#IpEaVaEaFaF
4 Juillet 2021
édité par Yanick Toutain
LIRE AUSSI :
Répression politique de l'Université de Rouen : "Décision défavorable" sans motif à ma candidature M1 Sciences de l'Education alors que j'ai un niveau d'étude supérieur de 2 ans à celui qui est exigé !
Hollande révoque une prof pour déclarations anti-violence à enfants et anti-franceàfric
Voici mon projet de recherche pédagogique refusé "candidature non recevable"
au Master 1 Sciences de l'Education Université de Rouen #EtudiantSansMaster
Une "candidature non recevable" est un motif étrange.... en fait, un non motif....
La non-recevabilité d'une candidature implique de donner le motif de cette non-recevabilité !
Les férus de pédagogie, les chercheurs honnêtes, les étudiants consciencieux, les honnêtes gens en général donc pourront en juger eux-mêmes.
Voici mon projet de recherche envoyé pour candidater au Master 1 sciences de l'éducation.
Sur ce projet de recherche, la commission d'enseignants chercheurs qui sélectionne à l'entrée en Master 1 (Master peu sélectif avec 170 places) n'a pas eu un mot....
Les membres de la commission ont-ils lu mon projet de recherche ou se sont-ils contentés de voir que j'étais "révoquée pour atteinte à la République française" pour avoir dénoncé des violences à enfants et les crimes Franceàfric pour balayer d'un revers de main plusieurs années de réflexion, lecture, prises de notes sur la destruction des capacités innovantes des enfants ?
Pour cette candidature pour laquelle j'ai un niveau d'étude de deux années supérieur à celui réclamé (un Master métiers de l'enseignement) ma candidature a été refusée avec pour motif "candidature non recevable".
La lettre de refus est signé M Rezrazi, directeur de l'UFR Sciences de l'homme et de la société.
MON PROJET DE RECHERCHE
Candidature
au Master Sciences
de l’Education Première année à distance –
Projet de recherche
Maria Montessori, Célestin Freinet, John Holt et bien d'autres défendent l’idée que chaque enfant a en lui une puissance extraordinaire, que nous pourrions comparer à un moteur très performant qui le pousse à apprendre tout le temps et à créer sans cesse.
Maria
Montessori considérait que « l'enfant
porte en soi dès l'origine la clef de son énigmatique existence
individuelle. Il dispose d'un plan de structuration inné de son âme
et de lignes directrices programmées pour son développement. Tout
cela est d'abord extrêmement frêle et sensible »
Quand
on observe les enfants avec lucidité et sans a priori, c'est ce que
l'on remarque.
Je l'ai moi même observé durant les sept années
où j’ai enseigné dans des écoles mais aussi auparavant durant
les six années pendant lesquelles j'étais animatrice dans des
centres aérés, colonies de vacances, associations, centre social…
Je fais ce même constat chaque fois que j’observe des
enfants hors du cadre scolaire ou institutionnel, dans les transports
en commun, dans les parcs publics, les bibliothèques, à la plage
etc.
Mais cette force, cette énergie de vie qui pousse
naturellement vers l'exploration et la création, ressemble à ce que
certains appellent l'inspiration pour les artistes, c'est à dire ce
qui pousse un artiste à créer encore et toujours car il ne peut
vivre qu'en créant, cela ressemble à ce qui anime un scientifique
vers la recherche encore et toujours des explications d'un
phénomène...
Si les artistes et les scientifiques peuvent être
qualifiés d’« Innovants », alors les enfants jeunes
aussi.
Pourquoi donc, alors que les enfants sont dans leur
majorité des êtres innovants, les adultes innovants sont-ils
minoritaires ?
Que
se passe-t-il durant ce long cheminement de vie pour que ces petits
êtres pleins d'en train à comprendre et à créer deviennent des
grandes personnes amorphes, réfractaires aux changements, sans
aucune envie de pratiquer quelque activité artistique que ce soit
?
