"Un héros" ! Voilà comment Emmanuel Macron considère le général François Lecointre son nouveau chef d'Etat-Major des armées nommé le 19 juillet 2017
"François Lecointre a été nommé chef d’état-major des armées, mercredi
19 juillet en conseil des ministres, pour succéder à Pierre de Villiers,
qui avait annoncé sa démission quelques heures plus tôt. M. Lecointre
est « un héros, reconnu comme tel dans l’armée », a déclaré
Emmanuel Macron lors du conseil, selon des propos rapportés par le
porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner."Le Monde
Ce jeudi, Le Point, médiàfric aux ordres a sorti la brosse à reluire
À 55 ans, le général François Lecointre a donc succédé à Pierre de Villiers, démissionnaire. Ce choix du chef d'état-major des armées (Cema) par Emmanuel Macron
n'a fait l'objet d'aucune contestation, tant son nom fait l'unanimité.
« Il est brillant, intelligent, humain. Il est exceptionnel », dit un
officier qui ne lui doit rien, mais ne tarit pas d'éloges. Les défis qui
attendent le nouveau Cema sont pourtant de taille : il doit rasséréner
des armées chamboulées par la polémique, tout en gérant une situation
financière complexe
Même le Canard Enchainé de mercredi 26/7 feint de critiquer le nouveau CEMA : La journaliste
Le portrait du Canard Enchaîné de Lecointre n'évoque même pas sa participation au génocide au Rwanda
palmipède Anne-Sophie Mercier sait pourtant que F. Lecointre fait partie des troupes génocidaires de l'opération Turquoise. Elle écrit :
"C'est un général parfait, ce n'est pas un général d'opérette, puisqu'il était au Rwanda, en Bosnie, en Côte d'Ivoire, au Kosovo"
Cette journaliste pourrait tenter de faire croire à de l'ironie si le mot "Rwanda" apparaissait à nouveau dans la suite de son article. Mais non, pas un mot !!! Anne-Sophie Mercier respecte l'omertafric ! Pas un mot sur l'interview de Jacques Morel parue dans l'Humanité de lundi
FRANÇOIS LECOINTRE, NOUVEAU CHEF D’ÉTAT-MAJOR NOMMÉ PAR MACRON A DÉFENDU UN DES PIRES GÉNOCIDAIRES DES TUTSI ET A COLLABORE AVEC LUI
Pourtant dans l'article de l'Humanité de vendredi, on découvre, qu'un "héros" pour Emmanuel Macron, c'est quelqu'un qui a défendu l'un des pires criminels génocidaires rwandais condamné à perpétuité, Alfred Musema et a collaboré avec lui. C'est ce que nous apprend Jacques Morel, spécialiste du génocide au Rwanda qui a écrit "La France au cœur du génocide des Tutsi".
"Responsable des troupes, il collaborait avec le directeur de l’usine à
thé, Alfred Musema, un des organisateurs du génocide dans la région de
Bisesero. Nous en avons des preuves. Au moment de son procès au Tribunal
pénal international pour le Rwanda (Tpir), où il a été condamné à
perpétuité pour génocide, une pièce à conviction déposée par sa défense
est une lettre du capitaine Lecointre adressée à Musema. Dans cette
missive datée du 18 juillet 1994, il l’informe qu’il va changer de
secteur et qu’il laisse la région à un subordonné. Ce document montre
que leurs relations étaient cordiales. Au lieu d’enquêter et de
l’arrêter, Lecointre a collaboré avec lui. Ce ne sont pas les seuls
éléments. Dans une lettre rédigée dans l’Ancre d’or datée du 18 juillet,
le capitaine évoque les sauvetages d’enfants tutsis cachés chez des
Hutus. Il y décrit des opérations de sauvetage qui se déroulaient la
nuit, sans lampe, pour ne pas être repérés par les miliciens, qui,
dit-il, « poursuivent leurs patrouilles de nuit ». Preuve que les
Français ont laissé les miliciens opérer librement dans la zone
« humanitaire sûre » décrétée par l’Hexagone début juillet. Cette zone
humanitaire était sûre pour les miliciens, car ils pouvaient continuer à
opérer sans être attaqués par le Front patriotique rwandais (FPR). De
fait, le nouveau chef d’état-major défendait les auteurs du génocide
rwandais. " L'Humanité
Alfred Musema celui que le nouveau Chef d'Etat-major nommé par Macron a défendu au tribunal quand il était jugé et condamné à perpétuité a tué des hommes et des femmes Tutsi en masse et violé des femmes.
"Alfred Musema-Uwimana dirige lui-même les bandes de tueurs qui
pourchassent les Tutsi de la région de Bisesero. Il les transporte avec
les véhicules de l’usine, manie lui-même le fusil, viole puis tue des
femmes. Il était parmi les meneurs des attaques des 13 et 14 mai. Il
participe à l’enfumage de la grotte de Nyakavumu fin mai où 300 Tutsi
sont asphyxiés (ou 400 suivant les sources)."(Jacques Morel) Revactu
Les crimes les plus sordides, inimaginables ont été commis par Alfred Musema.
"Le 13 [mai], j’ai vu Musema prendre Gorette Mukangoga ; elle était enceinte. Musema l’ouvrit d’un coup d’épée, disant qu’il voulait « voir le ventre d’une femme tutsie ». Il garda son sang-froid durant tout l’épisode. C’était atroce. J’ai vu nettement ce qu’il faisait. J’étais caché à proximité de l’endroit où Musema avait garé sa voiture rouge. J’ai continué de le voir à Bisesero après cela, nous tirant dessus sans cesse. 212"(témoignage) Revactu
Ce génocidaire était ultra protégé par l'Armée française.
"La dernière fois que j’ai vu Musema, c’était après l’arrivée des soldats français. Musema est venu et les survivants ont dit aux Français que cet homme était un tueur, qu’il avait réellement achevé des personnes. Les Français demandèrent à quelques personnes de témoigner, puis ils le laissèrent repartir."(témoignage)"– L’officier français commandant les troupes à Gisovu l’avise de son remplacement :
La
pièce à conviction D81 est une lettre du capitaine Lecointre de l’armée
française, adressée à Musema et datée du 18 juillet 1994. L’auteur de
la lettre explique qu’il quittait la zone pour une autre et que le
lieutenant Beauraisain était désormais chargé du commandement des
troupes stationnées à Gisovu." (extrait jugement TPIR) Revactu
Alors qu'il était possible pour chacun de savoir cette vérité en faisant une recherche en ligne. Certains internautes dès le lendemain de la nomination de Lecointre dénonçaient le passé criminel de François Lecointre.
" C’était ce sommeil qui
m’intriguait. Pourquoi donc les neuf dixièmes de ces gens
étaient-ils endormis, ou du moins cherchaient-ils à dormir ?
Ce n’est que bien après que j’en connus la raison : un
règlement, décrété par l’administration, interdit « aux
sans-logis de dormir la nuit sur la voie publique ». »
Le peuple d’en bas, chapitre VI Jack London (1903)
"On dort là dans la gare mais pas longtemps. Ils ferment à 5H et
on a peur d'être agressées parce qu'on est des femmes alors on est
fatiguées tout le temps." (deux femmes SDF en 2017 au Havre)
Le peuple d’en bas
décrit par Jack London en 1902 vit toujours le même calvaire
Les
SDF toujours plus nombreux dorment dans les rues de Londres, Paris,
Francfort en 2017
En 1902 le célèbre écrivain
Jack London décidait de vivre comme les SDF des rues de Londres pour
rendre compte de leur vie, de ce dont était coupable le
capitalisme.
Il en a écrit un livre « Le peuple d’en
bas » et tiré des photos qui ont été publiées récemment
dans un livre « Jack London photographe ».
LES PHOTOS DE SANS ABRIS DE LONDON EN 1902 : 115 ANS APRÈS, RIEN OU PRESQUE N'A CHANGE
Ce qui frappe en
observant ses photos de SDF de Londres en 1902, c’est que 115 ans
après, rien ou presque n’a changé.
Les espoirs des lendemains
qui chantent grâce à une révolution mondiale dont rêvait le
révolutionnaire Jack London n’ont pas vus le jour.
La
Révolution russe de 1917 a semé des espoirs mais elle a été
étouffée dans l’œuf par une classe sociale spoliatrice
secondaire, la Formoisie, la bourgeoisie des diplômes.
Staline a
tout fait pour détruite toutes les révolutions qui naissaient sur
la planète pendant que les capitalistes américains aggravaient
leurs méthodes fascistes à l’égard de tous les peuples en
insurrection (Chili, Nicaragua, Honduras, Vietnam …. ).
