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samedi 13 février 2021

Mali : après avoir financé 20M€ puis protégé Iyad Ag Ghali depuis 9 ans, l'armée française bombarde des civils à Bounti, Mopti

 

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
13/02/2021

Ni la Franceàfric ni la clique d'Assimi Goita n'ont jamais combattu les terroristes de 2012. Bien au contraire: Ceux que l'armée française combat ce sont les concurrents EIGS des créateurs de l'Etat Islamique de l'Azawad. Les terroristes de 2012 - jihadistes MNLA et Ansardine - ils sont les protégés de la Franceàfric. Ils ont même des députés et des ministres !!!
Mais quand la pression devient trop grande sur la menteuse Parly
et qu'elle la force à combattre Ansardine (déguisés en GSIM JNIM) ,
ce sont des civils qui deviennent les principales victimes.
Un bon argument pour aider Iyad Ag Ghali à recruter de nouvelles troupes.
Ce qui sera un bon prétexte pour occuper le Mali et demain le Burkina Faso. Occuper le pays de Sankara est le rêve de toute cette Franceàfric criminelle. Ce fut d'ailleurs en 2011, le motif de l'envoi des terroristes attaquer le Mali. Aguel Hoc et Ménaka n'étaient qu'une étape vers Ouagadougou.... pour aller protéger Blaise Compaoré.
Contre ce cirque criminel, une seule solution : la révolution sankariste. Installer des CDR avec délégués révocables dans toute l'Afrique.... et en France même !!!! En respect des institutions de la Commune de Paris.


Mali : après l'avoir financé 20M€ en 2013
puis protégé Iyad Ag Ghali depuis 9 ans,
 l'armée française bombarde des civils à Bounti, Mopti


La Franceàfric bombarde des mariages. C'est la suite d'une longue succession de crimes néocoloniaux 

La Franceàfric a recruté les terroristes en 2010 (Ahmada Ag Bibi adjoint de Iyad Ag Ghali) en 2011 (Bilal Ag Achérif et Hama Ag Mahmoud - ce dernier ayant tout avoué)
La Franceàfric faisait encore des réunions de dernière heure en janvier 2011 avec les assassins MNLA.
La Franceàfric les a missionné à l'attaque du Mali.
La Franceàfric a financé 20M€ Iyad Ag Ghali en octobre 2013 après avoir, avec IBK, persécuté le procureur du Mali qui avait lancé le mandat d'arrêt .
La Franceàfric a installé les criminels à Kidal - le MNLA servant de base arrière pour les terroristes Ansardine.
Quand leur jihadiste préféré a vu la concurrence de DAECH devenir menaçante, l'armée française s'est chargé de combattre les ennemis du GSIM-JNIM camouflage d'Ansardine.
Et quand la colère des militaires français a été trop grande et qu'il a bien fallu commencer à attaquer les jihadistes de 2012 - la clique Iyad Ag Ghali etc..... ce sont des civils qui en ont fait les frais !

UN MARIAGE SANS JIHADISTES BOMBARDE "PAR ERREUR ?"

Allaye et Aissata fêtaient leur mariage à Bounti dans la région de Mopti.

C'était le 3 janvier 2021.

Il était environ 15 heures quand deux avions Mirage venus de la France néocoloniale sont passés au dessus de la fête et ont largué leurs bombes. Mais l'armée française camoufle toujours les vidéos qui pourraient la disculper !!!

Dix-neuf  personnes sont mortes.

"Près d’un mois après le bombardement près du village de Bounti, dans le centre du Mali, par deux Mirage 2000 français, deux versions s’opposent : celle de Paris, qui dit avoir ciblé un regroupement de djihadistes, et celle de représentants de la communauté peule, qui dénoncent une bavure de l’armée française."France Inter

Florence Parly, ministre des armées ment :

Auditionnée devant la commission Défense de l’Assemblée nationale, la ministre française des Armées a réaffirmé que cette frappe « était dirigée contre un groupe armé terroriste (…) affilié à al-Qaïda ». « Il n’y a pas eu de dommage collatéral observé. On a entendu parler d’un mariage : il n’y a pas eu de rassemblement festif à l’endroit où la frappe est intervenue », a-t-elle répété.

