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mardi 8 décembre 2020

Il faut rallier les policiers honnêtes en faisant #FraternisationRévolutionnaire pour qu'ils répriment les #Pharaons les ennemis du peuple. En France, les #Pharaons sont les policiers racistes qui ont attaqué #MichelZecler

 Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
REVACTU
08/12/2020

  Il faut cesser ces provocations envers la police. 
 Il faut faire comme au Soudan. 
 Il faut faire comme en Algérie.
 Il faut rallier les forces de sécurité. 
 Il faut que cessent toutes les violences.
 Il faut un service d’ordre.
 Il faut des délégués sécurité à l’intérieur des Gilets Jaunes. 

Il faut rallier les policiers honnêtes en faisant #FraternisationRévolutionnaire pour qu'ils répriment les #Pharaons les ennemis du peuple. En France, les #Pharaons sont les policiers racistes qui ont attaqué #MichelZecler

Manif du 13 avril 2019 au #Havre Acte XXII des #GiletsJaunes Yanick Toutain appelant à faire comme les Algériens et les Soudanais en révolution, à faire fraternisation révolutionnaire avec les forces de l'ordre

Cette vidéo a été déposée sur le site du groupe de policiers factieux qui soutiennent les agresseurs de Michel Zecler
Sans réaction de leur part 



 

Faire fraternisation avec la police au lieu de les huer

Les Soudanais et les Algériens sont plus intelligents que certains Français

Au lieu de huer la police il faut les rallier à nous.

Il faut rallier la police. Il faut rallier l’armée.

Comme au Soudan comme en Algérie, il faut rallier les forces de sécurité. Il faut rallier les policiers. Ils rejoindront les manifestants.

Il faut rallier les militaires car ils rejoindront les manifestants.

La tactique des imbéciles chefs secrets des gilets jaunes, la tactique stupide de la provocation avec la police est une tactique macroniste.

Il faut cesser ces provocations envers la police.

Il faut faire comme au Soudan.

Il faut faire comme en Algérie.

Il faut rallier les forces de sécurité.

Il faut que cesse toutes les violences.

Il faut un service d’ordre.

Il faut des délégués sécurité à l’intérieur des Gilets Jaunes.

Ça aurait dû être fait depuis le 17 novembre.

Avec des délégués sécurité, des correspondants sécurité, les violences auraient été impossible pour Castaner, les violences auraient été impossible pour Macron.

Il faut rallier les forces de l’ordre.

Ceux qui mettent de l’huile sur le feu, ceux qui n’ont pas compris que les révolutions se font en ralliant les forces de l’ordre sont des imbéciles ou des provocateurs au service du gouvernement.

Les Black Blocs sont en réalité des fascistes.

Les Black Blocs sont des fascistes au service du gouvernement.

Les Black Blocs ont saboté la fraternisation révolutionnaire.

Les Black Blocs sont au service de la Franceàfric.

Les Black Blocs font partie de la bourgeoisie pour une bonne part d’entre eux.

Il faut la fraternisation révolutionnaire.

Prenez exemple chez les Soudanais.

Prenez exemple chez les Algériens.

Il faut s’organiser pour une véritable révolution humanocrate



Je suis d'#extrêmegauche et vous me désignez comme CIBLE exactement comme l'ont fait les crypto #terroristes ...

Publiée par Yanick Toutain sur Lundi 7 décembre 2020

LA REVOLUTION RUSSE A VAINCU EN 4 JOURS GRACE A LA TECHNIQUE DE LA FRATERNISATION REVOLUTIONNAIRE AVEC LES FORCES DE L'ORDRE