Le
peuple d’en bas en Occident a grossi ces trente dernières
années.
Les photos saisissantes par l’inhumanisme
imposé à ces hommes et ces femmes qui dormaient à même le sol
dans les rues de Londres en 1902 reflètent la même réalité
qu’aujourd’hui, 115 ans plus tard.
Nous pourrions presque
penser que ces photos ont été prises en 2017 ! Il n’y a que
les vêtements qui ont changé…
photo tiré du livre "Jack London photographe" intitulé
"Le Jardin de Spitafied : un vent aigre et glacé
soufflait, et toutes ces créatures se pelotonnaient »"
Cette photo de London nous montre des
SDF qui cherchent à se réchauffer par tous les moyens, qui couvrent
toutes les parties de leur corps, y compris le visage par des bouts de
tissus pour se protéger du froid.
Si
vous habitez une ville européenne, vous avez sans doute vu cela …
Les SDF de la photo ne
sont pas allongés sur les bancs alors qu’ils dorment ou cherchent
à s’endormir visiblement. London nous donne
l’explication dans son livre « le peuple d’en bas »,
un règlement interdisait aux SDFs de dormir la nuit sur la voie
publique.
Jack London explique dans le peuple
d’en bas que la nuit les SDF marchent, et épuisés, le matin, ils
s'endorment.
« Nous montâmes l’étroite allée des
graviers. Sur les bancs qui la bordaient, on pouvait voir des corps
humains misérables et tout tordus, qui auraient permis à Gustave
Doré de dessiner des vision plus diaboliques que celles qu’il a
réussi à nous camper. Ce n’était qu’une confusion de haillons,
de saleté, de maladies repoussantes, de plaies suppurantes,
de chairs meurtries et figures bestiales. Un vent aigre et glacé
soufflait, et toutes ces créatures se pelotonnaient
dans leurs haillons, dormant pour la plupart ou bien s’y essayant.
Ici, une douzaine de femmes, de vingt à soixante-dix ans s’étaient
affalées sur les bancs. (…) C’était ce sommeil qui
m’intriguait. Pourquoi donc les neuf dixièmes de ces gens
étaient-ils endormis, ou du moins cherchaient-ils à dormir ?
Ce n’est que bien après que j’en connus la raison : un
règlement, décrété par l’administration, interdit « aux
sans-logis de dormir la nuit sur la voie publique ». »
Le peuple d’en bas, chapitre VI
Il n’est plus interdit
de dormir sur la voie publique. Mais la plupart des bancs sont
construits pour empêcher les SDF de s’allonger dessus. On
les a même appelé "les bancs anti SDF".
Exemple de banc anti SDF
LES FILES D'ATTENTE DES RESTOS DU CŒUR AU 21° SIÈCLE SONT LES MÊMES QUE CELLES DE L’ARMÉE DU SALUT EN 1902
"L'armée du salut prise d'assaut un dimanche"tiré du livre "Jack London photographe"
La photo de la file
d’attente devant l’armée du salut m’a particulièrement
frappée. J’ai eu l’impression de voir un remake de ce que j’ai
vécu en attendant mon tour le ticket de bénéficiaire des Resto du cœur à la main, dans le froid en hiver, sous le soleil en été,
sous la pluie très souvent dans ma ville normande, Le Havre.
J'ai moi aussi fait observation participante après avoir été
condamnée à 35000 euros par la justice Franceàfric et avoir été exclue 2
ans de mon poste d'institutrice pour être finalement révoquée 2 ans
plus tard.
Le
mercredi, c’était le jour des bénéficiaires célibataires. Le
jour où l’attente est la plus longue. Entre 20 minutes et 30
minutes d’attente pour avoir l’équivalent de 2 voir 3 jours de
nourriture avec la plupart du temps des produits à la date de péremption
dépassée.
Comme sur la photo de Jack London, la carte de
bénéficiaire à la main nous devions la présenter à un homme. Si vous veniez à 9H alors que votre
carte indiquait 14H le bénévole vous renvoyait. Et aucune excuse n’était
valable. J’ai vu des personnes raconter qu’elles étaient malades
et que donc elles avaient loupé le jour de rendez vous … rien n’y
faisait… Elles ne recevaient le colis auquel elles avaient droit. Il fallait être là à l’heure
indiquée quoi qu’il arrive et attendre 30 minutes en moyenne
debout dehors les uns derrière les autres si l’on voulait pouvoir
obtenir son colis alimentaire.
Alors quand on lit la description
que nous fait Jack London de l’accueil d’entrée à l’armée du
salut on est stupéfait par la ressemblance.
« A 7H et
demie, la petite porte s’ouvrit et un soldat de l’Armée du salut
passa la tête pour nous dire : « Vous n’êtes pas un
peu cinglé de bloquer le passage comme ça, hein ! Ceux qui ont
des tickets, vous pouvez entrer maintenant, les autres, revenez à 9
heures. »
L'armée du salut existe toujours. C'est une association humanitaire protestante qui s'occupe toujours des SDF. Au Havre, c'est même une des principales structures d'accueil.
Mais les places sont très restreintes alors la plupart des SDF dorment dehors.
LA FEMME SANS ABRI PHOTOGRAPHIÉE PAR LONDON COMME CHRISTELLE ET SA COPINE QUI DORMENT DANS LA GARE DU HAVRE
Femme sans abri prise en photo par Jack London à Londres en 1902
Cette "vieille dame d'une cinquantaine d'année" sans abri que décrit Jack London me fait penser à ces deux femmes que j'ai vu récemment près de la gare qui me disaient :
"On dort là dans la gare mais pas longtemps. Ils ferment à 5H et on a peur d'être agressées parce qu'on est des femmes alors on est fatiguées tout le temps."
Christelle (nom inventé) dont j'avais déjà parlé dans 2 articles me présentait sa nouvelle copine de rue qui a plus de 70 ans.
La première fois que j'avais rencontré Christelle c'était l'été dernier devant la bibliothèque municipale, elle est toujours à la rue 1 an après, son assistante sociale ne lui a toujours pas trouvé de logement.
"
"Tous les jours j'appelle le 115. Il n'y a pas de place. Et en plus il n'y a plus rien pour manger ce soir"
Christelle vit avec son compagnon, sa fille et son gendre. Tous sont SDF.
Tous les jours, ils appellent le 115.
"Pas de place" leur répond-on au téléphone la plupart des fois.
Ils n'en peuvent plus. Ils sont épuisés.
Cette dame de 47 ans s'endort souvent d'épuisement.
Cet été à plusieurs reprises, je l'ai vu dormir près de la bibliothèque municipale."
Les photos de Jack London sont impressionnantes, saisissantes. Elles ressemblent à ce que nous voyons dans les rues de nos villes. Sauf qu'en plus, en 2017, il y a des enfants.
En 2012, j'avais un élève Antonio qui apprenait à lire la journée en CP et qui dormait dehors la nuit.
2012, ANTONIO SDF DE 6 ANS EN FRANCE
Antonio, 6 ans, en CP dormait sur les trottoirs du Havre la nuit et venait à l'école la journée en 2012.
Je lui apprenais à lire le mardi et le jeudi.
Un enfant extraordinairement souriant et intelligent malgré ces épreuves terribles.
Son frère (5 ans) et sa sœur (4 ans) étaient comme lui. Toute la famille
cherchait, dehors, chaque soir, une nouvelle planque ....
Le directeur de l'école Maréchal Joffre au Havre avait appelé tous les
centres d’hébergements afin de trouver une place pour que la famille
puisse dormir à l'abri.
Personne ne pouvait ou ne voulait les recevoir...
Dans l'urgence, l'école avait pris l'initiative de financer une nuit
d’hôtel et j'en avais payé plusieurs autres ... (Cela... malgré les
harcèlements de l'ONUCI Jean-Marie Bourry.... aider une famille de SDF
c'est plus important que de se laisser racketter par un policier
faussaire protégé par des juges receleurs de faux en écritures)
La famille d'Antonio a fini par trouver un restaurant abandonné et l'a squatté pour un temps.
Quelques mois plus tard, la famille d'Antonio a été de nouveau expulsé de ce logement de fortune.
Alors, il a fallu à nouveau chercher un endroit pour s'abriter ....
"MAÎTRESSE, JE PEUX RESTER POUR ÉCRIRE ?!"
Il arrivait qu'Antonio s'endorme, la journée, en classe. Il était épuisé.
Mais malgré cette dure vie, il avait un appétit d'apprendre énorme.