« Ensuite, il y a les rumeurs et elles ont été fort nombreuses sur les réseaux sociaux », a-t-elle déploré, en accusant à demi-mot le groupe jihadiste visé de chercher à manipuler l’opinion publique. « Nous savons qu’il existe une sorte de guerre informationnelle » et « il n’est pas totalement innocent que cette sortie médiatique intervienne à un moment où » ce groupe « a communiqué pour expliquer qu’il était temps que les armées françaises quittent le Sahel. Il n’est pas tout à fait anodin que nous ayons pu lire qu’il pouvait s’agir d’une bavure », a-t-elle souligné.

« Je récuse absolument l’idée que les armées aient pu le 3 janvier occasionner ce dont elles ont été accusées », a-t-elle insisté. Une enquête a été ouverte par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma). MaliWeb

D'après le témoignage d'Abdoulaye qui a participé à la fête, "personne ne portait d'armes".

"Personne ne portait d'arme, je vous le jure, aucun d’entre nous ne sait se servir d’une arme."

Abdoulaye est formel : ce dimanche, à Bounti, la population célébrait un mariage, celui d'Allaye et Aissata, deux jeunes du village.

Une noce à laquelle aucun homme armé n’a participé, dit-il. Certains convives étaient si âgés qu’ils n’auraient pas été capables de porter une arme. À son âge, 30 ans, Abdoulaye aurait dû faire partie des victimes : sa place était parmi le groupe numéro 2, cible de la première frappe. Mais, peu avant, il a dû s’éloigner pour effectuer une tâche dans un champ, ce qui lui a probablement sauvé la vie.

C’est un miracle que j’ai survécu. Je rentrais du pâturage, je m’apprêtais à les rejoindre et soudain j’ai entendu plusieurs explosions."

Il était environ 15 heures lorsque le déluge de feu s’est abattu sur les convives, raconte Abdoulaye.

"J’ai entendu plusieurs explosions, c’était la panique, j’ai eu très peur, j’ai fui en direction de la brousse.

Il y avait deux avions, un qui volait très haut et un autre à basse altitude. Le bruit des bombes était tellement fort que le sol a tremblé, j’ai eu les oreilles bouchées, je n’entendais plus rien. Il y a eu plusieurs frappes, l’une après l’autre.

Je suis revenu peu après, c’était un carnage. On n’arrivait pas à identifier les victimes. Moi, j’ai perdu trois frères et un cousin. C’est ça la vérité, c’est pour cela que nous demandons une enquête indépendante". France Inter

Un autre témoin, Bourahima,  qui ne participait pas au mariage,  a vu les avions français et dit que les jihadistes n'étaient pas à la fête mais "dans leur cachette située dans la brousse".

Le dimanche 3 janvier dernier, jour des frappes françaises au nord de Bounti, Bourahima 

était présent mais ne participait pas au mariage. Il a tout vu et entendu.

"Le jour du bombardement, les djihadistes étaient dans leur cachette située dans la brousse, où ils vivent jour et nuit. Moi j’étais dans le village et j’ai vu les avions larguer leurs bombes."

L'armée française qui a des drones et autres outils sophistiqués pour savoir où se trouve les jihadistes ne vise pas la cachette des jihadistes mais le mariage !

 Bourahima explique comment après le carnage, les jihadistes ont instrumentalisé ce crime à leur profit :

"Les djihadistes sont venus sur les lieux juste après les frappes pour voir les dégâts. Ils ont dit que les victimes étaient des martyrs mais ils ne sont pas restés pour les funérailles, ils sont vite repartis alors que la population enterrait ses morts."

DANS LA REGION DE MOPTI LES JIHADISTES
 DU GROUPE GSIM JNIM D'IYAD AG GHALI GSIM
FONT LA LOI  ET SEMENT LA TERREUR

A Mopti  ce sont les jihadistes qui font la loi. Bourahmia témoigne :

"Sur la présence des djihadistes et leur rôle dans la région, Abdoulaye est plus évasif,   sans doute par peur des représailles, explique l’un de ses amis de Bamako. Ce qui n’est pas le cas de Bourahima, également habitant de Bounti, rencontré à Sévaré, dans la région de Mopti.

"Ils viennent souvent et frappent nos femmes quand elles ne portent pas le voile intégral. La mienne a été fouettée alors qu’elle pilait le mil. Je ne pouvais pas la défendre car ils portaient des armes."

