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jeudi 20 mai 2021

Le FACT accuse Le Drian d'organiser un nouveau Rwanda au Tchad où le mot "Tutsi" est remplacé par "Gourane" et où les accusations immondes de la Franceàfric 1994 contre le FPR sont devenues accusations immondes de la Franceàfric 2021 contre le FACT

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
20/05/2021


France 2 est donc devenu en 2021 la "radio des 1000 collines" qui semait la haine ethnique contre les Tutsis.
Donnant la parole à un criminel - Le Drian - fabriquant de la haine ethnique cette fois contre les Gouranes au Tchad.
Comme en 1994 quand Mitterrand et sa clique ont créé de toute pièce une haine ethnique d'une population envers une autre conduisant au génocide qui a fait 800 000 morts, Le Drian cherche à construire un conflit ethnique contre une partie de la population du Tchad "les Gouranes", devenus les Tutsi de 2021.

 COMMUNIQUE DE PRESSE N°0020/B.E/2021

Bureau de la Coordination Politique Chargée de la Communication du FACT

« Le Tchad est un pays qui est au carrefour de beaucoup de menaces, beaucoup de risques à la fois venant de Libye, c’est le cas avec les colonnes qu’on appelle les colonnes du groupe gourane qui veut prendre le pouvoir ». Tels sont les propos de Monsieur Jean-Yves LEDRIAN, ministre français des affaires étrangères, propos tenus le 22 avril 2021 sur le plateau de la chaîne de télévision publique française : France 2. Il était, ce jour-là, l’invité de l’émission « Les 4 vérités », et les bases d’un génocide à la Rwandaise sont ainsi jetées au Tchad.

Bien entendu aucun média en France n'a relevé cette déclaration raciste de Le Drian préparant une guerre ethnique au Tchad.

Le Fact réclame à la communauté internationale impérialiste de dénoncer Le Drian.
Quelle naïveté !!!

Les pays impérialistes sont solidaires entre eux quand il s'agit d'empêcher les populations en zone de libre esclavage de pouvoir faire une révolution. L'ethnicisme sert à garantir les salaries esclavagistes comme le terrorisme que Le Drian prétend combattre alors qu'il en est le fabriquant au Mali. Il était ministre de la défense de Hollande quand celui ci en 2013 a promis l'impunité à Iyad Ag Ghali et lui a versé 20 millions d'euros sous le prétexte de la libération des otages français.


Communiqué du FACT : Profondément scandalisé et écœuré, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad qui a toujours à cœur la concorde et la cohésion sociale dans notre pays, condamne et dénonce énergiquement ces propos racistes, irresponsables et honteux qui rappellent de tristes mémoires hélas et les sombres périodes de l’histoire de l’humanité à savoir l’appel du 7 novembre prélude au pogrom de la nuit de cristal du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda.

La France a des relations diplomatiques et de coopération avec le Tchad et non avec « une famille tchadienne » quelconque au Tchad. Cette déclaration de Monsieur LEDRIAN, un véritable appel à la haine ethnique et au pogrom, faite dans le cadre d'une politique néocolonialiste visant à exclure les gourane du Tchad, n’a pas attendu longtemps pour déployer ses effets sur le terrain. le 12 mai 2021 communiqué du FACT

On pourrait s'amuser à réécrire le texte Franceàfric de l'OFPRA en dénombrant le nombre de Bretons et d'Auvergnats dans les rangs du parti socialiste si Le Drian n'était pas réellement occupé à préparer un Rwanda au Tchad. 
"2.2. Le recrutement au sein du FACT 
Le FACT rassemble en son sein principalement des combattants Toubou du groupe Daza et issus des clans Kecherda et Kreda. "

LIRE AUSSI :

La France Franceàfric de Mitterrand et Balladur est co-organisatrice du génocide au Rwanda avec le Hutu Power ! Cette France criminelle voulut ce génocide et ne fut ni "aveugle face à la préparation" comme le prétend le rapport Duclert de Macron, ni simplement "complice" comme le disent Survie et Guillaume Ancel


Tchad : C'est le sous-lieutenant Umaru Dillo Djérou qui aurait exécuté Idriss Déby Itno le 18 avril en riposte immédiate à l'assassinat par Déby d'un général, cousin de l’opposant Yaya Dillo et c'est Macron qui aurait donné l'ordre au fils Mahamat Déby de prendre le pouvoir (scoop Le Télégramme Patrick Forestier)


Le FACT accuse Le Drian d'organiser un nouveau Rwanda au Tchad où le mot "Tutsi" est remplacé par "Gourane" et où les accusations immondes de la Franceàfric 1994 contre le FPR sont devenues accusations immondes de la Franceàfric 2021 contre le FACT


Le FACT dénonce Le Drian comme préparateur en chef d'un nouveau génocide au Tchad. 
L'ethnicisme, la stratégie de la Franceàfric quand ses intérêts sont hautement menacés par une révolution, serait la nouvelle carte qu'utiliserait Le Drian et Macron contre les Tchadiens.
Comme en 1994 quand Mitterrand et sa clique ont créé de toute pièce une haine ethnique d'une population envers une autre conduisant au génocide qui a fait 800 000 morts, Le Drian cherche à construire un conflit ethnique contre une partie de la population du Tchad "les Gouranes", devenus les Tutsi de 2021.
France 2 est donc devenu en 2021 la "radio des 1000 collines" qui semait la haine ethnique contre les Tutsis. Donnant la parole à un criminel - Le Drian - fabriquant de la haine ethnique cette fois contre les Gouranes au Tchad.


