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vendredi 28 août 2020

CONTRE L'ACTE FONDAMENTAL DES FASCISTES #CNSPDEGAGE VIVE la REVOLUTION CDR SANKARA la différence est flagrante entre le discours du 4 août 1983 de Sankara appelant le peuple à former des CDR et celui du gredin Ismael Wagué appelant les terroristes "nos frères"

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
28/08/2020













CONTRE L'ACTE FONDAMENTAL DES FASCISTES #CNSPDEGAGE VIVE la REVOLUTION CDR SANKARA
la différence est flagrante entre le discours du 4 août 1983 de Sankara appelant le peuple à former des CDR et celui du gredin Ismael Wagué appelant les terroristes
 "nos frères"

Sankara dès sa prise de pouvoir appelait la population à s'auto organiser en CDR comité de défense de la révolution, les militaires du CNSP volent le pouvoir au peuple pour contenter les impérialistes US Français et Russe au service de qui ils ont fait le putsch.

LISEZ CE PARAGRAPHE ET CHERCHEZ LE DANS LES TEXTES DES PUTSCHISTES FASCISTES 

Peuple de Haute-Volta,

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.


DISCOURS DE SANKARA le 4 AOÛT 1983

"Peuple de Haute-Volta !

Aujourd’hui encore, les soldats, sous-officiers et officiers de l’Armée nationale et des forces para-militaires se sont vus obligés d’intervenir dans la conduite des affaires de l’Etat pour rendre à notre pays son indépendance et sa liberté et à notre peuple sa dignité.

En effet, ces objectifs patriotiques et progressistes qui ont justifié l’avènement du Conseil du salut du peuple (CSP) le 7 novembre 1982, ont été trahis le 17 mai 1983, soit seulement six mois après, par des individus farouchement hostiles aux intérêts du peuple voltaïque et à ses aspirations à la démocratie et à la liberté.

Ces individus, vous les connaissez, car ils se sont frauduleusement introduits dans l’Histoire de notre peuple ; ils s’y sont tristement illustrés, d’abord par leur politique à double face, ensuite, par leur alliance ouverte avec toutes les forces conservatrices réactionnaires qui ne savent rien faire d’autre que de servir les intérêts des ennemis du peuple, les intérêts de la domination étrangère, et du néo-colonialisme.

Aujourd’hui, 4 août 1983, les soldats, sous-officiers et officiers de toutes les armes et de toutes les unités, dans un élan patriotique, ont décidé de balayer le régime impopulaire, le régime de soumission et d’aplatissement, mis en place depuis le 17 mai 1983 par le médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo sous la houlette du colonel Gabriel Somé Yoryan et de ses hommes de main.

Aujourd’hui, 4 août 1983, des soldats, sous-officiers et officiers patriotes et progressistes ont ainsi lavé l’honneur de notre peuple et de son armée et leur ont rendu leur dignité, leur permettant de retrouver le respect et la considération que chacun, en Haute-Volta comme à l’étranger leur portait du 7 novembre 1982 au 17 mai 1983.

Pour réaliser ces objectifs d’honneur, de dignité, d’indépendance véritable et de progrès pour la Haute-Volta et pour son peuple, le mouvement actuel des Forces armées voltaïques tirant les leçons des amères expériences du CSP, a constitué ce jour, 4 août 1983, le Conseil national de la révolution (CNR) qui assume désormais le pouvoir d’État, en même temps qu’il mette fin au fantomatique régime du CSP du médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo qui l’avait du reste arbitrairement dissous.

Peuple de Haute-Volta,

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.

Sur le plan international, le Conseil national de la révolution proclame son engagement à respecter les accords qui lient notre pays aux autres États. Il maintient également l’adhésion de notre pays aux organisations régionales, continentales et internationales.

Le Conseil national de la révolution n’est dirigé contre aucun pays, aucun État ou peuple. Il proclame sa solidarité avec tous les peuples, sa volonté de vivre en paix, et en bonne amitié avec tous les pays et notamment avec tous les pays voisins de la Haute-Volta.

