de la « gauche » ont raison
lorsqu'ils disent aux camarades allemands :
ne participez pas aux élections,
boycottez le parlement.
Politiquement il faut que
vous fassiez tout vous-mêmes."
ayant fait alliance avec les qaradawistes -
aussi bien au Havre que dans le reste de la France.
Herman Gorter "Cette attitude des masses
vis-à-vis des chefs est encore très bien
décrite par le camarade Pannekoek :
« Le parlementarisme est la forme typique de la lutte
par le moyen des chefs. où les masses elles -mêmes
jouent un rôle secondaire.
Sa pratique consiste dans le fait que des députés,
des personnalités particulières,
mènent la lutte essentielle.
par le réformisme, sous la coupe des parlementaires,
qui l'ont menée à la guerre, à l'alliance avec le capitalisme.
Cette influence du réformisme aussi est colossale.
Pour toutes ces causes l'ouvrier est devenu l'esclave du parlement,
qu'il laisse agir seul. Lui-même n’agit plus.
Maintenant il doit faire tout par lui-même.
L'ouvrier doit lutter seul avec sa classe
contre le formidable ennemi,
doit mener la lutte la plus terrible
qui se soit jamais vue au monde.
(...)
Les présidents d'université camouflent le sens réel du mot "gauchisme" en "oubliant" le nom du révolutionnaire conseilliste humanocrate Herman Gorter dénoncé par Lénine dans la "Maladie infantile du communisme" - tout en prétendant dénoncer Frédérique Vidal luttant illégalement contre les #rougesbrunsverts , résidus de la gauche pro Qatar manipulés par Qaradawi et ses milices ribanazis islamofascistes
Anton Pannekoek |
D'abord parce qu'il prétend désigner des personnes qui sont en réalité des ennemis d'Herman Gorter, des ennemis de Rosa Luxembourg, des ennemis d'Anton Pannekoek, un slogan stupide censé désigner des électoralistes anti-gauchistes.
Désigner des ennemis des conseillistes pro délégués révocables sous le qualificatif de "gauchistes" est une ruse de l'extrême-droite raciste - dont la ministre Frédérique Vidal reprend le vocabulaire - espérant racoler les voix lepenistes pour Macron 2022.
Le mot "islamo-gauchisme" ne veut rien dire.
Parce que les miliciens des banques (haram) du Golfe qui prétendent militer en faveur de l'islam du Qatar et de l'Arabie Saoudite ne sont pas des musulmans. Ce sont des apostats ennemis du véritable islam, un islam anti-banques. Le véritable islam considère les banques et le crédit comme une des 7 pires abominations.
Une des 7 pires abominations de l'islam, c'est la Riba,- le crédit (et non pas seulement les taux de crédit usuraires comme les terroristes le prétendent.
En réalité l'islam est anti-capitaliste et donc proche des gauchistes historiques....
Mais....
Pourtant la ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal, a déclaré sur CNews la chaîne de l'esclavagiste Vincent Bolloré :
"Ce qu’on observe à l’université, c’est que des gens peuvent utiliser leurs titres et l’aura qu’ils ont", affirme la ministre, malgré l'émoi provoqué dans le milieu universitaire par ces accusations, régulières ces derniers mois. "Ils sont minoritaires et certains le font pour porter des idées radicales ou des idées militantes de l’islamo-gauchisme en regardant toujours tout par le prisme de leur volonté de diviser, de fracturer, de désigner l’ennemi, etc…" BFMTV
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé, mardi 16 février à l'Assemblée nationale, son intention de demander au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) "un bilan de l'ensemble des recherches" qui se déroulent en France, afin de distinguer ce qui relève de la recherche académique et ce qui relève du militantisme. Trois jours plus tôt, Frédérique Vidal avait pointé l'"islamo-gauchisme" qui, selon elle, "gangrène la société dans son ensemble et l'université n'est pas imperméable".France Info
Il y a bel et bien une infiltration islamofasciste dans la gauche électoraliste. C'est l'agent provocateur John Mullen qui , main dans la main avec Tariq Ramadan a tenté - avec succès , il s'en est vanté - de faire prononcer le mot "islamophobie" à Olivier Besancenot.
DIMANCHE 28 FÉVRIER 2010
Mais Olivier Besancenot n'est plus révolutionnaire depuis longtemps et encore moins "gauchiste". Il a voulu retirer le "R" de révolutionnaire du nom de son organisation "Ligue Communiste Révolutionnaire", en même temps que la revendication de "communiste".
