Par Julie Amadis et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
16/10/2018
DERNIÈRE HEURE LUNDI 22 OCTOBRE
Le Conseil Constitutionnel du Cameroun vient de déclarer Paul Biya vainqueur de l’élection présidentielle :
"Après quatre jours d’examen du contentieux électoral et des recours déposés par l’opposition, du 16 au 19 octobre dernier, le Conseil constitutionnel et son président Clément Atangana ont finalement validé, lundi 22 octobre, la réélection du chef de l’État sortant, Paul Biya, lors de la présidentielle du 7 octobre dernier. Ce dernier totalise, selon le Conseil, 71,28% des suffrages, devant Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun – MRC – , 14,23%), Cabral Libii (Univers, 6,28%) et Joshua Osih (Social Democratic Front – SDF – , 3,35%).Les 4,4 millions d'électeurs non inscrits que le pseudo opposant Cabral prétendait entrainer comme des moutons vers les urnes n'ont pas obéi !
Suivent Adamou Ndam Njoya (Union démocratique du Cameroun – UDC – , 1,73%), Garga Haman Adji (Alliance pour la démocratie et le développement, 1,55%), Franklin Afanwi Ndifor (MCNC, 0,67%), Serge Espoir Matomba (PURS, 0,56%) et Akere Muna, qui avait pourtant retiré sa candidature le 5 octobre dernier (FPD, 0,35%). La participation globale est de 53,85%." Jeune Afrique
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"En 2011, Cabral Libii et Richard Ma Mbeb Makon cosignent un manifeste avec quatre-vingts jeunes Bassa – Mpo'o- Bati contre l'élite politique du peuple Bassa. Ils regrettent alors " le recul, le refus, le manque de volonté, et/ou l'incapacité de [leurs] élites (ministres, députés, directeurs généraux, ambassadeurs,...) à pouvoir rassembler leurs intelligences dans une dynamique de solidarité, capable d'exercer une magistrature d'influence, nécessaire pour la défense et la prise en compte des préoccupations et intérêts locaux à l'échiquier national "5.
En 2015, au journal Le Monde, Cabral Libii impute la responsabilité de la situation catastrophique du Cameroun au président Paul Biya. « Nous assistons aux dérives d’un groupe de vieillards ayant pris le pays en otage », dit-il. Il ajoutera par ailleurs que cette situation est « la conséquence de l’usure et d’une présidence qui n’a jamais eu de cap ». Il s'insurge également contre le Code électoral camerounais, code qui ne prive point Paul Biya d'une septième candidature à la magistrature, car dit-il, « la vérité, c’est qu’on en est à attendre que le système se désagrège tout seul»6.
En 2017, alors âgé de 37 ans, ce militant camerounais, qui jouit d'une forte popularité sur les réseaux sociaux7, se positionne comme candidat à l'élection présidentielle camerounaise de 2018. Dans un communiqué, il lance la campagne "11 millions d'inscrits" en affirmant : « Des milliers de mes compatriotes m’ont appelé à présider à leurs destinées. Cet authentique « appel du peuple » m’honore. Je sens sur mes épaules la lourdeur de la responsabilité d’un élu des cœurs et de raison. Merci en toute humilité. Le triomphe électoral d’idées nouvelles sur lesquelles nous nous accorderons le moment venu et d’hommes nouveaux lors des échéances à venir, nous impose dès maintenant à tous, un profond engagement. L’objectif au 1er janvier 2018 est de disposer d’un corps électoral de 11 millions d’inscrits au moins. Mettons-nous donc au travail »." Wikipédia
Ils ne sont donc que 6,6 millions à avoir accepté de s'inscrire à ce cirque.
ET moins de 2,5 millions à voter pour Biya ! Ou plutôt à voir leurs votes apparaitre sur les feuilles d'ELECAM
On n'a donc que 22,4% des inscrits Cabral se voir annoncés comme ayant choisi Biya !
Et ce cirque dure depuis 36 ans !!
Biya largement en tête de l' élection présidentielle d'octobre 2018.
C'est ce que ressassent tous les médias.
Ceux ci s'appuient sur le décompte officielle de la Commission nationale de recensement qui donne pour chiffre Biya en tête avec 71 % des voix, suivi par Maurice Kamto avec 14 % des voix et Cabral Libii avec 6 % des voix.
