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lundi 24 septembre 2018

Niger : Marche du 23 septembre Issoufou Dégage Troupes USAfric et Franceàfric dégagent. Gouvernement CNR de délégués révocables



Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
24/09/2018


"Pour virer Issoufou, il faut que 4 millions de Nigériens se choisissent leur délégué révocable. On aura alors 160 000 délégués de base 1 pour 25 membres de comité de quartier. 6400 délégués conseillers membres d'un comité de ville 256 délégués députés membres d'un comité de région et 10 délégués nationaux membre du CNR dirigeant le pays"









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Niger : Marche hier contre Issoufou mais pas de CDR Sankara délégués révocables #1pour25


Le Niger d'Issoufou,  pays où l'entreprise paravent de financement des crimes Franceàfric, Areva, règne en maître vient de décrocher la palme du pays au plus faible IDH au monde.
Un taux d'analphabétisme et de mortalité infantile énorme, une espérance de vie basse dans un pays où la Bourgeoisie esclavagiste française paie 34€/mois en moyenne.

UraniumGate : Comment Areva distribue 101 Millions de Dollars en faisant semblant de les perdre ?

Franceàfric criminelle sanitaire : les pays aux plus faibles IDH sont ceux du pré-carré français

Dans ce pays, la colère est énorme.
La population subit la pollution d'Areva qui extrait du sous-sol de l'Uranium en plus des salaires esclavagistes.
Et cela perdure parce que le dictateur Issoufou est à la botte d'Areva et de la Franceàfric.
La mobilisation contre la loi de finances 2018 qui dure depuis 10 mois n'est que la partie émergée de l'iceberg de la colère des Nigériens.

PLUSIEURS MILLIERS DE MANIFESTANTS HIER CONTRE LA LOI DE FINANCES 2018 + LA CORRUPTION, L'INJUSTICE, LA DICTATURE, L'INSTALLATION DE BASES MILITAIRES ÉTRANGÈRES



Les plus grands médias colonialistes qui parlent encore de ce qui se passent en Afrique, BBC Afrique, RFI Afrique et Jeune Afrique n'ont rien écrit sur la marche d'hier au Niger !

Seul VOA, le média de la CIA, a mis en  ligne une vidéo sur la manifestation d'hier et nous annonce qu'il y aurait plusieurs milliers de personnes qui y auraient participé.


"Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la capitale nigérienne Niamey contre la loi de finances 2018, et contre la corruption." VOA

A NIAMEY



 A MARADI



DES REVENDICATION DE PLUS EN PLUS RADICALES LES NIGÉRIENS PRÊTS POUR LA RÉVOLUTION
ISSOUFOU DEGAGE
FRANCEAFRIC USAFRIC DÉGAGENT

Le communiqué du Front social annonce  ce que sont pour les organisateurs les objectifs de la manifestations :