COMMUNIQUE DE PRESSE N°0020/B.E/2021 Bureau de la Coordination Politique Chargée de la Communication du FACT « Le...

Publiée par Le Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad sur Mercredi 12 mai 2021


 COMMUNIQUE DE PRESSE N°0020/B.E/2021

Bureau de la Coordination Politique Chargée de la Communication du FACT

« Le Tchad est un pays qui est au carrefour de beaucoup de menaces, beaucoup de risques à la fois venant de Libye, c’est le cas avec les colonnes qu’on appelle les colonnes du groupe gourane qui veut prendre le pouvoir ». Tels sont les propos de Monsieur Jean-Yves LEDRIAN, ministre français des affaires étrangères, propos tenus le 22 avril 2021 sur le plateau de la chaîne de télévision publique française : France 2. Il était, ce jour-là, l’invité de l’émission « Les 4 vérités », et les bases d’un génocide à la Rwandaise sont ainsi jetées au Tchad.

On trouve le verbatim ECRIT et OFFICIEL des propos immondes de Le Drian sur le site gouvernemental 
Des propos qu'il faut lire en imaginant  le président du Sénat Gérard Larcher appelant les militaires à prendre le pouvoir et un dirigeant étranger - Biden par exemple - cautionnant la légalité d'un fonctionnement aussi absurdement anti-constitutionnel

En voici la copie officielle sur le site "VIE PUBLIQUE"

Entretien de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des affaires étrangères, à France 2 le 22 avril 2021, sur la situation au Tchad suite au décès du président tchadien et les tensions entre l'Ukraine et la Russie.

Q - Mais c'est une autorité légitime, à l'heure où on se parle ?

R - Il y a aujourd'hui une situation d'une telle gravité au Tchad, qu'à partir du moment où le président de l'Assemblée nationale, qui est normalement chargé de la transition, dit : moi, je veux que ce soit un conseil militaire qui assure aujourd'hui la sécurité du pays, mais il faut que la transition puisse s'engager de manière sereine, démocratique, transparente, et rapide...

Q - Vous y croyez à ce scenario ? Sereine, transparente, démocratique et rapide ?

R - C'est le moment de le faire, à partir du moment où la sécurisation sera vraiment établie. Vous savez le Tchad est un pays qui est au carrefour de beaucoup de menaces, beaucoup de risques, à la fois venant de Libye, c'est le cas, avec les colonnes que l'on appelle les colonnes du groupe Goran qui veut prendre le pouvoir, à la fois du Nigéria, la proximité de Boko Haram, c'est juste à côté, et les forces tchadiennes sont engagées contre...

Entendre ses propos à partir de 3'10"

Qui pourrait donc imaginer un ministre allemand ou Biden prononcer ces mots pour la France 

"Il y a aujourd'hui une situation d'une telle gravité en France, qu'à partir du moment où le président du Sénat, qui est normalement chargé de la transition, dit : moi, je veux que ce soit un conseil militaire qui assure aujourd'hui la sécurité du pays, mais il faut que la transition puisse s'engager de manière sereine, démocratique, transparente, et rapide...
Mais pour un Le Drian allemand il serait logique que Gérard Larcher puisse - en crachant tranquillement sur la constitution de De Gaulle - s'arroger le droit de demander à un "conseil militaire" de prendre le pouvoir à sa place. 
Il faut vraiment une dose extraordinaire de racisme anti-Africains chez Le Drian pour imaginer que pareilles situations ne choque pas tous les (naïfs) démocrates de la planète !!! 
Il est vrai qu'il sait déjà qu'il va tordre le bras de tous les dictateurs de l'UA pour leur interdire de prendre des sanctions contre les putschistes 



Une menace ethnique construite de toute pièce par Le Drian. 

"Gouranes" est le nom arabe des "Toubous". On peut se demander pourquoi Le Drian utilise le terme "Gouranes" plutôt que "Toubous" alors que ce groupe a subi un racisme construit pendant des années sous Kadhafi avec l'argument selon lequel "ils n'étaient pas de vrais arabes".

A cheval entre la Libye, le Tchad et le Niger, l’ethnie semi-nomade des Toubous a connu sous Kadhafi un traitement particulier du fait de son statut de minorité non-arabe. L’ancien Guide de la révolution libyenne instrumentalisera leur statut de minorité pour asseoir ses ambitions stratégiques. Il saura en ce sens habilement attiser le racisme de la société à l’encontre des membres de cette ethnie qu’il utilisera dans un sens ou dans un autre en fonction des impératifs de son agenda politique régional. Dans cette perspective, les Toubous se verront attribuer puis retirer la nationalité libyenne et ciblés par les mesures discriminatoires du gouvernement dans un pays où l’arabité de la population sera longtemps promue comme un critère d’appartenance à la nation libyenne. Les clés du Moyen Orient

Ce terme "Gourane" n'est pas utilisé par les populations qu'il désigne. Il  voudrait même dire "étranger". 

