A peine arrivée sur l'école Valmy, mon inspecteur vient m'humilier devant mes élèves.
J'écris à la Rectrice Claudine Schmidt-Lainé afin d'être protégée.
Ses menaces à peine déguisées de me virer une seconde fois de l’Éducation Nationale comme il l'avait fait 5 ans plus tôt suite à ma dénonciation de violences envers des enfants de 3 et 4 ans (j'étais à l'époque Assistante pédagogique) faisaient suite au lancement d'une campagne diffamatoire à mon encontre menée dès la rentrée scolaire.
MA LETTRE A LA RECTRICE CLAUDINE SCHMIDT-LAINE
Julie Amadis
Professeur des Écoles
Affectée à l'école Valmy 1 (75 %) et Valmy 2 (25 %) le 01/09/2013
XXXXXXX
76600 Le Havre
06XXXXXX
XXX@XXX
Madame la Rectrice de Seine-Maritime
transmis directement vu l'urgence
copie Mr le Directeur Académique
copie à Mr le Directeur Académique adjoint en résidence au Havre
copie à Mme l'IEN adjointe au directeur académique
transmettre copie à IEN Mr Patrick Deplanque
Cinq motifs principaux m'incitent à me tourner vers vous
- Le fait que je refuse d'être inspectée par l'IEN Mr Patrick Deplanque
et que j'invoque la législation du refus d'inspection pour refuser toute
inspection.
- Le fait que cet inspecteur censé me protéger est venu - le 26
septembre 2013 peu après 16h -, faire pendant mon temps de classe, en
présence de mes élèves, dans la classe et devant un témoin, la
directrice de Valmy 2, un harcèlement moral totalement inacceptable: Une
menace à peine déguisée de recommencer le licenciement abusif dont j'ai
été victime en 2008 par ses soins et un réseaux ad hoc.
- Le fait que votre prédécesseur de 2008, Recteur de Seine-Maritime,
n'ait pas jugé bon de répondre à mon courrier de juin 2008 malgré les
graves accusations qu'il contenait. (Et malgré le fait que, 4 mois plus
tard, j'ai été agréée, par le Rectorat, à travailler comme institutrice
suppléante dans l'enseignement privé catholique). J'attends encore la
réponse à ce courrier de 2008 qui permettra de clarifier qui mentait
dans les violences commises à l'école maternelle Varlin concernant Kévin
(3 ans) et Luciano (4 ans).
- Le fait que j'ai été informée que certain secrétariat de Rouen faisait campagne contre moi.
- Le fait, enfin, que l'information que je faisais auprès de parents de
mes élèves des années précédentes concernant les maltraitances dans
l’Éducation Nationale m'a fait découvrir avant-hier un quatrième cas de
violences à enfants du primaire au Havre.
Ce 4° cas (de violences réitérées sur "plusieurs enfants" de maternelle)
concerne, cette fois-ci , une école du centre ville. Et non des
quartiers défavorisés pour lesquels on m'avait fait comprendre en 2008
qu'il était quasiment légitime d'user contre ces enfants de violences
physiques. Je suppose qu'il doit exister, au Havre, plusieurs dizaines
de cas du même genre.
Dans la mesure où mon témoignage de 2008 n'avait été pris au sérieux et
que l'on avait fini par me traiter de "menteuse" (cf la déclaration qui
m'avait été lue par le policier) , je ne peux prendre le risque que ce
même inspecteur mentent concernant son observation de la classe, c'est
pour cette raison que je refuse qu'il entre dans ma classe. J'ai déjà
été visitée dans le passé mais pas par quelqu'un qui
1° m'a traité de menteuse
2° a orchestré le harcèlement subi et mon renvoi (non renouvellement de contrat)
3° vient "régler des comptes" 5 ans plus tard en commençant une campagne
à mon encontre à peine il prend ses nouvelles fonctions.
La terreur qui règne contre les témoins fait que, dans les 3 cas qui
m'ont été rapportés, ceux qui ont vu ces violences ne veulent pas
témoigner.
Ils sont confortés dans leurs crainte par la perte de mon emploi
d'assistante pédagogique en 2008 avec l'indifférence totale de votre
prédécesseur, de l'Inspecteur d'Académie en résidence au Havre (qui, à
l'époque, avait annoncé qu'il allait me convoquer), du maire du Havre
que j'avais rencontré à l'époque et qui ne fit absolument rien contre
les auteurs de violences ni en faveur de celle qui témoignait).