Son nouveau parti le NPA fait la chasse aux révolutionnaires depuis 2013 - et son organisation autant la précédente LCR que l'actuelle - NPA - n'a jamais de toute son histoire eut un cours gauchiste.
Ces gens sont des électoralistes. Alain Krivine était candidat aux élections présidentielles dès 1969. Le contraire d'une ligne politique gauchiste comme on verra plus bas Herman Gorter et Anton Pannekoek l'expliquer.Ces nouveaux amis des islamofascistes sont - uniquement pour ce qui concerne l'électoralisme, la participation aux élections de la bourgeoisie et la collaboration avec les syndicats corrompus - les héritiers de la lamentable période électoraliste-syndicaliste de Lénine. Un Lénine de 1920 devenu totalement stupide et n'ayant rien compris à l'importance historique du combat du Lénine d'avril 1917, celui de "tout le pouvoir aux Soviets". Un Lénine stupide venant prendre argument de ses errances participationnistes de 1906 à 1916 dans une époque où il n'avait pas encore compris l'importance historique du soviet de la révolution de 1905.
Les "gauchistes" sont des conseillistes pro-humanocratie, des militants anti élections pro délégués révocables.
Mais ne pas révéler les infiltrations de l'agent-provocateur John Mullen venu de Grande-Bretagne,- celui qui a pourri le NPA - revient à faire campagne pour l'extrême droite.
La conférence des Présidents d'université CPU a fait un communiqué de réponse à la ministre de l'enseignement supérieur :
« Islamo-gauchisme » : stopper la confusion et les polémiques stériles !
— CPU (@CPUniversite) February 16, 2021
Cc @gouvernementFR @VidalFrederique @CNRS @CNEWS https://t.co/mKLG6ifmcM pic.twitter.com/jVnzTn1wmn
Si la #CPU répondait par de la #ScienceHistorique à la propagande #fasciste VS la #pseudonotion #islamogauchisme elle mentionnerait le nom de #HermanGorter #révolutionnaire pro #humanocratie cible de #Lenine #Gauchisme #MaladieInfantileDuCommunisme https://t.co/6UIMtGkbvm
— Yanick Toutain (@YanickToutain) February 17, 2021
CAMOUFLANT le sens historique du mot #Gauchisme la #CPU rend incompréhensible la ruse des #fascistes ne dénonçant jamais l'opération #JohnMullen
— Yanick Toutain (@YanickToutain) February 17, 2021
Ceux dénoncés comme #islamogauchistes n'ont AUCUNE caractéristique du #Gauchisme #boycottDeToutesLesÉlectionshttps://t.co/U9iTYYpmtp
Lafarge en Syrie: un ex-candidat FN impliqué dans les négociations avec DaechD'après Mediapart, le chef de la sécurité de Lafarge s'était présenté sur la liste du trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, lors des éléctions municipales en 2014.
Le FN RN fricote avec les terroristes : Un député européen de Marine Le Pen Thierry Mariani complotait vendredi dernier avec le criminel Guillaume Soro au café Le Tout Bon à Bruxelles
LE QUAI D'ORSAY AGENCE DE PROTECTION DES ISLAMOFASCISTES
La bourgeoisie prétendument anti-nazie et antifasciste a - en particulier le Quai d'Orsay une longue tradition de soutien aux groupes comme Daech, Al Qaeda et leurs gourous. Les terroristes sont les héritiers d'Amin Al Husseini que De Gaulle protégea en 1945.
En 1945 comme au 21° siècle, avec Al Husseini comme avec le créateur de l'Etat islamique de l'Azawad Bilal Ag Achérif ou le bras droit de Ben Laden - Abdelhakim Belhadj , le Quai d'Orsay sait sur quels alliés les diplomates de la bourgeoisie peuvent compter.
Avoir été l'allié de Hitler et le créateur des SS 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar, ne fut pas pour De Gaulle un motif pour conduire ce fasciste en prison. Le prétendu "libérateur" de la France était comme la clique de Marine Le Pen - secrètement alliée aux islamofascistes.