Avec 71,28 % des voix, Paul Biya arrive en tête du décompte effectué par la Commission nationale de recensement. Un chiffre rejeté par l'opposition, qui annonce des « débats houleux » lors de l’audience portant sur l’examen des recours post-électoraux, qui s'ouvre le 16 octobre devant le Conseil constitutionnel.
La victoire de Paul Biya à la présidentielle du 7 octobre dernier serait sans appel sur ses sept concurrents, selon les chiffres de la Commission nationale de recensement des votes. Ces derniers, issus du décompte des voix exprimées sur l’ensemble du territoire camerounais et dans la diaspora, donnent vainqueur le président sortant avec 71,28 % des voix, contre 14,23 % pour Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), et 6,28 % pour Cabral Libii, challenger de l’Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers).
Ce sont en tout cas les conclusions contenues dans le rapport transmis le 15 octobre par la Commission au Conseil constitutionnel, après trois jours d’examen de l’ensemble des procès-verbaux (PV) collectés à travers le pays. Une tache ardue pour Emile Essombe, le président de cette commission, et ses membres, notamment en raison de nombreuses « erreurs matérielles » retrouvées dans les PV. Des anomalies pour la plupart liées à de mauvais remplissages de PV, comme dans le bureau de vote de Biwong-Bulu où sur 171 votants, Paul Biya a obtenu 171 voix, et Cabral Libii une" Jeune Afrique
Les médias mentent au profit de la Franceàfric esclavagiste.
Ils oublient volontairement les 46 % de Camerounais qui se sont abstenus de voter !
DEUX CAMEROUNAIS SUR 10 ONT VOTE POUR BIYA !
POURTANT LES MÉDIAS PARLENT DE "VICTOIRE DE BIYA"
37 % de Camerounais en âge de voter auraient choisi Biya si l'on prend en considération le chiffre d'inscrits.
Sauf que Cabral prétend que 11 millions de Camerounais devraient être inscrits sur les listes.
Ce qui veut dire que les inscrits officiels sont bien moins nombreux que la population camerounaise en âge de voter !
Le nombre d'inscrits potentiels supplémentaires seraient donc 4 412 617 de plus !
Si l'on prend en considération les chiffres d'inscrits potentiels de Cabral, on a alors un tout autre résultat. Biya serait élu avec seulement 22% des Camerounais en âge de voter.
PAUL BIYA AURAIT ENCORE MOINS DE 37% DES CAMEROUNAIS POUR SOUTIEN CAR D'APRES L OPPOSITION ELECTORALISTE IL Y AURAIT EU DE LA FRAUDE ELECTORALE
Comme l'opposition Malienne en septembre 2018, l'opposition électoraliste conteste les résultats des elections.
Dans les états-majors des différents candidats, on s’accorde à dire que la réussite du processus électoral se jouera devant les 13 membres du Conseil constitutionnel, où s’ouvre le 16 octobre l’audience d’examen des recours post-électoraux. Face à Me Joseph Atangana, l’avocat d’Elecam (l’organe chargé des élections), le Social Democratic Front (SDF), le MRC et le parti Univers auront trois jours pour convaincre le président du Conseil, Clément Atangana et ses pairs, de trancher en leur faveur, avant la proclamation officielle des résultats attendue le 22 octobre.
Les choses ne s’annoncent pas pour autant aisées, en témoignent les propos tenus par le directeur général d’Elecam sur une radio locale samedi dernier. Selon Erik Essousse, en effet, lesdits recours « n’ont quasiment aucune chance d’aboutir », sa structure ayant organisé le scrutin « selon les règles de l’art ».Jeune Afrique
Mali : La trace sanglante des jihadistes dans les urnes du Nord-Mali. IBK signe sa complicité avec les assassins MNLA Ansardine HCUA CMA AQMI
On sait qu'en Afrique dans les territoires du pré carré français c'est la Franceàfric qui décide de qui sera le futur président.
Si Biya a fait six mandats ce n'est pas parce qu'il est un bon président et que les camerounais veulent de lui...
Il faut arrêter de donner du crédit à ces élections esclavagistes.
Les pseudo oppositions électoralistes sont une nouvelle fois grotesques.
