et Yanick Toutain
Spartacus assassiné à 40 ans, Dihya la Kahina morte au combat à 43 ans, Thomas Müntzer assassiné à 36 ans, Gracchus_Babeuf assassiné à 36 ans, Jacques-René Hébert assassiné à 36 ans, Toussaint Louverture, Eugène Varlin assassiné à 31 ans, Karl Marx, Friedrich Engels, Élisabeth Dmitrieff, Louise Michel, Rosa Luxemburg assassinée peu de temps avant l'anniversaire de ses 48 ans, Nathalie Lemel, Vladimir Ilitch Lénine, Léon Trotsky,
La strate des Parasites qui freine l'humanité depuis 10 000 ans sous toutes les formes (esclavagistes, seigneurs féodaux, bourgeois, formois, innovois) assassine les héros dans la force de l'âge.
L'héritage qu'ils auraient laissé s'ils avaient vécu plus longtemps - sans trahir - est incommensurable. Une perte pour l'humanité toute entière !
Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits.Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection.Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire.Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement.Il est donc important que nous comprenions que la marche correcte des CDR a une conséquence bénéfique et heureuse pour chacun de nous.Se détourner des CDR, c'est se faire à soi-même du tort ; à moins que l'on ne soit en mesure de quitter le Burkina Faso.Nous avons besoin des CDR et nous aurons toujours besoin des CDR quelle que soit la forme qu'un jour ils pourraient prendre.
"Nous ne pouvons pas accepter de mettre les CDR de côté.Il n'y a pas deux Burkina Faso.Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR.Il commence avec les CDR et finit avec les CDR.[Applaudissements] C'est pourquoi, il faut que là où il n'y a pas encore des CDR qu'ils soient rapidement constitués.Partout où se trouvent des Burkinabè, le premier réflexe doit être pour eux de constituer un Comité de défense de la révolution parce qu'ils sont et existent grâce à la révolution.Et s'ils ne le font pas, ils vont à l'encontre de la révolution et il n'y a pas de raison qu'ils bénéficient des bienfaits de la révolution
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Thomas Sankara aurait fêté ses 71 ans lundi s'il n'avait pas été assassiné par les miliciens compradores Franceàfric USAfric et kadhafistesLui rendre hommage c'est reconstruire les CDR !
Thomas Sankara né le 21 décembre 1949 exactement quatre ans (moins 4 jours) avant un des auteurs de cet article est pour nous "vivant" chaque jour.Chaque jour nous évoquons un aspect ou un autre de la révolution du 4 août 1983.
Chaque jour, depuis 2011 lorsque Valère Somé, le bras gauche de Sankara le rédacteur du DOP - programme d'Orientation Politique - promit de participer au débat sur l'analyse postmarxiste de l'Afrique et de la planète et donc au débat sur la construction des CDR (Comités de Défense de la Révolution), nous débattons de leurs institutions CDR et de leur nécessaire amélioration.
Depuis 2003 où nous avons compris que les délégués révocables devraient être désignés dans des conseils de 25 personnes - des CDR à la taille identique dans tout le Burkina, dans toute l'Afrique, sur toute la planète; des CDR de 25 personnes désignant leur délégué de base sur tout le continent, sur toute la planète, nous évoquons d'une façon ou une autre un aspect de l'œuvre des grands révolutionnaires. Des grands révolutionnaires aux côtés de qui sont placés Thomas Sankara (assassiné deux mois avant ses 38 ans) , Valère Somé (mort à 66 ans le 30 mai 2017) : Spartacus assassiné à 40 ans en -71, Dihya la Kahina morte au combat à 43 ans en 703, Thomas Müntzer assassiné à presque 36 ans le 27 mai 1525, Gracchus_Babeuf assassiné à 36 ans et demi le 27 mai 1797, Jacques-René Hébert assassiné à 36 ans le 24 mars 1794, Toussaint Louverture mort de froid en déportation en France à presque 60 ans le 7 avril 1803, Eugène Varlin assassiné à 31 ans et demi le 28 mais 1871, Karl Marx mort à presque 65 ans le 14 mars 1883, Friedrich Engels mort à 74 ans 3/4 le 5 août 1895, Élisabeth Dmitrieff morte ou disparue à 66 ans 3/4 ans en 1918, Louise Michel morte à 74 ans et demi le 9 janvier 1905, Rosa Luxemburg assassinée peu de temps avant l'anniversaire de ses 48 ans le 15 janvier 1919, la communeuse camarade de Louise Michel en déportation Nathalie Lemel (morte dans la misère et aveugle à 94 ans le 8 mai 1921, Vladimir Ilitch Lénine grièvement blessé en 1918 - 6 ans avant sa mort à presque 54 ans le 21 janvier 1924, Léon Trotsky assassiné à presque 61 ans le 21 août 1940,
Le nombre de héros de l'humanité assassinés avant d'avoir 40 ans est stupéfiant. La strate des Parasites qui freine l'humanité depuis 10 000 ans sous toutes les formes (esclavagistes, seigneurs féodaux, bourgeois, formois, innovois) assassine les héros dans la force de l'âge. L'héritage qu'ils auraient laissé s'ils avaient vécu plus longtemps - sans trahir - est incommensurable. Une perte pour l'humanité toute entière !