À l'issue de la guerre, Amin al-Husseini fut recherché par les Britanniques en tant que collaborateur et par les Yougoslaves en tant que criminel de guerre.Il trouva refuge dans la région de Constance où il fut « arrêté » le par les troupes françaises. Le , il fut transféré dans la région parisienne où il fut hébergé avec ses deux secrétaires dans une villa de Saint-Maur-des-Fossés et ce dans des conditions très favorables. À titre d’exemple, il recevait ses repas d’un restaurant voisin et, plus tard, un cuisinier fut mis à sa disposition par la mosquée de Paris. La maison était placée sous la surveillance de la police judiciaire de la préfecture de police mais c’était le Quai d’Orsay qui déterminait les conditions de détention du mufti et la politique à adopter à son égard. En , le mufti déménagea dans la villa « La Roseraie », à Bougival, puis il changea encore de lieu de résidence. Il était autorisé à librement se déplacer et recevoir ses invités.
À plusieurs reprises, la France refusa de répondre aux demandes d’extradition de la Grande-Bretagne et de la Yougoslavie. En , les autorités françaises prirent la décision de permettre au mufti d’aller dans un pays arabe et la diplomatie française effectua des démarches diplomatiques auprès de ces pays afin qu’ils exigent la libération du mufti. Craignant en effet les réactions des États-Unis et de la communauté juive, la France voulait que cette libération apparaisse comme la conséquence des pressions irrésistibles des pays arabes, pressions auxquelles la Grande-Bretagne n’aurait pu d’ailleurs elle-même résister si elle avait été dans la même situation. Finalement, après avoir pu déjouer les surveillances, le mufti réussit à quitter la France le à 11 heures, en prenant un vol régulier de la compagnie américaine TWA d’Orly au Caire, muni d’un faux passeport fourni par le Quai d'Orsay et sous un nom d’emprunt43.
Son passif pro-nazi ne l'a pas transformé en un paria après la guerre. À son retour dans le monde arabe, en Égypte à l'été 1946, il a été salué par les masses en tant que héros. Abdul Rahman Hassan Azzam, secrétaire général de la Ligue arabe, a persuadé les gouvernements occidentaux de ne pas le poursuivre pour crimes de guerre44. Selon Jeffrey Herf, pour son clan et son parti politique, le Parti arabe palestinien, ses activités durant la guerre « étaient une source de fierté et pas de honte »45.
C'est pour cela que cette collusion des deux boutiques fascistes concurrentes est camouflée par un vocabulaire d'enfumage ; "islamo-gauchisme".
Ce collage de mot n'a aucun sens.
Le mot gauchisme a eu, pendant tout le 20° siècle un sens bien précis : militant conseilliste prônant l'humanocratie des délégués révocables. Militant refusant de suivre les conseils de Lénine appelant à continuer à participer aux élections bourgeoises.
Les fascistes qui ont leurs entrées à Wikipédia (alliés secrètement avec l'extrême-centre pour y faire la chasse aux révolutionnaires) tentent de faire disparaitre la page "gauchisme".
Le prétexte du poisson pilote "argumentant" pour l'effacement de cet article est risible.
Gauchisme[modifier le code]
Proposé par : Malaria28 (discuter) 17 février 2021 à 18:18 (CET)
Sources centrées sur le sujet ? Admissibilité ? En l'état seule la première section pourrait être pertinente, mais non suffisamment sourcée. Tout le reste de l'article est une synthèse inédite, centrée sur la Gauche (politique) et l' Extrême gauche, et régionalisé à la France.
--Malaria28 (discuter) 17 février 2021 à 18:18 (CET)
HERMAN GORTER, ANTON PANNEKOEK,
LES VERITABLES GAUCHISTES DE 1920
Pour autant ce réseau liant l'extrême-droite et l'extrême-centre n'a pas encore réussi à pourrir complètement la page sur Herman Gorter.
Il milite à l'aile gauche de la Deuxième Internationale. En 1914, opposant résolu à la guerre mondiale, il est expulsé de Hollande et part vivre et militer en Allemagne, où il est proche du spartakisme, adhère au Parti communiste d'Allemagne (KPD), puis, à sa scission, au KAPD (Parti communiste ouvrier d'Allemagne).
Prophétique quant à l'évolution de l'Internationale communiste, il écrit dans son texte « Lettre ouverte au camarade Lénine », en 1920 : « l'opportunisme n'a pas été tué ; pas même chez nous. C'est ce que nous constatons déjà dans tous les partis communistes, dans tous les pays » ; « L'usage s'établira à nouveau de mauvais compromis parlementaires avec les social-patriotes et les bourgeois » ; « La liberté de parole sera supprimée et de bons communistes seront exclus ». Ces prédictions seront en effet largement vérifiées.
