratoire des loyers et des échéances.

12L’élection d’une assemblée communale a lieu le 26 mars 1871. Dans une élection démocratique et représentative (plus de 230 000 citoyens participent au vote) les partisans de la Commune l’emportent largement. Le 28 mars les 90 élus, avec le peuple de Paris (environ 200 000 sur la place de l’Hôtel de Ville), proclament la Commune dans un immense enthousiasme. Un peuple révolutionnaire : la Commune de Paris 1871 Marc Lagana

Les héritiers de Thiers mettent sous le tapis la substance même de la Commune de Paris. Ils fêtent le 150 ° anniversaire sans un mot sur les délégués révocables ! 

Rien de surprenant à cette commémoration de la Commune de Paris en taisant ce qui fut sa force et son originalité: transformer tous les fonctionnaires et les élus en fonctionnantes, en délégués révocables à tout moment est ce contre quoi Mélenchon, le NPA , le PCF luttent depuis 2010. Au service de la bourgeoisie !
Y compris comme en 2016 au Havre en faisant infiltrer Nuit Debout par leurs alliés politiques islamofascistes : la 2° réunion Nuit Debout qui allait procéder à la désignation de délégués révocables - délégués intermédiaires de base - #1pour5 fut remplacée par le PCF et ses alliés NPA  FdG Insoumis par un concert de Médine Zaouiche, l'ambassadeur du groupe crypto-terroriste pro Qaradawi Havre de Savoir

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