Notons d’abord que d’anciens proches de Charles Taylor, confirment en termes assez précis la participation de la France et de la Libye au complot international pour assassiner Sankara, l’exécution en ayant été confiée à Blaise Compaoré et à son adjoint d’alors, Gilbert Diendiéré. Ce dernier, ancien chef des commandos de Po, actuellement conseiller à la présidence, responsable des questions militaires, a été élevé au rang de chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur lors d’un passage en France en mai 2008. Certains d’entre eux affirment avoir participé à l’assassinat de Sankara sous la direction de Charles Taylor. Ils rejoignent d’autres témoignages, notamment ceux de Prince Johnson en 2008.La grande nouveauté de ce documentaire c’est qu’il met en cause aussi la CIA à plusieurs reprises avec des témoins différents. En particulier, Cyril Allen, ex-chef du parti de Taylor et aussi président de la compagnie pétrolière, lorsque celui-ci était président du Liberia. Il déclare, à propos de l’assassinat de Sankara : « Le piano fut accordé par les Américains et les Français. Il y avait un homme de la CIA à l’ambassade des États-Unis au Burkina qui travailla en étroit contact avec le chef des services secrets de l’ambassade française, eux ont pris les décisions les plus importantes. » Survie
Thomas Sankara est un modèle pour tous. Il agissait par éthique. Il a subi la trahison de la proto Formoisie compradore (Notamment les enseignants égoistes du Burkina qui préféraient leur confort et leur bulletin de salaire plutôt que d'alphabétiser 100% des jeunes Pionniers du Burkina)
Une proto Formoisie compradore qui, au lieu d'aider à la libération des paysans préféraient ses misérables privilèges de spoliatés, agissait main dans la main avec les impérialistes contre Sankara.
Il savait que sa droiture lui coûterait la vie.
Il avait déclaré :
" Je suis comme un cycliste qui grimpe une pente raide, qui a à gauche et à droite des précipices. Il est obligé de pédaler, de continuer de pédaler, sinon il tombe."
On le voit sur cette vidéo prononcer ces mots à la suite de cette chanson
Son apport historique pour la révolution mondiale égaliste humanocrate est énorme !
Il est énorme car Sankara est un des fondateurs des institutions légales du Burkina Faso : les CDR Comités de Défense de la Révolution.
Les Comités de Défense de la Révolution sont l'outil qui permettra de libérer l'Afrique de l'impérialisme. Il faudrait en former 40 millions sur tout le continent.
"Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983.
Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici.
Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément.
[Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso.
[Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.
Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.
Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.
Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.
[Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR." Thomas Sankara 4 avril 1986 "Il n'y a pas deux Burkina Faso. Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR. Il commence avec les CDR et finit avec les CDR" Thomas Sankara 1986
Pour Sankara la panstitution des CDR était le seul moyen de sauver la Révolution.
Il avait aussi conscience que le système qu'il avait mis en place devait être amélioré.
Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits.
Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection.
Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire.
Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement.
Il est donc important que nous comprenions que la marche correcte des CDR a une conséquence bénéfique et heureuse pour chacun de nous.
Se détourner des CDR, c'est se faire à soi-même du tort ; à moins que l'on ne soit en mesure de quitter le Burkina Faso.
Nous avons besoin des CDR et nous aurons toujours besoin des CDR quelle que soit la forme qu'un jour ils pourraient prendre.
"Nous ne pouvons pas accepter de mettre les CDR de côté.
Il n'y a pas deux Burkina Faso.
Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR.
Il commence avec les CDR et finit avec les CDR.
[Applaudissements] C'est pourquoi, il faut que là où il n'y a pas encore des CDR qu'ils soient rapidement constitués.
Partout où se trouvent des Burkinabè, le premier réflexe doit être pour eux de constituer un Comité de défense de la révolution parce qu'ils sont et existent grâce à la révolution.
Et s'ils ne le font pas, ils vont à l'encontre de la révolution et il n'y a pas de raison qu'ils bénéficient des bienfaits de la révolution
Thomas Sankara 4 avril 1986 "Il n'y a pas deux Burkina Faso. Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR. Il commence avec les CDR et finit avec les CDR" Thomas Sankara 1986
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