Anticipant l'éventualité de l'exclusion de l'aile gauche dont il fait partie, et le triomphe de la droite opportuniste, il écrit : « Lorsque l'opportunisme s'introduit de nouveau avec ses suites désastreuses pour la conscience et la force du prolétariat, c'est là un danger mille fois pire que lorsque la gauche se montre trop radicale. La gauche, même quand elle va trop loin pour une fois, reste toujours révolutionnaire » ; « La droite opportuniste est vouée à devenir de plus en plus opportuniste, à s'enfoncer de plus en plus dans le marais, et à causer toujours davantage la perte des ouvriers. L'opportunisme est la perte du mouvement ouvrier, la mort de la révolution. C'est à cause de l'opportunisme qu'est survenu tout le mal : le réformisme, la guerre, la défaite et la mort de la révolution en Hongrie et en Allemagne. L'opportunisme est la cause de notre anéantissement. Et il est présent dans la troisième Internationale... » Cette vision, qui semble très pessimiste en 1921, prend tout son sens au regard de l'émergence du stalinisme, qui commença son histoire sanglante peu après.
Enfin, face à la résolution prise par le IIe congrès de l'Internationale, qui exige « une discipline de fer confinant à la discipline militaire », Gorter rejette « la discipline de fer, l'obéissance militaire, la servitude de cadavre dont nous ne voulons pas ». Par rapport au syndicalisme, il précise : « Comme la "gauche" veut en premier lieu la libération des esprits, et qu'elle croit à l'unité des bourgeois, elle reconnait que les syndicats doivent être détruits et que le prolétariat a besoin de meilleures armes ». En 1921 il est parmi les fondateurs du Parti communiste ouvrier d'Allemagne : KAPD, puis il rejoint sa Fraction d'Essen et devient un des leaders de l'Internationale Communiste ouvrière (KAI). Sa "Réponse à Lénine" sera publiée en France en 1930 par les Groupes ouvriers communistes.
Le KAPD sera exclu peu après de l'Internationale.
Gorter est aujourd'hui une référence du communisme de conseils.
Ce qui est résumé dans la dernière phrase - le combat de Gorter pour construire des soviets contre les syndicats collabos serait développé si les fascistes ne bannissaient pas de Wikipédia les héritiers d'Herman Gorter
Il faut donc lire le texte originel pour savoir ce qu'est réellement le "gauchisme".
Lettre ouverte au camarade Lénine
"L'Union générale ouvrière (A. A. U.) et le Rank and File Movement, qui s'appuient l'une et l'autre sur les usines, les lieux de travail, et seulement sur eux, sont les précurseurs des conseils ouvriers, des Soviets. La Révolution en Europe Occidentale sera beaucoup plus difficile et par cela même qu'elle se développera lentement, il y aura une fort longue période de transition où les syndicats seront hors de service, et où les soviets ne seront pas encore là. Cette période de transition sera caractérisée par la lutte contre les syndicats à travers leur transformation, et par leur remplacement au moyen de meilleures organisations.
Vous n'avez pas lieu d'être inquiet sur ce point, nous aurons bien le temps pour cela !
Encore une fois, ceci n'arrivera pas parce que nous autres, gauchistes, le voulons, mais parce que !a Révolution réclame cette nouvelle forme d'organisation, sans laquelle elle ne peut vaincre.
Hardi, donc, le Rank and File Movement en Angleterre et l'Union Ouvrière en Allemagne ! Vous êtes les précurseurs des soviets en Europe. Hardi ! vous êtes les premières organisations pour mener avec les Partis communistes, contre le capitalisme en Europe Occidentale, la lutte de la Révolution !
