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vendredi 28 mai 2021

Mali - Burkina Commentaires sur l'analyse (erronée mais contenant plusieurs vérités) de Bèhib Evariste Blanchard Méda partisan d'Assimi Goita


par Yanick Toutain
et Julie Amadis 
28 mai 2021

Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons
voulu inciter Gilbert Diendiéré,
lui-même, à perpétrer un coup d’Etat".
"
Hervé Ouattara: "On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam,
qui sont arrivés plus tard,
étaient dans la même logique
 que Smockey et moi.
Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités"
,

Pour duper les naïfs, les pro Assimi Goita
 font croire que ces gredins CNSP lutteraient contre le terrorisme des MNLA et Ansardine
Ils sont leurs "frères" et ils s'en vantaient dès le 1° jour !

 A ce stade le commentateur pro Goita est sur le point de comprendre que l'armée a volé le pouvoir au peuple. et que la ressemblance Mali Burkina Faso est totale sur ce point.

Bèhib Evariste Blanchard Méda : Partant de ce 1er point, j'ai la faiblesse de penser que dans le fond il y a au une similitude de scénario. Au Mali, le peuple et armée ont fait partir IBK, au Burkina le peuple a fait partir BC et l'armée et  qqc OSC ont fait le coup d'etat contre le peuple.

Cette analyse de Bèhib Evariste Blanchard Méda est erronée : adjuvant fut Sankara, opposants furent Zida et Goita ! Le critère est l'auto-organisation du peuple par des CDR 

 

 Mais alors, pourquoi ne pas comparer ces deux cas avec le Burkina Faso de 1983 où Sankara donne le pouvoir au peuple le soir même !

Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.
Où sont les CDR de 2014 au Burkina Faso ? Nulle part parce que le Balai Citoyen et Zida n'en voulaient pas !!
C'est Kaboré qui a rédigé la constitution de la dictature Compaoré !

Où les CDR de 2020 au Mali ? Nulle part parce que Goita ne veut pas d'un peuple organisé à la base !!! 



Mali: #NonAuPutsch #CSNPDEGAGE #ViveLaRévolution 2 militaires pour 125 citoyens formant un grand CDR de base (100 délégateurs, 5 étudiants et 18 autres fonctionnaires délégués révocables) Toujours 8% de militaires avec le peuple ni plus ni moins

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
25 mai 2021

Thomas Sankara 4 août 1983 :
Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.


Mali - Burkina Commentaires sur l'analyse (erronée mais très intéressantes car contenant plusieurs vérités) de Bèhib Evariste Blanchard Méda partisan d'Assimi Goita


Nous allons faire citation intégrale du texte de Bèhib Evariste Blanchard Méda  en commentant chaque affirmation historique. C'est en effet un texte passionnant qui a le mérite de relier l'histoire récente du Mali et celle du Burkina Faso. Ce texte constructif oblige à préciser chaque affirmation et, par ce fait il est extrêmement pédagogique pour tout révolutionnaire sankariste. Qui devra revoir chaque étape des 10 dernières années depuis janvier 2011 s'il veut contester de bonne foi la conclusion (erronée) "Vive Assimi Goita"

 Bèhib Evariste Blanchard Méda "Si seulement le Burkina avait eu un Assimi Goita!

Nous commencerons par la fin de ce texte. En effet si l'exergue est le regret que le Burkina Faso n'ait pas eu un Assimi Goita - regret inutile de notre point de vue - la conclusion étrange de ce texte nous permet de préciser notre projet sankariste

