et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
26 Juillet 2021
Tunisie #NiSaiedNiGhannouchi #NiSeoudNiAlThani
Face à 2 contre-révolutions concurrentes il faut une révolution humanocrate en désignant #120000 délégués de base #1pour25 tous délégués révocables
Le putschiste Kaïs Saïed n'a eu que 8% des inscrits pour voter en septembre 2019. Cela lui suffit pour faire un coup d'Etat avec pour prétexte d'Ennahdha.
« Nous traversons les moments les plus délicats de l’histoire de la Tunisie ». C’est par ces mots que le président de la Tunisie, Kaïs Saïed a justifié vendredi soir, sa reprise en main du pays, en s’octroyant le pouvoir exécutif. « Selon la Constitution, j’ai pris des décisions que nécessite la situation afin de sauver la Tunisie, l’État et le peuple tunisien », a dit le chef d’État. Le Parisien
Kaies Saied était pourtant celui qui avait déclaré pendant sa campagne électorale :
« Le président n’est pas un monarque qui fait descendre sa volonté sur le peuple. J’organiserai les moyens pour les Tunisiens d’indiquer ce qu’ils souhaitent à ceux qui les gouvernent. »source
KAIES SAIED EST ARRIVÉ AU POUVOIR GRÂCE A UNE ESCROQUERIE
UN JUMEAU CAMOUFLEUR DE L'HUMANOCRATIE
SON PROJET DE "TRANSITION REVOLUTIONNAIRE"
POUR ENSUITE CHOISIR DE RESPECTER LA CONSTITUTION IMPERIALISTE
Pour dissuader les Tunisiens de suivre les recommandations des révolutionnaires sankaristes et de désigner des délégués révocables, Kaïs Saïed et sa troupe de petits arrivistes de la haute formoisie ont inventé une ruse.
Il ne fallait pas que la population se groupe par 25, 125 etc... pour désigner 120 000 délégués de base.
C'est le mode d'organisation que nous préconisons depuis le 14 janvier 2011
La clé va être deux choses :
1° La vitesse à laquelle l'auto-organisation populaire va peser sur le futur gouvernement provisoire.
(la vitesse de la construction de la DELEGATION GENERALE REVOCABLE)
2° La vitesse à laquelle le peuple va DISLOQUER LES FORCES REPRESSIVES par un TRAVAIL PSYCHOLOGIQUE géant.
Ce travail va de pair avec le construction de milices de quartiers (contrôlées par les conseils de délégués révocables) des milices d'auto-défense CONTRE LES AGRESSIONS SOCIALO-FASCISTES DES MILICES BEN ALI, des milices RCD.
Il y a urgence à disloquer les forces de répression étatiques. Sinon, il va y avoir fusion de celles ci avec les forces fascistes du RCD.
Et l'on va sombrer dans un terrorisme para-étatique à l'Argentine.
L'élan pris par le peuple réduit ce risque et le freine, mais l'absence d'un PARTI REVOLISATIONNAIRE LIBERAL EGALITARISTE en Tunisie prive le peuple des outils conceptuels et programmatiques pour déjouer les manoeuvres de otus les vieux partis qui vont revenir vendre leur quincaillerie formoise et pseudo-libérale bourgeoise.
Kaïs Saïed a donc fabriqué un jumeau camoufleur du système révolutionnaire des délégués révocables pour duper les jeunes.
Avec ses conseils locaux il avait eu le soutien de la proto formoisie étudiante et est arrivé ainsi au pouvoir, par une escroquerie.
Son projet était celui de tous les hypocrites de la formoisie qui, pour détourner de la révolution les gens, créent un jumeau camoufleur donnant l'illusion qu'il y a une solution du pouvoir populaire par le biais des élections.
C’est donc des profondeurs du pays qu’il estime que la transformation peut venir, à travers une manière de gouverner qui renverse la pyramide du pouvoir et fasse remonter la volonté politique de la société vers l’État pour faire des Tunisiens « la source de leur propre développement ».
C’est d’ailleurs ce qu’il a défendu lors du débat télévisé, le lundi précédent les élections : « Je n’ai rien à promettre », a-t-il dit en substance. « Le président n’est pas un monarque qui fait descendre sa volonté sur le peuple. J’organiserai les moyens pour les Tunisiens d’indiquer ce qu’ils souhaitent à ceux qui les gouvernent. »
Transition révolutionnaire
Pour cela, explique-t-il, il faut commencer par élire, dans chaque imada (arrondissement), un représentant au scrutin uninominal à deux tours, parmi des candidats parrainés par un nombre égal de femmes et d’hommes, pour former des conseils locaux dans chacune des 264 délégations.
Kais Saied impute en effet une bonne partie du discrédit des politiciens au scrutin de liste : « C’est le scrutin des intrigues » qui rend les élus davantage responsables devant leur parti que devant leurs électeurs. D’ailleurs, ces élus seraient révocables.