Camarade Lénine, vous voulez nous forcer, nous autres d'Europe occidentale, qui sommes sans alliés en face d'un capitalisme maintenant encore tout à fait puissant, extrêmement organisé (organisé dans toutes les branches et en tous sens) et fortement armé, et qui pour cela avons besoin des meilleures et plus fortes armes, à en utiliser de mauvaises. Nous, qui voulons organiser la Révolution dans les usines et d'après les usines, vous voulez nous imposer ces misérables syndicats. La révolution en occident ne peut être organisée que sur la base d'usine et dans les usines, et doit par conséquent l'être ainsi, puisque c'est là que le capitalisme est si hautement organisé dans tous les sens, économiquement et politiquement, et puisque les ouvriers (en dehors du Parti communiste) n'ont pas d'autre arme solide. (Les russes étaient armés et avaient les paysans pauvres. Ce que les armes et l'aide des paysans pauvres étaient pour les russes, la tactique et l'organisation doivent en ce moment l'être pour nous). Et à ce moment même vous préconisez les syndicats. Nous qui devons, pour des raisons psychologiques et matérielles, au milieu de la révolution, lutter contre les syndicats - vous voulez nous empêcher de mener cette lutte. Nous ne pouvons lutter que par la scission et vous vous mettez en travers. Nous voulons former des groupes qui donnent l'exemple, seul moyen de montrer au prolétariat ce que nous voulons, et vous nous défendez de donner l'exemple.
Nous voulons élever le niveau du prolétariat occidental et vous nous mettez des bâtons dans les roues."
Le combat du gauchiste Herman Gorter contre le parlementarisme est toujours d'actualité. Contre Mélenchon ennemi des gauchistes, contre Benoit Hamon, organisateur de la chasse aux révolutionnaires depuis avril 2013, contre le PCF ennemi des soviets et des délégués révocables.
Des ennemis du gauchisme ayant fait alliance avec les qaradawistes - aussi bien au Havre que dans le reste de la France.
Quand vous venez dire : en Russie, nous agissons de telle et telle façon (par exemple après l'offensive de Kornilov ou à l'occasion de tel autre épisode), dans telle ou telle période nous allions au parlement, ou bien nous restions dans les syndicats, cela ne veut absolument rien dire et n'implique nullement que cette tactique puisse ou doive convenir ici, car les rapports de classe en Europe occidentale dans la lutte et dans la révolution sont tout autres qu'en Russie.
(...)
la classe ouvrière de l'Europe de l'ouest est tombée, par le réformisme, sous la coupe des parlementaires, qui l'ont menée à la guerre, à l'alliance avec le capitalisme. Cette influence du réformisme aussi est colossale. Pour toutes ces causes l'ouvrier est devenu l'esclave du parlement, qu'il laisse agir seul. Lui-même n’agit plus.
Vient la révolution. Maintenant il doit faire tout par lui-même. L'ouvrier doit lutter seul avec sa classe contre le formidable ennemi, doit mener la lutte la plus terrible qui se soit jamais vue au monde. Aucune tactique des chefs ne peut l'aider. Toutes les classes forment une barrière abrupte devant lui, et aucune n'est avec lui. Au contraire, s'il fait confiance à ses chefs ou à d'autres classes au parlement, un grand danger le menace - qu'il ne retombe dans son ancienne faiblesse en laissant agir les chefs, qu’il ne s'en remette à son parlement, qu'il ne se confine dans la fiction selon laquelle d'autres peuvent faire la révolution pour lui, ne poursuive des illusions, qu'il ne reste enfermé dans l'idéologie bourgeoise.
Cette attitude des masses vis-à-vis des chefs est encore très bien décrite par le camarade Pannekoek :
« Le parlementarisme est la forme typique de la lutte par le moyen des chefs. où les masses elles -mêmes jouent un rôle secondaire. Sa pratique consiste dans le fait que des députés, des personnalités particulières, mènent la lutte essentielle. Ils doivent, par conséquent, éveiller dans les masses l'illusion que d'autres peuvent mener la lutte pour eux. Jadis on croyait que les chefs pourraient obtenir des réformes importantes pour les ouvriers par la voie parlementaire, ou même avait cours l'illusion que les parlementaires pourraient réaliser la révolution socialiste par des mesures législatives. Aujourd'hui que le parlementarisme a un air plus modeste, on met en avant l'argument que les députés peuvent faire une grande propagande pour le communisme au parlement. Mais toujours l'importance décisive est attribuée aux chefs. Naturellement, ce sont dans cette situation les gens du métier qui dirigent la politique - au besoin sous le déguisement démocratique des discussions et résolutions de congrès. L'histoire de la social-démocratie est, sous ce rapport, une leçon d'efforts inutiles pour que tes membres du parti en déterminent eux-mêmes la ligne politique. Là où le prolétariat lutte par la voie parlementaire, tout cela est inévitable, aussi longtemps que tes masses n'ont pas créé des organes pour leur propre action, c'est à dire là où la révolution est encore à venir. Mais aussitôt que les masses entrent en. scène par elles -mêmes, pour décider et agir, les méfaits du parlementarisme surchargent la balance.