"
"
Front social...
Déclaration..
Journée d'action citoyenne du 23 septembre : Appel à la mobilisation générale contre la loi de finances 2018 et le projet de loi de finances 2019...
Après près de 10 mois de mobilisation citoyenne, les organisations de la société civile nigérienne constatent que les autorités en place, fort du soutien de certaines institutions financières internationales, continuent de faire la sourde oreille face à l’extraordinaire mouvement social de contestation de leur politique d’austérité et de bradage de la souveraineté nationale. Tout au long de ces 10 mois de mobilisation populaire, ponctués par des arrestations arbitraires et des interdictions systématiques de manifestation, aucune initiative n’est venue montrer que ces autorités sont disposées à revenir sur les graves mesures antisociales, largement décriées par les populations, contenues dans la loi de finances 2018.
Aujourd’hui, alors que les populations nigériennes peinent à supporter le lourd fardeau que représentent les mesures fiscales édictées dans le cadre de la loi de finances 2018, le gouvernement de Issoufou Mahamadou vient d’annoncer son intention de poursuivre sa politique d’austérité, à travers des nouvelles mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances 2019. Ces mesures sont relatives d’abord à l’élargissement de l’assiette et à l’augmentation du montant de l’impôt synthétique prévu par l’article 195 du Code général des impôts de la République du Niger.
En effet, à travers son projet de loi de finances 2019, le gouvernement prévoit de prélever, au titre de l’impôt synthétique, 3% du chiffre d’affaires, au lieu de 2% antérieurement, sur toute personne physique ou morale exerçant dans le domaine du négoce (commerce), et 5% du chiffre d’affaires, au lieu de 3% antérieurement sur toute personne exerçant dans le domaine de la prestation de services, à l’exception des transports. Le projet de loi de finances 2019 précise que dans tous les cas, le montant de l’impôt synthétique des petites entreprises, c'est-à-dire celles qui réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 30 millions de francs CFA, ne peut être inférieur à 400 000 francs CFA pour les activités de négoce et 450 000 francs pour les autres activités.
Par ailleurs, il faut noter que le projet de loi de finances 2019 prévoit également le prélèvement d’un impôt synthétique minimum de 30 000 francs CFA pour tous les petits commerçants, y compris les marchands forains, réalisant un chiffre d’affaires compris entre 0 et 1 million de francs CFA, qu’ils fassent ou non des profits. Le projet prévoit aussi une hausse du montant annuel de l’impôt synthétique pour toutes les catégories de véhicules de transport, qu’il s’agisse des véhicules de transport de marchandises ou de taxis.
C’est le lieu de souligner que la hausse envisagée varie entre 10 000 et 140 000 francs CFA selon le type de véhicule de transport. Les restaurants et débits de boissons, qui réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur à 3 millions de francs CFA, paieront quant à eux 150 000 francs CFA au titre de l’impôt synthétique.
Outre la révision des taux et modalités de l’impôt synthétique, qui va avoir des conséquences évidentes pour ceux qui exercent dans les secteurs d’activités concernés, le projet de loi de finances 2019 prévoit d’instituer une nouvelle taxe sur les activités financières (TAFI), qui s’appliquera aux opérations qui se rattachent aux activités bancaires ou financières, et d’une manière générale au commerce des valeurs et de l’argent. L’assiette de cette nouvelle taxe, dont le taux est de 18%, est constituée par le montant brut des intérêts, des agios, des commissions et autres rémunérations.
Comme on peut le constater à travers juste ces quelques nouvelles mesures, la pression fiscale continuera à s’accentuer sur les couches populaires; alors même que le dernier rapport du PNUD sur le développement humain dans le monde vient de montrer que le Niger occupe toujours la dernière place en matière d’indice du développement humain (IDH). C’est le lieu de souligner que ce classement confirme ce que les organisations de la société civile n’ont eu de cesse de dénoncer, à savoir que le faible niveau d’investissement de l’État dans les secteurs sociaux de base : éducation, santé, alimentation, etc. Ce classement montre également que les priorités du gouvernement en matière d’allocation de ressources sont loin d’être celles des populations laborieuses du pays.
Aussi, eu égard à la volonté du gouvernement de continuer à mettre la pression fiscale sur les couches populaires, constatant sa volonté affirmée de continuer à narguer les Nigériens et les Nigériennes, nous, organisations de la société civile, regroupées au sein du Cadre de concertation et d’actions citoyennes, convaincues que seule une mobilisation citoyenne forte peut arrêter la dérive antisociale et antidémocratique du régime en place :
1-Réaffirmons notre ferme détermination à poursuivre les journées d’action citoyenne contre les mesures antisociales contenues dans la loi de finances 2018 et le projet 2019, la dérive autoritaire marquée par des violations répétées de la Constitution et des droits et libertés, la mauvaise gouvernance caractérisée par la corruption et la caporalisation de toutes les institutions indépendantes y compris la justice, et l’aliénation de la souveraineté de notre pays symbolisée par la présence massive des forces militaires extérieures d’occupation et les contrats léonins signés avec les compagnies minières et pétrolières;
2-Invitons l’ensemble de citoyens et citoyennes à prendre part massivement à la journée d’actions citoyennes prévue le 23 septembre 2018 sur l’ensemble du territoire national, pour marquer leur refus de plier face à un gouvernement entêté, clairement à la solde des intérêts étrangers, qui continue à croire que les Nigériens vont se fatiguer de manifester et finir par avaler la couleuvre des lois antisociales comme ils ont avalé bien d’autres forfaitures;
3-Apportons notre indéfectible soutien à tous nos camarades qui continuent de croupir, depuis si longtemps, dans les geôles du régime en place, et les assurons de notre détermination à nous battre pour obtenir non seulement leur libération, mais aussi la fin de la dérive autoritaire en cours dans notre pays.
Fait à Niamey, le 22 septembre 2018""





DÉCALAGE ENTRE LES MOTS D'ORDRE DES ORGANISATEURS
DE LA MARCHE ET CEUX DES MANIFESTANTS


Il y a un décalage dans les revendications entre les organisateurs de la manifestation et les participants qui insistent davantage sur les mots d'ordre anti impérialiste.