Il a très vite appris à lire (alors qu'il avait fait une seule année de
maternelle et que ses parents ne parlaient pas un mot de français). Il
me disait quand arrivait la récréation :
"Maitresse, je peux rester pour écrire" (Antonio enfant roumain SDF en CP)
TOUJOURS AUSSI MOTIVE à APPRENDRE
Quand je le croise parfois dans les rues du Havre, je constate que cet
appétit d'apprendre est toujours réel. Je lui avais acheté des post-it
pour qu'il devienne formateur lui-même en apprenant à lire à ses parents
et sa famille en écrivant les noms des choses sur des étiquettes à
apposer sur les objets.
2013 AUTRE ÉCOLE, AUTRES ENFANTS ROUMAINS DANS LA MISÈRE
Nelly, 7 ans et sa sœur Ramona, 9 ans étaient à l'école Valmy en 2013/2014.
Dès 8H30, Nelly avait les yeux cernés.
Comme Antonio, elle était très fatiguée ...
Ce n'était pas très étonnant. Elle vivait dans un squat sans eau ni électricité !
Sans aucune aide sociale, sa famille ne pouvait survivre qu'en mendiant et en faisant les poubelles.
Actuellement, leur situation n'a pas changé.
La famille de Nelly et Ramona erre de squat en squat, mendie et fait les poubelles pour survivre...
Au Havre, avant l'année 2013, je n'avais jamais vu d'enfants dormir dehors.
Et je n'imaginais pas que cela puisse arriver un jour.
En 2013, nous voyions des familles avec des matelas sur le bord du trottoir.
31000 ENFANTS SDF EN FRANCE
Ces familles, ces enfants qui dorment sous les étoiles, dans le froid au Havre font partie des 31000 enfants SDF en France (chiffre 2012 source Huffington post)
Une famille SDF dans les rues du Havre en septembre 2015
Des familles entières dans les rues de nos villes n'ont pas d'abri pour dormir et vivre.
Pourtant des tas de logements vides bordent nos rues...
En seulement quelques kilomètres dans presque toutes les villes de France
nous voyons sur le chemin des personnes qui vivent dehors et qui n'ont
pas d'abris et puis .... des logements avec des volets fermés à toutes
les heures, des logements inoccupés...
Le Havre ne fait pas exception à la règle, sur le trajet le plus
fréquenté du tramway qui va de la plage à la Gare, on voit des SDFs,
surtout du côté de la Gare et .... très en vue .... un immeuble vide qui
appartenait à l'UCJG une association qui proposait des studios à des
jeunes précaires il y a encore 4 mois.
Sur la devanture de l'immeuble, en gros, est inscrit "13 salariés au chômage".
Il y a quelques mois, avant la fermeture définitive, toutes les semaines
étaient inscrits le nombre de jeunes n'ayant pas encore trouvé de
solutions de relogements".
En quelques kilomètres, on a un résumé de la folie capitaliste. Des
personnes qui dorment dehors alors que juste à côté d'eux des logements
sont vides.... Le plus marrant ou le plus triste c'est que cet immeuble
sans occupant est situé juste à côté du Palais de Justice.
Des logements conçus pour des jeunes précaires fermés pour faire plaisir
à quelques promoteurs immobiliers qui ont vu dans cet immeuble situé en
plein centre ville la poule aux œufs d'or ...
143000 PERSONNES SANS TOIT EN 2017 EN FRANCE
En France, les SDF intéressent tellement peu les autorités que l'on a de vieux chiffres, vieux de 5ans, 2012.
Même le 22 ° rapport de la Fondation Abbé Pierre de 2017 s'appuie sur des chiffres enregistrés en 2012 !
Donc en 2012, il y avait 143000 personnes qui dormaient dehors et 896000 qui n'avaient pas leur
115 ans après l'expérience de SDF de Jack London, rien ou presque n'a changé pour les plus pauvres en Occident. Des hommes, des femmes et même des enfants cherchent
inlassablement un endroit un peu abrité pour se reposer, pour dormir ...
Laisser des personnes sans abri c'est donc une volonté délibérée des capitalistes. Le message est clair, si tu ne baisses pas la tête devant ton patron, si tu dénonces l’État...tu deviendras toi aussi SDF ...
Université du Havre : j'y suis entrée avec un Bac STT et
sortie avec un Master mention bien
Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 18/07/2017
Depuis 1 mois
on entend à la radio régulièrement que c’est la catastrophe
parce que 87000 lycéens n’auraient pas d’affectation à
l’université.
Ils insistent surtout sur un point, des
bacheliers avec mention et notamment mention très bien n’ont pas
d’affectation !
Mais pourquoi ce problème de soit disant manque de place à l'université et d'impossibilité d'accepter tous les bacheliers qui souhaitent s'inscrire à l'université ?
Il
n’y a jamais eu de problème jusqu'à maintenant. On s’inscrivait dans la filière
que l’on voulait en juin ou en septembre et dans l’université
souhaitée.
En 1999 je m’étais inscrite à la fac de
psychologie de Rouen alors que j’habitais Compiègne et que
l’université de ma zone géographique était « Amiens »
sans aucun problème. Et j’avais obtenu un bac technologique, pas
un bac général.
En 2001, je me suis inscrite à
l’Université du Havre en première année d’Histoire Sociologie
au mois d’octobre (à la toute dernière minute juste avant la
rentrée et ça n’a posé aucun problème!)
Pourquoi alors en 2017, 87000 jeunes n'ont pas d'affectation dans la filière qu'ils ont choisi à l'université ?
Vous aviez compris ? La ministre veut la sélection à
l’université. Mais le mot sélection risque d’énerver de
déclencher un mouvement étudiant à la rentrée alors elle appelle
ça prérequis.
La présidente de la FCPE Liliana Moyano hier à la radio a dit :
« ça le pré requis c’est la
sélection qui ne dit pas son nom »
Jusqu'à présent, l’idée
était que le bac, n’importe lequel général, technologique ou
professionnel permettait de s’inscrire dans n’importe quelle
université dans n’importe quelle filière.
C’est
cette politique d’ouverture, cette politique qui considère que
« apprendre est un droit » et que l’État doit pouvoir
permettre à chacun de découvrir ce qu’il souhaite quand il le
souhaite qui m’a permis à moi, une ex élève en échec scolaire
qui n’avait pas lu plus de 10 livres à l’âge de 20 ans,
de découvrir l’histoire, de comprendre la révolution russe,
l’esclavage dans l’antiquité, la révolte de Spartacus, le
commerce triangulaire …
On peut être en échec au
lycée et réussir très bien à l’Université parce qu' on se
passionne pour un domaine non enseigné au lycée ou mal enseigné
(ce qui arrive souvent) ou tout simplement parce que l’on a changé
…
Ça a été mon cas. J’ai eu en trois années une
double licence histoire et sociologie, sans redoubler en améliorant
mes résultats d’année en année, en progressant chaque fois.
Et
après avoir travaillé pendant quelques années, je me suis inscrite
en 2009 en Master enseignement. J’ai obtenu ce master avec Mention
Bien.
Je ne suis pas un cas à part.
On entend
depuis un mois des spécialistes, des profs d’université répéter
qu'il faut sélectionner à l'université, et que certaines filières ne sont pas préparées et qu'il faudrait donc mieux les exclure ces bacheliers des filières technologiques et professionnelles dès le départ.
On a même Gilles Roussel, Président de la Conférence des présidents de l'université, qui est invité par France Info pour faire l'apologie de la sélection à l'entrée à l'Université.
"Ce qu'on préconise, c'est de regarder le dossier de chaque étudiant. Un
étudiant qui veut faire des mathématiques, par exemple, nous l'acceptons
s'il a le bac S. C'est ce qu'on appelle un prérequis. En fonction des
places restantes, on porte ensuite un regard plus précis sur les
dossiers, pour voir si on accepte ou non les étudiants."Gilles Roussel interviewé par France Info
J’ai en effet le
souvenir qu’en première année à l’université, la proportion d’élèves issus de milieux populaires fils d’ouvrier ou de chômeurs,
était beaucoup plus importante que la seconde année.
Mais
Pourquoi cela ?
Parce que tout est mis en œuvre
pour les évincer de l’université dès les premiers partiels.
Je
me souviens très bien de mes premières notes en histoire, des
résultats catastrophiques, des 4/20, 8/20… Des notes pour
démoraliser…
Je me rappelle très bien avoir été voir un
prof d’histoire contemporaine et de lui avoir demandé des conseils et de l'aide pour améliorer la note qu’il venait de me mettre, un 4/20.
Il m’a demandé quel bac j’avais eu. Et là c’était
foutu pour moi. Il m’a répondu :
« la fac n’était pas
faite pour les bac STT »
Il fallait donc
s’accrocher, ne surtout pas dire qu’on avait un bac technologique
pour de pas multiplier les opérations de démoralisation et
bosser.
