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samedi 22 décembre 2018

Sophie Carrouge victime du même coup d'Etat qui m'a condamnée sous Sarkozy, exclue sous Hamon-Hollande, révoquée comme professeur des écoles sous Belkacem Hollande Macron

Sophie Carrouge (à gauche)

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
22/12/2018


Mais, pour le réseau terroriste piloté par l'Elysée cela ne suffisait pas !
Ils m'ont fait nommer dans l'école d'un prof agresseur d'enfants en septembre 2013.
Le harcèlement professionnel a démarré dès la rentrée avec l'inspecteur Deplanque qui m'avait virée 6 ans avant de mon poste d'assistante pédagogique parce que j'avais témoigné de violences exercées par une ATSEM et la directrice contre des enfants à l'école maternelle Varlin du Havre-Caucriauville
Cet inspecteur est venu dans ma classe me menacer devant mes élèves "vous préférez faire chanteuse ou rester dans l'enseignement" (il faisait référence à une chanson sur youtube "la brute soutient la brute")

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Mes congés payés ne m'ont jamais été versés, ni le revenu de remplacement auquel j'avais le droit.
Après 2 ans au RSA, Hollande et Belkacem m'ont révoquée pour "atteinte à la république française"




Macron poursuit le coup d’État commencé par Sarkozy le 16 décembre 2010 et continué par Hollande.
Un NatoCoup au service des plus riches, contre les Africains et contre les plus pauvres en France.
Tous ceux qui résistent à cette politique sont réprimés. J'ai été révoquée pour atteinte à la République française en 2016 par Hollande pour avoir dénoncé sur mon blog les crimes de la France en Afrique et des violences à enfants dans les écoles. Aujourd'hui c'est au tour de Sophie Carrouge d'être réprimée, elle a été convoquée pour avoir écrit une tribune contre Macron et a reçu un rappel "au devoir de réserve".

J'ai été condamnée en septembre 2012 pour un texte que je n'avais même pas lu, écrit par quelqu'un d'autre.... et ne contenant aucune information sur la vie privée du commissaire de police français qui protégeait les terroristes de Côte d'Ivoire.


En septembre, le président du tribunal d'Angoulème Michaël Janas condamnait Julie Amadis et Yanick Toutain à payer 200 euros par jour à Jean-Marie Bourry plus 7000 euros immédiatement

 Les condamnations ont été confirmées avec les mêmes mensonges, les mêmes fausses preuves en 2013 en 2014  et en 2015.

5 années de harcèlement politique, judiciaire et professionnel contre une révolutionnaire pro Sankara en France : Professeur des Ecoles condamnée à 35000 € par la Franceàfric, exclue 2 ans au RSA puis révoquée de l'Education Nationale

Mais, pour le réseau terroriste piloté par l'Elysée cela ne suffisait pas !
Ils m'ont fait nommer dans l'école d'un prof agresseur d'enfants en septembre 2013.
Le harcèlement professionnel a démarré dès la rentrée avec l'inspecteur Deplanque qui m'avait virée 6 ans avant de mon poste d'assistante pédagogique parce que j'avais témoigné de violences exercées par une ATSEM et la directrice contre des enfants à l'école maternelle Varlin du Havre-Caucriauville
Cet inspecteur est venu dans ma classe me menacer devant mes élèves "vous préférez faire chanteuse ou rester dans l'enseignement" (il faisait référence à une chanson sur youtube "la brute soutient la brute")
Le harcèlement s'est poursuivi tout au long de l'année, avertissement pour avoir écrit à la rectrice (qui voulait dans la caisse au même moment) puis inspection avec faux en écritures publiques etc.

Des parents d'élèves ont alors décidé de me soutenir et ont distribué des tracts. C'est alors qu'un élève est venu dénoncer son maitre..... celui qui avait fait un faux témoignage contre moi et dont je verrai l'hypocrisie 2 mois plus tard en recevant tout le dossier.
J'ai été aussitôt suspendue de mes fonctions sans motif.
3 mois plus tard j'ai été exclue 2 ans avec un faux en écritures publiques inventant que j'aurais distribué les tracts des parents d'élèves (le tract distribué par les parents juste avant ma suspension est celui de l'acte d'accusation).