On peut observer qu’il y a déjà une grande différence en
terme de capacités créatives entre les enfants en maternelle et
ceux de CM2.
Que se passe-t-il donc de cinq à dix ans ?
Pour
répondre à cette question, il faut déjà regarder ce qui se passe
au niveau éducatif.
Quand on observe les enfants dans la rue,
dans les écoles, dans les familles, on voit très souvent un enfant
en phase d'exploration brimé par un adulte. « touche pas à ça
tu vas te salir », « reste ici assis », « n'embête
pas la dame avec tes questions », « taisez vous et
écoutez votre maître »...
Voilà quelques unes des
phrases que l'on entend chaque jour...
On peut donc se demander
si cette répression que subissent les enfants tout le temps ne les
use pas petit à petit jusqu'à supprimer toute capacité d'innover.
Si l’on observe l’éducation par le biais de l’institution scolaire, on peut aussi se demander si l’école n’accélère pas ce processus de destruction des capacités innovantes des enfants.
Il
suffit juste de calculer le nombre d’heures où l’enfant a
l’obligation d’empêcher son corps de bouger. Si la motricité du
corps favorise l’acquisition de notions fondamentales (en lecture
et mathématiques), forcer le corps à rester en position assise tout
le temps, sa bouche fermée à longueur de journée ne
contribuerait-il pas à détruire petit à petit les capacités
innovantes des individus ?
De la même façon, on
peut se demander en quoi les pédagogies - majoritairement utilisées
en France – favorisant la répétition peuvent éroder cette force
intérieur qui pousse les enfants à explorer et créer. Et donc se
demander en quoi la copie, l’apprentissage par cœur, les exercices
d’entraînement à foison exigeant de l’enfant qu’il acquiert
des automatismes se font au détriment des capacités innovantes ;
des capacités qui se consolident quand on laisse l’enfant avoir
des questionnements, vérifier ses hypothèses par l’expérimentation
tout en l’accompagnant.
Maria Montessori – dans la
suite de la citation faite supra - expliquait le rôle néfaste d’une
trop grande intervention de l’adulte dans le processus
d’apprentissage de l’enfant :
"En
réalité l'enfant porte en soi dès l'origine la clef de son
énigmatique existence individuelle. Il dispose d'un plan de
structuration inné de son âme et de lignes directrices programmées
pour son développement. Tout cela est d'abord extrêmement frêle et
sensible et l'intervention intempestive de l'adulte, avec sa volonté
et ses idées exagérées de la perfection de son autorité propre,
peut anéantir ce plan ou en compromettre sa réalisation."
(Maria Montessori, propos repris par Jean Houssaye, dans Quinze
pédagogues, p 402)
On
peut donc analyser comment s'opère ce processus d'usure et donc de
destruction des capacités innovantes des enfants.
Dans
l’école française telle qu’elle existe actuellement, vingt-cinq
enfants restent enfermés dans une salle de 35 mètres carrés
pendant quatre fois quatre vingt minutes et cela quatre jours par
semaine en écoutant leur maître ou maîtresse et en multipliant les
exercices d’entraînement visant à leur faire acquérir des
automatismes. Cet état de fait archaïque est devenu en inadéquation
avec l’évolution économique du pays.
Les travailleurs aux
gestes répétitifs et rapides – les Chaplin des « Temps
modernes » d’il y a 85 ans - ne sont plus exigés par les
chefs d’entreprises. Ces employeurs ont remplacées les « robots
humains » par des machines automatisées – sauf en Inde et
dans les pays en semi-esclavage. En Europe et dans les pays
développés les postes de travail de l’avenir sont ceux de
travailleurs capables d’inventer de nouvelles machines, de nouveaux
programmes informatiques… donc de travailleurs capable d’innover.
Même l’usage de tableurs déjà produits impose de plus en plus au
salarié d’avoir la capacité à écrire du code et donc
d’innover...