Reste le terme Gorane, le plus couramment employé par l'administration du Tchad. C'est le vocable imaginé par les Arabes noirs du Sahel pour désigner toutes les populations de langue dazaga et tédaga. Les Arabes d'aujourd'hui ignorent ce qu'il signifie ; certain informateur nous a assuré qu'il voulait dire tout simplement étranger, mais c'était probablement pour en finir avec une question qu'il jugeait oiseuse. Nous ne retiendrons pas ce terme qui n'est jamais utilisé ni par les Téda, ni par les Daza. (source)
Ces nomades appelés Toubous ou Gouranes sont bien plus nombreux au Tchad qu'en Libye pourtant Le Drian les présente comme une menace venant de Libye.
Les Toubous (ou Gouranes) forment une population pratiquant le pastoralisme et le nomadisme dans le Sahara central. Leur territoire a son centre de gravité dans le nord du Tchad, où ils sont les plus nombreux, et s'étend au sud de la Libye et au nord-est du Niger. Ils parlent le toubou, une langue nilo-saharienne, proche du kanouri, Ils sont divisés principalement en deux grands groupes qui ont chacun leur zone d'implantation : les Teda (dans le Tibesti, le Fezzan libyen et le département de Bilma au Niger), et les Daza (dans le Borkou, l'Ennedi, le Kanem, le Bahr-El Ghazal et le département de Nguigmi au Niger). Wikipédia

Le Drian construit une haine éthniciste avec les Gouranes comme Mitterrand en 1994 avec les Tutsis !
Le Fact a raison d'alerter sur la construction d'un génocide à la Rwanda au Tchad par Macron et Le Drian.

Profondément scandalisé et écœuré, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad qui a toujours à cœur la concorde et la cohésion sociale dans notre pays, condamne et dénonce énergiquement ces propos racistes, irresponsables et honteux qui rappellent de tristes mémoires hélas et les sombres périodes de l’histoire de l’humanité à savoir l’appel du 7 novembre prélude au pogrom de la nuit de cristal du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne et le génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda.

La France a des relations diplomatiques et de coopération avec le Tchad et non avec « une famille tchadienne » quelconque au Tchad. Cette déclaration de Monsieur LEDRIAN, un véritable appel à la haine ethnique et au pogrom, faite dans le cadre d'une politique néocolonialiste visant à exclure les gourane du Tchad, n’a pas attendu longtemps pour déployer ses effets sur le terrain. le 12 mai 2021 communiqué du FACT

Le Fact nous annonce que la déclaration de Le Drian s'est aussitôt suivi d'actes de répression ethniciste qui rappellent ceux des nazis contre les juifs.

 En effet, dès le lendemain de cette déclaration les protégés de Monsieur LEDRIAN, appuyés par des mercenaires Toroboros (milice soudanaise affiliée à M. Minni Minnawi), ont sommairement exécuté les combattants du FACT faits prisonniers et procédé à l’interpellation de nombreuses personnes civiles et militaires originaires du Kanem au seul motif qu’elles appartiennent à la communauté gourane. Ainsi donc, la diplomatie française, après avoir adoubé la junte au pouvoir, se livre maintenant à l’ethnicisation de la politique au Tchad. le 12 mai 2021 communiqué du FACT

Bien entendu aucun média en France n'a relevé cette déclaration raciste de Le Drian préparant une guerre ethnique au Tchad.

Il est vrai que cet ethnicisme est banal dans l'administration Franceàfric 
Il suffit de lire ce texte de l'OFPRA de 2018  dont voici un extrait.

2.2. Le recrutement au sein du FACT 

Le FACT rassemble en son sein principalement des combattants Toubou du groupe Daza et issus des clans Kecherda et Kreda. 

et en note de bas de page

 Pour rappel, les Toubous sont prindpatement divisés en deux groupes principaux selon le dialecte: les Teda qu'on retrouve au nord du Tchad (Tibesti), au sud de la Lteye, et au nord-ouest du Niger et le groupe Daza (plus connus sous le nom arabe de Gura'an/Goran) présent au Tchad et au Niger. D'ailleurs, les Toubou s'appellent entre eux "Téda" ou "Daza" selon qu'ils parlent la langue téda ou daza. Au sein du groupe Toubou parlant le Daza, on trouve plus d'une dizaine de groupes distincts, les Kréda du Barh el Gazel forment les groupes les plus importants du groupe Daza. Ensuite il existe plusieurs sous-groupes Daza qui incluent notamment les Chafarda du Ouaddaï - les Kecherda et Djagada du Kanem, les Doza, les Annakaza.

 Naturellement une des sources de cet lecture ethniciste est un invité Young Leader d'Obama ex coordinateur de la Jeunesse Etudiante Chrétienne pendant 12 ans

Pour plus de détail, voir BANGOURA Mohamed Tétémadi . Violence politique et conflits en Afrique :Le cas du Tchad, Paris. L'Harmattan, 02/2006, GONDEU Ladiba "Note sur la sociologie politique au Tchad -La dynamique d'intégration nationale dépasser la conflictualité ethnique d'un Etat entre parenthèse », 11/2013, Sahel Research Group Working Paper no 6.

Confer le lien du texte du Young Leader US Ladiba Gondeu installé à l'université de NJaména pour y défendre les intérêts des banquiers suisses de Lausanne

On pourrait s'amuser à réécrire le texte Franceàfric de l'OFPRA en dénombrant le nombre de Bretons et d'Auvergnats dans les rangs du parti socialiste si Le Drian n'était pas réellement occupé à préparer un Rwanda au Tchad.