Mais ce n’était pas impossible de réussir.
L’attaque la plus importante était psychologique.
Et la
plupart des titulaires d’un bac technologique sont touchés par ces
attaques et abandonnent. Ils ne font pas l’année entière, ils
quittent l’université ...
Si on réussit à passer ce
cap des six premiers mois, après c’est plus facile. On progresse
souvent bien plus vite que ceux qui ont toujours été « bon
élève » et vivent sur des acquis. On s’investit, on
découvre. La découverte est exaltante, presque jouissive.
C’est
grâce à mes années à l’université que j’ai appris à
rechercher efficacement des informations, à organiser des idées et
les structurer pour écrire un texte compréhensible pour les
autres…
Tout cela me sert tous les jours pour écrire
des articles qui sont au service des sans voix, de ceux que l’on a
empêchés d’apprendre à écrire.
La sélection à
l’université, c’est le rêve de la bourgeoisie et de la Haute Formoisie. Permettre à leurs enfants d’être entre eux sans être
parasité par les enfants des pauvres.
C'est déjà ce qui est organisé depuis la maternelle. L'école est faite pour favoriser les enfants de la Haute Formoisie. C'est pour cette raison qu'ils sont trois fois plus nombreux que les enfants d'ouvriers à l'université.
"À l’université, pour l’ensemble des filières, les enfants de cadres sont
trois fois plus présents que les enfants d’ouvriers. Plus on s’élève
dans les années, moins les jeunes de milieux populaires sont présents.
Dans les classes prépas et les écoles d’ingénieurs, l’écart devient
considérable : les enfants de cadres sont huit fois plus nombreux que
ceux d’ouvriers(lire notre article sur les classes prépas).
À eux seuls, les enfants de cadres occupent la moitié des places dans
ces filières. Dans les écoles normales supérieures, ils sont vingt fois
plus représentés que ceux d’ouvriers. De fait, on n’y trouve quasiment
pas d’enfants de milieux populaires (2,7 % d’enfants d’ouvriers et 6,7 %
d’employés)." Observatoire des Inégalités
Bien entendu, pour ces classes sociales privilégiés, ça n'est pas encore suffisant. Il faut encore sélectionner sur leurs critères et faire baisser le nombre d'enfants de pauvres à la fac.
Parce que les enfants d'ouvriers, d'employés ou de chômeurs sont très très minoritaires dans les filières générales.
"41 % des enfants de cadres supérieurs obtiennent un bac S, contre moins
de 5 % des enfants d’ouvriers non qualifiés. Entre les bacheliers du
milieu des années 1990 et ceux du début des années 2000, l’accès au bac a
peu évolué. La situation s’est dégradée pour les milieux les plus
populaires, les employés de service et les ouvriers non qualifiés. Chez
ces derniers, la part de bacheliers de la filière S est passée de 6,4 à
4,6 %." (Observatoire des Inégalités)
Sans compter que d'exclure les élèves issus des filières technologiques et professionnelles de la fac, ça
fait des économies… Il en faut bien pour faire des cadeaux fiscaux aux plus riches...
Pour faire accepter la pilule de l'exclusion des classes populaires de l'Université, l’État crée un système ayant
pour conséquence que 87000 lycéens n’aient pas d’affectation
pour la rentrée universitaire.
Et on fait mousser la
dessus "des bacheliers avec mention très bien n’ont pas
d’affectation..."
Et donc nous explique t-on il faudrait mettre en
place la sélection à l’université.
Ça c'est ce que défendent Macron, Edouard Philippe, Frédérique Vidal et les médias à leurs bottes...
Le gouvernement Philippe se fout des étudiants qui
ont eu leur bac au rattrapage et pire encore ceux qui n’ont pas de
bac général bac technologique ou professionnel…
Eux
ne comptent pas pour la bourgeoisie, ce sont majoritairement des
enfants de pauvres…
Alors ils peuvent rejoindre le nombre de
chômeurs qui va en s’accroissant, ils peuvent rejoindre le nombre
de jeunes SDF chaque année plus important…
Pas de bourse pour eux
puisqu’ils ne seront pas inscrits en études supérieurs et pas de
revenu minimum puisque ça n’existe pas pour les moins de 26
ans.
Guillaume Ancel, ex officier de l'armée française vient
de témoigner sur l'armement des génocidaires
rwandais par la France en 1994
Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 12/07/2017
"j’étais officier
détaché dans une unité de la Légion étrangère, quand nous
sommes partis pour cette opération humanitaire, la première partie
de l’opération était clairement destinée à remettre au pouvoir
le gouvernement génocidaire." Guillaume Ancel
"Je
pense qu’à un moment, il faut accepter que les Français aient le
droit d’être seuls juges des interventions qui ont été menées
en leurs noms." Guillaume Ancel ex-membre des troupes françaises Turquoise de soutien aux génocidaires FAR
"La
deuxième partie, quand on a enfin renoncé à remettre au pouvoir ce
gouvernement génocidaire, on a juste protégé sa fuite en créant
une zone humanitaire. Et, non seulement, les génocidaires ont pu
tranquillement aller se réfugier au Zaïre - aujourd’hui la
République Démocratique du Congo - mais, en plus, on les a laissé
organiser l’exode de leur population qui a quand même dû faire
encore à peu près 100000 morts supplémentaires."Guillaume Ancel
« Les Français
nous ont appris comment attraper les gens et comment les attacher ».
Des Français se trouvaient également au « fichier central »,
au centre de Kigali, où se déroulaient des séances de torture... »
Medhi Ba Un génocide français 1997, Editions l’esprit frappeur p
13-15
"...pour moi c’est un sujet de complicité de
génocide. On nous a demandé de livrer des armes aux
génocidaires dans les camps de réfugiés. Moi, j’ai assisté à
un système de une de ces livraisons, c’était la deuxième
quinzaine de juillet 1994" Guillaume Ancel
"...ce qu’a
révélé la revue XXI, et que même moi j’ignorais, c’est qu’il
y a des officiers, qui sont beaucoup plus courageux que moi, qui ont
rapporté au plus haut niveau de l’État major français qu’ils
étaient contre cette politique et qu’ils ne comprenaient pas
pourquoi on nous demandait de livrer des armes aux génocidaires dans
des camps de réfugiés." (Guillaume Ancel)
"Mais avec la même hypocrisie mensongère de l’armée française (parlant d’"opération
humanitaire" alors qu’elle est en train d’organiser un génocide),
l’ONU parle d’embargo sur les armes tout en permettant à la
France d’envoyer des armes aux tueurs.
C'est l'ONU qui a donné le feu vert à la France pour que la France intervienne au Rwanda."J.A. infra
23 ans après le
génocide au Rwanda, nous commençons à avoir une partie de la
vérité. Guillaume Ancel, officier de l'armée de terre est un des
premiers à avoir eu le courage de témoigner des ordres venus du
plus haut sommet de l’État leur enjoignant de livrer des armes aux
génocidaires.
Son témoignage fait suite à celui du gendarme français Thierry Prungnaud en 2010.
Thierry Prungnaud dans la revue XXI expliquait que alors que le message des autorités françaises était "les Tutsis massacrent les Hutus", c était l'inverse que lui montrait la réalité. Le génocide visait ceux que les fascistes appelaient "Tutsis".
"Dans ce témoignage, le gendarme ne lance jamais d'accusation, s'en tient
aux événements qu'il a vécus. A son arrivée, dans le cadre de
Turquoise, Thierry Prungnaud
est mis à la disposition du Commandement
des opérations spéciales qui dresse, selon lui, un ahurissant tableau de
la situation. "Les Tutsi exterminent les Hutu. Nous sommes venus pour
les protéger, mettre fin aux massacres. Mais nos forces sont encore
insuffisantes pour jouer un rôle d'interposition", rapporte le gendarme.
A ce moment là, le génocide est presque achevé et Thierry Prungnaud
progresse avec d'autres militaires dans l'ouest du Rwanda. Le 27 juin,
il découvre un charnier dans un village, d'où tous les habitants tutsi
semblent avoir disparu, sauf un homme muré dans le silence. C'est le
révélateur pour le gendarme: "C'est un Tutsi. Ils ont tous été
massacrés. On n'a rien compris!".
Les jours suivants, il affirme être empêché par sa hiérarchie de se
rendre à Bisesero, où se cacheraient de nombreux rescapés tutsi. C'est
alors qu'il désobéit.
Arrivé le 30 juin à Bisesero, il voit "des morts partout dans les hautes
herbes, certains encore tièdes". Alerté, le commandement dépêche hommes
et hôpital de campagne.