François Taddei titrant son étude des résultats PISA de l’année 2009 pour l’OCDE « Former des constructeurs de savoirs collaboratifs et créatifs : un défi majeur pour l’éducation du 21ème siècle » soulignait cela :
En conséquence, seuls les pays qui mettent en œuvre des politiques de réforme de leur système éducatif pour promouvoir l’adaptabilité et la créativité chez l’adulte et l’enfant sont susceptibles de demeurer à la pointe du développement humain et technologique. Les leçons provenant des sciences sociales résumées à la fin du chapitre deux indiquent que la créativité, l’initiative et la prise de risques devraient être encouragées en formant les enfants d’aujourd’hui à devenir des constructeurs de savoirs créatifs et collaboratifs, c'est-à-dire capables de renouveler régulièrement leurs connaissances et de les utiliser de façon productive dans leur vie sociale et professionnelle »
Mais
former des constructeurs de savoirs créatifs et coopératifs, ne se
limite pas à développer les enseignements « artistiques »
théâtre arts visuels, musique, danse. Il s’agit bien plus
largement de laisser l’enfant expérimenter, tâtonner, utiliser
diverses stratégies et lui faire confiance.
« En
fait la créativité telle qu’elle est définie dans la majorité
des rapports d’experts et des débats de chercheurs, renvoie plus
généralement à la « capacité à proposer de nouvelles
solutions, de nouvelles visions pertinentes des choses en recombinant
les connaissances existantes sans nécessairement respecter les
cadres disciplinaires ni les façons de faire qui leur ont donné
naissance » Olivier Rey et Annie Feyfant
« Construire son savoir » suppose de laisser à l’apprenant le temps et la place d’avoir des initiatives dans le processus d’apprentissage.
Cela suppose de ne pas considérer l’apprenant comme une bouteille que l’on remplit.
François
Taddei dans la suite de la citation supra de son rapport pour l’OCDE
insistait sur ce point « l’élève ne développe ces
aptitudes de façon optimale que si l’environnement est favorable,
(…) ce rapport propose d’axer l’évaluation de la
créativité dans l’éducation sur la qualité de l’environnement
éducatif. »
Pour permettre à l’apprenant de
« construire son savoir » il faut lui laisser un espace
de liberté, il faut lui permettre de bouger, de parler.
C’est
pourquoi nous nous intéresserons plus particulièrement aux
pédagogies qui permettent l’initiative des enfants, qui favorisent
la motricité dans l’apprentissage de notions mathématiques et de
français, mais qui permettent aussi à « l’apprenant »
de ne pas être toujours dans la position de celui qui « apprend »
de l’autre mais d’avoir aussi la possibilité de « transmettre »
à d’autres ce qu’on lui a appris.
DES
QUESTIONS – PISTES DE RECHERCHE
En quoi permettre à l’apprenant de devenir « enseignant » en expliquant à ses pairs des notions acquises peut-il aider à « former des constructeurs de savoirs créatifs et coopératifs » ?
En quoi les méthodes gestuelles (saynètes contenant intrinsèquement les concepts à assimiler) permettent-elles l’entraide et l’échange réciproque d’acquis par les enfants ?
En
quoi l’activité
motrice
(en particulier musculaire)
aide-t-elle
à
mieux
comprendre les principes mathématiques de
base [numération en général mais aussi numération
de position, retenues, racines, puissances, logarithmes, fractions]),
en
relation avec la
maîtrise de la numération de position et
donc du
passage de 9 à 10 ?
Etudier
le lien entre ces techniques pédagogiques (saynètes dans le monde
réel) et les micro-mondes LOGO virtuels de Seymour Papert –
disciple de Jean Piaget.
