En 2012, les militaires mobilisés étaient ceux des soldats de base et des gradés inférieurs. Pas les officiers supérieurs.
"Selon le géopolitologue Éric N'Guyen, le putsch est porté par la base de l'armée ; tous les officiers supérieurs ont refusé d'y prendre part"
Révolution malienne du 22 mars 2012, une révolution volée, une révolution sabotée car sans institutions CDR Sankara, sans délégués révocables #1pour25
Les partisans des putschistes fascistes Goita et Damiba ont comme arme principale le mensonge. Leur principal mensonge consiste à faire croire que les putschs de 2020 au Mali et de 2022 au Burkina Faso seraient similaires aux révolutions précédentes : la révolution du 4 août 1983 en Haute-Volta, la révolution du 22 mars 2012 au Mali et la révolution du 30 octobre 2014 au Burkina Faso.
Or, ces trois révolutions sont des mouvements populaires qui furent soutenus par des militaires de la base et des gradés de petits niveaux. Opposés aux officiers supérieurs et aux Gardes Présidentielles. Alors que les putschs de Goita et de Damiba sont l'émanation des officiers supérieurs. Les gredins compradores cherchant à protéger le système néocolonial.
Ce dixième anniversaire de la révolution malienne de mars 2012 est l'occasion de rappeler nos analyses et nos articles précédents.
Ils démontraient l'encrage populaire de cette révolution..... qui, en réalité commença en janvier par la mobilisation des veuves et des filles des héros antiterroristes, des héros antifascistes morts à Aguel Hoc en combattant les terroristes missionnés par Sarkozy, Fillon et Castex - les criminels MNLA et Ansardine.
De fin janvier au 22 mars 2012, les initiatrices de la révolution sont les femmes qui sont allées chercher les étudiants et les militaires.
"LA MANIFESTATION DU 31 JANVIER 2012
Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires de la garnison de Kati manifestent
pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali. Elles vivent avec la peur de perdre leur mari chaque jour et ne supportent pas de rester les bras croisés à les attendre.Elles refusent donc que le combat de leur mari contre les islamofascistes ne soit un simulacre au moment où - on en aura la preuve - le Président aide les terroristes.
Elles exigent que leurs hommes soient correctement armés pour vraiment libérer le pays.
Elles marchent dans les rues de Kati, ville située au Mali à 15 km de la capitale, accompagnées de leurs enfants. Durant huit heures, il sera impossible d'entrer dans la ville. Leur mouvement a entraîné d'autres habitants de Kati qui les ont rejoint.
Dès 9h du matin, ces femmes se sont rassemblées à la place des Martyrs. Elles ont marché avec leurs pancartes où l'on pouvait lire "A bas ATT assassins de nos soldats".
L'une d'entre elles exprime le sentiment général des manifestantes.
"Les larmes aux yeux, la gorge nouée, une frêle jeune fille, à peine sortie de l’enfance, criait comme pour se faire entendre de tout le pays : « Nous ne supportons plus d’assister les bras croisés à l’assassinat de nos pères et de nos frères, mal armés, au nord du Mali »."(maliweb)
Les femmes de Kati ont commencé la révolution malienne le 31 janvier 2012
En 2012, les militaires mobilisés étaient ceux des soldats de base et des gradés inférieurs. Pas les officiers supérieurs.
"Selon le géopolitologue Éric N'Guyen, le putsch est porté par la base de l'armée ; tous les officiers supérieurs ont refusé d'y prendre part"
C'est tout l'inverse de ce qu'ont fait Assimi Goita et Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Ils ont fait semblant de faire pareil, mais ils ont mobilisés les hauts-gradés de l'armée - ceux qui sont mouillés jusqu'au cou dans les magouilles Franceàfric - et ont empêché toute mobilisation d'autres secteurs de la population.
Comme la révolution burkinabè d'octobre 2014, la révolution malienne de mars 2012 a été avortée.
Révolutions avortées parce que les institutions révolutionnaires sankaristes, les CDR, n'ont pas été mis en place.
L'auto-proclamé "Mélenchon du Mali" le gredin formois compradore Oumar Mariko voulait être président. Il n'avait pas comme projet de donner le pouvoir au peuple en l'aidant à s'auto-organiser. Il avait dès le 22 mars le projet de se faire élire à l'issue de cette "Transition". Il se ridiculisera avec son score minable de 75 875 électeurs le soutenant - face aux 1 175 769 bulletins de vote pour IBK en 2013.
Mariko avait saboté les CDR Sankara du Mali pour rien !!! Une fois son sale boulot contre-révolutionnaire fait, la Franceàfric le jettera dans les poubelles de l'Histoire.
