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samedi 11 avril 2015

5 jours avant ma suspension (puis mon exclusion 2 ans) de mon poste d'institutrice pour avoir dénoncé des violences à enfants, mes élèves avaient participé au projet "La grande lessive"

Par Julie Amadis
#IpEaVaEaFaF
Le 11/04/2015

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vendredi 5 décembre 2014


141° jour d'exclusion d'une prof des écoles pour avoir dénoncé des violences à enfants



Le 1er avril 2014, mes élèves de CE1 et de CE2 de l'école Valmy au Havre présentaient leurs œuvres artistiques au public, c'est-à-dire aux passants de la rue Gustave Brindeau.

Le projet avait pour objectif d'afficher les dessins des enfants avec des pinces à linges et du fil... Comme pour la lessive... C'est pour cette raison que le projet s'appelle "La grande lessive".

Le projet s'est mis en place avec la collaboration du satellite Brindeau qui se situe juste à côté de l'école.

Dès le lundi, les enfants avaient raconté cet événement en production écrite.

Il était prévu que tous les écrits des enfants soient lus devant les artistes du Satellite Brindeau...

Malheureusement, les enfants de mes classes n'ont pas eu cette chance.... Dès le mardi, j'étais suspendue de mes fonctions sans motif.... Mais le motif, je savais que c'était mes dénonciations (de 2008) de violences à enfants sur des élèves de la part de collègues. 5 ans plus tard, l'administration Franceàfric m'avait délibérément nommée dans la circonscription de l'inspecteur Patrick Deplanque, celui qui avait protégé les deux agresseuses de 2008.
J'ignorais encore qu'il protégeait aussi mon collègue Léon Launay. Dont des témoignages nous révèleront qu'il tape ses élèves depuis 1993 et que des gens l'ont vu taper encore régulièrement en 2014.
Mais la police du Havre est occupée à interpeller, harceler et menacer les témoins de violences à enfants, et jamais à enquêter sur les faits commis en infraction de l'article 222-13 qui punit de 3 ans de prison les auteurs de ces violences.

Ci-joint l'article de Paris Normandie sur ce projet. Ce journal n'a pas voulu relater les faits de violences commis à Valmy ou à l'école maternelle Varlin.
Pire encore, ils m'insultent en me traitant de folle avec l'avocat Olivier Jougla l'ex adjoint aux maires (qui ont protégé les deux agresseuses de Varlin pendant 5 ans), avocat devenu bâtonnier du Havre et défenseur (par l'insulte) des enseignants agresseurs d'enfants








La grande lessive des enfants

Publié le 01/04/2014 á 06H00
 





En 2006, l’artiste plasticienne Joëlle Gonthier, crée l’événement « La grande lessive », une installation éphémère. Reprenant le principe d’étendage du linge, chacun vient accrocher son dessin sur un fil à linge tendu dans la rue de son quartier. C’est à présent un événement mondial puisqu’il regroupe plusieurs milliers d’installations simultanées le temps d’une journée. Plus de trois millions de personnes de tous âges et conditions y ont déjà pris part, dans 72 pays, sur les cinq continents.
Jeudi dernier, c’était une grande première au Havre ! Le Satellite Brindeau organisait une grande lessive avec les élèves de CE1 et de CE2 de l’école Valmy. Les enfants avaient rendez-vous pour épingler solennellement leurs dessins dans la rue. C’est lors d’un atelier d’art plastique mené par Jérôme Le Goff qu’ils avaient travaillé sur le thème : « J’ai rêvé de... ».
Création et lien social
« Nous avons souhaité organiser un événement simple, joyeux et solidaire », expliquait Evelyne Beuzit responsable du Satellite Brindeau. « Participer à « La grande lessive », c’est créer du lien social mais c’est avant tout promouvoir la pratique artistique ».

Julie Amadis, professeur des écoles, avait travaillé sur l’événement avec ses élèves. « Cela permet la mise en valeur de leurs productions, c’est une idée formidable ! », expliquait-elle en évoquant la motivation des enfants pour cet événement culturel international. Les œuvres resteront accrochées quelques jours jusqu’à ce que le temps les fasse disparaître... L’événement pourrait être réitéré en automne puisqu’il y a deux grandes lessives par an, toujours sur un thème différent !


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Paris Normandie me diffame sur Facebook (un anonyme scribouillard profère des imputations calomniatrices en titre contre Julie Amadis et moi)


par Yanick Toutain
l'Havrais Vérité


2/2/2015


Au Havre, le rédacteur en chef doit avoir ses entrées chez les juges du Tribunal correctionnel.
Si ce n'est pas le cas, on se demande COMMENT IL CONNAITRAIT le VERDICT

"DES ENSEIGNANTS DIFFAMES SUR UN BLOG"

Naturellement, ces imputations calomniatrices que j'aurais "DIFFAME" des enseignantes elles ne sont en aucune façon reliées avec aucun fait vérifiant ou démentant les propos étayés.