Lisez le témoignage de Léon Trotski sur la manière dont la révolution russe a gagné.
du 8 au 12 mars 1917
Le 25, la grève prit une nouvelle ampleur. D'après les données officielles, elle englobait 240000 ouvriers. Des éléments arriérés s'engagent à la suite de l'avant-garde, un bon nombre de petites entreprises arrêtent le travail, les tramways ne marchent plus, les maisons de commerce restent fermées. Dans le courant de la journée, les étudiants de l'enseignement supérieur se joignent au mouvement. Vers midi, c'est par dizaines de mille que la foule s'amasse autour de la cathédrale de Kazan et dans les rues avoisinantes. On essaie d'organiser des meetings à ciel ouvert, il se produit des conflits avec la police. Devant la statue d'Alexandre III des hommes prennent la parole. La police montée ouvre la fusillade. Un orateur tombe blessé. Des coups de feu partent de la foule : un commissaire de police est tué, un maître de police blessé ainsi que plusieurs de ses agents. On lance sur les gendarmes des bouteilles, des pétards, des grenades. La guerre a donné de bonnes leçons dans cet art. Les soldats font preuve de passivité et parfois d'hostilité à l'égard de la police. On se répète avec émotion dans la foule que les policiers, quand ils ont commencé à tirer sur le peuple aux alentours de la statue d'Alexandre III, ont essuyé le feu de salve des Cosaques : les " pharaons " à cheval (ainsi appelait-on les agents de police) ont été forcés de se sauver au galop. Ce n'était vraisemblablement pas une légende répandue à dessein d'affermir les courages, car le même épisode, quoique relaté diversement, a été certifié de divers côtés.
Un des authentiques meneurs en ces journées, l'ouvrier bolchevik Kaïourov, raconte que les manifestants s'étaient tous enfuis, en certain point, sous les coups de nagaïka de la police à cheval, en présence d'un peloton de Cosaques ; alors lui, Kaïourov, et quelques autres ouvriers qui n'avaient pas suivi les fuyards se décoiffèrent, s'approchèrent des Cosaques, le bonnet à la main : " Frères Cosaques, venez au secours des ouvriers dans leur lutte pour de pacifiques revendications ! Vous voyez comment nous traitent, nous, ouvriers affamés, ces pharaons. Aidez-nous ! " Ce ton consciemment obséquieux, ces bonnets que l'on tient à la main, quel juste calcul psychologique, quel geste inimitable ! Toute l'histoire des combats de rues et des victoires révolutionnaires fourmille de pareilles improvisations. Mais elles se perdent d'ordinaire dans le gouffre des grands événements, et les historiens ne ramassent qu'un tégument de lieux communs. " Les Cosaques échangèrent entre eux des coups d'œil singuliers, dit encore Kaïourov, et nous n'avions pas eu le temps de nous éloigner qu'ils se jetaient en plein dans la mêlée. " Quelques minutes plus tard, devant le perron de la gare, la foule portait en triomphe un Cosaque qui venait de sabrer un commissaire de police.
Les pharaons disparurent bientôt, autrement dit n'agirent plus qu'en catimini. Mais des soldats se montrèrent, baïonnette en avant. Des ouvriers les interpellent avec angoisse : " Camarades, vous venez aider la police ? " En réponse, grossièrement : " Circulez ! " Nouvelle tentative pour entrer en pourparlers ; même résultat. Les soldats sont moroses, rongés par une même pensée, et tolèrent mal qu'on les atteigne au cœur même de leur anxiété.
Entre temps, le mot d'ordre général est qu'il faut désarmer les pharaons. La police est l'ennemi farouche, inexorable, haï et haineux. Il ne peut être question de se la concilier. On assomme ses gens ou bien on les tue. Mais il en est tout autrement pour les troupes ; la foule s'applique de toutes manières à éviter des conflits avec l'armée ; elle cherche, au contraire, les moyens de conquérir les soldats, de les convaincre, de les attirer, de se les apparenter, de les faire siens. Malgré les bruits favorables – peut-être légèrement exagérés – qui ont couru sur la conduite des Cosaques, la foule considère encore la cavalerie avec une certaine inquiétude. Un cavalier domine de haut la foule ; entre sa mentalité et celle du manifestant il y a les quatre jambes du cheval. Un personnage que l'on est obligé de regarder de bas en haut semble toujours plus considérable et plus redoutable. Avec l'infanterie, on se trouve de plain-pied sur la chaussée, elle est plus proche, plus accessible. La masse s'efforce d'aborder le fantassin, de le dévisager franchement, de lui insuffler ses brûlantes haleines. Dans ces rencontres entre soldats et ouvriers, les travailleuses jouent un rôle important. Plus hardiment que les hommes, elles s'avancent vers les rangs de la troupe, s'agrippent aux fusils, supplient et commandent presque : " Enlevez vos baïonnettes, joignez-vous à nous ! " Les soldats s'émeuvent, se sentent tout penauds, s'entre-regardent avec anxiété, hésitent encore ; l'un d'eux, enfin, se décide avant les autres et les baïonnettes se relèvent dans un mouvement de repentir au-dessus des épaules des assaillants, le barrage s'ouvre, l'air retentit de hourras joyeux et reconnaissants, les soldats sont entourés, de toutes parts s'élèvent des discussions, des reproches, des appels ; la révolution fait un pas de plus.