Le projet de « transition révolutionnaire » de Kais Saied est une réappropriation du pouvoir central par la société (AFP)
Dans ces conseils locaux, siégeraient également, mais sans droit de vote, des représentants des administrations locales, ainsi qu’un responsable sécuritaire, nommé par l’administration centrale, investi par le conseil de délégation. Ces conseils auraient pour mission d’élaborer des projets de développement local.
Ils désigneraient par tirage au sort un représentant pour siéger dans un conseil régional pour une période limitée, aux côtés de directeurs des services de l’État (toujours sans droit de vote) pour harmoniser les projets locaux et les projets régionaux.
Enfin « ces conseils régionaux choisiraient à leur tour un représentant de chaque conseil local pour former l’Assemblée nationale ». Il entend, s’il est élu, proposer ce projet révision constitutionnelle au référendum.
Les mêmes qui, hier, voulaient voir un chef de l’État exercer pleinement ses prérogatives constitutionnelles pour se diriger vers un régime plus présidentiel redécouvrent à présent les vertus du régime parlementaire et d’une présidence sans pouvoir
Son projet de « transition révolutionnaire » est une réappropriation du pouvoir central par la société qui va à l’encontre de toute la conception centralisatrice qui a sous-tendu la construction de l’État tunisien depuis la monarchie. La perspective d’avoir un tel président en Tunisie est un véritable séisme. Une révolution par les urnes..source
Mélenchon, Chouard, Extinction Rebellion en France ont des projets similaires. Ils parlent de "démocratie participative" avec un tirage au sort de citoyens décidant dans des assemblées locales.
Mais quand Saïed arrive au pouvoir, il ne reste plus grand chose du projet qui l'a fait élire....
LE REFUS DE KAIS SAIED DE FAIRE DEPISTAGE MASSIF ET AUTO ORGANISATION SANITAIRE A PERMIS AUX ISLAMOFASCISTES D'ENNAHDHA DE SEMER LA ZIZANIE
Face au Covid, Kais Saïed n'a pas suivi nos préconisations Tester100Proches et auto-organisation sanitaires avec désignation de correspondants santé et délégués révocables santé choisis par la population.
Il ne teste que 3 cas contacts par personne malade !
Résultat, le parti islamofasciste Ennahdha a profité de la crise sanitaire pour avancer ses pions et semer la zizanie.
Juché sur un muret, place de la Kasbah, à Tunis, en plein sit-in des adhérents du parti islamiste Ennahdha, Abdelkarim Harouni, l’un des principaux leaders du mouvement, a lancé le 1er juillet un ultimatum au gouvernement qui a soulevé la colère dans l’opinion. Alors que la Tunisie est désormais le pays d’Afrique où le nombre de décès dus au Covid-19 est le plus élevé, Abdelkarim Harouni exigeait le versement de sommes faramineuses avant le 25 juillet, jour de la fête nationale.
Le nombre de milliards de dinars demandés au titre des « compensations aux victimes de la dictature » [de Ben Ali, l'ancien président chassé par la révolution du jasmin de 2011] volait dans l’air étouffant avant de se propager dans tout le pays. La confusion la plus absolue règne notamment dans la presse locale. Après toutes les vérifications, personne ne savait déterminer avec précision s'il s’agissait de 3 milliards de dinars tunisiens, soit 900 millions d’euros, ou bien de… 3 000 milliards de dinars Marianne
UN COUP D'ETAT : KAIS SAIED DECLARE UTILISER L'ARTICLE 80 DE LA CONSTITUTION TOUT EN LIMOGEANT LE PREMIER MINISTRE ET EN PRESIDANT LE PARQUET
Kaïs Saïed déclare agir conformément à l'article 80 de la constitution :
« Kaïs Saïed a indiqué avoir activé l’article 80 de la Constitution, selon lequel le président peut prendre les mesures nécessaires en cas de péril imminent menaçant les institutions et la nation », décrypte auprès du Parisien, Aude-Annabelle Canesse, chercheuse spécialiste de la Tunisie au sein du CNRS. Le Parisien
Or l'article 80 de la constitution précise que le président doit alors consulter le premier ministre. Mais le premier ministre a été limogé ...
Article 80.
En cas de péril imminent menaçant la Nation ou la sécurité ou l'indépendance du pays et entravant le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le président de la République peut prendre les mesures requises par ces circonstances exceptionnelles après consultation du chef du Gouvernement, du président de l'Assemblée des représentants du peuple et après avoir informé le président de la Cour constitutionnelle. Il adresse à ce sujet un message au peuple.