mardi 16 septembre 2014

#IpEaVàEaFàF Je ne fais pas la rentrée des classes 2014-2015 : je suis exclue après avoir dénoncé des violences à enfants

01/09/2014

Je ne fais pas la rentrée des classes 2014-2015 : je suis exclue après avoir dénoncé des violences à enfants

par Julie Amadis
1/9/14

Pas de rentrée des classes pour moi cette année.

images?q=tbn:ANd9GcTOkLRsTEzjSDD4FxmsiZ5YCz2Iq9y-P0XKJTOOsDgItFSZiyTbgg

Je ne verrai pas 23 enfants bien habillés en train de regarder leurs nouveaux crayons et leurs nouvelles trousses, en train d'essayer de deviner quelle maitresse je pourrais bien être, si je vais être sévère, bienveillante, intransigeante ...

Je ne verrai pas non plus les parents inquiets pour leur enfant.
Les parents qui serrent leur enfant dans les bras, qui l'embrassent comme si ils n'allaient pas les revoir pendant un mois.
La petite fille ou le petit garçon qui pleure et qui ne veut plus lâcher sa mère ; ceux qui posent des tas de question sur la sécurité,  les horaires et les modalités de la cantine pendant que vous avez vos élèves en rang impatients de découvrir leur nouvelle classe.
Je ne verrai pas non plus les petites imperfections de rentrée, les erreurs dans les listes d'élèves qui ont pour conséquence qu'un enfant ne soit pas dans la "bonne classe", le matériel qui manque et les collègues qui demandent "tu as assez de stylos bleus, toi ?".
Je n'ai pas passé des heures cette année à préparer les cahiers, à coller les intercalaires et à mettre les protège-cahiers de couleurs en fonction de la discipline.
Je n'ai pas préparé de jeu des présentations afin de détendre l'atmosphère un peu crispé quand même à la rentrée, ni l'activité art traditionnel.
Je n'ai pas non plus fait connaissance de nouveaux collègues qui m'auraient raconté leurs vacances "trop courtes" ou leur préparation de classe "un peu trop longue".
Non rien de tout ça.

Une rentrée des classes sans aucun revenu

A la place, je suis allée 3 fois à ma banque pour savoir si mon salaire d'août n'était pas arrivé. En vain. Pas de salaire.
Annonce+officielle+de+l%27exclusion+de+2+ans+de+la+t%C3%A9moin+des+violences+Julie+Amadis+par+l%27IA+Philippe+Carri%C3%A8re+1+Un+document+L%27Havrais+V%C3%A9rit%C3%A9+juillet+2014.jpgLa date d'exclusion est le 16 juillet 2013. J'aurai donc dû recevoir les salaires des mois de juillet et août. Les salaires des enseignants sont annualisés. Le salaire du mois d'aout correspond à mes congés payés, que je n'a donc pas reçus intégralement.
Je me suis renseignée sur les indemnités auxquelles je pourrais avoir droit sur une multitude de sites internet. Résultat : j'aurai le droit à un revenu de remplacement parce que la période d'exclusion est longue. ref : jurisprudence Tribunal Administratif de Paris, 4 février 1988
J'ai téléphoné à l'inspection académique et suis tombée sur une secrétaire polie qui m'a annoncée que c'était Mr Mounier qui avait en charge mon dossier administratif. J'ai demandé à l'avoir d'urgence au téléphone vu la situation dramatique dans laquelle me met l’Éducation Nationale... Cette personne a contacté Mr Mounier et m'a ensuite répondu que comme il avait beaucoup de choses à faire, elle me proposait de lui envoyer un mail et qu'elle lui transmettrait ma demande. Mr Mounier est le chef de division des enseignants du 1er degré à Rouen.
Ce Monsieur Mounier suit mon dossier depuis le début et connait donc toutes les étapes qui ont amené à mon exclusion (toute la répression, toutes les magouilles, les faux en écriture ...)
Je lui ai donc écrit pour lui demander de respecter la loi, de me restituer mon salaire du mois d'août ainsi que le revenu de remplacement auquel j'ai droit pour les mois prochains.

Un acharnement visant à me laisser dormir sur le trottoir

La franceàfric me réclame encore plus de 7000 euros pour un article en défense du président Gbagbo (que je n'ai même pas écrit !). L'audience est prévue le 11 septembre.
Le jugement en Cour d'Appel de Bordeaux du 3 juillet 2012 était un exemple parfait de déni de droit. Les juges de Cour d'Appel de Bordeaux sont allés jusqu'à inventer des aveux de ma part. J'aurai avoué être contributrice de l'article !
Les méthodes ont été les mêmes dans l'éducation nationale, la sentence finale est aussi un faux en écriture (la lettre d'exclusion). L'Inspecteur d'Académie écrit que j'aurai distribué des tracts que je n'ai pas distribués !

Nous sommes le 1° septembre, les payes sont arrivées, l’Éducation Nationale ne me paie pas mon salaire et semble ne pas être prête à me remettre un revenu de remplacement.
Leur objectif serait il de me laisser dormir sur les trottoirs ?