Tout cela eut comme résultat, outre la perte de mon emploi par non
renouvellement de contrat, une tentative de condamnation par la justice
de celle qui avait témoigné et du blogueur qui me soutenait.
Une justice qui "oublia" d'enquêter sur les faits de violences.... et qui dû néanmoins classer cette plainte contre moi.
L'indifférence de votre prédécesseur eut donc comme résultat que c'est
la témoin des violences qui fut la seule à être sanctionnée et que les
diffamateurs et menteurs s'en sortirent la tête haute. Ainsi que les
auteurs des violences évidemment.
Par ailleurs, j'ai appris que des conseillers pédagogiques en réunion de
circonscription de rentrée avaient entendu l'IEN Deplanque mener
campagne contre moi en leur donnant une information diffamatoire à mon
encontre.
En réitérant mon annonce de refus d'inspection, je vous prie, madame de
prendre enfin , au moins pour le Havre, les mesures urgentes en vue de
protéger les enfants et les témoins. Que les témoins soient
fonctionnaires ou auxiliaires.
Je peux vous affirmer que les témoins sont tellement terrorisés que même
l'annonce d'une enquête officielle de votre part qui ne leur
garantirait pas leur emploi serait insuffisante à reconstituer leur
confiance en la légalité du fonctionnement interne à l'institution.
J'escompte que prochainement les syndicats mettront comme priorité la
défense des enfants et des témoins. Le Conseil de l'Europe pèsera
prochainement dans ce sens.
Je vous demande de prendre toutes dispositions nécessaires pour faire
cesser immédiatement toutes nouvelles tentatives de harcèlement à mon
encontre. En particulier dans le cas où - comme le le 26 septembre
dernier - je suis en présence de mes élèves.
Il est insupportable de travailler pour des enfants avec la possibilité à
tout moment de voir arriver dans ma classe un harceleur menaçant
ironiquement de me faire une nouvelle fois chasser de l’Éducation
Nationale.
Dans l'attente d'une réaction active de votre part en faveur des enfants
ayant été battus au sein de l’Éducation Nationale au Havre depuis 2008
et d'une intervention protégeant mon statut et mes conditions de
travail, veillez, Madame la Rectrice, recevoir l'expression de mes
salutations respectueuses.
Julie Amadis
LA RECTRICE Mme SCHMIDT-LAINE NE RESPECTE PAS LES LOIS
Cette lettre à la Rectrice contenait à la fois une demande de protection en tant que témoin de violences ainsi que l'annonce de l'existence d'autres témoins et d'autres violences dans d'autres écoles du Havre.
Sur ces deux points la Rectrice n'a pas respecté la loi.
MA DEMANDE DE PROTECTION A LA RECTRICE
LUI A SERVI POUR ME SANCTIONNER
UN AVERTISSEMENT POUR AVOIR ÉCRIT A LA RECTRICE ET NE PAS ÊTRE PASSÉE PAR MON INSPECTEUR, CELUI QUI ME HARCELAIT
J'ai reçu un avertissement pour avoir écrit à la Rectrice, sanction du 1er groupe, au motif que je n'étais pas passée par la voie hiérarchique.
Il parait évident que je n'allais pas passer par mon inspecteur, puisqu'il était mon harceleur.
Dans toute administration, la hiérarchie a l'obligation de protéger ses agents.
La situation dans laquelle je me trouvais était extrêmement angoissante (même si je faisais face). Mon chef, celui qui devait m'inspecter dans l'année, était celui qui m'avait traitée de menteuse afin de protéger son amie la directrice d'école maternelle. Une directrice qui, non seulement se vantait de taper le petit Luciano mais qui, en plus,
refusait de faire un signalement sur un enfant "claqué par terre" par sa mère et donnait raison à l'ATSEM que j'avais vu
mettre une fessée violente au petit Kevin 3 ans.
Cet inspecteur Deplanque était aussi celui qui m'avait virée de mon poste d'Assistante Pédagogique.
Et depuis le début de l'année scolaire, mon inspecteur me calomniait auprès des directeurs d'école, des conseillers pédagogiques... qui relayaient la calomnie auprès des enseignants ...
C'est pourquoi, j'étais très isolée dans mon école. Certains instituteurs ne me disaient même pas bonjour, ne me regardaient pas quand je passais dans les couloirs.