La raison fondamentale et l’objectif du Conseil national de la révolution, c’est la défense des intérêts du peuple voltaïque, la réalisation de ses profondes aspirations à la liberté, à l’indépendance véritable et au progrès économique et social.

Peuple de Haute-Volta !

Tous en avant avec le Conseil national de la révolution pour le grand combat patriotique, pour l’avenir radieux de notre pays.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !
Vive le peuple voltaïque !
Vive le Conseil national de la révolution !"




Après leur premier discours du 19 août 2020 appelant les terroristes "nos frères" et appelant l'armée française à "les accompagner", le CNSP rédige un "acte fondamental" faisant office de constitution officialisant un pouvoir 100% militaire au service des impérialistes.

Le discours des putschistes CNSP est pro impérialisme MINUSMA revendiquant leur fraternité avec les terroristes MNLA Ansardine CMA (transcript du texte intégral)


ACTE FONDAMENTAL N*001 - CNSP: Le CNSP publie un document sur le site du Journal Officiel de la République du Mali.

Un comité pour le salut du peuple dont les membres ne représentent personne à part eux mêmes désigne un des leurs comme "président".
Le président choisi par ce minuscule groupe de militaires autoproclamé "comité" est Assimi Goita, l'homme de la CIA !

.

Cest à Flintrock et avec Andy Duhon Spirit of America que le putschiste Assimi Goita chef de la junte fasciste CNSP apprend à protéger Iyad Ag Ghaly officiel employé de l'ambassade US à Bamako en 2007 et ses frères terroristes CMA




Les militaires du putsch concentrent tous les pouvoirs !





Cette espèce de mini constitution fasciste ne prévoit RIEN pour que le peuple PRENNE LE POUVOIR

Ce sont donc les impérialistes étatsuniens franceàfric et russes qui seront donc à la manoeuvre, avec le Maroc et l'Arabie saoudite les parrains de Dicko

NOUS #SUPERSANKARISTES appelons 2 millions de Maliens à désigner #80000déléguésdebase #1pour25





Il est facile de comparer le baratin des militaires fascistes avec le discours de Thomas Sankara 

Soixante-et-unième Année SPECIAL N°15 27 Août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ACTE FONDAMENTAL N°001/CNSP DU 24 AOUT 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI2 ACTE FONDAMENTAL N°001/CNSP DU 24 AOUT 2020 LE COMITE NATIONAL POUR LE SALUT DU PEUPLE, PREAMBULE : Se fondant sur la Constitution du 25 février 1992 ; Considérant le caractère populaire des événements du 18 août 2020 ayant conduit à la démission du Président de la République Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA ; Considérant le combat pour la reprise du pouvoir par le Peuple ; Considérant la dissolution de l’Assemblée Nationale ; Considérant la démission du Gouvernement ; Considérant la contribution et le comportement patriotique et républicain des Forces de Défense et de Sécurité qui assurent la continuité du pouvoir d’Etat ; Considérant notre attachement aux valeurs et principes démocratiques tels qu’inscrits dans la Charte africaine de la Démocratie, des élections et de la Gouvernance du 30 janvier 2007 de l’Union africaine et dans le Protocole A/SP1/12/ 01 du 21 décembre 2001 de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance ; Considérant la nécessité de fixer l’organisation provisoire des pouvoirs publics et de jeter les bases d’un Etat de droit respectueux de l’ensemble des droits et libertés de l’Homme et du Citoyen malien ; Considérant la déclaration du 19 août 2020 portant création du Comité national pour le Salut du Peuple ; Conscient de l’urgence de doter le Mali d’organes de transition pour la conduite des affaires publiques ; Adopte le présent Acte dont la teneur suit :



