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lundi 19 septembre 2022

Meurtre de Mahsa Amini : « mort au dictateur » scandent les femmes d’Iran. Peut être le début d’une révolution anti islamofascistes comme nous l’espérons depuis le complot CIA de 1979

 

Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
17 septembre 2022

Ces femmes qui manifestent en hommage à Mahsa Amini, sont l'espoir de toutes les femmes du monde qui subissent les islamofascistes.
Elles sont l'espoir de tous les humains qui veulent un autre monde.

Que ces femmes montrent le modèle au monde entier en s'auto-organisant en shuras humanocrates et démarrent la révolution mondiale anti capitaliste anti faux musulmans (les vrais musulmans sont dans notre camp : ils sont #StopRiba en réclamant l'abolition des banques, du crédit et donc du capitalisme)


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(février 2019) Iran : Anniversaire du complot CIA Carter pour installer Khomeini et les islamofascistes ribanazis

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43 ans que les femmes d'Iran subissent les islamofascistes installés par la CIA 
43 ans que les femmes iraniennes sont  traquées, tabassées, emprisonnées ou tuées pour ne pas s'être cachées intégralement avec un foulard entourant la tête et le cou.
La mort de Mahsa Amini, une jeune femme morte après un tabassage par la police des mœurs pour ne pas avoir porté correctement le hijab est une mort de trop.
Les femmes de Saghez ville où a été enterrée Mahsa Amini scandaient "mort au dictateur" en enlevant leur hijab ce samedi.


Mahsa Amini est morte après 3 jours de coma pour avoir été tabassée par la police des mœurs.


Depuis les manifestations se multiplient en Iran.
"Une manifestation a eu lieu dimanche soir à Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan dans le nord-ouest de l'Iran, et d'autres protestations se sont déroulées lundi dans plusieurs universités de la capitale, selon les agences de presse Fars et Tasnim." Le Figaro

 Protester contre le meurtre de Mahsa Amini, c'est recommencer la révolution de 1979 en reprenant les institutions d'auto-organisation ancestrales les shuras.

Comme en Algérie où les Arouch comités de représentants de villageois ont servi pendant la révolte de 2001 des Kabyles, les shuras en Iran sont des structures d'organisation ancestrales au service de la libération du peuple.

« Villes et villages sont organisés en shuras, en conseils qui gèrent selon les principes de démocratie directe. Avec quelques mois de retard, le PDKI organisera lui-même sa zone libérée en conseils de village sur le modèle de Komala[" Wikipédia

Les shuras sont les institutions qui avaient exercé le pouvoir à la chute du Shah. Ils sont issus des comités de grève et peuvent être comparés aux soviets de la révolution russe de 1905 et 1917.

« Des comités de grève sont créés dans de nombreux lieux de travail pour coordonner les activités de débrayage et à la fin de l’année, une grève générale paralyse l’ensemble de l’économie. Cette vague de grèves qui dure quatre mois culmine avec le renversement du Shah, qui finit par fuir le pays, le 16 janvier 1979. La séquence met en lumière le potentiel émancipateur de la lutte de classe menée par le monde du travail. Dans le cadre de vide de pouvoir qui suit la chute du Shah, des embryons de conseils ouvriers, semblables aux soviets russes, se consolident. 
Ces « shuras » ou « conseils », en farsi, issus des comités de grève, commencent à exercer leur pouvoir en occupant des usines et en les plaçant sous le contrôle des travailleurs. Les paysans pauvres, inspirés par l’exemple de ces travailleurs, créent leurs propres « shuras » à la campagne et commencent à occuper les grands domaines" Leftvoice, Maryam Alaniz et Nathaniel Flakin.
James "Jimmy" Carter et la CIA ne voulaient pas que le peuple iranien installe son pouvoir humanocrate par l'intermédiaire des shuras, ils se sont donc empressés de mettre Khomeiny au pouvoir.

L'objectif des États-Unis était de mettre Khomeini au pouvoir. Ils ont donc tout fait pour faciliter son entrée en fonction, notamment en empêchant à la fois une révolution victorieuse avec des délégués révocables et en empêchant l'armée de faire un coup d’État.

The BBC’s reporting suggests that the Carter administration took heed of Khomeini’s pledges, and in effect paved the way for his return by holding the Iranian army back from launching a military coup. The Guardian
Selon les reportages de la BBC, l'administration Carter aurait tenu compte des promesses de Khomeiny et aurait ouvert la voie à son retour en empêchant l'armée iranienne de lancer un coup d'État.The Guardian traduit


Selon les témoignages de la Maison Blanche, deux stratégies complémentaires étaient menées à l'époque, soutenir le Shah autant que possible et préparait la suite avec Khomeini au cas où une révolution avait lieu.

Sick said the US wanted to preserve the Iranian military as an institution and ensure that the transition would be orderly and not collapse into bloodshed and civil war, but said the talks with an American emissary in 1979 had little significance.
The Khomeini forces were concerned that the Iranian military would launch a coup, which they definitely wanted to avoid at all costs. The US side tried to preserve the threat of a coup as a bargaining lever.”
Stuart Eizenstat, a former chief White House domestic policy adviser to Carter, said talks of the US abandoning the shah was “not historically accurate”. He said: “We did everything we could to keep the shah in power. There was no notion that we were trying to facilitate the Ayatollah coming into power.” The Guardian
"Sick a déclaré que les Etats-Unis souhaitaient préserver l'armée iranienne en tant qu'institution et veiller à ce que la transition se déroule de manière ordonnée et non effondrée dans l'effusion de sang et la guerre civile, mais a déclaré que les négociations avec un émissaire américain en 1979 avaient peu d'importance. «Les forces de Khomeiny craignaient que l’armée iranienne déclenche un coup d’Etat, qu’elle voulait absolument éviter à tout prix. La partie américaine a essayé de préserver la menace d'un coup d'État en tant que levier de négociation. " Stuart Eizenstat, ancien conseiller en chef de la Maison Blanche pour la Maison Blanche à la Maison Blanche, a déclaré que les discussions sur l'abandon du shah par les États-Unis n'étaient «pas historiquement exactes». Il a déclaré: «Nous avons fait tout notre possible pour garder le chah au pouvoir. Il n'y avait aucune notion que nous essayions de faciliter l'entrée de l'Ayatollah au pouvoir. ""The Guardian traduit 

Iran : Anniversaire du complot CIA Carter pour installer Khomeini et les islamofascistes ribanazis

Les shuras humanocrates ont été démantelées et interdites. Les opposants politiques tués après la contre révolution de 1979-1983.

Pourtant, malgré cette escalade dans la lutte des classes, la révolution aboutit à une république islamique, dominée par des religieux aussi brutaux qu’impitoyables. En 1983, l’ordre est rétabli ; les « shuras », les syndicats indépendants et tous les partis de gauche sont interdits et leurs militants pourchassés, emprisonnés et assassinés. « " Leftvoice, Maryam Alaniz et Nathaniel Flakin.

Ces femmes qui manifestent en hommage à Mahsa Amini, sont l'espoir de toutes les femmes du monde qui subissent les islamofascistes. Elles sont l'espoir de tous les humains qui veulent un autre monde.

Que ces femmes montrent le modèle au monde entier en s'auto-organisant en shuras humanocrates et démarrent la révolution mondiale anti capitaliste anti faux musulmans (les vrais musulmans sont dans notre camp : ils sont #StopRiba en réclamant l'abolition des banques, du crédit et donc du capitalisme)

 

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