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vendredi 21 décembre 2018

Jacob Walles avoue le soutien de la Troika (socialistes ETTAKATOL islamofascistes Ennahdha) aux jihadistes Daech de Tunisie jusqu'à l'assassinat de Chokri Belaïd puis tente de démentir

Jacob Walles
Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
21/12/2018












Jacob Walles, ambassadeur des USA en Tunisie du 24 juillet 2012 au 2 septembre 2015 a dénoncé l'alliance de la Troïka (Congrès pour la République (CPR), à Ettakatol et au Parti démocrate progressiste (PDP))  avec les terroristes le 10 décembre 2018, au Washington Institute.

Le résumé qu'en font les journaux Tunisien :
"Jacob Walles révèle notamment que la Troïka, alors au pouvoir en Tunisie, a collaboré avec les terroristes et aidé à l’envoi de djihadistes tunisiens en Irak et en Syrie. Selon lui, plusieurs facteurs ont favorisé la formation de groupes terroristes et l’envoi de djihadistes vers les zones de conflits.
A commencer par la situation politique en Tunisie en 2011. Il indique que la libération des prisonniers politiques dont d’anciens jihadistes dangereux, l’affaiblissement des forces de sécurité après le départ de Ben Ali, ont favorisé la radicalisation. Ajouté à cela, la politique menée par la Troïka, qui a toléré les activités jihadistes." Tunis Webdo

LES PROPOS EXACTS DE JACOB WALLES


EN ANGLAIS

For years, there was no good answer to the question “Why do so many foreign fighters hail from Tunisia?” Fortunately, Aaron’s new study provides many of the details needed to fill that gap, highlighting Tunisia’s unique situation as a country dealing with terrorism and radicalization in the middle of a democratic transition.
Two aspects of his study deserve particular attention. First, it addresses the complex array of reasons driving the phenomenon. Second, it offers an accurate count of Tunisian fighters who actually made it to Syria and Iraq.
In the aftermath of the 2011 revolution, several major political developments set the stage for the emergence of foreign fighters from Tunisia. That same year, the government declared an amnesty for all political prisoners, a move that wound up freeing many dangerous jihadists. At the same time, the shakeup within the security forces following the ouster of President Zine al-Abidine Ben Ali diminished the state’s capacity to deal with these jihadists, contributing to subsequent problems. And as mentioned previously, the Troika government of 2012-2013 initially tolerated jihadist activities. Taken together, these factors allowed radical groups to form, recruit new members, facilitate travel to Libya, Syria, and Iraq, and, eventually, organize attacks inside Tunisia.
The government’s response comprised four phases. During the first phase (2011 to September 2012), AST and other radical groups were generally permitted to organize in the open and send fighters to join what was then viewed as a popular struggle against Syria’s Assad regime. In the second phase (2012-2014), the government realized it had a problem, as radical groups began carrying out terrorist operations inside Tunisia—starting with the September 2012 attack on the U.S. embassy and followed by two high-profile political assassinations in 2013.
During the third phase (2014-2015), the technocratic government led by Mehdi Jomaa began much closer cooperation with the United States and other foreign partners. A new counterterrorism law was passed in 2015, and the capacity of the security forces to confront terrorism improved. These domestic constraints prompted jihadists to shift their operations abroad, and the increased flow of foreign fighters to Libya, Syria, and Iraq during this period coincided with the rise of IS.
The fourth phase (2014 to the present) has seen the focus shift to returnees, with Tunisians publicly debating how to deal with them. The government realizes that a security-based approach is insufficient, but it has not made much headway toward a more holistic approach. Although the situation has greatly improved compared to 2012-2013, and Tunisia has not suffered a major attack since November 2015, little has been done to address the underlying drivers of mobilization. The government is now able to recognize returnees at official border crossings, but it has no plan for what to do once they are identified, and its security forces lack the means to monitor them. Meanwhile, the country’s overcrowded prisons continue to serve as a breeding ground for jihadists. Tunisia receives assistance from the United States for prison management, but the problems of radicalization and security are closely intertwined with larger political and economic issues, making them particularly difficult to resolve. Washington Institute