(....)
L'heure critique de la prise de contact de la masse assaillante avec les soldats qui lui barrent la route a sa minute critique, c'est lorsque le barrage des capotes grises ne s'est pas encore disloqué, quand les soldats se tiennent encore épaule contre épaule, mais hésitent déjà, tandis que l'officier, rassemblant ce qui lui reste de courage, commande le feu. Les cris de la foule, hurlements d'épouvante et de menace, couvrent, mais à moitié seulement, la voix du chef. Les fusils sont en suspens, la foule presse. Alors, tel officier braque son revolver sur le plus suspect des soldats. Dans la minute décisive, voici la seconde décisive. La mort du plus hardi soldat vers lequel les autres se retournent involontairement, le coup de fusil tiré sur la foule par un sous-officier qui a ramassé l'arme du mort – et voici que le barrage se resserre, les fusils partent tout seuls, balayant la multitude, par les rues et par les cours. Mais combien de fois, depuis 1905, n'en fut-il pas autrement : à la seconde la plus critique, quand l'officier va presser la gâchette, son geste est prévenu par un coup de feu parti de la foule qui a ses Kaïourov et ses Tchougourine. Cela décide non seulement de l'issue d'une escarmouche dans la rue, mais peut-être des résultats de toute la journée ou même de toute l'insurrection.
La tâche que s'est assignée Chliapnikov – préserver les ouvriers de collisions violentes avec les soldats, en refusant de distribuer aux insurgés des armes à feu – n'est pas en général réalisable. Avant d'en arriver à une rencontre avec les troupes, il y eut d'innombrables escarmouches avec la police. La bataille de rues commençait par le désarmement des pharaons détestés, dont les revolvers passèrent aux mains des insurgés. Le revolver, en soi, est une arme faible, presque un jouet, quand on l'oppose aux fusils, aux mitrailleuses et aux canons de l'ennemi. Mais ces armes sont-elles vraiment aux mains de l'ennemi ? C'est pour vérification que les ouvriers réclamaient des armes. La question est du domaine psychologique. Cependant, même dans une insurrection, les processus psychiques ne peuvent être disjoints des faits matériels. Pour atteindre le fusil du soldat, il faut d'abord enlever son revolver au pharaon.
Les émotions des soldats en ces heures furent moins agissantes que celles des ouvriers, mais non moins profondes. Rappelons encore que la garnison se composait principalement de bataillons de réserve comptant de nombreux milliers d'hommes destinés à compléter les régiments du front. Ces hommes, pour la plupart pères de famille, devaient prévoir leur envoi aux tranchées, alors que sur le front la partie était déjà perdue et le pays ruiné. Ils ne voulaient pas de la guerre, ils voulaient rentrer chez eux, reprendre leur vie familiale. Ils savaient suffisamment ce qui se tramait à la Cour et ne se sentaient nullement attachés à la monarchie. Ils ne voulaient pas batailler avec les Allemands et encore moins avec les ouvriers de Pétrograd. Ils détestaient la classe dirigeante de la capitale qui festoyait en temps de guerre. Parmi eux se trouvaient des ouvriers qui, ayant un passé révolutionnaire, savaient donner à tous ces états d'esprit une expression généralisée.
Conduire les soldats, partant d'un mécontentement révolutionnaire profond mais non encore manifesté, à des actes de franche rébellion ou, du moins, pour commencer, à un séditieux refus d'action – tel était le problème. Vers le troisième jour de lutte, les soldats avaient définitivement perdu toute possibilité de se maintenir sur les positions d'une neutralité bienveillante à l'égard de l'insurrection. C'est seulement par hasard que des indications fragmentaires sur ce qui se passa en ces heures entre ouvriers et soldats nous sont parvenues. On sait comment, la veille, les travailleurs avaient élevé, face aux " pavlovtsy ", des plaintes véhémentes contre la conduite des élèves sous-officiers. Des scènes, des pourparlers, des reproches, des invites du même genre eurent lieu sur tous les points de la ville. Les soldats n'avaient plus le temps d'hésiter. On les a forcés, la veille, à tirer ; on les y forcera encore aujourd'hui. Les ouvriers ne cèdent point, ne reculent pas et, sous les balles, entendent parvenir à leur but. Auprès d'eux, les ouvrières, mères et sœurs, épouses et compagnes. Et puis l'heure n'est-elle point venue dont on avait si souvent parlé à voix basse, dans les recoins : " Si l'on se mettait tous ensemble ? " Et, au moment des suprêmes affres, de l'intolérable épouvante devant la journée qui vient, d'une haine étouffante envers ceux qui vous imposent le rôle de bourreaux, les premiers cris de révolte ouverte s'élèvent dans la caserne, et dans ces voix que nul n'a pu nommer, toute la caserne, soulagée, enthousiaste, se reconnaît. C'est ainsi que monta sur la terre le jour du renversement de la monarchie des Romanov.