Julie Amadis exclue sans traitement pendant 2 ans ! OMERTA76 L'inspecteur d'académie Philippe Carrière punit la témoin des violences de 2008

Mes congés payés ne m'ont jamais été versés, ni le revenu de remplacement auquel j'avais le droit.
Après 2 ans au RSA, Hollande et Belkacem m'ont révoquée pour "atteinte à la république française"

Hollande révoque une prof pour déclarations anti-violence à enfants et anti-franceàfric

Les syndicats ont voté ma révocation à l'unanimité, UNSA, CGT, SNUIPP.

La professeur de lettres Sophie Carrouge subit à son tour le "NatoCoup".

Sophie Carrouge s'est opposée à la politique Blanquer de sélection positive des élèves issus des classes sociales privilégiées, Parcoursup et la réforme du lycée ainsi qu' à Macron qui s'attaque à la petite et moyenne Formoisie en France. L’Éducation Nationale l'a donc réprimée.

Jeudi cette professeur de lettre du lycée Le Castel était convoquée par le Rectorat pour avoir écrit une tribune contre Macron la semaine dernière.
Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées ce jeudi devant le rectorat de Dijon, à l'appel du syndicat Sud Bourgogne, pour défendre Sophie Carrouge, une professeure de lettres du lycée Le Castel qui a publié sur le site Dijoncter.info une tribune ironique à la suite de l'intervention télévisée du Président de la République la semaine dernière. Elle a été convoquée par deux responsables des ressources humaines. Sophie Carrouge est notamment connue pour avoir manifesté son opposition au dispositif Parcoursup cette année. Bien public
Voici le texte qu'elle avait écrit et publié sur le site Dijoncter.info :

Le grand chef blanc a parlé

Hugh grand chef blanc, tu as bien parlé et tu as restauré l’autorité du conseil des anciens, tous ces chauves à grandes bouches qui parlent, parlent et comprennent qu’un bon indien est un indien mort ou grabataire.
Le grand chef blanc a parlé treize minutes pour apaiser le ressentiment de millions d’indiens. Le grand chef blanc, au début de sa palabre, a prévenu que si les millions d’indiens continuaient de lui courir sur le calumet, il allait être intraitable pour rétablir l’ordre. Il en va de l’autorité du grand tipi de l’Élysée.
Le grand chef blanc accorde une part de bison fumé supplémentaire pour les fêtes et chaque mois, les vieux indiens recevront une galette de maïs et une bouteille d’eau de feu. Les jeunes indiens sont sommés de ranger leurs flèches dans leur carquois au plus vite sinon ils finiront empalés sur le totem de justice et le grand chef blanc les enduira de goudron et de plumes. Hugh grand chef blanc, tu as bien parlé et tu as restauré l’autorité du conseil des anciens, tous ces chauves à grandes bouches qui parlent, parlent et comprennent qu’un bon indien est un indien mort ou grabataire.
Qui a pu regarder sans hurler Emmanuel Macron hier soir à 20h sur toutes les chaînes comme au bon temps de l’ORTF ? Plus d’audience que pour la coupe du monde, nous dit-on. Nous sommes dans un monde où le football est une unité de mesure et où on pense qu’un élan collectif peut être acheté pour 100 euros. Un monde où un président de la république peut commencer une allocution sans présenter ses excuses à toutes les victimes des répressions policières, à celui qui n’a plus de main, à celui qui n’a plus d’œil, à celle qui s’est fait insulter et traiter de sale petite pute arabe. Un président qui ose jeter en pâture le mot fédérateur, le mot censé rassembler le peuple, le mot « immigration ». Rassemblons-nous pour bouffer de l’étranger, du mineur isolé, du jeune majeur aux poches vides, du vaurien métèque et profiteur.
Emmanuel Macron pendant treize minute a montré son vrai visage, mains sur la table, yeux rivés au prompteur avec l’empathie du dompteur pour le lion. Saute dans le cerceau, français en gilet jaune ou pas, et ferme ta gueule. A partir de janvier, tu l’auras ta friandise et toi le vieux encore vivant tu seras moins taxé et pourras donc souscrire une assurance obsèques avec option cercueil en mélaminé renforcé avec poignets en laiton. De nombreuses voix s’élèvent (dont celle de Laurent Berger, qui est au syndicalisme ce que Vivagel est à la gastronomie) pour enjoindre les gilets jaunes modérés à saisir la main tendue. Un peu la même sensation que si on serrait la pogne d’un alien gluant et hostile. « We are our friends » comme dans Mars Attacks !
Je suis professeure et je remercie tous les lycéens pour leur courage physique et moral. Sans eux, je serais désespérée dans mon lycée à écouter papoter celles et ceux qui ont des avis éclairés sur le monde, tendance lampe de chevet. Je remercie les gilets jaunes qui campent sur les ronds-points et qui m’ont aidé à comprendre que, non, derrière chaque français dans la débine, ne se cache pas l’ombre grimaçante de Marine Le Pen. Vive la lutte, la rage joyeuse, l’union des contraires. Quelle que soit l’issue de ce mouvement, la France y aura gagné en dignité et en intelligence collective.
Emmanuel Macron est terne, Emmanuel Macron est vieux, Emmanuel Macron n’est pas un président. Emmanuel Macron est un commercial arrivé au pouvoir par le pouvoir des urnes funéraires. Ton bulletin de vote signe ta perte camarade.
Sophie Carrouge (professeure lycée Le Castel) https://dijoncter.info/?le-grand-chef-blanc-a-parle-739