Selon le rapport d'un officier consulté par la revue, une patrouille
était déjà passée à Bisesero trois jours avant et avait estimé à
"environ 2.000" les rescapés tutsi. Le 30 juin, l'armée française ne
dénombre plus que 800 survivants, rapporte Thierry Prungnaud. Ultime
espoir du gendarme: témoigner de ce qu'il a vu. Convoqué en octobre 1994
au ministère de la Défense, il affirme qu'un général, dont il ne cite
pas le nom, lui a dit: "Vous oubliez tout. Vous mettez tout à la
poubelle.""
Mais les
donneurs d’ordre et leurs amis organisent l’omerta et le mensonge
depuis 23 ans.
Le témoignage de Guillaume Ancel est donc très précieux pour la vérité historique et le jugement des criminels.
En 1994 Guillaume Ancel avait 28 ans.
Il était officier quand il est parti au Rwanda. Il venait d'intégrer le 68° régiment d'artillerie d'Afrique.
L'opération turquoise auquel il a participé est appelée "humanitaire", sauf que juste avant de partir Guillaume Ancel avait compris que l'objectif de l'armée n'était pas "humanitaire".
" A Nîmes, la veille de son départ, Ancel reçoit une feuille de route
d’une autre nature, confidentielle : il doit préparer au plus vite un
raid sur Kigali. Il n’est pas dupe : «Prendre une capitale, c’est rétablir les autorités sur place.» Celles qui orchestrent donc le génocide, héritières d’un régime soutenu depuis quatre ans par Paris." Libération
En 2014, cet ex officier écrit un roman "Vents sombres sur le lac Kivu" qui raconte l'opération turquoise au Rwanda de manière romancée. La même année, en avril il témoigne dans France Culture sur le rôle que la France a joué dans le génocide au Rwanda. A l'époque, le Point donne une tribune au colonel Hogard pour tenter de discréditer les dires de Guillaume Ancel.
En 2017, Patrick de Saint Saint-Exupéry remet le rôle de la France dans le génocide au Rwanda dans l'actualité avec son enquête sur les livraisons d'armes de l'armée française aux génocidaires.
Quelques médias ont décidé, suite à ce travail d'enquête de Patrick de Saint Saint-Exupéry, de reprendre l'information. France Info a interviewé Guillaume Ancel.
C'est cet enregistrement qui est ici publié et commenté.
Ce dossier se nomme "« Réarmez-les ».
Guillaume Ancel : « On ne
peut que constater que 23 ans après le génocide au Rwanda, nous ne
connaissons toujours pas le rôle que la France a joué.
Je
pense qu’il serait grand temps, qu’on arrête de dire aux
Français ce qu’ils devraient penser et qu’ils jugent par eux-
même.
C’est-à-dire d’ouvrir les archives, de faire la
lumière sur ce qui s’est passé et d’arrêter d’être dans ce
déni permanent d’une réalité auquel moi j’ai assisté."
On
ment aux Français, on manipule l’information concernant le rôle
de la France en Afrique.
Guillaume Ancel réclame la vérité
historique. Pour cela, il est indispensable d’ouvrir les archives
et de faire circuler dans les médias les véritables informations
sur ce qui s’est réellement passé dans les années 90 au Rwanda ;
quel a été le rôle exact des dirigeants français dans ce
génocide. A commencer par celui de Mitterrand, Balladur, Hubert Védrine et Simone Veil, la n°2 du gouvernement génocidaire que les médias encensent actuellement à l'occasion de sa mort.
MENSONGE MARQUE DE FABRIQUE FRANCEàFRIC
Le mensonge est une marque de fabrique des médias
français concernant la Franceàfric.
Pour ce qui est du
génocide au Rwanda, Guillaume Ancel fait remarquer que il a fallu 23
ans pour qu’une petite partie de la vérité soit révélée mais
on sait très peu de choses.
Si tout est mis en œuvre pour
empêcher la vérité historique, c’est parce que ceux qui sont au
pouvoir actuellement en France sont les successeurs de ceux qui ont
commis le génocide au Rwanda.
La politique Franceàfric n’a
jamais cessé.
Tous les moyens sont toujours mis en œuvre par la
France, coup d’état, assassinat, financement de terroristes ...
pour permettre aux patrons français de continuer de faire d’énormes
bénéfices dans ce qui n’est pour eux qu’un énorme camp de
travail où ils peuvent payer les Africains des salaires 20 fois
inférieurs à ceux des travailleurs français.
L'Etat français était le donneur d'ordre du génocide du Rwanda comme il est le donneur d'ordre des terroristes MNLA Ansardine au Mali comme au Burkina à Samorogouan.
L’Élysée, la DGSE et l’armée française sont bien sûr les premiers
responsables du génocide au Rwanda.
Guillaume
Ancel :Je ne vais prendre qu’un exemple, j’étais officier
détaché dans une unité de la Légion étrangère, quand nous
sommes partis pour cette opération humanitaire, la première partie
de l’opération était clairement destinée à remettre au pouvoir
le gouvernement génocidaire.
On pourrait dire qu’on en avait
parfaitement conscience alors qu’en réalité la DGSE avait
largement informé le gouvernement de l’époque.
Le
terme « opération humanitaire » utilisé par l’armée
vise à masquer leur participation au génocide.
C’est une
technique souvent utilisée pour brouiller les pistes et qui permet
aux médias de mentir aux Français en leur faisant croire que la
France est un État généreux qui vient en aide aux Africains.
Quand, en réalité, elle commet des crimes.
C'est la même technique que Hollande et le général Puga ont utilisé au Mali pour installer officiellement leurs milices terroristes au pouvoir au Mali. MNLA sous leur sigle de l'attaque, Ansardine sous les déguisements MIA, HCUA, CMA et même RPM, section malienne de l'Internationale Socialiste dont un député jihadiste Ahmada Ag Bibi s'est fait élire à l'Assemblée Nationale du Mali..... comme membre du parti gouvernemental qui prétend...... combattre le terrorisme.
IBK et la DGSE ont réussi à faire élire député l'ex porte parole du pire des chefs terroristes du Mali, Iyad Ag Ghali.
C'est la continuation de la méthode de camouflage utilisée au Rwanda.
Guillaume Ancel le
dit lui même, l’objectif était de « remettre au pouvoir le
gouvernement génocidaire ».
La décision a, bien entendu,
été prise au plus haut niveau de l’État. L’armée française a
exécuté les ordres qui venait du gouvernement de l’époque. Les
responsables sont le Parti Socialiste représenté par François
Mitterrand alors Président de la République, le RPR parti politique qui a changé de nom et s’appelle
maintenant Les Républicains, et l'UDF.
Guillaume Ancel : La
deuxième partie, quand on a enfin renoncé à remettre au pouvoir ce
gouvernement génocidaire, on a juste protégé sa fuite en créant
une zone humanitaire. Et, non seulement, les génocidaires ont pu
tranquillement aller se réfugier au Zaïre - aujourd’hui la
République Démocratique du Congo - mais, en plus, on les a laissé
organiser l’exode de leur population qui a quand même dû faire
encore à peu près 100000 morts supplémentaires.
Guillaume Ancel dit clairement que tout a été mis en place pour
aider les génocidaires.
« La solution finale » a
été préconisée par les extrémistes hutus proches de la famille
Hobyarimana.
Mehdi Ba dans son livre « Rwanda un génocide
français » nous donne des précisions sur l’aide apportée
aux génocidaires :
« La passivité et la
complaisance de la France dans la consolidation de ce régime
d’apartheid sont soulignés par les rapporteurs lesquels étayent
leurs conclusions par un témoignage émanant d’un certain Janvier
Afrika un tueur repenti qui travaillait « directement pour la
présidence ».Medhi Ba Un génocide français 1997, Editions l’esprit frappeur p
13-15
Deux militaires français entraînaient les Interahamwes.
« Les Français
nous ont appris comment attraper les gens et comment les attacher ».
Des Français se trouvaient également au « fichier central »,
au centre de Kigali, où se déroulaient des séances de torture... »
Medhi Ba Un génocide français 1997, Editions l’esprit frappeur p
13-15
Nous n’avons pas eu connaissance d’un désaveu
clair des responsables politiques de l’époque : ni Mitterrand
ni Hubert Védrine n’ont désavoué ces « conseillers en
génocide », ni Édouard Balladur, ni Nicolas Sarkozy ministre du budget, n’ont démenti avoir missionné ces assassins. Ni François Léotard n’a annoncé que plaintes avaient été déposées
contre ces criminels soldats français.
