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vendredi 1 mars 2019

Algérie : Comme à Aïn Dokkar Bousselam, il faut désigner 15 000 délégués révocables en formant 15000 arouch pour #SystèmeDEGAGE #BouteflikaDEGAGE #DémocratieDEGAGE

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
Le 01/03/2019


"Des citoyens qui ont pris la parole lors de cette manifestation ont invité la population à s’organiser en comités de villages et de quartiers pour mieux encadrer le mouvement de protestation. D’autres intervenants ont rappelé que « les militaires, gendarmes et policiers sont nos frères. C’est le système politique qui est l’ennemi du peuple ». Les manifestants de Bousselam se sont dispersés dans le calme vers 14h45." El Watan

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En ce vendredi 1er mars, la révolution algérienne est en plein essor. Les manifestants sont encore plus nombreux que la semaine dernière.
Si les délégués sécurité improvisés ont permis un plus grand calme qu'en France avec les Gilets Jaunes, il s'agit maintenant que dans chaque commune comme à Ain Dokkar Bousselam la population s'organise en Arouch. Il faut des délégués afin que le peuple algérien prenne le pouvoir en remplaçant la démocratie par l'humanocratie.


DE GIGANTESQUES MANIFESTATIONS DANS LES VILLES ALGÉRIENNES AUX CRIS DE "BOUTEFLIKA DEGAGE"

La mobilisation pour virer Bouteflika est encore plus importante que la semaine passée.

EL WATAN ANNONCE DES CENTAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS



Dans les grandes villes comme  Alger, Oran, Constantine, Tizi Ouzou, Annaba mais aussi à Mostaganem, à Skikda ou  Bouira et Bejaïa en Kabylie, ou encore Batna dans les Aurès ...
Ainsi qu'à Djelfa, Chlef ou Batna , les Algériens sont descendus marcher dans les rues en criant "Bouteflika dégage ! "

"On marche également dans d’autres régions d’Algérie. Des milliers de personnes arpentent les rues de Bouira, à 100 km à l’est d’Alger. Une grande procession est observée à Bejaïa, en Kabylie, s’étendant « sur 3 kilomètres, de la place Gueydon jusqu’à la maison de la Culture », selon un journaliste présent sur place. Beaucoup de monde aussi à Oran, dans l’Ouest, où on note une forte présence des femmes. Une manifestation se déroule par ailleurs en ce moment à Batna, dans les Aurès, ainsi qu’à Djelfa (Hauts plateaux) et à Chlef, à 200 km à l’ouest d’Alger."
Sur la place du Premier mai, la plupart des manifestants quittent le rond-point et se dirige vers la rue Hassiba Ben Bouali, dont l’accès est bloqué par des cordons de policiers. « Bouteflika dégage ! Ouyahia dégage ! FLN dégage ! » ; « le peuple ne veut ni de Saïd ni de Bouteflika ! », crie la foule Jeune Afrique

A ALGER




A ORAN


A CONSTANTINE




A ANNABA



A SETIF


A MOSTAGANEM



A BEJAIA

La mobilisation est particulièrement impressionnante dans les villes Kabyles comme Bejaïa, où la manifestation s'étend sur 3 kilomètres.

"On marche également dans d’autres régions d’Algérie. Des milliers de personnes arpentent les rues de Bouira, à 100 km à l’est d’Alger. Une grande procession est observée à Bejaïa, en Kabylie, s’étendant « sur 3 kilomètres, de la place Gueydon jusqu’à la maison de la Culture », selon un journaliste présent sur place.








UN GOUVERNEMENT DU PEUPLE FORME DE 15 000 AROUCH DE 625 DELEGATEURS


A AIN DOKKAR BOUSSELAM (COMMUNE DE LA WILAYA DE SETIF)  DES MANIFESTANTS APPELLENT LA POPULATION A S'ORGANISER EN COMITES DE VILLAGES ET DE QUARTIERS


A la différence des Gilets Jaunes en France, les Algériens commencent dès le début du mouvement à s'organiser.
On apprend dans El Watan que dans la Wilaya de Setif à Ain Dokkar Bousselam, des manifestants ont pris la parole pour appeler des habitants à s'organiser en "comités de villages et de quartiers".