Même chose au Burkina - mais l'impérialisme avait prévu le coup à l'avance - création du MPP, création du CAR et du Balai Citoyen... le tout pour saboter la révolution prévisible, saboter les CDR Sankara et donc préparer RMC Kaboré Président,
Mais ce sabotage de ces deux révolutions n'en change pas le caractère révolutionnaire.
Mars 2012 et Octobre 2014 sont des révolutions volées.
Dans les deux cas, c'est la Formoisie qui trahit Sankara.
Mars 2012 au Mali et octobre 2014 au Burkina Faso sont des révolutions volées.
A la différence du 19 août 2020 au Mali et du 24 janvier 2022 qui sont des putschs. Des putschs contre-révolutionnaires préventifs. Ce qu'on appelle des "révolutions de palais". Des contre-révolutions pour protéger le système néocolonial.
"LE "COUP D'ETAT" QUI S'EST PRODUIT DEUX MOIS PLUS TARD AVAIT POUR FONCTION PRINCIPALE DE METTRE HORS D'ETAT DE NUIRE E COMPLOTEUR FRANCEAFRIC ATT"
LUNDI 3 MARS 2014
Ce que les médias ne vous disent pas non plus, c'est que le coup d'Etat qui s'est produit deux mois plus tard avait pour fonction principale de mettre hors d'état de nuire ce comploteur Franceàfric ATT.
Le capitaine Sanogo ne fut que celui que les militaires patriotes poussèrent sous les projecteurs.
Mais celui-ci avait raison en se comparant au général de Gaulle : ATT et toute la clique de présidents et de 1° ministre qui s'ensuivirent sous la pression de la CEDEAO n'étaient que des Pétain et de Laval que la France et les USA imposèrent à ce malheureux pays.
Même le Wikipédia est pudiquement silencieux sur cet aspect des choses : le fait que le comploteur numéro était le président lui-même
L'armée malienne est engagée depuis le 17 janvier 2012 dans une guerre dans le Nord du pays contre les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad et contre les djihadistes de l'Ançar Dine. L'armée subit plusieurs revers, elle souffre d'un manque de moyens par rapport aux Touaregs qui bénéficient d'un important matériel et d'armes lourdes récupérées suite à la chute de Kadhafi en 20113. Le moral des troupes est au plus bas, les officiers supérieurs sont soupçonnés de népotisme, de favoritisme et de corruption, de détourner l'argent destiné à l'équipement militaire4 alors que le salaire d'un soldat de base est de 40 000 francs CFA (60 euros) par mois5. Fin janvier et début février, des manifestations de femmes de militaires réclament des « munitions pour leurs hommes »6,7. À un mois d'échéance des élections présidentielles, l'autorité du président de la république Amadou Toumani Touré qui a annoncé qu'il ne se représenterait pas est remise en cause8.(Coup d'État militaire de 2012 au Mali)
Voilà comment les événements commencèrent :
Les sources s'accordent à dire que le coup d'État n'a pas été préparé à l'avance mais est le fruit d'une escalade d'évènements5. Le 21 mars, Sadio Gassama, ministre de la Défense et des anciens combattants, et le général Gabriel Poudiougou, chef d'état-major général des armées, se rendent au camp militaire Soundiata Keïta à Kati pour évoquer l’évolution de la situation au Nord-Mali. Ils sont pris à parti par des militaires mécontents, essuient des jets de pierre, leurs gardes du corps tirent en l'air pour pouvoir s'enfuir9.
Les militaires en colère se dirigent alors vers l'armurerie et font mains basses sur armes et munitions. Ils s'emparent des quatre automitrailleuses BRDM-2 et des deux transports de troupe BTR-60 stationnés à Kati puis partent vers la capitale. À 15h30, ils attaquent la présidence : les bérets rouges, parachutistes qui forment la garde d'Amadou Toumani Touré résistent jusque vers 21h où l'enceinte du palais est forcée : les mutins ne peuvent mettre la main sur le président qui a été exfiltré vers 18h, les bâtiments sont alors pillés et partiellement incendiés5,10,6. En fin d’après-midi, une centaine d'hommes investissent le bâtiment de l’Office de la radio-télévision malienne (ORTM) au centre de Bamako. La radio nationale suspend ses programmes11.
En soirée, une mutinerie éclate également à Gao, siège du commandement des opérations militaires contre les rebelles du Nord, des officiers loyalistes sont emprisonnés9,12. Les soldats envoyés au Nord se plaignent des « évacuations préventives » des camps militaires présentées par le gouvernement comme « une stratégie de protection » de la population civile.
