02/11/2014
Rassemblement à Ouagadougou : les Burkinabè ne veulent pas que leur révolution leur soit confisquée
Par Julie Amadis
#IpEaVàEaFàF
02/11/2014
#IpEaVàEaFàF
02/11/2014
Blaise Compaoré, le chouchou de la Françafric, le tueur du plus grand des révolutionnaires africains Thomas Sankara a enfin quitté le pouvoir !!!
LA DESTITUTION DE COMPAORE SONNE LA FIN DE LA FRANCEAFRIC
Le peuple Burkinabè a gagné ! Il a réussi en se mobilisant en masse à faire tomber ce dictateur soutenu et protégé par la France depuis 27 ans !
Compaoré, celui qui paraissait indéboulonnable, le dictateur préféré de la France. Celui qui a collaboré avec la France pour assassiner Thomas Sankara !
Le peuple du Burkina a montré le modèle. Il a prouvé à tous les Africains que c'était possible de faire face à un dictateur soutenu par la France. Les autres peuples vont avoir le courage de faire de même. Et la France devra quitter l'Afrique. Ce sera la fin de la Françeafric, la fin des salaires à 50 euros par mois dans les plantations de Bolloré !!! La fin des guerres ! La fin de l'humiliation !
LE BURKINA N'EN EST QU'AU DEBUT DE SA REVOLUTION.
Mais le Burkina Faso n'en est qu'au tout début de sa révolution !!!! Les pourris sont là pour mettre illico un pantin de remplacement, il y a eu Honoré Traoré et maintenant il y a le Lieutenant Yacouba Colonel Isaac Zida.
Le peuple est en colère. Il n'est pas question que leur révolution soit confisquée par ceux qui ont été les amis de Blaise Compaoré !!!
Face à cette colère du peuple, les partis politiques formois ont organisé un rassemblement ce dimanche 2 novembre.
Luc Marius Ibriga, président du Forum des citoyens de l’alternance
(Focal), s’est exprimé hier sur RFI. Il expliquait pour quelle raison il
appelait la population à manifester aujourd'hui :
« Pour nous, il n’est pas question que cette insurrection populaire soit transformée en un coup d’Etat. En prenant la décision de suspendre la Constitution, le colonel Zida a opéré un coup d’Etat. Il faut que la société civile et les démocrates de ce pays réagissent rapidement, pour que nous ne soyons pas dans une situation de vide juridique et de vide constitutionnel. Nous exigeons la levée de la suspension de la Constitution, et l’ouverture d’une transition civile et démocratique qui serait dirigée par une structure consensuelle adoptant une charte de la transition pour nous permettre de revenir à un fonctionnement régulier des institutions. » Maliweb)Ils étaient quelques milliers à manifester ce matin (source Le Monde). Ils étaient 1 million de manifestants entre le 28 et le 31 octobre qui ont fait tomber le régime en place (source wikipédia).
Ce qui ne veut pas dire que les habitants ne sont plus aussi motivés que le 28 octobre.
Non à la confiscation de notre victoire, vive le peuple ! »
« Zida dégage », « Zida c'est Juda
« Zida dégage », « Zida c'est Juda
Les manifestants scandaient des mots d'ordre anti Zida. Les pancartes disaient la volonté du peuple d'être réellement représenté.
"Sur les panneaux brandis par les manifestants, on pouvait lire « Non à la confiscation de notre victoire, vive le peuple ! », ou « Zida dégage », « Zida c'est Judas », en référence au lieutenant-colonel, désigné par l'armée comme chef du régime de transition." (source Le Monde)
IL FAUT DES COMITÉS DE DÉFENSE DE LA RÉVOLUTION (CDR)
Le fait que ces partis de l'opposition n'appellent pas la population à désigner des délégués révocables dans le pays de Thomas Sankara, le plus grand des révolutionnaires africains, celui qui a mis en place les CDR (Comité de Défense de la Révolution) les démasque comme des partis traitres. Appeler à des élections dans une Afrique qui n'a vu que des élections truquées par les impérialistes n'a aucun sens !
Les CDR, ces comités où des délégués de base qui viennent du peuple permettraient aux pauvres d'être représentés, au pauvres de s'exprimer !!!!
L'UNION AFRICAINE, MERCENAIRE DE LA FRANCE A PEUR DE LA FIN DE LA FRANCEAFRIC
L'Union Africaine s'inquiète beaucoup. Elle a peur de la fin de la françeafric. Elle a peur du peuple.El-Ghassim Wane, directeur du département Paix et sécurité de la Commission de l’UA, déclare sur RFI :
« Il nous semble important que les forces armées et de sécurité du Burkina se mettent à la disposition des autorités civiles, qui doivent conduire la transition, et agissent dans un esprit républicain. Nous pensons qu’une transition civile et consensuelle répondrait non seulement aux aspirations légitimes du peuple burkinabè – aspiration au changement, aspiration à l’approfondissement de la démocratie -, mais faciliterait aussi grandement la mobilisation de l’assistance internationale pour permettre une sortie de crise. »"Une déclaration qui sent la magouille à plein nez ! Ils veulent faciliter "la mobilisation de l'assistance internationale pour permettre une sortie de crise" ! Parce que pour ces agents de la Françeafric, quand le peuple se rebelle contre un dictateur, c'est une crise !
Comme toute révolution, les classes spoliatrices ne voudront pas laisser le pouvoir aux plus pauvres. Et les pauvres sont très nombreux et très très pauvres. C'est l'un des plus pauvres de la planète. Il est classé 183ème sur 187 pays. (source les échos)
La révolution au Burkina n'est pas finie. Il va falloir encore beaucoup de combats et de courage au peuple du Burkina pour qu'il puisse décider réellement des choix politiques du pays. Les CDR de Sankara doivent être mis en place si les Burkinabés ne veulent pas voir leur révolution confisquée par des agents impérialistes et les représentants des classes spoliatrices.
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