Ces mesures doivent avoir pour objectif de garantir le retour dans les plus brefs délais à un fonctionnement régulier des pouvoirs publics. L'Assemblée des représentants du peuple est considérée, durant cette période, en état de réunion permanente. Dans ce cas, le président de la République ne peut dissoudre l'Assemblée des représentants du peuple et il ne peut être présenté de motion de censure à l'encontre du Gouvernement.
A tout moment, trente jours après l'entrée en vigueur de ces mesures, et à la demande du président de l'Assemblée des représentants du peuple ou de trente membres de ladite Assemblée, la Cour constitutionnelle est saisie en vue de vérifier si la situation exceptionnelle persiste. La décision de la Cour est prononcée publiquement dans un délai ne dépassant pas quinze jours.
Ces mesures cessent d'avoir effet dès que prennent fin les circonstances qui les ont engendrées. Le président de la République adresse un message au peuple à ce sujet.source
L'article 80 précise aussi que "L'Assemblée des représentants du peuple est considérée, durant cette période, en état de réunion permanente. Dans ce cas, le président de la République ne peut dissoudre l'Assemblée des représentants du peuple et il ne peut être présenté de motion de censure à l'encontre du Gouvernement". Or Kaïs Saïed vient de limoger le gouvernement qui ne peut donc être en état de réunion permanente !
De plus il est indiqué que "
A tout moment, trente jours après l'entrée en vigueur de ces mesures, et à la demande du président de l'Assemblée des représentants du peuple ou de trente membres de ladite Assemblée, la Cour constitutionnelle est saisie en vue de vérifier si la situation exceptionnelle persiste. La décision de la Cour est prononcée publiquement dans un délai ne dépassant pas quinze jours." .Or il vient de décider de présider le parquet et de lever l'immunité des membres de l'assemblée. En présidant le parquet, il empêche une indépendance de la justice
Et en levant l'immunité des membres de l'assemblée tout en étant chef du parquet, il peut organiser des poursuites contre ceux qui devraient selon l'article 80 de la constitution "
être en réunion permanente".
Le soir même, invoquant l'article 80 de la Constitution, Kaïs Saïed limoge le gouvernement Mechichi avec effet immédiat, annonce la suspension de l'assemblée — dont il lève l'immunité des membres —, la formation d'un nouveau gouvernement — qui sera responsable devant lui — et sa décision de gouverner par décrets ; il indique également qu'il présidera le parquet. Wikipédia
LA TRAHISON DE KAIES SAIED DONNE AUX ISLAMOFASCISTES LA POSSIBILITE D'USURPER LE MOT "REVOLUTION"
Kaïs Saïed est encore pire que ses prédécesseurs.
Grâce à lui, les islamofascistes d'Ennahdha ont pu trouver le moyen de se présenter comme des révolutionnaires, se prévalant d'être les héritiers de la révolution de 2011 !
Ces mesures, qui devraient être publiées sous forme de décret, ont aussitôt provoqué la colère du parti parlementaire Ennahdha qui a fustigé un « coup d’État contre la révolution et contre la Constitution ». Dès lundi matin, des affrontements ont éclaté devant le Parlement tunisien entre des partisans du président et ceux de la formation d’inspiration islamiste. De nouveaux limogeages ont été annoncés plus tard dans la journée. Parmi eux, le ministre de la Défense, Ibrahim Bartagi, et la porte-parole du gouvernement et ministre de la Justice par intérim, Hasna Ben Slimane. Le Parisien
Le scénario est celui des impérialistes. Associer la révolution aux islamofascistes et ainsi paralyser la population !
Associer la révolution aux islamofascistes pour discréditer le Hirak en Algérie !!!!
SANS DELEGUES REVOCABLES
CE SERA UNE GUERRE CIVILE LE DOS AU MUR
LES PRO SAIED POURRISSANT
TOUTE ORGANISATION DE LA REVOLUTION
SEULE SOLUTION : DESIGNER 3 M DE DELEGUES REVOCABLES 1 POUR 25 ET 25 MINISTRES REVOCABLES
Comme il n'y a pas de délégués révocables choisis, les partisans des camps d'Ennahdha et de Saïed se battent dans la rue.
Au moment même de l’écriture de ces lignes, les partisans du parti Ennahdha et ceux de Kaïs Saïed continuent leurs confrontations, en étant tant bien que mal séparés par les forces de l’ordre qui ont déployé un important dispositif de sécurité. A travers les images de notre envoyé spécial, Jalel Ferjani, voici un résumé de la situation actuelle :(source)
La seule solution est de désigner des délégués révocables 1 pour 25 tout de suite.
3 millions de Tunisiens se groupant par 25 et choisissant un d'entre eux comme leur représentant leur délégué révocable (siégeant au comité de quartier). Ses délégués de base se groupant à leur tour par 25 et choisissant un délégué conseiller (siégeant au comité de ville)... jusqu'
au niveau national avec 25 délégués nationaux ministres révocables pour un gouvernement révocable qui vote.