A la différence de moi, Sophie Carrouge a été soutenue par un syndicat Sud et a été médiatisée.

Elle s'en sort donc avec uniquement un "rappel".



Moi j'ai été carrément révoquée. Je ne peux plus travailler dans la fonction publique. Cette punition pour avoir dit la vérité n'a pas du tout été médiatisée.

Nous serons de plus en plus nombreux à subir une répression en tant qu'enseignants puisque Blanquer et Macron prévoient de faire passer une loi intégrant l'obligation du devoir de réserve.

Cette convocation fait suite à une controverse au sujet d'une disposition qui pourrait être ajoutée au Code de l'éducation si la loi « pour une école de la confiance » défendue par Jean-Michel Blanquer est votée. Elle stipule que « par leur engagement et leur exemplarité, les personnels de la communauté éducative contribuent à l'établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l'Éducation [...] » « Les dispositions de la présente mesure pourront être invoquées […] dans le cadre d'affaires disciplinaires concernant des personnels de l'éducation nationale s'étant rendus coupables de faits portant atteinte à la réputation du service public. »




Rien de bien méchant, rassure le ministère dans un article du Figaro, rien qui n'excède le « devoir de réserve du fonctionnaire ». À ceci près que l'existence d'un tel devoir « est loin d'être dûment établie », précise l'historien Claude Lelièvre dans un texte de blog. À l'appui de cette affirmation, Lelièvre cite Anicet Le Pors, qui fut ministre de la Fonction publique en 1981 et qui répondait à la question d'un député : « L'obligation de réserve ne figure pas dans le statut général des fonctionnaires. Ce n'est pas un oubli, mais une décision réfléchie prise en 1983. Pour la première fois, nous avons écrit la liberté d'opinion des fonctionnaires dans le statut. »
Puisque, précise l'ancien ministre, la liberté d'expression ne peut être sans limites, mais « prend différentes significations en fonction des circonstances, de la place du fonctionnaire dans la hiérarchie », il a jugé alors qu'il « revenait au juge, par la jurisprudence progressivement établie de trancher tous les cas d'espèce », d'où sa décision de supprimer le fameux « devoir de réserve ». La position d'Anicet Le Pors ne satisfait d'évidence pas Jean-Michel Blanquer. L'étude d'impact du texte pour l'école de la confiance juge en effet « déraisonnable de s'en tenir à une simple consécration jurisprudentielle » et veut donc donner à ce devoir force de loi. Le Point

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