.... Et, à cette époque, la totalité des activités criminelles en faveur de Ançar Eddine commises par ATT n'était pas encore connues.
3° mensonge
Ce que les médias cachent aussi soigneusement, c'est la façon dont les islamofascistes eurent tout le temps nécessaire pour s'organiser sans que l'armée puisse riposter.
La mesure la plus simple, ce fut le blocage (principalement dans le port de Conakry) des armes que l'armée malienne avait commandées pour mener sa contre-offensive.
Qui bloquait ces armes ?
Mais toute la Franceàfric !!!
CEDEAO, Ouattara, Yayi Boni, Compaoré.... TOUS REFUSAIENT que l'armée malienne puisse avoir de quoi RIPOSTER aux fascistes.
Le 7 septembre, RFI se faisait l'écho de cette attitude
Les armes destinées au Mali toujours bloquées en Guinée par la Cédéao Conakry, Guinée.Par RFI
Les militaires maliens sont en colère contre la Cédéao. L'organisation régionale bloque depuis des semaines une livraison d'armes lourdes achetées par l'Etat malien sous Amadou Toumani Touré ou depuis le coup d'Etat. Ainsi, des blindés, des munitions, sont bloqués dans plusieurs ports de la sous-région, notamment Conakry. Depuis une semaine, quatre émissaires de l'armée malienne et une délégation de la Cédéao sont à Conakry pour tenter de déméler cette affaire.
Cette commande d’armement lourd par les autorités maliennes d’alors, qui date de l’année dernière, est arrivée le 27 juillet dernier à Conakry, à bord d’un bateau battant pavillon turc, en provenance de la Bulgarie.
Mais, parce qu’entre temps le pouvoir avait changé de main à Bamako, les autorités guinéennes, très prudentes en la matière, se sont référées à la Cédéao, l’Organisation économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à laquelle les deux pays appartiennent. C’était surtout pour prendre les instructions de ce qu’il fallait faire de ce colis, dont le vrai contenu n’était pas encore connu.
Le ministre guinéen de la Défense, Maître Abdoul Kabèlè Camara : « Ce sont plusieurs containers qui se trouvent dans ce navire, contenant des armes, commandées depuis l’ancien président ATT. Donc, dans l’intérêt de la République du Mali et de tous les pays membres de la Cédéao – et une délégation de la Cédéao, d’ailleurs, vient d’arriver – nous allons procéder à l’inventaire de ces containers ».
Le départ forcé de l’ancien général président malien Toumani Touré et la prise du pouvoir par une junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo, et surtout l’annexion du nord du Mali par les islamistes, étaient-ils suffisamment inquiétants pour Conakry, qui a jugé utile de retenir ces containers au port de Conakry ? « Non !... Aucune inquiétude ! Mais imaginez si on avait laissé ces containers… Ils seraient tombés entre les mains de qui ? Nous nous sommes conformés aux directives de la Cédéao », explique Maître Abdoul Kabèlè Camara.
On remarquera que une partie de la commande..... a disparu des écrans radar de RFI. Le journal Waat, cité par Maliactu parlait aussi d'hélicoptères.
Ce n’est pas tout. Il semble que la livraison des deux hélicos serait également compromise. Ces appareils avaient été achetés en Ukraine. Mais le coup d’Etat a interrompu le processus de livraison.(Maliactu.net)
Quand on est le haut-parleur des troupes d'invasion, on ne peut pas laisser supposer que des Africains pourraient piloter des hélicoptères !!
Et combattre eux mêmes les fascistes !!!
4° mensonge
On vous présente en vrac "les islamistes"....
Mais les médias oublient de vous signaler que la première attaque fut menée conjointement par le MNLA et Ançar Eddine sans qu'il soit même possible de distinguer qui était qui.
Mais les médias oublient de vous signaler que le MNLA était reçu en grandes pompes il y a quelques jours par le Nigéria (dont les troupes envahissent maintenant le Mali)
Mais les médias oublient de vous signaler que ce groupe avait été protégé et hébergé par l'assassin Compaoré, au Burkina Faso.
Et que , ce même MNLA venait de signer un accord avec le groupe Ançar Eddine.
Alger (sous les ordres du général de l'AFRICOM des USA) venait d'organiser cette alliance entre les gentils coupeurs de mains (Ançar Eddine et MNLA) contre les méchants coupeurs de mains (MUJAO - AQMI)
Par quel mystère, les gentils coupeurs de mains sont-ils devenus - à nouveau - de "méchants coupeurs de mains"..... les médias ne vous l'expliqueront pas !!!
Le 1° octobre dernier, le journal algérien, El Watan rapportait les propos du général commandant l'AFRICOM.
