Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
10/12/2018
En France la police blesse et intoxique avec des gaz lacrymogènes.
Au Togo les forces de l'ordre tuent.
Pendant que Macron déployait ses 12 véhicules blindés et 89 000 policiers et gendarmes contre les Gilets Jaunes samedi 8 décembre, Gnassingbé sortait lui aussi son attirail militaire contre les manifestants au Togo qui ont pour projet de le virer du pouvoir.
Dans les deux pays, la répression est féroce. Mais en Franceàfric occupée, elle est déjà meurtrière. Particulièrement au Togo victime de la même famille depuis 1963.
Rien d'étonnant d'ailleurs que la répression ait lieu dans ces deux pays en même temps, le véritable chef du Togo est Macron, le président de la France et le coup d'Etat #PutschMacron en France est la suite des putschs de l'Elysée en 2010 en Côte d'Ivoire, en 2012 au Mali etc....
Macron est le chef de la Franceàfric, un groupe criminel qui maintient en esclavage immobilier des centaines de millions de travailleurs dans les territoires du pré-carré français en Afrique.
C'est donc Macron le véritable chef de toute la zone d'occupation militaire française en Afrique.
Si le dictateur du Togo - Gnassingbé - tue parce que c'est ce que la Franceàfric attend de lui.
Un internaute sur twitter répondait à un militant de la France Insoumise qui parlait de la répression en France :
— Adj Wilson🎷✡♛♉ (@wilson_adj) 10 décembre 2018
La différence c'est que Macron préfère tuer des manifestants par émissaire interposé. Au Togo, son valet Gnassingbé a tué, en France il n'a pas osé aller jusque là encore.
En France la police blesse et intoxique avec des gaz lacrymogènes.
Au Togo les forces de l'ordre tuent.
A Lomé samedi, lors de la manifestations contre Gnassingbé, deux personnes ont été tués dont un jeune Idrissou Moufidou.
On annonce deux morts dans la zone, dont un jeune de 17 ans, Idrissou Moufidou, apprenti mécanicien tué par balle. Il aurait été tué par balle, selon un communiqué du gouvernement, par des individus à bord d'un véhicule non immatriculé. RFI
RFI affirme que le jeune qui a été tué à Lomé samedi avait 17 ans alors que les médias togolais comme Togovision ou 27avril.com affirment que l'enfant avait entre 10 et 11 ans !
Le témoignage du frère d'Idrissou Moufidou. Il participait à la manifestation avec son petit frère qui a été tué. Lui a été bastonné.
Ce matin un homme, Seidou Salissou, 32 ans, électricien à Sokodé a été tué par des militaires.
"Un homme a été tué par balle lundi matin à Sokodé, fief de l'un des principaux partis d'opposition dans le centre du Togo, après un weekend de violences entre les forces de sécurité et partisans de l'opposition."Il y a eu un mort à Sokodé" lundi matin, a expliqué à l'AFP Aimé Adi, représentant d'Amnesty International pour le Togo. "Il s'agit de Seidou Salissou, 32 ans, électricien dans le bâtiment et père d'un enfant."
"Notre collègue est sur place. Le corps a été envoyé à l'hôpital. On a contacté le procureur pour que le corps soit examiné par un médecin (légiste)", a-t-il précisé, confirmant que c'est au moins la troisième personne à avoir été tuée depuis samedi.
"Ce matin les militaires ont bloqué toutes les rues et ont demandé aux enfants de rentrer chez eux", raconte de son côté Ouro Akpo Tchagnaou, un député de la localité pour l'opposition. "Un jeune a été tué par balle", a-t-il affirmé." VOA
Les médias occidentaux, RFI, VOA, la BBC, Jeune Afrique ne parlent que de deux morts samedi et d'un mort aujourd'hui à Sokodé (seul VOA y fait allusion).
Les internautes togolais sur les réseaux sociaux comptabilisent eux plus de morts !
Avez-vous des informations sur le nombre de morts au total lors des #manifestations de samedi #8décembre au #Togo ? #RFI et #JeuneAfrique ne parlent que de 2 morts à Lomé !— Julie Amadis (@Julie_Amadis) 10 décembre 2018
Les médias occidentaux Franceàfric USAfric ne parlent pas non plus de la torture utilisée par les militaires au Togo aux ordres de la Franceàfric !
#Togo— 🇹🇬T O G O i N E W S🇹🇬 (@togoinews) 10 décembre 2018
Regardez ce que les militaires font à #Sokode. Ils ont arrêté ce compatriote et l'ont brûlés les pieds.
Selon eux, c'est parce qu'il a ses pieds bien en forme qu'il marche.#Togodebout #Fauremustgo #droitsdelhomme @ONU_fr @amnesty #RFI @ecowas_cedeao @NAkufoAddo @Farida_N pic.twitter.com/2VtVUqhrme
CONCLUSION
Gnassingbé continue à être soutenu par Macron dans la répression qu'il exerce contre son peuple.
Pour que Bolloré et ses collègues patrons Français puissent payer 39 euros par mois au Togo (ce qui engendre une mortalité infantile 15 fois plus importante qu'en France), il faut créer la terreur pour dissuader les résistants de combattre l'esclavage immobilier.
L'esclavage Franceàfric implique en plus de faire mourir par manque de nourriture et de soin les enfants, de tuer des jeunes dans les manifestations.
Après Anselme Sinandar 12 ans, tué lors d'une manifestation de jeunes en avril 2013, les jeunes assassinés lors des manifestations de septembre 2017 qui avaient entre 9 et 15 ans, le petit Idrissou Moudidou, dont les Togolais sur les réseaux sociaux et dans les médias togolais disent qu'il a entre 10 et 11 ans et dont les médias occidentaux disent qu'il a 17 ans qui vient d'être tué lors de la manifestation de samedi 8 décembre 2018 !
Un enfant abattu d'une balle dans la tête samedi à Lomé ? Combien d'enfants morts depuis Anselme et Douti ? Mon coeur saigne pr mon #Togo et tout le monde s'en fou pusique #Paris brule ! #triste— JeParleTrop (@JmeTaisPas) 10 décembre 2018
Les jeunes sont les premières victimes de la Franceàfric au Togo et en France.
Ils meurent dans des manifestations au Togo.
Ils sont humiliés avec des méthodes nazies en France comme à Mantes-La-Jolie vendredi 7 décembre.
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