TRADUCTION EN FRANÇAIS
"Pendant des années, il n’ya pas eu de bonne réponse à la question «Pourquoi autant de combattants étrangers sont-ils originaires de Tunisie?». Heureusement, la nouvelle étude d'Aaron fournit de nombreux détails nécessaires pour combler cette lacune, soulignant la situation unique de la Tunisie en tant que pays combattant le terrorisme. radicalisation en pleine transition démocratique.
Deux aspects de son étude méritent une attention particulière. Premièrement, il aborde l’éventail complexe des raisons à l’origine du phénomène. Deuxièmement, il offre un décompte précis des combattants tunisiens qui se sont rendus en Syrie et en Irak.
Au lendemain de la révolution de 2011, plusieurs événements politiques majeurs ont ouvert la voie à l'émergence de combattants étrangers en provenance de Tunisie. La même année, le gouvernement proclama l'amnistie de tous les prisonniers politiques, ce qui libéra de nombreux djihadistes dangereux. Dans le même temps, la restructuration des forces de sécurité à la suite de l'éviction du président Zine al-Abidine Ben Ali a réduit la capacité de l'État à faire face à ces djihadistes, ce qui a contribué aux problèmes qui ont suivi. Et comme mentionné précédemment, le gouvernement de la Troïka de 2012-2013 a initialement toléré les activités djihadistes. Pris ensemble, ces facteurs ont permis aux groupes radicaux de se former, de recruter de nouveaux membres, de faciliter les déplacements en Libye, en Syrie et en Irak et, éventuellement, d'organiser des attaques en Tunisie.
La réponse du gouvernement comportait quatre phases. Au cours de la première phase (2011 à septembre 2012), AST et d'autres groupes radicaux ont été généralement autorisés à s'organiser à découvert et à envoyer des combattants rejoindre ce qui était alors considéré comme une lutte populaire contre le régime syrien d'Assad. Au cours de la deuxième phase (2012-2014), le gouvernement s'est rendu compte qu'il y avait un problème lorsque des groupes radicaux ont commencé à mener des opérations terroristes en Tunisie - à commencer par l'attaque de l'ambassade des États-Unis en septembre 2012, suivi de deux assassinats politiques très médiatisés en 2013. .
Au cours de la troisième phase (2014-2015), le gouvernement technocratique dirigé par Mehdi Jomaa a entamé une coopération beaucoup plus étroite avec les États-Unis et d'autres partenaires étrangers. Une nouvelle loi antiterroriste a été adoptée en 2015 et la capacité des forces de sécurité à faire face au terrorisme s'est améliorée. Ces contraintes internes ont incité les djihadistes à délocaliser leurs opérations à l'étranger. L'augmentation du nombre de combattants étrangers en Libye, en Syrie et en Irak a coïncidé avec la montée de l'EI.
La quatrième phase (de 2014 à aujourd'hui) a vu le recentrage sur les rapatriés, les Tunisiens débattant publiquement de la manière de les traiter. Le gouvernement se rend compte qu'une approche basée sur la sécurité est insuffisante, mais il n'a pas beaucoup avancé vers une approche plus globale. Bien que la situation se soit grandement améliorée par rapport à 2012-2013 et que la Tunisie n'ait pas subi d'attaque majeure depuis novembre 2015, peu de mesures ont été prises pour s'attaquer aux facteurs sous-jacents de la mobilisation. Le gouvernement est maintenant en mesure de reconnaître les rapatriés aux postes frontières officiels, mais il n'a pas de plan d'action à suivre une fois qu'ils ont été identifiés, et ses forces de sécurité ne disposent pas des moyens nécessaires pour les surveiller. Pendant ce temps, les prisons surpeuplées du pays continuent de servir de terreau pour les djihadistes. La Tunisie reçoit une assistance des États-Unis pour la gestion des prisons, mais les problèmes de radicalisation et de sécurité sont étroitement liés à des problèmes politiques et économiques plus vastes, ce qui les rend particulièrement difficiles à résoudre." https://translate.google.fr/translate?sl=en&tl=fr&u=https%3A%2F%2Fwww.washingtoninstitute.org%2Fpolicy-analysis%2Fview%2Ftunisias-foreign-fighters https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/tunisias-foreign-fighters(google traduction)

CHOKRI BELAID AVANT DÉNONCÉ AVANT JACOB WALLES LE SOUTIEN DE LA TROÏKA AUX DJIHADISTES
IL DÉNONÇAIT "UN PROJET SALAFISTE SERVANT UN PLAN DE DÉSTABILISATION AMERICANO QATARI SIONISTE"


Les propos de Jacob Walles corroborent ceux de Chokri Belaïd qui dénonçait la politique tunisienne de soutien aux djihadistes. Il avait dénoncé les camps d'entrainement pour le djihad en Tunisie.
Chokri Belaïd allait beaucoup plus loin que Jacob Walles puisqu'il dénonçait aussi la main mise des USA de l’Israël et du Qatar dans un projet global de destruction de la révolution tunisienne.

Dans plusieurs prises de position publiques, Chokri Belaïd critique vivement la poussée de l'islam intégriste en Tunisie, s'en prenant aux promoteurs de ce qu'il désigne comme un « projet salafiste servant un plan de déstabilisation américano-qatari-sioniste » et reprochant au parti Ennahdha au pouvoir sa complaisance à l'égard de ces mouvements extrémistes.
« La Tunisie est transformée en marché pour les criminels américano-sionistes manipulant nos jeunes pour les envoyer mourir en Syrie et défendre un projet qui n'est pas le leur » déclare-t-il sur un plateau de télévision7 ; il va jusqu'à préciser que « 5 000 jeunes Tunisiens et d'autres nationalités suivent des entraînements (dans un camp de djihadistes situé dans la localité de Lewtiya, à proximité de la frontière libyenne) pour qu'une partie d'entre eux soit envoyée en Syrie et une autre pour s'occuper de semer la violence en Tunisie »7.Wikipédia
Chokri Belaïd a été tué peu de temps après avoir fait cette dénonciation.
Il a été tué le 6 février 2013 par le même réseau terroriste Boubakeur Al Hakim que ceux qui ont tué les journalistes de Charlie Hebdo, l'agence tunisienne du réseau des Buttes Chaumont. Chokri Belaïd avait de nombreux ennemis puisqu'il avait dénoncé le complot secret des réseaux US, Négroponte, Clinton du Deepstate allié avec les pires de la Franceàfric comme Sarkozy.