Il est en effet écrit 

Bèhib Evariste Blanchard Méda "Vive Assimi Goita ( pardon faut pas te bombarder général après hein, a 37 ans tu es colonel par ton mérite )"
Mais la leçon que les néo-sankaristes ont tiré de la révolution de 1983-1987 n'est pas l'abolition de toutes hiérarchies dans l'armée ou le fait que les généraux devraient obéir à des colonels; Une absurdité au Mali
Mais la leçon que les néo-sankaristes ont tiré de la révolution de 1983-1987 est au contraire du fait qu'il faut que les responsables dirigent avec une précision pour le rôle de chacun.
Il faut donc -dans le projet des #supersankaristes - que chaque général d'armée ait 4 généraux de division sous ses ordres, que chaque général de division ait 4 colonels sous ses ordres. Les néosankaristes promotionnent une structure militaire où chaque colonel dirige un régiment de 3125 soldats en ayant sous ses ordres 4 commandants. Une structure où chaque commandant dirige un bataillon de 625 soldats en ayant 4 capitaines sous ses ordres. Une structure où chaque capitaine dirige une compagnie de 125 soldats en ayant 4 lieutenants sous ses ordres. Une structure où chaque lieutenant dirige une section de 25 soldats en ayant 4 sergents sous ses ordres. Une structure révolutionnaire où chaque sergent dirige un groupe de 5 soldats en ayant 4 hommes et femmes de troupes sous ses ordres.

Mais une structure où les militaires ne sont pas écartés du peuple par l'impérialisme, une structure où ce ne sont pas les dirigeants compradores - qu'ils soient aux ordres de la France, de l'Europe, des USA ou qu'ils soient devenus les pantins de l'impérialisme russe ou de l'impérialisme chinois !
Les sankaristes promotionnent une structure militaire où un colonel est le représentant de 15625 citoyens et donc le délégué choisi par 625 CDR de base (125 grands CDR de 100+20+5 délégateurs)

Il faut ici rappeler ce que Thomas Sankara prononçait dans son discours du 4 août 1983.

Peuple de Haute-Volta,

Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.

Ce sont donc par ses CDR que le peuple dirige. 
On notera pour les jeunes Maliens dupés par l'escroc Ras Bath que les CDR de Thomas Sankara sont des "Comités de défense de la révolution" et pas un absurde "Collectif pour la défense de la République"
Et ce sont des CDR qui devront avoir la maîtrise de la nomination de tous les militaires, de tous les fonctionnaires, de tous les magistrats, de tous les juges.

TRANSITION C'EST CONTRE-REVOLUTION
TRANSITION C'EST SABOTAGE
DE LA VOLONTE REVOLUTIONNAIRE DU PEUPLE

On voit que le jour même de la révolution, le 4 août 1983, il n'était pas question d'une quelconque "transition". La révolution donne le pouvoir au peuple le jour même de la chute de l'ancien régime.
Et le peuple dirige directement par ses organes de pouvoir à la base !

Bèhib Evariste Blanchard Méda : 

Je lis certains internautes qui pensent que le Mali imite "mal" le modèle Burkinabè. C'est  une vue de l'esprit que je ne rejette pas systématiquement. En effet, ce point de vue pourrait être juste et accepté si le Mali était au bout de son processus de transition.

Ce paragraphe est surprenant. Car si l'on regarde les 10 dernières années on a vu une succession de révolutions et de proto-révolutions au Mali et au Burkina Faso. Et c'est le Mali et non le Burkina Faso qui a réussi le premier à chasser son tyran en mars 2012. Pour la victoire d'octobre 2014 c'est donc le Burkina Faso qui a imité le Mali. Mais il faut reprendre toute la chronologie pour voir que la Tunisie a lancé le processus en décembre 2010-janvier 2011..... que les Français ont laissé en 2010 les communistes et les mélenchonistes saboter : en septembre 2010 Sarkozy a failli subir le sort de Ben Ali six mois avant.
Il faut donc rétablir la chronologie subsaharienne - en mentionnant au passage la Côte d'Ivoire où la résistance contre les terroristes Forces Nouvelles de Guillaume Soro et Alassane Ouattara ont suscité dès décembre 2010 un commencement de résistance populaire qui aurait pu devenir révolutionnaire si Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo avait suivi le chemin sankariste et la construction des CDR 
C'est donc au Burkina Faso en février 2011 que le processus révolutionnaire subsaharien s'en enclenché et durera, pour la première étape en novembre 2014



Le début de la révolte en février

La mort de Justin Zongo, élève de Koudougou, apparemment lynché par les policiers dans le poste de police de Koudougou, est l’élément déclencheur de la révolte. La jeunesse se soulève à partir du , après sa mort. Cette affaire succède à plusieurs cas similaires13,8. La police affirme qu’il est mort d’une méningite13 et réprime en tirant sur les manifestants, qui incendient le gouvernorat de la province16,8. Les manifestations des élèves se succèdent du 22 au 16, soutenues par les commerçants et les ouvriers13. Très rapidement, la répression déterminée fait sept morts8.