 TITRE PREMIER : DES DROITS ET DEVOIRS DE LA PERSONNE HUMAINE Article 1er : La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne. Article 2 : Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée. Article 3 : Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements inhumains, cruels, dégradants ou humiliants. Tout individu, tout agent de l’Etat qui se rendrait coupable de tels actes, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, sera puni conformément à la loi. Article 4 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience, de religion, de culte, d’opinion, d’expression et de création dans le respect de la loi. Article 5 : L’Etat reconnaît et garantit, dans les conditions fixées par la loi, la liberté d’aller et venir, le libre choix de la résidence, la liberté d’association, de réunion, de cortège et de manifestation. Article 6 : Le domicile, le domaine, la vie privée et familiale, le secret de la correspondance et des communications sont inviolables. Il ne peut y être porté atteinte que dans les conditions prévues par la loi. Article 7 : La liberté de presse est reconnue et garantie. Elle s’exerce dans les conditions fixées par la loi. L’égal accès pour tous aux médias d’Etat est assuré par un organe indépendant dont le statut est fixé par une loi organique. Article 8 : La liberté de création artistique et culturelle est reconnue et garantie. Elle s’exerce dans les conditions fixées par la loi. Article 9 : La peine est personnelle. Nul ne peut être poursuivi, arrêté ou inculpé qu’en vertu d’une loi promulguée antérieurement aux faits qui lui sont reprochés. Tout prévenu est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit établie par la juridiction compétente. Le droit à la défense, y compris celui de se faire assister par l’avocat de son choix est garanti depuis l’enquête préliminaire. Article 10 : Toute personne faisant l’objet d’une mesure privative de liberté a le droit de se faire examiner par un médecin de son choix. Nul ne peut être détenu dans un établissement pénitentiaire que sur mandat délivré par un Magistrat de l’ordre judiciaire. Article 11 : Tout ce qui n’est pas interdit par la loi ne peut être empêché et nul ne peut être contraint de faire ce qu’elle n’ordonne pas. 27 Août 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 3 Article 12 : Nul ne peut être contraint à l’exil. Toute personne persécutée en raison de ses convictions politiques ou religieuses, de son appartenance ethnique, peut bénéficier du droit d’asile en République du Mali. Article 13 : Le droit de propriété est garanti. Nul ne peut être exproprié que pour cause d’utilité publique et contre une juste et préalable indemnisation. Article 14 : La liberté d’entreprise est garantie dans le cadre des Lois et règlements en vigueur. Article 15 : Toute personne a droit à un environnement sain. La protection, la défense de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tous et pour l’Etat. Article 16 : En cas de calamité nationale constatée, tous les citoyens ont le devoir d’apporter leur concours dans les conditions prévues par la loi. Article 17 : L’éducation, l’instruction, la formation, le travail, le logement, les loisirs, la santé et la protection sociale constituent des droits reconnus. Article 18 : Tout citoyen a droit à l’instruction. L’enseignement public est obligatoire, gratuit et laïc. L’enseignement privé est reconnu et s’exerce dans les conditions définies par la loi. Article 19 : Le droit au travail et au repos est reconnu et est égal pour tous. Le travail est un devoir pour tout citoyen mais nul ne peut être contraint à un travail déterminé que dans le cas d’accomplissement d’un service exceptionnel d’intérêt général, égal pour tous dans les conditions déterminées par la loi. Article 20 : La liberté syndicale est garantie. Les syndicats exercent leurs activités sans contrainte et sans limites autres que celles prévues par la loi. Article 21 : Le droit de grève est garanti. Il s’exerce dans le cadre des lois et règlements en vigueur. Article 22 : La défense de la patrie est un devoir pour tout citoyen. Article 23 : Tout citoyen doit œuvrer pour le bien commun. Il doit remplir toutes ses obligations civiques et notamment s’acquitter de ses contributions fiscales. Article 24 : Tout citoyen, toute personne habitant le territoire malien a le devoir de respecter en toutes circonstances le présent Acte. TITRE II : DE L’ETAT ET DE LA SOUVERAINETE Article 25 : Le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laïque et sociale. Son principe est le gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple. L’emblème national est composé de trois bandes verticales et égales de couleurs vert, or et rouge. La devise de la République est « Un Peuple -Un But - Une Foi ». L’hymne national est « Le Mali ». La loi détermine le sceau et les armoiries de la République. Le français est la langue d’expression officielle. La loi fixe les modalités de promotion et d’officialisation des langues nationales. Article 26 : La souveraineté nationale appartient au peuple tout entier qui l’exerce par ses représentants ou par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Article 27 : Le suffrage est universel, égal et secret. Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les citoyens en âge de voter, jouissant de leurs droits civiques et politiques. Article 28 : Les partis concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions déterminées par la loi. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale, de la démocratie, de l’intégrité du territoire, de l’unité nationale et la laïcité de l’Etat.