Le Fact réclame à la communauté internationale impérialiste de dénoncer Le Drian.

Quelle naïveté !!!

Les pays impérialistes sont solidaires entre eux quand il s'agit d'empêcher les populations en zone de libre esclavage de pouvoir faire une révolution. L'ethnicisme sert à garantir les salaries esclavagistes comme le terrorisme que Le Drian prétend combattre alors qu'il en est le fabriquant au Mali. Il était ministre de la défense de Hollande quand celui ci en 2013 a promis l'impunité à Iyad Ag Ghali et lui a versé 20 millions d'euros sous le prétexte de la libération des otages français.

Nous attirons l’attention de la communauté internationale, en particulier les pays africains ainsi que tous les pays amis du Tchad sur la tragédie ethnico-génocidaire qui se trame en ce moment au Tchad sous les auspices de la diplomatie française, de la France des réseaux, de la Françafrique . Nous invitons et appelons également à une condamnation ferme de cette hasardeuse politique dont est victime la communauté gourane en ce moment au Tchad. Par ailleurs, nous demandons, de toute urgence, une enquête internationale du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires des prisonniers de guerre, les arrestations des civils et les cas de viols dont sont victimes les membres de la communauté gourane du Tchad au lendemain de cette déclaration de Jean-Yves LEDRIAN.

Plus que jamais déterminées, les Forces de la Résistance Nationale, fer de lance du Peuple Tchadien, accompagneront celui-ci dans sa quête de la liberté, de démocratie et de l’État de droit véritablement souverain et indépendant.

Vive la Résistance Nationale, Vive le Tchad uni, souverain, démocratique, laïc et prospère.

Fait le 12 mai 2021

Kingabé Ogouzeïmi de Tapol

Coordinateur politique chargé de la communication.


Si le Fact a raison de dénoncer la nouvelle stratégie ethniciste faisant poindre le museau d'un génocide à la rwandaise au Tchad, il a tort d'utiliser la lutte armée pour libérer le Tchad et de refuser la construction de CDR Sankara.

LES CONSEILS QUE THOMAS SANKARA DONNERAIT AU FACT EN 2021 Si #ThomasSankara était de ce monde il vous recommanderait de...

Publiée par Yanick Toutain sur Jeudi 20 mai 2021
 

Ceux qui font la lutte armée depuis la mort d'Ernesto #CheGuevara (et ses échecs lamentables au #Congo 1965 et en...

Publiée par Yanick Toutain sur Jeudi 20 mai 2021

Comme nous le FACT aurait dû appeler la population tchadienne à construire 150 000 CDR de base.

Ils doivent commencer par appliquer les consignes de Sankara pour eux même et devenir des délégués sécurité révocables.
Nous écrivions le 19 avril :

Les résistants armés du FACT  doivent - comme les militaires loyalistes se mettant au service de la population tchadienne - impérativement devenir des délégués révocables défense en se faisant accrédités par chaque groupe CDR de Tchadiens.

Un groupe de 125 résistants comprendra 2 délégués défense armés. Que ces délégués soient du FACT ou des soldats d'Idriss Déby rejoignant la révolution populaire.

Sans accréditation par la population, leur résistance n'a aucune légitimité !

Un soldat doit avoir le soutien de 5 Tchadiens. Il est délégué intermédiaire de base

Un sergent doit avoir accréditation de 25 Tchadiens. Il est délégué de base Un lieutenant doit avoir accréditation de 125 Tchadiens. Il est délégué de base Un capitaine doit avoir accréditation de 625 Tchadiens. Il est délégué conseiller Un commandant doit avoir le soutien de 3 125 Tchadiens. Il est délégué intermédiaire député Un colonel est délégué député il a le soutien de 15 625 Tchadiens Un général de division est Délégué Intermédiaire National soutenu par 78 125 Tchadiens Un général d'armée est Délégué National accrédité par 390 625 Tchadiens

Organisé de la sorte le FACT aurait la légitimité à l'inverse de l'armée de Déby !

 

Tchad: CMT DEGAGE ! Fils #DébyDEGAGE ! Après la mort du tyran Idriss Déby au lendemain de ses élections truquées il ne faut ni putsch CMT de l'armée ni transition Dialogue National Inclusif des compradores électoralistes ! Il faut que les Tchadiens forment 150 000 CDR de base de 25 avec un délégué de base et 30 000 grands CDR de 100 délégateurs, 20 fonctionnantes et 5 étudiants ! Tout résistant armé (issu du FACT ou de l'armée) doit solliciter l'accréditation de la population (2 pour 125 délégateurs)


LA TERRE EST NOTRE PATRIE NOUS VAINCRONS !
A CONDITION DE FAIRE DES CDR !


lundi 25 janvier 2021

26 ans après le génocide au Rwanda les politiques et les militaires français commanditaires des crimes n'ont toujours pas été jugés

Un soldat français regarde l'entraînement de recrues hutus de l'armée
 du gouvernement rwandais, le 26 juin 1994 à Gisenye,
 à 30 km au nord de la frontière entre le Zaïre et le Rwanda
. © AFP / PASCAL GUYOT
(commentaire et photo de France Inter)