"ON M'A CONSEILLE DE NE PAS LUI DEMANDER COMMENT CELA ALLAIT
PARCE QU'ELLE ALLAIT ME PARLER DE SES DIVERS PROBLÈMES,
ET CELA RISQUAIT DE ME FAIRE PERDRE MON TEMPS"
Une d'entre ces personnes pour qui j'étais invisible explique son attitude, on lui a "conseillé" de ne pas me parler.
Madame BAUDOUIN Céline VALMY 2 classe de CM2
« On m'a conseillé, de ne pas lui demander comment cela
allait, parce qu'elle allait me parler de ses divers problèmes, et
cela risquait de me faire perdre mon temps. »
Le
message qui circulait c'est qu'il ne fallait pas me parler et... ça a
fonctionné.
En bons petits soldats, les enseignants de l'école, mes
collègues ont obéi.
L'Inspectrice d'Académie Adjointe Monique Béaur utilisera cet isolement contre moi. Alors que l'administration avait construit cette exclusion du groupe, technique utilisée par tous les manipulateurs, L'Inspectrice d'Académie Adjointe a le culot de l'utiliser à mon encontre en me faisant passer pour quelqu'un qui est incapable de s'intégrer.
Il lui semble très difficile de travailler en équipe.
Elle a peu d'échanges avec eux, en dehors de confier ses soucis
personnels, et s'est mise à l'écart délibérément.(Monique Béaur, Acte d'Accusation)
"Elle entretient avec ses collègues des relations assez distantes,
notamment de la part même des enseignants qui, alertés par son attitude
en 2008, ne veulent pas prendre parti.(Monique Béaur, Acte d'Accusation)
L'isolement, l'organisation d'absence de solidarité face à la répression que subie un salarié, le dénigrement de son travail (
j'ai été inspectée avec des faux en écriture et un 3/20) sont caractéristiques des responsables du harcèlement au travail.
Heinz Leymann et Marie France Hirigoyen ont identifié différentes
techniques de harcèlement moral utilisées tels que ; l'isolation du
salarié, la mise sous surveillance permanente. Les injonctions
paradoxales qui visent à plonger le harcelé dans la confusion et les
techniques punitives qui mettent le salarié en situation de
justification constante.
Par ces différentes techniques de harcèlement, le travailleur se sent
culpabilisé par le regard apathique des autres travailleurs. Il est
saisi par le doute sur ses propres compétences, il s'entête dans ses
projets pour obtenir la reconnaissance sociale de ses chefs à laquelle
il pense avoir droit, et perd l'estime de lui-même. Le silence des
camarades de travail face au harcèlement d'un collègue par un petit chef
précipite la désagrégation du sens commun de la justice, de la dignité
humaine, de la solidarité. La victime ne sait à qui s'adresser pour
faire reconnaître ses droits et la valeur de ses choix, tant
l'éloignement et la diffusion du pouvoir le rend insaisissable, et se
trouve dans la situation sans espoir.
(Institut de Victimologie)
Le Harcèlement moral au travail est puni par la loi depuis le 17 janvier 2002.
Pour les fonctionnaires, la loi qui prévoit de protéger les agents du harcèlement moral, est plus ancienne. Elle date de juillet 1983.
1. Harcèlement moral - Aux termes de l’article 6 quinquiès de la loi du 13 Juillet 1983 :
« aucun
fonctionnaire ne doit subir les agissements répétés de harcèlement
moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de
travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité,
d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir
professionnel ». Le Harcèlement moral est, par ailleurs, susceptible de constituer un délit conformément à l’article 222-33-2 du Code pénal.
2. Protection fonctionnelle – En vertu du troisième alinéa de l’article 11 de la loi précitée : « La
collectivité publique est tenue de protéger les fonctionnaires contre
les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages
dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leurs fonctions, et
de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté ».
3. Possibilité d’octroi de la protection fonctionnelle en cas de harcèlement moral - Le conseil d’État a jugé en 2010 que : «
des agissements répétés de harcèlement moral étaient de ceux qui
pouvaient permettre, à l’agent publique qui en est l’objet, d’obtenir la
protection fonctionnelle prévue par les dispositions de l’article 11 de
la loi du 13 juillet 1983 contre les menaces, violences, voies de fait,
injures, diffamations ou outrages dont les fonctionnaires et agents publics non titulaires pourraient être victime à l’occasion de leurs fonctions » [1].