C’est
en comparant avec des critères scientifiques les résultats de
méthodes favorisant les
initiatives des enfants, utilisant la motricité dans les
apprentissages
mathématiques,
et permettant à l’enseigné de devenir « enseignant »
avec les méthodes traditionnelles où l’élève écoute le maître
en restant à sa place assise que l’on pourra évaluer quelles
sont les méthodes pédagogiques
les plus favorables au développement des capacités innovantes.
Il
serait intéressant d’observer des écoles Freinet, Montessori d’un
côté et des écoles traditionnelles, de l’autre.
Il
pourrait être possible de nous baser sur les critères de capacités
cognitives définis par Todd Lubart qui
reprend les travaux de Paul Torrence et Joy
Paul Guilford
en
comparant les résultats à des tests mobilisant la pensée
divergente.
On
pourra aussi étudier les études déjà réalisées, comme celles
de l’équipe de recherche conduite par Yves Reuter, évaluant les
résultats d’une école Freinet à Mons en Barœul
sur 5 ans.
Références théoriques et articles scientifiques :
-
Travaux de Todd Lubart sur les processus cognitifs mobilisés lors
d’activités créatives.
Il est psychologue, professeur à
l’Université « Descartes » Paris 5 et membre de l’Institut de
France. Il a écrit un livre intitulé « Psychologie de la
créativité » en collaboration avec des membres de son équipe de
recherche.
Il
s’est intéressé aux capacités cognitives mobilisant la
créativité. La pensée divergentes qui se manifeste quand on
cherche le plus de solutions possibles à un problème, où le
maximum d’idées pour créer une histoire.
L’autre pensée
est la pensée convergente, quand il s’agit de trouver la réponse
à un problème. Todd Lubart résume en disant que « à l’école
c’est souvent la réponse attendue par l’enseignant ».
-
Rey Olivier et Feyfant Annie chargés d’étude et de recherche au
service Veille et Analyses de l’Institut Français de l’Education
(IFE) synthétise les recherches sur le rapport entre créativité et
éducation.
Vers une éducation plus innovante et créative,
janvier 2012
http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/DA-Veille/70-janvier-2012.pdf
-
François
Taddéi compare les résultats PISA des pays de l’OCDE. Il analyse
les implications des politiques éducatives des pays de l’OCDE sur
la
créativité des individus.
Former
des constructeurs de savoirs collaboratifs et créatifs : un défi
majeur pour l’éducation du 21ème siècle
https://cri-paris.org/en/shared-documents/WEBSITE-CRI_PDF-oecd-Training-creative-collaborative-fr2009.pdf
- Résultats PISA 2018
Compréhension
de l’écrit
:
depp-ni-2019-19-49-PISA-2018-stabilite-resultats-en-comprehension-ecrit_1214253.pdf
Culture mathématiques, culture
scientifique et vie de
l’élève
https://www.education.gouv.fr/pisa-2018-culture-mathematique-culture-scientifique-et-vie-de-l-eleve-6209
-
Littératie numérique et pensée
informatique
https://www.education.gouv.fr/icils-2018-evaluation-internationale-des-eleves-de-quatrieme-en-litteratie-numerique-et-pensee-7037
Bibliographie
utilisée pour rédiger ce projet de recherche :
Aubert
Jean-Luc, Si l'huile flotte sur l'eau c'est pour apprendre à nager,
éditions Critérion, Paris, 1994
Biberfeld Laurence et
Chambat Grégory, Apprendre à désobéir, Editions CNT,
2012,
Brunet Christine, Sarfati Anne-Cécile, Petits
tracas et gros soucis de 1 à 7 ans, éditions Albin Michel, Paris,
1999
Collot Bernard, La pédagogie de la mouche, éditions l'Instant Présent
Grandserre
Sylvain, Ecole : droit de réponses, éditions Hachette,
2007
Holt John, Apprendre sans école, éditions l'Instant
Présent, 2012
Holt John, Les apprentissages autonomes,