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
24/01/2021


SIC Mars 1995 "Loin d’être une explosion imprévisible, le génocide rwandais contre les Tutsis fut un crime minutieusement préparé, dans lequel la responsabilité de la politique française est lourdement engagée

Et tous les fans du criminel,
Digne successeur d'un général,
Pour qui le génocide banal
Pour qui les Africains vivants
N'était peut être pas mortel
Et tous les fans de la crapule
Allaient rester quand lui absent
De nos colères par une bulle
Qui justifiaient l'aveuglement
Qui le protégeaient simplement
Pendant qu'il détruisait l'Afrique
De poésie et de musique








LIRE AUSSI :


Génocide au Rwanda : "On nous a demandé de livrer des armes aux génocidaires" l'officier français Guillaume Ancel témoigne


Interview de Guillaume Ancel dans Jeune Afrique : un réquisitoire contre une armée criminelle réarmant les génocidaires



26 ans après le génocide au Rwanda
 les politiques et les militaires français commanditaires des crimes n'ont toujours pas été jugés  

David Fontaine dans le Canard Enchainé du 20 janvier "Des archives criantes sur le Rwanda" LAISSE croire aux naifs que les commanditaires français du génocide au Rwanda étaient inconnus depuis 26 ans. Il laisse croire qu'il faut des preuves ignorées depuis 26 ans pour que les juges français puissent poursuivre et condamner ces criminels parce qu'on n'aurait pas accès aux archives depuis un quart de siècle !
Farce mensongère.
Dès 1995 on avait toutes les preuves et les assassins de l'Elysée, de l'armée française et du Quai d'Orsay auraient pu commencer à purger leurs trente années de prison !... jusqu'en 2025 !
Mais il est vrai que nous sommes en France et que le Canard Enchainé ne veut pas se fâcher avec les juges voyous - que ce soient ceux du complot terroriste depuis le 16 décembre 2010 ou ceux du complot génocidaire.... depuis 1994

Le génocide impérialiste au Rwanda a été organisé 7 ans après octobre 1987 l'assassinat du héros numéro 1 de l'Afrique Thomas Sankara au Burkina Faso,  33 ans après l'assassinat d'un des autres héros de l'Afrique Patrice Lumumba libérateur du Congo RDC...
Le génocide au Rwanda tuant 800 000 Rwandais (en majorité Tutsis) d'avril à fin juillet 1994 fut une opération criminelle organisée depuis l'Elysée.
Ce génocide planifié par Mitterrand a pour objectif à la fois de protéger un hutu power allié majeure de la Franceàfric, de prendre les devants contre le surgissements de nouveaux Sankara révolutionnaires en Afrique en expérimentant à grande échelle la guerre (contre) révolutionnaire du colonel Lacheroy et de tenter de protéger Mobutu le dictateur Franceàfric de la menace des guérillas, en particulier de l'ex allié d'Ernesto Che Guevara - Laurent Désiré Kabila.

Gabriel Périès, politiste et David Servenay, journaliste, ont co-écrit ‘ Une guerre noire, enquête sur les origines du génocide rwandais (1959-1994) ’, La Découverte, 2007

"En donnant un point de vue rwandais sur le génocide, le rapport de la commission Mucyo (dont Rue89 a publié et commenté des extraits) nous montre que la France a bien mené une guerre secrète entre 1990 et 1994 sur le mode de la stratégie indirecte. Cette guerre s’inspire d’une doctrine bien connue dans les états-majors : la « guerre révolutionnaire ».

Une doctrine inventée en Indochine...

Pour comprendre l’histoire militaire du Rwanda, il faut remonter à la période des indépendances. Plus précisément à 1953, en Indochine, où l’armée française découvre la doctrine de la « guerre révolutionnaire » (DGR) grâce à un officier de la coloniale : Charles Lacheroy.

Sur le front de la guérilla communiste du Viet Minh, Lacheroy comprend qu’une série de « hiérarchies parallèles » parvient à faire basculer la population en faveur des rebelles communistes, contre l’une des meilleures armées du monde. (..)  

Lorsque la France perd ce conflit, le colonel Lacheroy devient rapidement le maître à penser de l’Ecole de guerre de Paris. Il conseille le ministre de la Défense et se lance dans la création des cinquièmes bureaux d’Action psychologique. A partir de 1956, la France conduit une « guerre révolutionnaire » sur le territoire algérien. Avec le FLN, elle s’estime confrontée à une guérilla politico-militaire, rurale et urbaine, où il faut remporter la bataille « des coeurs et des esprits » en « tenant la population ».

... appliquée dans l’Afrique des indépendances

Quel rapport avec le Rwanda, vous dites-vous ? Les parallèles sont si nombreux qu’ils dépassent de loin le statut de coïncidences bénignes. Lorsque le processus de l’indépendance rwandaise commence en 1959, Bruxelles envoie à Kigali deux de ses meilleurs officiers de la Force publique (les troupes coloniales belges du Congo).

Le rôle du lieutenant-colonel Guy Logiest est connu, celui du major Louis Marlière a laissé moins de traces. Chef du Deuxième Bureau (renseignement) de Léopoldville - il portera Mobutu au pouvoir avec l’aide de la CIA après avoir fait torturer et assassiner Patrice Lumumba-, il fait des allers-retours sur Kigali pour bâtir un Etat garnison.