Le problème de la tactique consiste à trouver les moyens d'extirper la mentalité traditionnelle bourgeoise dominante hors de la masse des prolétaires dont elle affaiblit les forces. Tout ce qui renforce à nouveau la conception traditionnelle est nuisible. Le côté le plus solide, le plus tenace de cette mentalité est, justement, leur dépendance vis-à-vis des dirigeants, auxquels ils abandonnent la solution de toutes les questions générales, la direction de leurs intérêts de classe. Le parlementarisme a la tendance inévitable de paralyser l'activité des masses nécessaire à la révolution. Qu'on prononce de beaux discours pour réveiller l'action révolutionnaire! L'activité révolutionnaire ne prend pas sa source dans de telles phrases, mais seulement dans la nécessité dure et difficile, lorsqu'il n'y a pas d'autre issue.
La révolution exige encore quelque chose de plus que le combat des masses qui renverse un système gouvernemental, dont nous savons qu'il ne peut pas être provoqué mais ne peut avoir son origine que dans le besoin profond des masses. La révolution exige que le prolétariat prenne en main les grandes questions de la reconstruction sociale, les décisions les plus difficiles, qu'il entre tout entier dans le mouvement créateur. Et cela est impossible si d'abord l'avant-garde, puis des masses toujours plus larges ne prennent pas les choses en main, ne se considèrent pas comme responsables; ne se mettent pas à chercher, à faire de la propagande, à lutter, à essayer, à penser, à peser, à oser et à exécuter jusqu'au bout. Mais tout cela est difficile et pénible; tant que la classe ouvrière est portée à croire à la possibilité d'un chemin plus facile où des autres agissent à sa place - mènent l'agitation d'une tribune élevée, prennent des décisions, donnent le signal pour l'action, font des lois - elle hésitera et demeurera passive sous le poids de la vieille mentalité et des vieilles faiblesses. »
Les ouvriers de l'Europe occidentale doivent - il faut répéter cela mille fois et, s'il est nécessaire, même cent mille, un million de fois (et celui qui n'a. pas compris et tiré cela des événements depuis novembre 1918 est un aveugle, même s'il s'agit de vous, camarade) les ouvriers de l'occident doivent agir avant tout par eux-mêmes, non seulement sur le terrain syndical, mais aussi sur le terrain politique. Puisqu'ils sont seuls et qu'aucune ruse tactique des chefs ne saurait les aider. C'est d'eux-mêmes que doit sortir la plus grande force d'impulsion. Ici, pour la première fois, à un degré plus élevé qu'en Russie, l'émancipation de la classe ouvrière sera l’œuvre des ouvriers eux-mêmes. C'est pour cela que les camarades de la « gauche » ont raison lorsqu'ils disent aux camarades allemands : ne participez pas aux élections, boycottez le parlement. Politiquement il faut que vous fassiez tout vous-mêmes. Vous ne l'emporterez pas tant que vous n'aurez pas conscience de cette vérité et que vous n'agirez pas en conformité. Vous vaincrez seulement si vous agissez ainsi pendant deux, cinq, dix ans et si vous vous y efforcez homme par homme, groupe par groupe, de ville en ville, de province en province, enfin, dans tout le pays, comme Parti, comme Union, comme Conseils d'usine, comme Masse, comme Classe enfin. Par l'exemple et la lutte toujours renouvelés, à travers les défaites, il arrivera que vous formerez bloc dans votre grande majorité et, après avoir passé par cette école, vous pourrez former une masse grande et homogène.
Mais les camarades, les gauchistes du K.A.P.D auraient commis une lourde faute s'ils avaient préconisé cette ligne rien que par les mots, par la propagande. Dans cette question politique, la lutte et l'exemple ont encore plus d'importance que dans la question syndicale.