éditions l'Instant Présent, 2011
Houssaye
Jean (sous la direction de) Quinze pédagogues, éditions Fabert,
Paris, 2013
Lebart Joséphine, Le journal de Gaspart (4 ans trois quart) éditions Marabout, Paris, 2014
Menès Martine, D'ou vient le désir d'apprendre, éditions du Seuil, Paris, 2012
Papert
Seymour Le jaillissement de l’esprit Flammarion 1980-81
Reich
Wilhelm Psychologie de masse du fascisme Paris, Payot
RENARD A., La pédagogie et la philosophie de l’Ecole Nouvelle d’après l’œuvre d’Adolphe Ferrière. Paris : Collection Sciences de l’Education, Editions Don Bosco, 2008
REUTER, Yves (dir.), équipe Théodile, "Une école Freinet. Fonctionnements et effets d’une pédagogie alternative en milieu populaire" L’Harmattan, juin 2007
Rey
Olivier et Feyfant Annie,Vers une éducation plus innovante et
créative, janvier 2012
http://veille-et-analyses.ens-lyon.fr/DA-Veille/70-janvier-2012.pdf
Taddéi
François, Former
des constructeurs de savoirs collaboratifs et créatifs : un défi
majeur pour l’éducation du 21ème siècle
https://cri-paris.org/en/shared-documents/WEBSITE-CRI_PDF-oecd-Training-creative-collaborative-fr2009.pdf
Willigham
Daniel T Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école ! Éditions
La librairie des Ecoles, 2010
Proposition
de plan détaillé :
Introduction
entrée en matière
1
Les termes du sujet
2 Les études concernant la créativité
des enfants
2.A
Les capacités intellectuelles mobilisées pour l'acte créatif
2.B
Les capacités créatives dépendent du milieu
2.C
P. Torrance note deux périodes de chute de créativité chez les
enfants, à 5 ans et à 10 ans
2.D Pas de corrélation
entre un QI élevé et la créativité
2.E Autre étude
portant sur les pédagogies qui favorisent le mieux la créativité
chez les enfants
3
LES DONNEES PISA
3.A
Qu'est ce que PISA ?
3.B Mauvais résultats PISA pour
la France en comparaison des autres pays développés de
l'OCDE
3.B.1 Analyse des résultats de 2006. Baudelot et
Establet dénoncent une Éducation à deux vitesses
3.B.2
PISA 2012 : les inégalités s'accroissent
3.B.3
PISA révèle que notre éducation en France ne développe pas assez
la pensée divergente
4
Comment procéder pour répondre à cette question ?
4.A
Les données à récupérer pour répondre au
questionnement
4.B.1Piste de réflexion autour de l'école
4.B.1.a L'école telle qu'elle existe actuellement en
France participe à la destruction des capacités innovantes des
enfants
4.B.1.b Dans les écoles françaises on apprend
avant tout aux enfants à répéter des schémas préétablis
4.B.1.c Les pédagogies traditionnelles autoritaires en
vogue dans les écoles françaises participent à la destruction de
la créativité et apprennent avant tout la docilité
4.B.1.d
L'anxiété ressentie par les élèves français bloque leur
créativité
4.B.1.e
Le système de la « carotte » et du « bâton »
empêche l'enfant d'apprendre par
la découverte.
4.B.1.f
Une école inégalitaire nivelle les performances générales des
enfants vers le bas, y compris les capacités innovantes, y
compris pour les élèves hors échec scolaire (qui profiteraient eux
aussi de pédagogies innovantes)
4.B.1.g
L'école telle qu'elle existe actuellement est en décalage complet
avec l'évolution sociale et technologique
4.B.2
Pistes de réflexions liées à l'éducation en général dans et
hors du cadre scolaire
4.B.2.a Les violences exercées
sur les enfants cassent petit à petit l'élan exploratoire de
l'enfant
4.B.2.b L'utilisation des enfants comme cibles de
vente : la publicité à la télévision entre autre
4.2.c
Mentir aux enfants et leur faire croire à des histoires illogiques
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