Bien au contraire,
Nicolas Sarkozy dans la 2° moitié de juillet 1994 s’inquiétait
de trouver un endroit pour faire atterrir ses avions : le
porte-parole du gouvernement savait évidemment de quelle livraison
il s’agissait, et de quelle urgence il était question.
Guillaume
Ancel : Et, alors là, c’est, à mon avis, l’épisode le
plus indéfendable parce que ce n’est pas un manque de confusion ou
de clairvoyance, pour moi c’est un sujet de complicité de
génocide.
On nous a demandé de livrer des armes aux
génocidaires dans les camps de réfugiés. Moi, j’ai assisté à
un système de une de ces livraisons, c’était la deuxième
quinzaine de juillet 1994.
En fait, je revenais d’une mission
d’exfiltration qui c’était mal passé. Quand j’arrive sur la
base de G, le commandant adjoint du
détachement me demande de détourner l’attention des journalistes. Parce que, je le cite, « un convoi d’armes va partir vers le
Zaïre ». Je le fais. Je fais ce qu’il m’a demandé parce
que je n’ai pas eu le temps de réagir plus que ça et le soir au
débriefing qui a évidemment été très dur, vous imaginez dans ces
opérations les débriefes sont très, sont nécessairement assez
compliqués. Je demande des explications sur ce sujet et là
j’entends les commandants du groupement m’expliquer que on livre
des armes à ces hommes qui ont conduit les massacres parce que il
faut éviter qu’ils ne se retournent contre l’armée française.
C’est pas en les réarmant qu’on les rendra moins dangereux. Ça
ne tient absolument pas la route. Et je comprends à ce moment là,
qu’ils ne font qu’exécuter des directives qui viennent au plus
haut niveau de l’État.
Nous avons ici le témoignage précieux de Guillaume Ancel, officier
dans l’armée française, missionné au Rwanda, à qui on demande
de « détourner l’attention des journalistes parce qu’un
convoi d’armes va partir vers le Zaïre ».
Il obéit. Il
n’a pas le courage qu’auront certains de ses collègues qui
ont refusé d’obéir aux ordres. Mais il témoigne maintenant.
Il
a su le soir même pour quelle raison on lui avait demandé de
détourner l’attention des journalistes, c’est parce que les
armes que l’armée française envoyait, elles étaient destinées
aux génocidaires. Son témoignage est précieux. Il permet de
connaître la vérité historique.
Guillaume
Ancel :C’est pour ça que la révélation de la revue XXI et
les annonces que vous avez faites sur le fait que ces trafics ils ont
été financés, ils ont été tracés, c’est bien la preuve qu’il
y a eu un manque total de clairvoyance du gouvernement de
cohabitation de l’époque et que maintenant, ils s’enferment dans
un déni total plutôt que d’oser expliquer aux Français les
décisions qu’ils ont prises à l’époque.
Ce n’est pas un manque de clairvoyance du
gouvernement Balladur de cohabitation de l’époque puisque c’est lui qui a
pris les décisions avec Mitterrand et Védrine. Le fait que le gouvernement Balladur s’enferme dans un déni total
est l’attitude de beaucoup de criminels. Le naïf Guillaume Ancel voudrait
que des criminels viennent expliquer à la population qu’ils
étaient censés représenter qu’ils ont agi comme des
criminels !
Guillaume Ancel :Il n’y a
qu’un point qui m’ennuie un petit peu dans les mises en
accusation, dans les mises en examen, pardon, dont on a parlé, c’est
que je trouve un peu dommage qu’on s’en prenne à mes compagnons
d’armes. Je suis solidaire d’eux parce que de toutes les façons
j’y étais et voilà j’ai participé à ces actions. Je pense que
eux ont fait ce que l’on attendait d’eux. Même si un officier
est forcément responsable des ordres qu’il donne, il faut se
rappeler que on était dans le cadre d’une politique qui était
décidée au plus haut niveau de l’État.
Guillaume Ancel a en partie raison quand il
explique que l’on s’en prend aux militaires et pas aux vrais
responsables qui sont les responsables politiques. Oui tous les
membres du gouvernement de l’époque devraient être jugés et ils
le seront par des Juges Délégués Révocables après la Révolution.
Au lieu de ça toute la presse encense Simone Veil
actuellement alors qu’elle était numéro 2 du gouvernement français au moment où celui ci a organisé le génocide au Rwanda.
Hubert Védrine n’est toujours pas en prison ni
même poursuivi.
Les partis politiques
responsables ont continué à régner en France depuis le génocide.
Le PS vient tout juste de se prendre une défaite électorale majeure
aux deux dernières élections. Le Premier Ministre actuel, Edouard Philippe appartient au nouveau RPR renommé Les Républicains.
La
journaliste : Donc, ce que vous dîtes, c’est que les
militaires en place n’avaient pas le choix, ils devaient
obéir.
Guillaume Ancel :Ah bah écoutez ce qu’a
révélé la revue XXI, et que même moi j’ignorais, c’est qu’il
y a des officiers, qui sont beaucoup plus courageux que moi, qui ont
rapporté au plus haut niveau de l’État major français qu’ils
étaient contre cette politique et qu’ils ne comprenaient pas
pourquoi on nous demandait de livrer des armes aux génocidaires dans
des camps de réfugiés. Et, c’est là où ce rapport arrive à
l’Élysée et où un homme de l’Élysée HV, sans doute Hubert
Védrine, met cette mention terrifiante « appliquer la
directive ».
Vous vous rendez compte de ce que ça
signifie.
Ça veut dire qu’il y avait une directive de
fournir des armes à des génocidaires dans les camps de réfugiés
alors qu’on est sous un mandat humanitaire avec embargo des armes
de l’ONU. Voilà.
Hubert Védrine
était secrétaire général de l’Élysée à l’époque. On a la
preuve directe qu’il a donné l’ordre d’appliquer la directive qui consistait à réarmer les génocidaires.
Mais c'est le Président de la République François Mitterrand qui est le premier responsable, c'est évidemment lui qui a donné l'ordre à Hubert Védrine de mettre la mention "appliquer la directive".
C’est l’entourage
de François Mitterrand qu’il faut faire parler. Pour l’instant
seuls des militaires ont témoigné.
Pourtant Guillaume Ancel ne prononce jamais le nom de François
Mitterrand.
Journaliste :
Guillaume Ancel puisque vous parlez du pouvoir politique. Devant la
commission de la défense le 16 avril 2014, Hubert Védrine, donc
ancien Secrétaire général de l’Élysée, a reconnu que les
livraisons d’armes s’étaient bien poursuivies après le début
des massacres mais tout en disant que ça n’avait rien à voir avec
le génocide. Qu’en pensez-vous ?
Guillaume
Ancel : Écoutez ce que j’en pense. C’est que ce n’est pas
la peine d’avoir fait Saint Cyr pour comprendre que, quand on
arrive sur un territoire, que les gens qui ont du sang jusqu’au cou, qui se vantent des massacres qu’ils
ont conduit - on en a eu exemple dans les collines de Biséséro où on a vu les forces gouvernementales qui massacraient
la population civile – pour comprendre que les gens que l’on nous
demande d’aider sont ceux qui organisent les massacres.
Ce
qui explique la totale réticence de l’armée française. Et
aujourd’hui on les a mis dans une situation extrêmement délicate
parce que, en gros, pendant 22 ans ils ont été obligé de couvrir
ce secret d’État. Maintenant, c’est délicat de leur demander de
raconter la réalité qu’ils n’ont jamais pu dire pendant toutes
ces années, voilà.
Donc je pense qu’il y avait, enfin très
clairement, on avait toutes les informations pour changer de
politique. Et si ça n’a pas été fait, ça doit être justifié
par des raisons que je ne comprends toujours pas.
La question du journaliste est étrange. On dirait
qu’il cherche à dédouaner Hubert Védrine en répétant ses
propos mensongers comme si ils pourraient être vrais.
Guillaume
Ancel nous prouve dans sa réponse que il était impossible
d’imaginer une seule seconde que les personnes à qui l’armée
française livrait des armes étaient autre chose que les
génocidaires. Quand Guillaume Ancel dit « ce qui explique la totale
réticence de l’armée française », il donne une vision faussée du rôle qu'a eu l'armée française. Ce n’est qu’une toute petite partie de l’armée
française qui a refusé les ordres. La grande majorité a obéi sans
broncher. De la même façon que les militaires actuellement au Mali participent au recyclage des terroristes MNLA et Ansardine.
Ensuite, Guillaume Ancel nous indique qu’on aurait
demandé pendant 23 ans aux membres de l’armée de couvrir ce
secret d’État.