Le , la révolte s’étend avec la mise à sac des commissariats de KoudougouRéo et Léo17 (dans cette dernière localité, les manifestants délaissent la gendarmerie, les gendarmes jouissant d’une certaine estime8). Des émeutes ont aussi lieu à PoaOuahigouya, et à la capitale Ouagadougou16.

On notera qu'à l'époque aucune force au Burkina Faso n'a repris le drapeau de Sankara en appelant ces jeunes à former des CDR de pionniers 
Si ces jeunes avaient formé des CDR de pionniers, la situation politique du Burkina Faso de février 2011 aurait été totalement différente.
En 1986 dans son discours à la conférence des CDR voici ce que Thomas Sankara rappelait 

"Nous n'avons pas le droit, en tant que révolutionnaires, de considérer que les Pionniers doivent être tenus en marge de l'action révolutionnaire et n'être intégrés à notre action qu'une fois l'âge de 18 ans atteint.

Partout où des révolutionnaires sont concernés directement par la vie de ces Pionniers, ils devront prendre leurs responsabilités : encadrer, éduquer, conscientiser ces jeunes enfants afin qu'ils grandissent en révolutionnaires, qu'ils vivent en révolutionnaires et meurent en révolutionnaires" 



Pour ceux qui étaient trop jeunes à l'époque il faut rappeler comment les Burkinabè étaient sur le point en 2011 de chasser Compaoré 

Reprise de la contestation en mars]

Blaise Compaoré, président du Burkina Faso de 1987 à 2014.

Le mouvement de contestation connaît une pause début mars, avec le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco)18 et des annonces, limogeage de responsables de la région et ouvertures d’enquête8.

Mais dès le Fespaco achevé, les manifestations reprennent. Le , ce sont les commissariats de KoupélaYakoPouytengaGourcyDori qui sont incendiés, et des manifestations ont également lieu à Bobo-Dioulasso, Koudougou, Fada N'GourmaTenkodogo, Léo et à Gaoua17,19, où un élève est tué20.

Le , la manifestation à Ouahigouya met à sac les administrations, le siège local du CDP (parti au pouvoir), la résidence du gouverneur, tous les locaux de police, le conseil régional, la mairie, la douane, le palais de Justice. Seule la prison n’est pas prise d’assaut ; à Diapaga, le commissariat et le gouvernorat sont incendiés, des affrontements ont lieu entre manifestants et policiers à Bogandé et Fada N’Gourma17, d’autres manifestations ont lieu à BousséZiniaré17 et à Manga19.

Les six morts sont quatre élèves, un policier lynché après la mort d’un élève, et un passant tué par la police17.

Le principal syndicat étudiant, l'Union générale des Étudiants burkinabè (UGEB) à travers sa section nationale de la ville de Ouagadougou à savoir l’Association nationale des Étudiants burkinabés (ANEB/ Ouaga), tente d’organiser le mouvement contestataire17 et appelle à une marche le  à Ouagadougou19. Cette manifestation a lieu dans une ville quadrillée par les forces de l’ordre et reste pacifique jusqu’à l’intervention de la police qui la disperse violemment, tuant un enfant par un tir à la tête et blessant au moins neuf manifestants. À la suite de cela, l’ANEB appelle à une grève de 72 heures13. La résidence du gouverneur de Ouahigouya est incendiée le 1113.

La première déclaration du chef de l’État a lieu le , dans laquelle il stigmatise les manifestations qui seraient manipulées par l’opposition, qui comploterait pour prendre le pouvoir par la violence, et considère l’ANEB comme irresponsable21.

Le championnat de football national est suspendu par la Fédération burkinabé de football à partir du , à la suite de ces émeutes22.

La coalition nationale de lutte contre la vie chère lance, le , un appel à une journée de lutte le , pour la justice et la vérité sur l’affaire de la mort de Justin Zongo à Koudougou, sur celle de Norbert Zongo, et sur celles de bien d’autres opposants ou morts suspectes. La manifestation demandera également les libertés d’expression et de manifestation, la fin de la torture et des zones rouges. Du côté social, Tolé Sagnon exige la suppression de taxes et une hausse des revenus dépendants de l’État23.