Quel est son modèle ? La « guerre révolutionnaire » qu’il a longuement observée sur le terrain, avec l’armée française : sur les hauts-plateaux du Laos (du 23 février au 18 juin 1954), puis pendant quinze jours en 1959 au Centre d’instruction à la pacification et à la contre-guérilla d’Arzew en Algérie (CIPCG). La lecture de ses deux rapports de missions est édifiante. Dès 1954, il écrit :

« La guérilla, forme de guerre la plus probable et la plus efficace en Afrique, ne se gagne qu’avec l’appui total de la population. »

En 1957, un exercice conjoint associant officiers belges, britanniques, portugais et français se déroule au Katanga, province du Congo. Le programme de Tornade est limpide :

mettre au point le plan troubles généralisés de la province du Katanga

étudier le problème de la collaboration entre les autorités civiles et militaires

appliquer la tactique de la guérilla et de la contre-guérilla en brousse

exécuter une opération de rétablissement de l’ordre public dans un centre urbain

Logiest et Marlière participent à l’exercice. Deux ans plus tard, ils appliquent le « plan troubles » à la lettre au Ruanda-Urundi. Le pays devient un état à parti unique, dont les opposants sont pourchassés sur la base d’une idéologie raciale non assumée, mais bien réelle car l’ennemi est là, sous les traits du « communiste tutsi ».

Les mêmes barbouzes Franceàfric utilisent la même technique au même moment en Côte d'Ivoire avec l' "ivoirité" de Konan Bédié ) 

BALLADUR, VEDRINE, SARKOZY, ROUSSIN, QUESNOT, HUCHON, JUPPE
DES ASSASSINS GENOCIDAIRES PROTEGES PAR LES JUGES VOYOUS FRANCEàFRIC DEPUIS 1994 

26 ans plus tard les commanditaires français du génocide n'ont pas été jugés et sont toujours en liberté !

Ils ont tous fait de brillantes carrières et certains continuent tous à occuper des postes de prestige. Balladur Premier Ministre,  Nicolas Sarkozy porte parole du gouvernement et ministre du budget,
Alain Juppé, ministre des affaires étrangères, François Léotard, ministre de la défense, Michel Roussin ministre de la coopération. sous la présidence de François Mitterrand, enterré en grande pompe et dont aucun personnage politique du LREM à la France Insoumise n'ose dire qu'il était un criminel.

Le Général Christian Quesnot chef d'état major particulier de Mitterrand, son adjoint le colonel Jean-Pierre Huchon sont des assassins en liberté comme l'est Hubert Védrine n°2 de l'Elysée en 1994

Le Canard Enchainé du 20 janvier dans un article de David Fontaine ""Des archives criantes sur le Rwanda" vous LAISSE croire qu'il était impossible aux juges français de  juger ces criminels parce qu'on n'avait pas accès aux archives !  

Alors que déjà à l'époque du génocide il était possible de savoir la vérité pour un journaliste honnête. Mais ils est vrais qu'honnêtes et journalistes sont deux caractéristiques ultra minoritaires. 

"UN CRIME MINUTIEUSEMENT PREPARE
DANS LEQUEL LA RESPONSABILITE FRANCAISE
EST LOURDEMENT ENGAGEE"
 écrit Colette Braeckman en 1995

Parmi ces rares courageux, il y avait Colette Braeckman Patrick de Saint Exupéry et Médhi Ba,

Colette Braeckman écrivait dans le journal belge Le Soir et dans le Monde Diplomatique. C'est dans celui-ci qu'elle a écrit un article en mars 1995 qui accuse directement la France de Mitterrand d'avoir planifié le génocide au Rwanda.

Condamner les victimes, absoudre les bourreaux

Autopsie d’un génocide planifié au Rwanda

Patrick de Saint Saint-Exupéry, journaliste au Figaro est au Rwanda à l'époque du génocide. 
Le 12 janvier 1998, il écrit " France-Rwanda : un génocide sans importance"



Le clip de la chanson "fan de la crapule" de Yanick Toutain contient de larges extraits du livre de Mehdi Ba
Et tous les fans du criminel,
Digne successeur d'un général,
Pour qui le génocide banal
Pour qui les Africains vivants
N'était peut être pas mortel
Et tous les fans de la crapule
Allaient rester quand lui absent
De nos colères par une bulle
Qui justifiaient l'aveuglement Qui le protégeaient simplement
Pendant qu'il détruisait l'Afrique
De poésie et de musique

Nous savons depuis 1997 avec la publication du livre de Mehdi Ba au collection l'Esprit Frappeur, "Rwanda, un génocide français" que Mitterrand était l'organisateur et le commanditaire du génocide. On y apprenait que la France de Mitterrand formait les génocidaires à la torture et à la tuerie.

"Deux militaires français entraînaient les Interahamwe."
(...)"Les Français nous ont appris comment attraper les gens et comment les attacher." 
Mehdi Ba nous avait informé aussi sur l'aide logistique et financière de la France aux génocidaires :
"Grâce au soutien financier et logistique de la France, les effectifs des FAR passent, en
quelques années, de 5000 à près de 40 000 hommes."

 citations extraites du livre de Mehdi Ba reprises par Yanick Toutain dans un article Rwanda, Un génocide français (un livre de Medhi Ba) extraits









Alors que les témoignages du général Jean Varret, chef de la mission militaire de coopération au Rwanda d'octobre 1990 à avril 1993, de l'officier Guillaume Ancel mais aussi d'humanitaire Walfroy Dauchy qui travaillait pour la Croix Rouge suffisent bien amplement à mettre en prison ces criminels, sans même trouver le prétexte des archives verrouillés !


