par Julie Amadis
16/9/14
J'avais écrit cette chanson en 2005 inspirée par un article de Libération. A l'approche de l'automne 2014, elle est malheureusement toujours d'actualité.16/9/14
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Ca faisait bientôt un mois
Qu'il dormait dans son auto
Il n'a pas vraiment eu le choix
Expulsé de son studio
Décision préfectorale
Pour loyer impayé
Il a eu un procès
Jugement au tribunal
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Ils sont venus chez Sylvain
C'était un beau matin
Les flics l'ont attrapé
Devant sa porte ils l'ont laissé
Il ne lui restait plus que sa bagnole
Pour dormir et son intimité
Il s'estimait privilégié
Lui ne dormait pas à même le sol
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Je tournais les pages du journal Libération
Lorsque je suis tombée sur cette histoire
Cet hiver-là, on entendait tous les soirs
Que des gens étaient morts dans de telles conditions
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Cette histoire n'a rien, absolument rien, d'imaginaire
Paroles, musique et chant : Julie Amadis (FAJEAE)
Refrain G C Em Em / couplet+sup rap C D Em Em
Arrangements, instruments MIDI, guitares, clip, (+scansion du sup rap), voix : Yanick Toutain (FAJEAE)
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Ca faisait bientôt un mois
Qu'il dormait dans son auto
Il n'a pas vraiment eu le choix
Expulsé de son studio
Décision préfectorale
Pour loyer impayé
Il a eu un procès
Jugement au tribunal
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Ils sont venus chez Sylvain
C'était un beau matin
Les flics l'ont attrapé
Devant sa porte ils l'ont laissé
Il ne lui restait plus que sa bagnole
Pour dormir et son intimité
Il s'estimait privilégié
Lui ne dormait pas à même le sol
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Je tournais les pages du journal Libération
Lorsque je suis tombée sur cette histoire
Cet hiver-là, on entendait tous les soirs
Que des gens étaient morts dans de telles conditions
Sylvain Schiltz est mort de froid
Le jeudi 24 novembre 2005
A la Grande-Résie à six heures moins cinq
Dans un monde où les proprios sont rois
Cette histoire n'a rien, absolument rien, d'imaginaire
Paroles, musique et chant : Julie Amadis (FAJEAE)
Refrain G C Em Em / couplet+sup rap C D Em Em
Arrangements, instruments MIDI, guitares, clip, (+scansion du sup rap), voix : Yanick Toutain (FAJEAE)
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