La manifestation est présentée par les internautes comme une manifestation qui ne vise pas uniquement la loi de finances 2018 mais aussi la destitution d'Issoufou, le départ des troupes US et Françaises du pays, la dénonciation de l'UraniumGate.

De même on peut lire que les pancartes lisibles dans la vidéo de VOA (média de la CIA) :

"Halte à la corruption justice pour l'UraniumGate"

"Non à la loi de finance 2018"

Manifestation au Niger contre la loi de finances 2018 (vidéo)



On lit par exemple :

"Halte à la corruption
Injustice quant à l'Uraniumgate"




On lit aussi :

"Sauvons l'école nigérienne"








On peut aussi lire dans des pancartes "faites maison" donc n'apparaissant pas comme les revendications des organisations des attaques directes contre Issoufou.
Dans une photo d'une manifestation à Maradi hier, on peut lire sur une pancarte :

"A bas les dictatures  "






SANS CDR SANS DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES AUCUNE VÉRITABLE VICTOIRE N'EST POSSIBLE !

LE PAYS LE PLUS PAUVRE DU MONDE A CAUSE DES VAMPIRES IMPÉRIALISTES NE PEUT SE CONTENTER DE MARCHE ANTI LOI DE FINANCES 2018 !

IL FAUT UNE RÉVOLUTION SANKARISTE AVEC DES CDR FORMES DE DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES 1 POUR 25



Ce sont les réformistes pompiers de la révolution qui font manifester les Nigériens sur des mots d'ordre ultra mollassons.

Le Niger a l'IDH (Indice de Développement Humain) le plus bas au monde.
La situation des Nigériens est bien pire que celle des habitants de pays en guerre !
Ils subissent des attaques impérialistes Franceàfric et USAfric gigantesques.
Les attaques ne sont pas des obus, ce sont des salaires esclavagistes et un délabrement sanitaire orchestré !

Dans ce contexte, choisir pour mot d'ordre "a bas la loi de finance 2018" est presque criminel !
C'est accepter la mort de milliers d'enfants par manque de soin et de nourriture !

Il est urgent que les Nigériens arrêtent de suivre ces organisations appelées d'opposition et qu'ils se choisissent leurs propres représentants, des délégués révocables, 1 pour 25.


LIRE :


Préambule de CONSTRUIRE LE CNR – TOGO par Yanick Toutain MANUEL INSTITUTIONNEL DE LA RÉVOLUTION HUMANOCRATE DU TOGO


Il est possible dès aujourd'hui de mettre en place l'Humanocratie.
"Chaque Délégué doit vérifier et prouver publiquement qu’il a bien son quota de 25n délégateurs. Il le fait en rendant publique la liste de ses délégants (délégateurs proches : tous les délégués ont 25 délégants)
La liste des 25 délégants est rendue publique sur les réseaux sociaux (avec seulement copie sur les réseaux télématiques contrôlés par l’impérialisme), accompagnée d’une photo du conseil CDR de 25.
La photo doit comprendre le délégué désigné, ses 4 adjoints et ses 20 autres délégants.
Le délégué doit tenir un écriteau avec son nom véritable, les caractéristiques géographiques identifiantes de son groupe de 25 et la date de prise de vue (la photo la plus récente faisant foi)
Les 4 adjoints peuvent porter des écriteaux complémentaires. Par exemple des revendications urgentes." (extrait de CONSEILS RAPIDES POUR CHAQUE DÉLÉGUÉ (par statut) (extrait de chapitre 4.A CNR-Togo manuel)
 Pour virer Issoufou, il faut que 4 millions de Nigériens se choisissent leur délégué révocable.
On aura alors 160 000 délégués de base 1 pour 25 membres de comité de quartier.
6400 délégués conseillers membres d'un comité de ville
256 délégués députés membres d'un comité de région
et 10 délégués nationaux membre du CNR dirigeant le pays.



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