APRES LE BARATIN ON ARRIVE AU PRINCIPAL :
 LES FASCISTES CNSP ONT TOUS LES POUVOIRS 
ET LE PEUPLE N'A DROIT A AUCUN DELEGUES POUR PRENDRE LE POUVOIR


 TITRE III : DU COMITE NATIONAL POUR LE SALUT DU PEUPLE Article 29 : Le Comité national pour le Salut du Peuple dénommé CNSP est composé ainsi qu’il suit : - un Président ; - des Vice-Présidents ; - des Membres. JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI4 Un règlement intérieur fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement du Comité. Article 30 : Le Comité national pour le Salut du Peuple a pour mission d’assurer la continuité de l’Etat en attendant la mise en place des organes de transition. Article 31 : Le Comité national pour le Salut du Peuple se réunit en session ordinaire et en session extraordinaire. Il institue les Commissions qu’il juge utiles pour l’accomplissement de sa mission. TITRE IV : DU PRESIDENT DU COMITE Article 32 : Le Comité national pour le Salut du Peuple désigne en son sein un Président qui assure les fonctions de Chef de l’Etat. Lorsque le Président du Comité est empêché de remplir ses fonctions, de façon temporaire ou définitive, ses pouvoirs sont exercés par un VicePrésident suivant l’ordre de préséance déterminé par le Comité. Article 33 : Le Président du Comité incarne l’unité nationale. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect des traités et accords internationaux auxquels le Mali est partie. Il veille au fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi qu’à la continuité de l’Etat. Article 34 : Le Président du Comité nomme aux emplois civils et militaires supérieurs déterminés par la loi. Article 35 : Le Président signe les ordonnances et les décrets adoptés par le Comité national pour le Salut du Peuple. Article 36 : Le Président du Comité accrédite les Ambassadeurs et les Envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères. Les Ambassadeurs et Envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui. Article 37 : Lorsque les Institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou l’exécution des engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics est interrompu, le Président du Comité prend en accord avec le Comité national pour le Salut du Peuple les mesures exceptionnelles exigées par les circonstances. Le Comité national pour le Salut du Peuple fixe la durée d’exercice des pouvoirs exceptionnels du Président. TITRE V : DES TRAITES ET ACCORDS INTERNATIONAUX Article 38 : Le Président du Comité négocie et ratifie les traités. TITRE VI : DE L’UNITE AFRICAINE Article 39: La République du Mali peut conclure avec tout Etat africain des accords d’association ou de communauté comprenant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité africaine. TITRE VII : DE LA REVISION Article 40 : Le présent Acte peut être révisé par le Comité national pour le Salut du Peuple. La proposition de révision ou la révision doit être adoptée à la majorité simple des membres composant le Comité. TITRE VIII : DISPOSITIONS FINALES Article 41 : Avant l’adoption d’une Charte pour la transition, les dispositions du présent Acte qui s’appliquent comme dispositions constitutionnelles, complètent, modifient ou suppléent celles de la Constitution du 25 février 1992. Toutefois, les dispositions de la Constitution du 25 février 1992 s’appliquent tant qu’elles ne sont pas contraires ou incompatibles avec celles du présent Acte. Kati, le 24 août 2020 Le Président du Comité national pour le Salut du Peuple, Colonel Assimi GOÏTA  


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