Des centaines de personnes ont marché aujourd’hui vendredi vers 14h00 à Ain Dockar, chef lieu de la commune de Bousselam. « Système dégage », « non au 5e mandat » et « pouvoir assassin », ont scandé les manifestants qui défilaient avec les drapeaux algériens et des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire, entre autres, « Pour une Algérie meilleure et pour une démocratie majeure ».
Des citoyens qui ont pris la parole lors de cette manifestation ont invité la population à s’organiser en comités de villages et de quartiers pour mieux encadrer le mouvement de protestation. D’autres intervenants ont rappelé que « les militaires, gendarmes et policiers sont nos frères. C’est le système politique qui est l’ennemi du peuple ».
El Watan
Les manifestants de la Wilaya de Setif reprennent l'héritage des Arouch utilisé dans les manifestations de jeunes kabyles en 2001.

Les Arouch sont une organisation populaire ancestrale utilisée notamment en 1870 pour combattre les colonialistes et ré-utilisée en 2001 par les jeunes kabyles lors du printemps berbères.

Nassim Amrouche dans son livre "De la revendication kabyle à la revendication amazighe : d’une contestation locale à une revendication globale" explique pourquoi cette structure organisationnelle, les Arouch, est reprise par les Kabyles en 2001 :

S’attaquant aux fondements même de la nation, en réinvestissant des patrimoines politiques et historiques (Direche Slimani, 2006) de l’historiographie nationaliste, le mouvement protestataire s’est organisé autour des arouch (singulier arch). Cette organisation sociopolitique dite « traditionnelle » des anciennes confédérations tribales n’était plus efficiente depuis les années 1870. Pourtant, elle va s’imposer, dans les discours politiques et militants, dans une continuité voulue comme logique du mouvement identitaire kabyle. Brahim Salhi (2002 et 2005) montre que la fonctionnalité de cette organisation est en partie conjoncturelle, mais qu’elle répond surtout à des besoins organisationnels qui posent un cadre hors partis, mobilisant ainsi d’autres formes du politique.(livre de Nassim Amrouche)

 Les représentants du peuple des Arouch sont des délégués révocables !

En effet, les mandats impératifs et révocables des délégués des arouch, s’inscrivent dans un souci de démocratie au sens moderne du terme. Lié idéologiquement à la démocratie participative, le mouvement de 2001 adapte le arch traditionnel. Les délégués ne sont plus les uqals (sages) ou les imuqranen (les plus âgés) mais bien de jeunes militants qui ont réinvesti ces instances traditionnelles à l’image des jeunes militants du MCB (Salhi, 2002 et 2005). .(livre de Nassim Amrouche)

La révocabilité est la seule manière de donner au peuple le pouvoir ! Les Algériens l'avaient compris depuis bien longtemps déjà !

L'héritage des Arouch doit se coupler à l'héritage des CDR de Sankara en intégrant des quotas de délégateurs.
Le délégué révocable ayant sur sa liste de soutien 625 personnes (délégué conseiller) assistera au comité de ville alors que le délégué révocable ayant sur sa liste 25 personnes (délégué de base) assistera au comité de quartier ou de village.

Avec ce système, les Algériens peuvent remplacer Bouteflika par un gouvernement du peuple !
Les Algériens auraient alors 23 délégués nationaux ministres révocables !
(voir le tableau ci-dessous)



Comme les Arouchs les délégués révocables, en humanocratie, sont en même temps des "fonctionnants" appartenant à des commissions pédagogies, économie, santé, sécurité, justice.

Les arouch, dans ce contexte socioculturel, disposaient de compétences juridiques, politiques et financières (Mahé, 2002). Le mouvement de 2001 n’utilise qu’une partie de ces prérogatives régaliennes." .(livre de Nassim Amrouche)



Les Algériens avec les Arouch avaient compris qu'un combat ne se mène pas en venant quémander le pouvoir mais en instaurant dès le départ un nouveau pouvoir, le pouvoir du peuple !


L’hétérogénéité des profils des délégués, aussi bien dans leurs statuts professionnels que dans leurs appartenances partisanes, prend sens avec la définition de leur engagement : une continuité du combat nationaliste, autrement dit avec un réinvestissement des mémoires, de l’histoire du nationalisme. Ce positionnement, à la fois éthique et politique, crée une dynamique où le mouvement ne s’autorise pas à négocier avec des institutions ou des organisations liées à la structure étatique..(livre de Nassim Amrouche)

BOUTEFLIKA DÉGAGE
POUR UN GOUVERNEMENT DU PEUPLE QUI VOTE FORME DE DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES
LA TERRE EST NOTRE PATRIE NOUS VAINCRONS !


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