"Depuis qu’ils ont pris les armes, il n’y a pas une loi qu’ils ne dictent pas. Par exemple, ils imposent la zakat sur nos récoltes, ils prélèvent l’impôt islamique de force. Ils viennent, ils nous disent comment nous habiller, lorsque nos pantalons sont trop longs, ils les coupent. On doit porter la barbe sinon ils nous frappent. Nous n’avons pas le choix c’est la domination totale."" France Inter

La région de Mopti est sous le contrôle du groupe d'Iyad Ag Ghali, le GSIM.

La zone proche de la frontière avec le Burkina Faso est prise dans un tourbillon de violences depuis 2015 et l’apparition d’un groupe djihadiste emmené par le prédicateur peul Amadou Kouffa qui a largement recruté dans sa communauté et rejoint le groupe de soutien à l’islam (GSIM), principale alliance djihadiste affiliée à Al-Qaïda , dès sa création en 2017.Le Temps

La population vit dans la terreur permanente. En 3 ans plus de 1000 personnes sont mortes, des milliers ont été déplacés et des centaines ont été blessés !

Le bilan humain des violences dans la région de Mopti n’a cessé de s’alourdir depuis le début de l’insurrection, avec des civils pris en étau. Entre 2015 et 2018, le nombre de victimes du conflit a plus que décuplé. Plus d’un millier de personnes sont mortes, des centaines ont été blessées et des milliers d’autres ont été déplacées. Mopti est devenue la région la plus meurtrière du Mali ; on y dénombre près de la moitié des morts violentes du pays.  International Crisis Group

L'ARMEE FRANCAISE A LAISSE AL QAEDA
SOUMETTRE LES POPULATIONS SOUS LE PRETEXTE
 QU'IL FALLAIT D'ABORD LUTTER CONTRE DAECH 

Pourtant l'armée française qui revendique combattre les jihadistes, est très peu présente à cet endroit !
Outre les efforts de l’armée malienne, l’opération française Barkhane a aussi mené des raids antiterroristes sporadiques à Mopti. Barkhane n’a pas de présence officielle au centre du Mali, car elle concentre ses ressources plus au nord, en particulier à la frontière du Mali avec le Burkina Faso et le Niger. Entre mars 2017 et février 2019, elle a néanmoins conduit au moins six opérations à Mopti, combinant souvent des frappes aériennes et des actions terrestres, parfois en collaboration avec l’armée malienne.International Crisis Group

Le chef que l'armée française a affirmé avoir tué Amadou Koufa, est apparu quatre mois plus tard dans une vidéo !

En novembre 2018, l’armée française a affirmé avoir tué Hamadoun Koufa lui-même dans le cercle de Youwarou. Quatre mois plus tard, cependant, Koufa est apparu dans une vidéo, apparemment sain et sauf. International Crisis Group

La France avait jusqu'à il y a un peu plus d'un an utilisait comme prétexte de ne pas viser Al Qaeda car elle concentrait ses efforts contre Daech au Mali, l'Etat islamique au Grand Sahara.
 
Claude Angeli dans son article du 13 janvier 2021 "Militaires et politiques en conflit à Paris" donne la parole aux chefs militaires  :

"(...) Leurs arguments peuvent se résumer ainsi :
"Nous avons porté des coups et affaibli considérablement les groupes liés à Daech, comme le Président nous l'avait demandé. Mais avec des effectifs limités à 4500, nous ne pourrons pas en faire autant avec le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, lié, lui, à Al-Qaida, qui veut instaurer un califat, y promouvoir la charia et porter le feu dans d'autres Etats africains."

L'ARMEE FRANCAISE BOMBARDE LES CIVILS ET
 LAISSE EN LIBERTE IYAD AG GHALI

En janvier 2013, Iyad Ag Ghali était à l'hôtel Laico au 11 ème étage au Burkina Faso chez le meilleur dictateur franceàfric ami de la France, Compaoré quand Serval est entrée au Mali.