Les camarades du K.A.P.D étaient pleinement dans leur droit et obéissaient à une nécessité historique en se séparant tout de suite du Spartacushund, en scissionnant avec lui ou plutôt avec sa centrale - quand celle-ci ne voulut plus supporter cette propagande. En effet, le prolétariat allemand et les ouvriers de l'Europe occidentale avaient besoin, avant tout, d'un exemple. Il fallait que parmi ce peuple d'esclaves politiques, que dans ce monde d'opprimés de l'Europe occidentale surgît un groupe qui fut un exemple de lutteurs libres, sans chefs, c'est à dire sans chefs de l'ancienne sorte. Sans députés au parlement.
Et cela toujours non parce que c'est beau ou bon ainsi, ou parce que c'est héroïque et merveilleux, mais parce que le peuple travailleur allemand et occidental est seul dans cette terrible lutte, il ne peut espérer aucun secours des autres classes ou de l'intelligence des chefs. Une seule chose peut le soutenir, la volonté et la décision des masses, homme par homme, femme par femme, ensemble.
A cette tactique, fondée sur des raisons si profondes, s'oppose la participation au parlement, qui ne peut que nuire à cette juste ligne; et le dommage est infiniment plus grand que le petit avantage de la propagande (par le moyen de la tribune parlementaire). Et à cause de cela la gauche repousse le parlementarisme.
Vous dites que le camarade Liebknecht pourrait, s'il était vivant, faire un travail merveilleux au Reichstag. C'est ce que nous nions. Il ne pourrait manœuvrer politiquement là où les partis de la grande et petite bourgeoisie forment bloc contre nous. Et il ne gagnerait ainsi pas mieux les masses qu'en dehors du parlement. Au contraire, une très grande partie de la masse se satisferait de ses discours et sa présence au parlement serait ainsi nuisible.
On est bien loin des magouilles électorales du socialofasciste Benoit Hamon continuant la politique de Hollande d'alliance avec les miliciens idéologiques du Qatar islamofasciste !
Mais ces réalités historiques elles dérangent les collabos réformistes du CNRS. Il ne faut pas prononcer le nom d'Herman Gorter, il ne faut pas éduquer les jeunes sur le véritable sens du mot "gauchisme". Il faut préparer les élections de 2022 au lieu de préparer la révolution et d'appeler les Français à désigner 1 million de délégués de base #1pour25
L’« islamogauchisme » n’est pas une réalité scientifique
« L’islamogauchisme », slogan politique utilisé dans le débat public, ne correspond à aucune réalité scientifique. Ce terme aux contours mal définis, fait l’objet de nombreuses prises de positions publiques, tribunes ou pétitions, souvent passionnées. Le CNRS condamne avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique, indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques. Le CNRS condamne, en particulier, les tentatives de délégitimation de différents champs de la recherche, comme les études postcoloniales, les études intersectionnelles ou les travaux sur le terme de « race », ou tout autre champ de la connaissance.
Concernant les questions sociales, le rôle du CNRS, et plus généralement de la recherche publique, est d’apporter un éclairage scientifique, une expertise collective, s’appuyant sur les résultats de recherches fondamentales, pour permettre à chacun et chacune de se faire une opinion ou de prendre une décision. Cet éclairage doit faire état d’éventuelles controverses scientifiques car elles sont utiles et permettent de progresser, lorsqu’elles sont conduites dans un esprit ouvert et respectueux.
La polémique actuelle autour de l’ « islamogauchisme », et l’exploitation politique qui en est faite, est emblématique d’une regrettable instrumentalisation de la science. Elle n’est ni la première ni la dernière, elle concerne bien des secteurs au-delà des sciences humaines et des sciences sociales. Or, il y a des voies pour avancer autrement, au fil de l’approfondissement des recherches, de l’explicitation des méthodologies et de la mise à disposition des résultats de recherche. C’est là aussi la mission du CNRS.
C’est dans cet esprit que le CNRS pourra participer à la production de l’étude souhaitée par la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation visant à apporter un éclairage scientifique sur les champs de recherche concernés. Ce travail s’inscrirait dans la continuité de travaux d’expertise déjà menés sur le modèle du rapport « Recherches sur les radicalisations, les formes de violence qui en résultent et la manière dont les sociétés les préviennent et s’en protègent » réalisé en 2016 par l’alliance Athena, qui regroupe l’ensemble des forces académiques en sciences humaines et sociales dans les universités, les écoles et les organismes de recherche, ou du rapport « Les sciences humaines et sociales face à la première vague de la pandémie de Covid-19 – Enjeux et formes de la recherche », réalisé par le CNRS en 2020.
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