WALFROY DAUCHY LOGISTICIEN POUR LA CROIX ROUGE TEMOIGNE DES LIVRAISONS D'ARMES DE LA FRANCE AUX GENOCIDAIRES 
MALGRE L'EMBARGO DES NATIONS UNIES


L'humanitaire Walfroy Dauchy qui travaillait pour la Croix Rouge au Rwanda de fin juillet à fin octobre 1994 témoigne des livraisons d'armes aux génocidaires.
Il a vu des caisses d'armes livrées par un Français et avec l'approbation des autorités militaires qui avaient pourtant l'interdiction par l'ONU de laisser entrer des armes.

Certains militaires français étaient au courant, assure Walfroy Dauchy. Parce que notre ami, le jeune livreur d’armes, ne s'en cachait pas. Il connaissait beaucoup de monde. Comme moi, il avait fait son service militaire dans les commandos de l'air. Il avait été à N’Djaména, au Tchad. Il était très à l'aise dans ce milieu, il parlait à tout le monde. Le commandement militaire ne pouvait pas l'ignorer. Pour autant, cela ne veut pas dire que les officiers français organisaient ces livraisons, mais ils étaient obligés d'être informés et de laisser passer. [Les militaires] étaient obligés d'être au courant. Rien ne rentre ou ne sort sans que cela ne soit visé par la hiérarchie de Turquoise. Nos avions n'étaient pas fouillés, mais tout ce qui arrivait avait la bénédiction du commandement français. Les avions militaires français sont forcément déchargés par des militaires français. Il n'y a pas de civils. Ils savaient que ce n'était pas du matériel Turquoise. L'idée qu'on livrait des armes aux Hutus, était connue et pas discutée. Sur la base, ce n'était pas un secret…"

"Que l'amiral Lanxade [chef d’état-major des armées] ne soit pas personnellement informé de ces livraisons d'armes, c'est tout à fait possible, poursuit Walfroy Dauchy. Mais que l'armée française, que des officiers aient donné leur feu vert à ces livraisons, c'est obligatoire. Si Turquoise avait voulu empêcher ça, cela leur aurait pris cinq minutes. C'était simple, il suffisait de le décider. France Inter zzz

LE GENERAL VARRET VIRE DE SON POSTE PARCE QU'IL TENTE DE
S' OPPOSER AU SOUTIEN DE L ETAT MAJOR FRANCAIS AUX GENOCIDAIRES 

Le général Jean Varret 84 ans ancien général, chef de la mission militaire de coopération du Rwanda d'octobre 1990 à avril 1993.

Abasourdi par les propos du chef de la gendarmerie rwandaise lui réclamant des armes lourdes pour liquider les Tutsis en novembre 1990, le général Jean Varret en informe d'abord le président Habyarimana....

"Pour le général Varret, la prise de conscience date de novembre 1990, lors d’une rencontre avec le chef d’état-major de la gendarmerie rwandaise, le colonel Pierre-Célestin Rwagafilita.

Au cours de cette réunion, le chef de la gendarmerie me réclame des armes lourdes, se souvient Jean Varret. Je lui demande pourquoi et je lui explique que la gendarmerie n'est pas faite pour avoir des mitrailleuses. Devant mon refus catégorique, le chef de la gendarmerie lance à ses collaborateurs : 'Messieurs, vous pouvez partir, je reste avec le général'. Et là, il me dit : 'Nous sommes en tête à tête, entre militaires, on va parler clairement. Je vous demande ces armes car je vais participer avec l'armée à la liquidation du problème. Le problème, il est très simple : les Tutsis ne sont pas très nombreux, on va les liquider.' Il me dit ça très clairement. Je suis horrifié."

Jean Varret demande alors à voir le président rwandais Habyarimana. "Je lui exprime mon indignation, poursuit le général Varret. Le président Habyarimana me dit : 'Il vous a dit ça, ce con-là ? Je vais le vider.' Habyarimana est furieux, je ne sais pas pourquoi. Est-ce parce que son chef de gendarmerie a dévoilé un secret ? Ou parce qu'il a menti ? En tout cas, je note que le chef de la gendarmerie n’a pas été vidé tout de suite."

Tout aussi étonné par la réponse du président rwandais, le général Varret fait remonter l'information au ministre de la coopération, Michel Roussin et à l'ambassadeur de France.

Cette information, le général Varret dit l’avoir fait remonter immédiatement auprès de l’ambassadeur de France au Rwanda et du ministère de la Coopération, dont il dépendait. "Je n'ai pas gardé cette information pour moi, affirme le général Varret. Le risque de génocide était réel. Cela a guidé toutes mes actions par la suite."

Pourtant, selon l’officier français, son alerte ne suscite aucune réaction, ni de l’état-major militaire, ni du pouvoir politique. Jean Varret connaît pourtant personnellement les chefs militaires qui entourent le président François Mitterrand : le général Christian Quesnot, chef d'état-major particulier du chef de l’État, et son adjoint, le colonel Jean-Pierre Huchon, ou encore l'amiral Jacques Lanxade, chef d'état-major des armées. "Mes avertissements n’ont pas été pris en compte", regrette le général Jean Varret. 