Encore une fois, mes amis facebook se sont fait avoir en espérant naïvement qu'un candidat de l'opposition comme Maurice Kanto ou Cabral Libii pourrait être une solution pour le Cameroun.
Ces candidats ne sont que des candidats Franceàfric de rechange.
Que ce soit Kanto ou Cabral qui jouait le pseudo rebelle pour les 11 millions d'inscrits, les deux ont une nouvelle fois fait le jeu de Biya en se présentant à des élections esclavagistes. Ils ont fait le jeu de la Franceàfric comme Soumaila Cissé et Ras Bath l'avaient fait avant eux à l’élection présidentielle du Mali en septembre 2018.
Le Tsar IBK, les 2 Gapone Bathily-RasBath Soumaila Cissé et les tricheurs électoraux jihadistes Ansardine JNIM en embuscade aux côtés du président tricheur du Mali
FACE AUX TRICHERIES, IL FAUT LA TRANSPARENCE TOTALE ....
ET DONC DES DÉLÉGUÉS RÉVOCABLES 1 POUR 25 QUI FORMERONT DES CDR
Comme au Mali, l'opposition électoraliste à Biya a espoir dans le conseil constitutionnel du pays. Elle donne du crédit aux institutions impérialistes et donc les candidats opposants après avoir participé à la farce électorale veulent participer à la farce du contrôle du dépouillement des urnes !« Nous avons noté ces erreurs dans des dizaines de bureaux de vote répartis principalement dans les départements de la Mvila, la Haute-Sanaga, le Nyong-et-Kéllé, ainsi que dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, explique à Jeune Afrique le professeur Alain Fogue, mandataire du MRC au sein de la Commission de recensement des votes. Nous avons suffisamment de preuves matérielles que nous présenterons au Conseil constitutionnel. »Jeune AfriqueS'opposer à la tricherie implique que toutes les personnes qui ont voté pour un candidat le déclarent physiquement.
Le bulletin secret est évidemment une arme de triche !
L'Humanocratie avec ses délégués révocables permet une totale transparence des choix de chacun.
Chaque délégué doit présenter sa liste de délégateurs.
Un délégué révocable ne peut rester représentant s'il est dans l'incapacité de présenter publiquement les noms et prénoms des gens qui le soutiennent.
De plus les délégateurs sont pénalement co-responsable de leurs délégués (qu'ils peuvent révoquer quand ils le souhaitent) donc il est impossible de magouiller !
"
article 1 Tout représentant du peuple présente en permanence la liste complète des délégateurs qu'il représente. Cette liste est publique et apparaît sur les réseaux télématiques.
article 2 Tout représentant du peuple représente un nombre défini de délégateurs. Ce nombre étant puissance du quota défini par le comité de rang le plus élevé.
article 3 Tout représentant du peuple rend publiques les modalités permettant sa révocation éventuelle.
article 4 Tout représentant du peuple doit être en permanence contrôlé et révocable par un conseil restreint formé de délégués du peuple de rang inférieur. Ce conseil ne pourra pas être composé de plus de 30 personnes.
article 5 Toute personne dérogeant aux mesures énoncées dans les articles 1, 2, 3 ou 4 sera déclarée illégitime et délinquante.
5.a En conséquence, tout individu se prévalant d'un statut sans pouvoir présenter la liste de ses délégateurs sera déclaré usurpateur.
5.b Tout individu prétendant ne pouvoir être révoqué pour quelque raison que ce soit ou refuse de valider les conditions de sa révocation, sera déclaré usurpateur.
5.c En cas de danger imminent et circonstancié, il pourrait être sursoit provisoirement à l'un ou plusieurs des articles précédents.
article 6 La totalité des délégateurs ayant désigné un représentant sont pénalement responsables des actes commis par un délégué. Il ne peut être invoqué aucune excuse : le fait de confier sa représentation à un individu implique instantanément de se porter responsable des actes de celui-ci.
article 7 Il découle des règles 1 à 6 qu'aucun groupe d'aucune sorte ne peut se prévaloir d'un droit quelconque à contrôler ou faire appliquer aucune règle spéciale ou ordinaire – en particulier appelée « constitutionnelle »- si ce groupe entend déroger à ces règles 1 à 6." Panstitution
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