Un vrai journaliste lui poserait des questions pour
savoir quelles ont été les pressions exercées par l'Etat français pour demander aux
militaires de se taire mais les journalistes qui l'interrogent ne lui posent aucune question là dessus.
Guillaume Ancel dit ne pas comprendre
l’omerta qui a continué à régner sur le Rwanda. Les Africains
qui subissent la Franceàfric le comprennent très bien. La politique
française en Afrique n’a pas vraiment changé. Le génocide
sanitaire organisé par la Franceàfric depuis 25 ans a fait 100 millions d’enfants morts. Plus de morts que le génocide au Rwanda qui a fait 800000 morts dont la
France est aussi responsable. Donc l'omerta sur le génocide au Rwanda est très facile à
comprendre. Les gouvernants français sont une bande de gangsters
criminels en Afrique et comme dans toutes les bandes de gangsters, on
ne dénonce pas son collègue gangster pour se
protéger.
Journaliste : Guillaume Ancel, la
livraison d’armes dont vous avez parlé, livraison d’armes aux
génocidaires rwandais était avant ou après l’embargo décrété
par l’ONU sur les armes ?
Guillaume Ancel :
Alors écoutez, ça c’est passé dans la deuxième quinzaine de
juillet, donc techniquement, c’est juste à la fin du génocide.
Mais toujours sous embargo (en même temps on entend la voix de la
journaliste dire « après l’embargo » et donc il répond
« non on est toujours sous embargo ») et de toute façons,
ce sont les unités qui ont conduit les massacres.
Donc, même
si le génocide est terminé - génocide que on ne reconnaît pas
d’ailleurs - la France, à ce moment là, on sait que ce sont des
massacres de grande ampleur mais on a tout fait pour parler de
génocide beaucoup plus tard.
Mais, enfin, on voit bien que les
gens qui sont là sont des criminels. Donc, leur livrer des armes est
complètement inepte.
La question
du journaliste suppose que l’ONU serait une organisation pacifiste
qui n’aurait rien à voir avec les crimes en Afrique. Sauf que
l’ONU est une organisation qui travaille de concert avec la
Franceàfric pour les intérêts des esclavagistes. Ce sont eux qui
ont permis le coup d’état de la France en Côte d’Ivoire en
2011/ 2012.
C'est l'ONU qui transportait l'or des terroristes de Guillaume Soro pour franchir les frontières et armer les milices Forces Nouvelles.
C'est l'ONU de Jean-Marie Bourry qui lançait des appels à la radio ONUCI le 16 décembre 2010 pour inciter les naïfs pro Ouattara à venir manifester pacifiquement dans une manifestation qui était une attaque à mains armées (Kalachnikov Lance-Roquettes) pour prendre d'assaut la télévision ivoirienne RTI. (vidéo originale interdite en France. qqn en a fait une copie)
Mais avec la même hypocrisie mensongère de l’armée française (parlant d’"opération
humanitaire" alors qu’elle est en train d’organiser un génocide),
l’ONU parle d’embargo sur les armes tout en permettant à la
France d’envoyer des armes aux tueurs.
C'est l'ONU qui a donné le feu vert à la France pour que la France intervienne au Rwanda.
Journaliste :
en 2016, Guillaume Ancel vous avez publié une lettre ouverte au
Président de la République et dans cette lettre ouverte vous
réclamiez une véritable ouverture des archives sur le Rwanda.
Aujourd’hui, on en est loin ?
Guillaume Ancel :
Clairement, vous savez, c’est assez incroyable.
Un chercheur
qui a demandé à accéder à des documents importants suite à
l’annonce de cette ouverture, on lui a écrit que les documents
étaient ouverts mais non consultables.
Or, ça me rappelle une
politique que l’on m’a demandé d’appliquer quand je suis
arrivé ensuite sur le siège de Sarajevo que j’ai raconté dans un
livre. J’ai reçu l’ordre de riposter sans tirer, voilà.
On
est à peu près dans cette même logique totalement irrationnelle,
on a fait des trucs indéfendables et on raconte totalement son
contraire en espérant que les Français s’en contenteront. Je
pense qu’à un moment, il faut accepter que les Français aient le
droit d’être seuls juges des interventions qui ont été menées
en leurs noms.
Guillaume Ancel dit
quelque chose qui touche à la justice populaire. Il dit : « Je
pense qu’à un moment, il faut accepter que les Français aient le
droit d’être seuls juges des interventions qui ont été menées
en leurs noms. »
Comme le souligne Guillaume Ancel, les
Français doivent pouvoir savoir ce que leurs gouvernants ont fait
comme crimes au Rwanda et en général tous les crimes qu’ils font
en Afrique. Encore faudrait-il pour cela qu’il y ait des
médias véritablement indépendants.
Ensuite les Français
devraient être en colère parce que les crimes comme le dit si
justement Guillaume Ancel ont été faits en leur nom.
Enfin
ces criminels ne seront pas jugés par des Français mais par des
Africains qui sont les victimes de ces monstres, au Nuremberg de
l’Afrique par des Juges délégués révocables choisis par la
population.
LES CRIMINELS AUTEURS DU GÉNOCIDE AU RWANDA SONT TOUJOURS LIBRES ET MÊME AU POUVOIR EN FRANCE
François Mitterrand, commandant en chef du génocide au Rwanda, a eu droit à un enterrement en grande pompe, aux louanges des médias qui le considéraient comme un grand homme. Alors qu'il n'est qu'un gangster Franceàfric criminel des Africains.
Aucun des ministres du gouvernement
responsable du génocide, le gouvernement Balladur, n’a été
jugé. Charles Pasqua et Simone Veil sont décédés sans jamais avoir été jugés. Simone Veil est encensée par les médias. Elle est entrée au Panthéon alors qu'elle était numéro 2 du gouvernement Balladur en 1994.
Les autres s'en tirent très bien. Ils ont des postes importants, en Europe ou en France.
Michel Barnier est actuellement Commissaire européen au marché intérieur et aux services.
Nicolas Sarkozy est membre du Conseil Constitutionnel Français.
François Bayrou était il y a encore quelques semaines ministre de la justice. Il a dû démissionner pour une affaire d'emploi fictif, ce qui révélateur de ce qu'est devenu notre pays, nos médias, nos partis politiques et syndicats....
Français Bayrou n'a pas démissionné pour avoir participé à un gouvernement génocidaire mais pour une histoire d'emplois fictifs !
En France, il est plus grave de détourner l'argent public que de participer à un génocide ! C'est pareil pour François Fillon, il a été épinglé par le Canard Enchainé pour un scandale d'emplois fictifs mais jamais pour sa participation dans un gouvernement ayant participé au génocide du Rwanda ni pour sa participation au coup d'état contre Gbagbo.
Hubert Védrine qui a donné l’ordre
d’armer les génocidaires est toujours en liberté.
Tous ces
criminels seront jugés au Nuremberg de l’Afrique par des Juges
Délégués Révocables.
L’iceberg larsen C de 5800 km² et de mille milliards de tonnes s’est détaché de la banquise il y
a 3 jours.
Les calottes polaires sont sans doute les zones de notre planète où les conséquences du réchauffement du climat sont les plus manifestes. Alors qu’au nord, la taille de la banquise arctique a fortement reculé en 2016
à cause de records de températures (jusqu’à 20 °C supérieures aux
normales de saison), au sud, l’ouest de l’Antarctique est
continuellement déstabilisé par la fonte des barrières de glace
flottantes.
Larsen est l’une de ces barrières glacées menacée de disparition. Une
crevasse géante y progressait depuis plusieurs années, précisément dans
sa partie « C ». Ce 12 juillet, la faille géante a finalement achevé de
séparer un bloc géant entier de glace du reste du continent, formant un iceberg d’environ 5 800 km² et de mille milliards de tonnes. Le Monde
Dans le même temps nous apprenons que un tiers des
espèces vertébrées ont disparu en 40 ans.
Partout, les écosystèmes sont menacés, et rien ne semble pouvoirenrayer la tendance. Alors que les pressions humaines sur l’environnement
ne cessent de s’aggraver, plus de la moitié du vivant, parmi les
vertébrés, a disparu ces quarante dernières années. C’est sur ce nouveau
constat alarmant que s’ouvre la onzième édition du rapport « Planète vivante », un vaste bilan de santé de la Terre et de sa biodiversité, publié jeudi 27 octobre par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le Monde
Les
capitalistes parasites ont détruit la Terre. On
remarque que la courbe du dégagement de CO2 dans l’atmosphère est
exponentielle et que ça s'est largement aggravé depuis 60 ans.