Pas de réaction au projet génocidaire d'un chef de gendarmerie Rwandais puisque le commanditaire en chef du génocide  est le président français François Mitterrand. 

Jean Varret n’est pas le seul à avoir alerté d’un risque de génocide au sein des services de l’État. Le renseignement extérieur (DGSE) a également fait remonter de multiples informations sur la radicalisation du conflit et le rôle actif joué par les extrémistes hutus jusqu’à l’attentat contre l’avion du président rwandais Habyarimana, le 6 avril 1994, "étincelle" d’un génocide préparé de longue date. 

En février 1993, de nouveaux massacres sont perpétrés par des extrémistes du Hutu Power,
liés au parti politique du président Habyarimana. En réaction, les rebelles du FPR (le Front patriotique rwandais) dirigé par Paul Kagamé, l’actuel président rwandais, lancent plusieurs offensives. Ils enfoncent les lignes adverses et avancent jusqu’à 30 kilomètres de la capitale. Un million de réfugiés se massent alors autour de Kigali, coincés entre les deux armées. Les Français renforcent leur dispositif, puis envoient un nouveau détachement du 1er RPIMa (Régiment de parachutistes d’infanterie de marine) pour épauler l'armée rwandaise. Avec succès : en quinze jours, l’unité d’élite de l’armée française stoppe l'avancée des rebelles.

C'est dans cette période que le général Varret va, à nouveau, être désavoué. "Un jour, dans le parc de l'Akagera, j'inspecte le détachement d'assistance militaire et d'instruction (DAMI) du 1er RPIMa, qui était sous mes ordres. Et là, j'apprends qu'ils font des interventions que je n’admettais pas : ils avaient été en Ouganda, derrière les lignes ennemies, pour essayer d'avoir du renseignement sur le FPR."

L’acte est grave car les troupes françaises ont officiellement l'interdiction absolue de s'engager directement dans le conflit. Une ligne rouge à ne pas franchir. "Quand j'apprends cela, poursuit Varret, je les engueule. Je rentre à Paris et trois jours après, je trouve le message suivant : 'Les unités DAMI ne sont plus sous vos ordres'. J'ai pris cela comme un désaveu. On ne me faisait plus confiance."

Finalement, en avril 1993, le général Varret est évincé de son poste à la Mission militaire de coopération. Le ministre de la Coopération, Michel Roussin, lui annonce qu’il ne sera pas reconduit dans ses fonctions pour un an, comme il le souhaitait. Jean Varret est remplacé par le général Huchon, issu de l’état-major particulier de l’Élysée.

Un an plus tard, c’est le début du génocide.

Débarqué de son poste au printemps 1993, Jean Varret refuse la proposition honorifique que lui fait alors l'Élysée (gouverneur militaire à Lille). Il décide de quitter l'armée.

Avec le recul, il estime que ce départ contraint a été "une chance" pour lui. "Sinon, j’aurais eu ma part de responsabilité, au moment du génocide, explique le général Varret. Heureusement que je suis parti."

Comment qualifie-t-il l’attitude de la France, à l’époque ? "Malheureusement, l’Histoire a prouvé que c'était une faute, plus qu'une erreur, puisque cela a débouché sur un génocide. La France était suffisamment informée sur les risques." RFI

L'appareil d'Etat est complétement infiltré par les criminels du génocide du Rwanda et tous les criminels de la Franceàfric. 

On a donc une ministre des armées Florence Parly qui déclare être du côté des assassins du Rwanda :

Car pour la ministre, la France n'a rien à se reprocher dans ce dossier : « Je ne laisserai pas entacher l'honneur de nos armées », a-t-elle assuré, avant de se féliciter de l'initiative lancée par Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a annoncé qu'un travail d'étude sur la période serait prochainement confié à un groupe de chercheurs. « Nos enfants doivent savoir ce que la France a fait au Rwanda, a poursuivi Florence Parly, ils doivent savoir ce que nos militaires y ont fait. Nous sommes toujours aux côtés de ceux qui ont combattu pour la France. Nous y serons jusqu'au bout. »

Florence Parly a donc profité de l'occasion pour réaffirmer son soutien aux armées. Pour en savoir plus sur le processus de déclassification des archives militaires, il faudra en revanche patienter. RFI 

Les juges qui veulent enquêter honnêtement sur le génocide sont menacés. Ils craignent pour leur vie et celles de leurs enfants. C'est ce que rapportait le Canard Enchaîné dans un article du 17 juillet 2019, publiant le témoignage de la juge Brigitte Raynaud "« Les pressions se rapprochaient, j'avais une famille, des enfants, j'ai préféré partir dès lors que ma sécurité n'était plus assurée.».

LIRE : 

Génocide au Rwanda : la Franceàfric menace la juge Brigitte Raynaud "ma sécurité n'était plus assurée" (Canard Enchaîné)


Aucun juge français n'a pris le risque de mettre en examen les véritables commanditaires des crimes..... 
La Franceàfric a gangréné tout l'appareil d'état français.
La seule façon d'y mettre fin est une révolution sankariste avec des délégués révocables.
Des JDR juges délégués révocables jugeront les commanditaires français de ce génocide au Nuremberg de l'Afrique !