A la réunion du matin, chez l'infatigable Kaïourov, une quarantaine de délégués d'usines se prononcèrent en majorité pour la continuation du mouvement. La majorité, mais non l'unanimité. Il est regrettable que l'on ne puisse établir ce que fut cette majorité. Mais l'heure n'était point à la rédaction de procès-verbaux. D'ailleurs, cette décision retardait sur les faits : la réunion fut interrompue par une enivrante nouvelle ; les soldats s'étaient soulevés et les portes des prisons avaient été forcées. " Chourkanov échangea des baisers avec tous les assistants " : baisers de Judas qui, fort heureusement, n'annonçaient pas une crucifixion.
L'un après l'autre, dès le matin, avant de sortir des casernes, les bataillons de réserve de la Garde se mutinèrent, suivant l'exemple donné, la veille, par la 4e compagnie des " pavlovtsy ". Dans les documents, notes et mémoires, il ne reste de ce grandiose événement de l'histoire humaine que des traces pâles et ternes. Les masses opprimées, même quand elles s'élèvent aux plus hauts sommets de la création historique, racontent peu de chose d'elles-mêmes et prennent encore moins de notes. Et le sentiment poignant du triomphe efface ensuite le travail de la mémoire. Contentons-nous de ce qui reste.
Ce furent les soldats du régiment de Volhynie qui s'insurgèrent les premiers. Dès sept heures du matin, un commandant de bataillon appelait Khabalov au téléphone pour lui communiquer une terrifiante nouvelle : les élèves sous-officiers, c'est-à-dire un contingent spécialement destiné à la besogne de répression, avaient refusé de marcher, et leur chef avait été tué ou bien s'était suicidé devant les rangs de sa troupe ; la seconde version fut d'ailleurs bientôt abandonnée. Ayant brûlé leurs vaisseaux, les " volhyniens " s'efforcèrent d'élargir la base de l'insurrection : c'était leur seule chance de salut. Ils se précipitèrent vers les casernes voisines, des régiments lituanien et Préobrajensky, pour y " débaucher " les soldats, de même que des grévistes, courant d'usine en usine, " débauchent " les ouvriers. Peu de temps après, Khabalov apprit que les " volhyniens " non seulement se refusaient à rendre leurs fusils comme le général l'avait ordonné, mais, avec les " préobrajentsy " et les " lituaniens ", et, ce qui était plus terrible, " ayant fait cause commune avec les ouvriers ", avaient mis à sac les casernes de la division de gendarmerie. Cela prouve que l'expérience faite, la veille, par les " pavlovtsy " n'avait pas été perdue : les mutins avaient trouvé des dirigeants et, en même temps, un plan d'action.
Aux premières heures de la journée du 27, les ouvriers imaginaient la solution du problème de l'insurrection comme infiniment plus lointaine qu'elle ne l'était en réalité. Plus exactement ils croyaient encore avoir tout à faire, alors que leur tâche, pour les neuf dixièmes, était déjà accomplie. La poussée révolutionnaire des ouvriers du côté des casernes coïncida avec le mouvement révolutionnaire des soldats qui déjà sortaient dans la rue. Dans le courant de la journée, ces deux torrents impétueux vont se mêler pour dévaler et emporter d'abord la toiture du vieil édifice, puis les murs, et plus tard les fondations.
Tchougourine fut un des premiers à se présenter dans le local des bolcheviks, le fusil à la main, en bandoulière un ruban de cartouches, " tout souillé, mais rayonnant et triomphant ". Comment ne point rayonner ! Les soldats passent à nous, les armes à la main ! Çà et là, des ouvriers ont déjà réussi à s'unir avec la troupe, à pénétrer dans les casernes, à obtenir des fusils et des cartouches. Le groupe de Vyborg, en collaboration avec les soldats les plus résolus, a esquissé un plan d'action : s'emparer des commissariats de police, où se sont retranchés les sergents de ville, et désarmer tous les agents ; délivrer les ouvriers incarcérés dans les commissariats, ainsi que les détenus politiques dans les prisons ; écraser les troupes gouvernementales en ville, rallier les troupes non encore insurgées et les ouvriers des autres quartiers

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