Et
en 15 ans, les capitalistes ont aggravé le couvercle carbone empêchant
les photons de quitter la Terre, de 36 % (on est passé de 6400 millions
de tonnes de carbone en 97 à 8700 millions de tonnes de carbone en
2012).
Ils dégagent 8700 millions de tonnes de carbone par an
(usage énergies fossiles) (source Centre américain d'analyse de
l'information relative au gaz carbonique, chiffre repris par Stephen
Emmott dans "10 MILLIARDS") Le Savoir En Echanges
Plus on gagne d’argent et
plus on pollue. Ce sont donc bien évidemment ceux qui consomment le
plus qui sont responsables de la destruction de la Terre.
« Un
Européen a besoin de 5 hectares (10 terrains de foot en moyenne). Si
tout le monde vivait comme lui, il faudrait deux planètes de plus.
Et un Américain ? 10 hectares, soit 20 terrains. Il lui
faudrait presque 6 planètes de plus ! Un Asiatique est pour
l’instant en dessous des capacités de la Terre, mais c’est en
Asie que la croissance de la population et de l’économie est la
plus élevée. » p 91 Environnement et Ecologie Catherine
Stern
Pour faire face à
cette catastrophe climatique qui nous arrive et décimera l’ensemble
de l’humanité, il faut des mesures drastiques.
Il faut fermer les usines de voitures polluantes, il faut
stopper les centrales qui produisent des énergies fossiles. Il faut
aussi fermer toutes les centrales nucléaires avant que l’une
d’elles n’explose et que nous disparaissions de la surface de la
Terre, avant que les déchets ne contaminent tous les sous sols et
n’empêchent des générations entières de pouvoir cultiver quoi
que ce soit sur des sols contaminés.
Il faudrait tout de suite
construire des centrales d’énergies renouvelables partout et poser
des panneaux solaires sur tous les logements. Voilà ce qui serait
juste raisonnable, juste responsable.
Tous les employés des
anciennes centrales polluantes seraient réembauchés dans les
centrales non polluantes. Un projet de cette ampleur redonnerait du
travail à pleins de gens.
Mais Macron et son gouvernement
ne sont pas occupés à limiter les conséquences du réchauffement
climatique ni à donner du travail à tous les chômeurs.
Ils
ont juste pour priorité de faire plaisir aux plus riches, aux
pathologistes consuméristes qui ont toujours besoin de plus
d’argent, comme des drogués qui veulent toujours plus de drogue.
Sauf que eux ne mourront pas d’overdose, ils tuent la planète et
les pauvres.
Ces privilégiés sont les capitalistes qui jouent
en bourse. La grande réforme de suppression de l’ISF pour les
actionnaires va leur permettre de gagner encore plus
d’argent.
Emmanuel Macron a précisé ce mercredi sur France Inter ses projets pour
l'impôt sur la fortune (ISF). Le candidat à la présidentielle souhaite
le supprimer pour les actionnaires d'entreprises, au nom du "financement
de l'économie". Une recette économique à la saveur libérale, qui va
faire le bonheur de Liliane Bettencourt, Vincent Bolloré et consorts... Marianne
Et au milieu de tout ça, Macron cherche à se
faire passer pour un Président soucieux de l’écologie.
Il a
choisi pour ministre de l’écologie le très populaire Nicolas
Hulot, celui que tout le monde connaît pour ses émissions
écologistes « Ushuaïa ».
Il croit que cela suffira
à calmer les protecteurs de la nature.
Article du Canard Enchaîné
Tout ce folklore
médiatique, c’est l’arbre qui cache la forêt d’un corrompu des
industries criminelles sanitaires et écologiques.
La fondation de Nicolas Hulot est
financée par EDF, Vinci, Véolia.
« Jusqu’en 2012, EDF a
versé 460000 euros par an à la fondation crée (et présidée) par
Hulot. Depuis, l’électricien a réduit la voilure, mais il allonge
encore 100000 euros par an, confirme EDF en palmipède. « un
soutien déterminant » saluait Hulot, le 19 mai 2016, en
serrant chaleureusement la pogne de Jean-Bernard Lévy, le patron
d’EDF, devant les photographes. Un an plus tard, le mélange des
genres s’avère quelque peu radioactif… Après l‘avis rendu par
l’Autorité de sûreté nucléaire, la semaine dernière, Hulot,
qui n’est pas un fan de l’atome, va devoir prendre position sur
l’EPR de Flamanville face à son ancien « partenaire »…
Dans
son décret d’attribution, le ministre Hulot a aussi la main sur
« l’économie circulaire » (le recyclage des déchets),
le marché chouchou de Véolia. Or, de 2012 à 2017, Véolia a casqué
200000 euros par an à la Fondation, et ce généreux mécène siège
même à son conseil d’administration ! Autre sponsor garanti
vert, Vinci (désigné pour construire l’aéroport
Notre-Dame-des-Landes) a financé la Fondation, en 2014 et en 2015, à
hauteur de 30000 euros. Et TF1, Bouygues Télécom, la SNCF ou encore
L’Oréal versent chacun une obole comprise entre 30000 et 250000
euros par an." Le Canard Enchaîné
Son entreprise
Eole lui a permis de gagner des sommes colossales sans avoir à
beaucoup se fatiguer (« toutes les recettes d’Eole
proviennent des produits Ushuaïa et de droits d’auteur sur les
livres »).
« A partir des années 2000, selon
une dizaine de comptes annuels consultés par « Le Canard »,
Eole Conseil a dégagé entre 480000 et 715000 euros de chiffre
d’affaires par an. Une vraie machine à cash pour l’écolo de
Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine) : seul salarié, Hulot en
possède 99,9 % des parts. Autrement dit, il encaisse tous les
bénéfices… Au fil des années, la société a ainsi accumulé
quelque 3 millions d’euros de fonds propres. Ce trésor de guerre
n’appartient qu’à Hulot et s’ajoute à ses émoluments
annuels : 290000 euros de salaires en 2013, complétés par
66000 euros de dividendes, soit 356000 euros de revenus au total,
selon les comptes déposés par Hulot cette année-là. Depuis, le
guide vert fait preuve d’une obscure transparence : les
comptes des années 2014 et 2015 ont été déposés sous le régime
de la confidentialité, et ceux de l’année 2016 ne sont pas encore
connus » Le Canard Enchaîné
La politique écologiste qu’il mène
en tant que ministre est à l’image de sa fondation pute et de son
entreprise gabegie qui lui permet de se faire énormément d’argent
pour lui tout seul, en égoïste pathologiste consumériste.
A peine, il arrive
au gouvernement qu’il recule déjà sur l’éthique écologiste.
Le
texte sur les perturbateurs endocriniens que les médias nous
présentent comme « une avancée considérable » est un
recul considérable et une victoire pour les criminels sanitaires que sont
les industries qui utilisent les perturbateurs endocriniens.
« Alors
que Ségolène Royal bataillait depuis plus d’un an pour bloquer un
texte laxiste de la Commission européenne sur les perturbateurs
endocriniens, Hulot l’a voté comme un seul homme, à la grande
satisfaction de l’Allemagne et du lobby de l’industrie
chimique. Les perturbateurs sont, on le sait, des substances
qu’on répand partout et de plus en plus, dans les pesticides, les
plastifiants, les emballages, les cosmétiques, etc. et qui
entraînent toute une ribambelle de dégâts sanitaires : cancer
du sein et de la prostate, infertilité, troubles cognitifs,
diabète… Le texte portait sur la manière de les classer :
que faire des substances dont on soupçonne qu’elles sont des
perturbateurs ? Faut-il attendre que la preuve soit faite de
leur dangerosité (et ça peut prendre des années) ? Le texte
européen signé par Hulot exige un niveau de preuves si élevé
– supérieur à celui imposé pour un cancérogène – que nombre
de perturbateurs suspectés ou présumés vont devoir continuer
allègrement d’être en vente libre et de déglinguer nos hormones.
Ce qui n’empêche pas Hulot d’annoncer qu’il s’agit d’ »une
avancée considérable » Le Canard Enchaîné
Hulot
dans un gouvernement pour les patrons du CAC40, quoi de plus normal pour celui qui a vendu son âme d’écolo aux industries criminelles
écologistes et criminelles sanitaires.
Notre belle Terre et
nous qui vivons dessus sommes à l’agonie.
Si une Révolution
ne stoppe pas les capitalistes dans leur folie meurtrière de
destruction de la Terre, la loi de transformation quantité qualité
qui a commencé à s’appliquer - la nouvelle qualité étant la
catastrophe climatique - va s’accélérer et le scénario du "Jour d’après" ne sera plus une fiction filmique mais la réalité que
les humains vivront.