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jeudi 11 avril 2019

#تسقط_بس #TasgotBas au Soudan #ElBéchirDEGAGé #2for23 #2militariesFor23civilians Il faut un comité national révolutionnaire avec seulement 8% de militaires #CMTDEGAGE

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
11/04/2019









au Soudan Il faut un comité national révolutionnaire avec seulement 8% de militaires

Omar el-Béchir vient d'être destitué par son armée au cours d'une révolution victorieuse du peuple soudanais.
"Le président soudanais, Omar el-Béchir, au pouvoir depuis trois décennies, a été destitué par l'armée, a annoncé jeudi 11 avril le ministre de la Défense, Awad Ahmed Benawf. "J'annonce, en tant que ministre de la Défense, la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef", a dit ce responsable à la télévision d'Etat." France Info

OMAR EL BECHIR DEGAGE
UNE SECONDE VICTOIRE POUR LES AFRICAINS APRES LA DESTITUTION DE BOUTEFLIKA EN ALGERIE

Après la destitution de Bouteflika il y a neuf jours, la destitution d'Omar el-Béchir est une seconde victoire pour tous les Africains, pour tous les êtres humains.

LA FRATERNISATION REVOLUTIONNAIRE AVEC LES FORCES DE L ORDRE A PERMIS AU SOUDANAIS DE REMPORTER
UNE PREMIERE VICTOIRE


Les Soudanais ont gagné une première victoire car ils ont utilisé la même stratégie que les Algériens, la fraternisation révolutionnaire avec les forces de l'ordre.


Le mouvement a démarré le  19 décembre 2018 à Atbara avec pour revendication la baisse des prix.
La répression a été féroce et le mot d'ordre est devenu "Omar el-Béchir Dégage".
Le mouvement a pris une autre ampleur après la chute de Bouteflika.
En France au Havre au tout début de la révolution algérienne, nous avons participé à un rassemblement de Soudanais pour Omar El Béchir Dégage.


UNE BATAILLE DE GAGNÉE MAIS PAS LA GUERRE


Les Soudanais ont gagné une bataille, la destitution d'Omar el-Béchir mais pas la guerre.

Comme en Algérie, les membres du régime tentent de réaliser une révolution de palais pour empêcher une véritable révolution système dégage.

A peine Omar El Bechir était dégagé que l'armée imposait un mois de couvre feu.


Et un conseil de transition militaire a été instauré.

Un "conseil militaire de transition" succède à Omar el-Béchir pour une durée de deux ans. France Info

"LES GENS NE VEULENT PAS D UN CONSEIL DE TRANSITION"
(ALAA SALAH )


Les Soudanais ne sont pas dupes et continuent la révolution.
L'étudiante leader de la révolution au Soudan, Alaa Salah a déclaré :
"The people do not want a transitional military council. Change will not happen with Bashir’s entire regime hoodwinking Sudanese civilians through a military coup. We want a civilian council to head the transition. "
Traduction en Français :

Les gens ne veulent pas d'un conseil militaire de transition. Aucun changement ne se produira avec le régime entier de Bashir, qui a fait sombrer des civils soudanais dans le coup d’un coup militaire. Nous voulons un conseil civil pour diriger la transition. #Soudan

Les Soudanais continuent de manifester. Ils ne veulent pas d'une nouvelle dictature sous une autre forme. Ils veulent que le peuple ait le pouvoir.

"Nous ne partons pas" ou encore "un voleur a été remplacé par un autre voleur", scandaient jeudi les manifestants devant le QG de l’armée, lieu emblématique de la contestation depuis samedi 6 avril. "Nous ne quitterons pas le site jusqu'à ce que nous emportions la victoire", pouvait on également lire sur une banderole.
Les Soudanais prévoient de continuer de manifester les prochaines heures et prochains jours "si les militaires les laissent faire", rapporte Bastien Renouil, correspondant de France 24 au Kenya. France 24

COMME EN ALGERIE LES SOUDANAIS DOIVENT CONSTRUIRE UN GOUVERNEMENT DU PEUPLE FORME DE DELEGUES REVOCABLES
Conseil Militaire de Transition Dégage

Comme en Algérie, les élections sont une imposture permettant aux impérialistes de mettre de nouveaux pantins en place.
Il faut comme en Algérie et partout sur la planète un gouvernement du peuple avec des délégués révocables.






Les révolutionnaires soudanais doivent exiger que les militaires au pouvoir aient leur quota de délégateurs correspondant à leur grade. S'ils ne les ont pas, ils ne peuvent pas garder leur poste.








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