 

SARKOZY LIBÉRANT DE PRISON L'ASSASSIN
DE CHOKRI BELAID ET DE CHARLIE HEBDO

Sarkozy avait libéré de prison en avance le chef du réseau terroriste, Boubaker El Hakim alors même que celui ci était dénoncé par le personnel pénitentiaire parce qu'il faisait de la propagande djihadiste en prison !
J'écrivais dans un article d'hommage à Chokri Belaid en février 2018 :

Boubaker El Hakim considéré par beaucoup d'analystes comme le chef principal Daech en France et recruteur du réseau des Buttes Chaumont, est libéré 4 ans avant la date prévue alors  qu'il recrutait des jeunes en prison pour Daech et qu'un rapport de la prison précise qu'il "avait transformé la promenade en camp d'entrainement djihadiste".
Condamné à 7 ans de prison le 14 mai 2008 pour avoir facilité le transit en Syrie de ses amis, , il est libéré le 5 janvier 2011 !


"Revenu pour la troisième fois en Irak à seulement 20 ans, il combat aux côtés d’Abou Moussab Al-Zarqaoui, qui deviendra quelques mois plus tard le chef d’Al-Qaïda. En , il repasse en Syrie, où il est à nouveau interpellé et emprisonné pendant neuf mois avant d'être expulsé vers la France le 5. Il est mis en examen et incarcéré pour association de malfaiteurs terroristes. Lui, Farid Benyettou, Mohamed el-Ayouni et Chérif Kouachi sont jugés par le tribunal correctionnel de Paris. Il est condamné le à sept ans de prison, assortis d’une peine de sûreté de quatre ans et huit mois, pour avoir facilité le transit en Syrie de ses amis5,8. Des rapports de l’administration pénitentiaire soulignent « le charisme et l’aura naturelle que lui reconnaissent les autres détenus. Il s’est très vite imposé comme un leader naturel auprès des détenus à forte personnalité » pendant sa détention. Il organise des prières sauvages. À la maison d’arrêt d'Osny, il est sanctionné le par la commission de discipline « pour avoir dirigé une prière collective sur la cour de promenade regroupant six autres détenus ». Il est rapporté qu'« il avait transformé la promenade en camp d’entraînement djihadiste. Ils s’exerçaient à des prises de judo, à des exercices de stratégie ». Mais il évite toute provocation disciplinaire. Il relatera en mars 2015 à la revue djihadiste Dabiq  : « Nous devions faire face à des humiliations et à l’inconfort de ces mécréants. Mais, en même temps, c’était une formidable opportunité [...] d’expliquer notre courant [de pensée] et sa voie à la jeunesse emprisonnée »4. Libéré le , il s’installe en Tunisie, le pays d'origine de ses parents, où le régime du président Zine el-Abidine Ben Ali vient d'être renversé5"
wikipédia

Étonnant de voir qu'un terroriste qui organise un camp d'entraînement pour tuer des innocents en prison soit libéré 4 ans avant la date prévue !!!
Un membre de Daech soutenu par Ennahdah, parti lui-même allié avec la gauche socialiste du parti  Ekkatakol.
Le parti Ennahdha qui laissait des camps d'entraînements djihadistes sur son territoire est soutenu par Sarkozy puis Hollande et maintenant Macron (qui a rendu visite recemment à Essebsi Président ayant pour Premier Ministre Youssef Chahed qui a intégré 3 ministres Ennahdha dans son gouvernement)

Anniversaire de l'assassinat de Chokri Belaid tué le 6 février 2013 par Boubaker El Hakim (même tueur que pour Charlie) protégé par Ennahdha et Sarkozy

JACOB WALLES NE REVELE QU UNE TOUTE PETITE PARTIE DE LA VERITE
SUR LE COMPLOT TERRORISTE


Jacob Walles n'a dit qu'une toute petite partie de la vérité sur le terrorisme.










JACOB WALLES AURAIT-IL DEMENTI SES PROPOS DE PEUR
D'ETRE TUE COMME CHOKRI BELAID ?

Jacob Walles n'a pas eu le même courage que Chokri Belaid. Il a certainement craint lui aussi et alors qu'il n'avait pas mis en cause les Etats Unis de subir une énorme répression.
Il a démenti ce que les journaux tunisiens ainsi que le HuffingtonPost avait révélé de ses propos.

Jacob Walles a ensuite remis en cause les articles de la presse tunisienne qui rapportait ses propos.


source

Quand on retourne à la source de ses propos et que l'on va sur le site du Washington Institute, on a la vérité et on voit que la presse tunisienne n'a rien déformé du tout !

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