"Alors que l’opération Serval se poursuit sur les sables mouvants du nord Mali, le chef de l’Etat burkinabé, Blaise Campaoré et le rebelle diplomate très « policé « , Iyad Ag Ghali, surnommé le Sniper au turban, depuis la chute des villes stratégiques du nord Mali, se chambardent. Loin des rafales et des coups de canon, ils échangent régulièrement au bout du fil via le missi dominici, le mauritanien Moustapha Chafi, l’homme de main et l’oreille du président Compaoré. Le guerrier du désert et le président médiateur, sont ils les grands perdants de cette guerre à laquelle ils étaient opposé ? L’alchimie d’une non intervention d’une force internationale au Mali n’a pas fonctionné au finish. Selon une source autorisée, jointe par Les Afriques, Iyad Ag Ghali, qui s’était vite démarqué des troupes d’AQMI est tombé dans son propre piège. Le Mollah de Kidal, 54 ans, patriarche respecté, à la fois craint et adulé par la communauté des Ifoghas où sa voix est prépondérante, vit dans une suite de luxe du 11 ème étage de l’hôtel Laico, un des bijoux du défunt guide libyen, Mouammar Khadaffi. C’est là qu’il reçoit et consulte. Plusieurs personnalités de renom issues de la haute hiérarchie militaire, du gratin politique et du milieu des affaires défilent à longueur de journée. Djibril Bassolé, Francois Compaoré, Djenderé, Moustapha Chafi, le milliardaire Lancine Diawara le côtoient et le protègent. Chouchouté et cadeauté par l’entourage présidentiel immédiat, Iyad Ag Ghali est une pièce maîtresse du leadership du chef de l’Etat, Blaise Compaoré dans la géopolitique du no man ‘s land sahélien. Qui le tient, contrôle la nomenclature des chefs de guerre du Nord Mali. C’est le prix à payer, car tout le monde devra s’y accommoder. L’homme fort de Ouagadougou l’a si bien compris en devenant le tuteur attitré aux petits soins de celui qui est par ailleurs très écouté à Doha et à Riyad." MaliActu

Le grand chef de tous les jihadistes n'a toujours pas été attrapé depuis 9 ans !
Les chefs des services secrets algériens et français s'accusent mutuellement de complicité avec le grand jihadiste.

Le terroriste Iyad Ag Ghali leader d'Ansardine #JNIM protégé par l'Algérie et la France qui s'accusent mutuellement



L'adjoint d'Iyad Ag Ghali a été tué par l'armée française il y a un peu plus d'un an.... 
Nous écrivions alors :
Il semblerait que les officiers supérieurs de l'armée française commencent à avoir peur de leurs officiers subalternes, de leurs sous-officiers et des soldats du rang.
La farce criminelle consistant à protéger Iyad Ag Ghali depuis janvier 2013 sous le prétexte de combattre le terrorisme s'est tout à coup interrompue : l'armée française après 8 années de simulacres a fini par découvrir la recette magique pour débusquer et combattre le groupe terroriste que Sarkozy avait envoyé pourrir le Mali dans l'intention - interrompue en mars 2012 - de donner prétexte à l'armée française pour ..... envahir le Burkina Faso et sauver Blaise Compaoré... menacé de révolution depuis janvier 2011 par les jeunes, depuis mars 2011 par la formoisie locale et depuis avril par sa propre armée.
La farce criminelle de Barkhane s'est interrompue et le GSIM commence à être combattu !

Mort de Bah Ag Moussa (Abou Charia) criminel jihadiste terroriste MNLA Ansardine adjoint d'Iyad Ag Ghali le protégé de Sarkozy Puga Castex que Le Drian Hollande Puga et Macron ont financé 20M€ en 2013

Ni la Franceàfric ni la clique d'Assimi Goita n'ont jamais combattu les terroristes de 2012. Bien au contraire: Ceux que l'armée française combat ce sont les concurrents EIGS des créateurs de l'Etat Islamique de l'Azawad. Les terroristes de 2012 - jihadistes MNLA et Ansardine - ils sont les protégés de la Franceàfric. Ils ont même des députés et des ministres !!!
Mais quand la pression devient trop grande sur la menteuse Parly et qu'elle la force à combattre Ansardine (déguisés en GSIM JNIM) , ce sont des civils qui deviennent les principales victimes. Un bon argument pour aider Iyad Ag Ghali à recruter de nouvelles troupes. Ce qui sera un bon prétexte pour occuper le Mali et demain le Burkina Faso. Occuper le pays de Sankara est le rêve de toute cette Franceàfric criminelle. Ce fut d'ailleurs en 2011, le motif de l'envoi des terroristes attaquer le Mali. Aguel Hoc et Ménaka n'étaient qu'une étape vers Ouagadougou.... pour aller protéger Blaise Compaoré.
Contre ce cirque criminel, une seule solution : la révolution sankariste. Installer des CDR avec délégués révocables dans toute l'Afrique.... et en France même !!!! En respect des institutions de la Commune de Paris.

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