Déjà par le passé, la Haute Juridiction administrative avait admis que
les agissements répréhensibles d’un supérieur hiérarchique pouvaient
conduire à faire bénéficier l’agent qui en est victime de la protection
fonctionnelle [2]. (Le village de la Justice, communauté du droit)
La Rectrice Claudine Schmidt-Lainé aurait donc dû me protéger.
Et ce n'était pas bien compliqué à faire. Il suffisait de me nommer dans une école d'une autre circonscription. Quand l'administration m'a suspendue sans aucun motif en mars 2014, elle a trouvé quelqu'un pour me remplacer au pied levé. Quand ça les arrange, ils trouvent rapidement le personnel dont ils ont besoin.
C'était donc une volonté délibérée de la part du réseau omerta76 de me laisser me faire agresser moralement dans cette école !
Monique Béaur, l'Inspectrice d'Académie Adjointe, se vantait pendant l'entretien précédant la réception de mon avertissement "
d'avoir bien rigolé avec Mr Deplanque (l'Inspecteur qui me harcelait et m'humiliait devant mes élèves) en lisant ma lettre".
MA DÉNONCIATION DE VIOLENCES A ENFANTS A ÉTÉ L'OCCASION POUR EUX DE MONTER UNE CABALE CONTRE MOI EN UTILISANT LES ENSEIGNANTS D'UNE ÉCOLE DANS LAQUELLE UN INSTITUTEUR TAPE SES ÉLÈVES DEPUIS 20 ANS DANS L’IMPUNITÉ LA PLUS TOTALE
Quand on vous fait part d'un délit vous avez l'obligation d'en informer le Procureur.
C'est d'ailleurs ce que les services des impôts ont fait quand ils ont remarqué les détournements de fonds de la Rectrice Claudine Schmidt-Lainé. Ils en ont avertis le Procureur de Rouen.
"Le travail des policiers devrait être facilité par les investigations déjà entreprises en amont par la direction régionale des Finances publiques (DRFIP) de Haute-Normandie. C’est cette administration qui a alerté la justice. L’article 40 du Code de procédure pénale
dispose que « toute autorité constituée, tout officier public ou
fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la
connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans
délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat
tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ». (Paris Normandie)
|
Exclusion 2 ans pour avoir distribué des tracts que des parents délégués ont distribué pour me soutenir mais que je n'ai jamais distribué |
Mme Claudine Schmidt-Lainé n'a pas respectée la loi concernant les violences à enfants. Elle a choisi le camp des agresseurs d'enfants dans les écoles en me sanctionnant pour l'en avoir averti, et en donnant le feu vert au réseau Omerta76 pour utiliser tous les moyens possibles et imaginables d'isolement, de harcèlement moral, de diffamation, de fabrication de faux ... à mon encontre.
L'Inspecteur Deplanque a pu aller au bout du projet qu'il m'avait révélé en faisant faire une esclandre devant mes élèves me menaçant de me faire exclure.
C'est ce qui arriva en juillet 2014. J'ai été exclu de l’Éducation Nationale pour 2 ans ! Le motif : avoir distribué les tracts des parents d'élèves ! Un mensonge. Une sanction du 3° groupe que la plupart des enseignants coupables de maltraitance sur leurs élèves ne reçoivent pas ! Mais pas de pitié pour les militantes anti-violences à enfants.
Quand j'ai appris il y a 2 jours, lundi 28 septembre, que La Rectrice Claudine Schmidt-Lainé était poursuivie pour détournement de fonds, je n'ai pas été étonnée. La Rectrice, comme les Inspecteurs d'Académie Philippe Carrière et Serge Tillmann ainsi que Monique Béaur et certains membres de syndicats enseignants n'ont aucune éthique. Ils sont prêts à tout pour sauver une institution en péril. Les lois pour eux ne sont qu'un décor dont il faut éviter qu'elles ne vous tombent dessus. Mais ils savent qu'ils sont protégés en très haut lieu et que leur réseau est très puissant.
Parfois, il arrive.... que .... certaines pratiques illégales fuitent.... et que la presse s'en empare....
Malheureusement pour les enfants, les violences qu'ils subissent par certains professeurs ne font pas l'objet d'enquête judiciaire et ne sont pas révélées dans les médias.
Ils devront attendre.... encore..... et subir encore.....
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