Carter Ham n’a pas voulu trancher la question, laissant entendre que le mouvement islamiste Ançar Eddine, qui a érigé un émirat au Nord, pourrait tout à fait être un partenaire des tractations.
Le commandant de l’Africom Carter Ham«La solution au Mali ne peut être que politique et diplomatique» Revactu
CE QU'IL AURAIT FALLU FAIRE APRES LE 22 MARS 2012
MERCREDI 12 NOVEMBRE 2014
Tout ce qui aurait pu et dû être fait pendant la Révolution malienne de mars 2012 et qui devrait être en cours de réalisation au Burkina Faso en ce moment
Dès le mois de janvier il FALLAIT COMMENCER à CONSTRUIRE des CDR de 25
APRES LE 22 MARS IL FALLAIT UN CNR
UN COMITE DE DEFENSE DE LA REVOLUTION
AVEC CHAQUE DELEGUE NATIONAL
CONTROLE PAR 24 DELEGUES DEPUTES
AVEC CHAQUE DELEGUE DEPUTE
CONTROLE PAR 24 DELEGUES DE CONSEIL
AVEC CHAQUE DELEGUE DE CONSEIL
CONTROLE PAR 24 DELEGUES DE BASE
Controlés par 24 délégateurs
Il fallait METTRE L'ARMEE aux ORDRES DU CNR
Il fallait que chaque militaire soit lui meme un DELEGUE DE BASE contrôlé par le peuple
Il fallait DECLARER LA GUERRE AU QATAR ET A L'ARABIE SAOUDITE
IL FALLAIT DECLARER COUPABLES DE HAUTE TRAHISON
IYAD AG GHALI
TOUT LE MNLA
ATT
IL FALLAIT ANNONCER UNE DECLARATION DE GUERRE A QUELQUE PAYS QUI TENTERAIT D'AIDER CES TROIS GROUPES DE VOYOUS
IL FALLAIT PROCLAMER LE SALAIRE EGAL POUR TOUS
IL FALLAIT PROCLAMER L'ABOLITION DES DROITS D'AUTEUR
IL FALLAIT PROCLAMER L'ABOLITION DU CAPITALISME
IL FALLAIT INSTAURER L'INVESTISSEMENT DU PEUPLE (aucun investissment n'est contrôlé par un REPRESENTANT DU PEUPLE mais par le peuple lui meme
IL FALLAIT ANNONCER L'ABOLITION DES BANQUES SUR LE TERRITOIRE MALIEN
IL FALLAIT ANNONCER L'ABOLITION DE LA RIBA (plus aucun CREDIT)
ET AJOUTER QUE LES FAUX MUSULMANS QUI PRATIQUERAIENT LE CREDIT OU FERAIT PROPAGANDE POUR LA RIBA SERAIENT POURSUIVIS POUR HAUTE TRAHISON ET BIGOTERIE MENSONGERE AU SERVICE DU QATAR FAUX MUSULMANS
(un délit LAIC pour poursuivre des FAUX croyants)
AFIN DE COUPER L'HERBE SOUS LE PIEDS DES COUPEURS DE MAINS FAUX CROYANTS
IL FALLAIT ANNONCER L'ABOLITION DES DIPLOMES et le partage gratuit du SAVOIR
IL FALLAIT ANNONCER L'ENTRAIDE OBLIGATOIRE à tous les NIVEAUX de la SCOLARITE
IL FALLAIT ANNONCER UN TUTORAT GENERALISE avec les grands élèves aidant les petits ET ALLANT FAIRE CLASSE
IL FALLAIT ANNONCER UN PLAN "ON APPREND A LIRE EN TROIS MOIS"
CE PLAN AURAIT CONSISTE A ECRIRE LE NOM DES CHOSES SUR LA TOTALITE DU TERRITOIRE DU MALI
PAS UN POTEAU PAS UNE MAISON PAS UN ARBRE SANS LE NOM ECRIT DESSUS
Tout cela aurait évidemment été en complément des MESURES D'URGENCE
Donner à manger (au FASO j'ai vu hier qu'ils sont 23% de SOUS ALIMENTES)
AGIR EN URGENCE pour DIVISER PAR 10 en un mois la MORTALITE INFANTILE
PUIS PAR 20 EN MOINS DE SIX MOIS
POUR DIVISER PAR 30 (atteindre le TAUX FRANCAIS) dans l'année si possible COMME UNE URGENCE ABSOLUE
Donner un TOIT à TOUS
Donner de l'EAU POTABLE à TOUS
EN ECRABOUILLANT TOUS LES PRIVILEGES DE LA RACAILLE FORMOISE
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