Dans la nuit du 22 au , des militaires mécontents d'une décision de justice, qui condamne cinq militaires à la prison pour une rixe avec des civils, prennent les armes à Ouagadougou. Ils libèrent les militaires détenus à la MACO (maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou). Les premiers tirs débutent le  vers 20 h et se poursuivent toute la nuit. Les rafales de kalachnikovs se font entendre et les magasins et stations d'essence sont pillés par les militaires24,25 ; les tirs tuent une jeune fille de 15 ans26 et font douze blessés27. Au réveil, le , le calme revenu, les commerçants ouagalais, dont les boutiques ont été endommagées durant la nuit, bloquent les rues et entament des manifestations, faisant craindre un nouveau déploiement des forces militaires, notamment sur l'avenue Kwamé N'Kruma et le rond-point des Nations-Unies. Des militaires se mutinent dans tout le pays et dans la nuit du 28 au , des militaires agressent le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, qui s'en tire sans grave blessure28.



Mais le processus - sans CDR et saboté par les gredins contre-révolutionnaires du PCRV - a repris en avril, avec les militaires. Ainsi que me l'a relaté un sympathisant, des militaires se mettaient même à lever le poing 

SAMEDI 30 AVRIL 2011


Extension des mouvements en avril[modifier | modifier le code]

Le , un couvre-feu est décrété de 21 à 6 heures du matin, qui permet de ramener le calme29, même si le  à Tenkodogo, les élèves incendient le Haut-commissariat et le Gouvernorat, le siège du Congrès pour la démocratie et le progrès, parti au pouvoir, et les résidences de deux ministres, Alain Bédouma Yoda et Marie-Odile Bonkoungou30.

La contestation militaire est désamorcée par la libération des condamnés, ce qui provoque les protestations de la magistrature, en grève du 31 au 32,33. Le couvre-feu est levé le 3, même si l'opposition continue à réclamer le départ du président Blaise Compaoré29 et qu’entre 10 00034 et des dizaines de milliers de personnes manifestent contre la vie chère et pour la justice dans l’affaire Justin Zongo le 35,36,37.

Le , une grève éclate dans l’enseignement, à l’appel du Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur (SNESS) et le Syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la recherche (SYNTER), pour obtenir des augmentations de salaire promises depuis cinq ans. Elle est très suivie34,33.

Une nouvelle mutinerie éclate jeudi  : ce sont les soldats du régiment de la garde présidentielle qui réclament le paiement d’indemnités non-versées et le départ de leur commandant34. Les soldats mettent à sac le logement de Gilbert Diendiéré, chef d'état-major particulier du président38. Puis, rejoints par des soldats de trois casernes de Ouagadougou, ils pillent des commerces en centre-ville38. Le président Blaise Campaoré prend la fuite dans la nuit, d’abord dans l’ancien palais présidentiel à Ouagadougou38, puis à Ziniaré34,38. Les négociations entamées le lendemain, vendredi , permettent de satisfaire les revendications des soldats38. Dans la soirée du , le chef d’état-major général des armées et le chef de la garde présidentielle sont changés, et le gouvernement Tertius Zongo est dissous39.

Malgré ces mesures, l’agitation perdure : les 16 et , de nouvelles mutineries éclatent à Pô et Tenkodogo, puis à Kaya le 1740. Les militaires pillent des commerces à Kaya, et saccagent les domiciles des officiers chef de corps et de région militaire41. En riposte aux pillages de leurs boutiques par les militaires, les commerçants de Ouagadougou pillent eux aussi des bâtiments publics de la capitale, le samedi 42. Si le calme revient dans les casernes de province le matin du lundi 18, les étudiants de Koudougou relancent leur mouvement et, lors d'une manifestation, brûlent le siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), la résidence de l’ex-Premier ministre40 et d’autres bâtiments. Dans la nuit, c’est la résidence d’un chef du parti d’opposition, l’UNDD, qui est visée par des incendiaires du parti au pouvoir43. Le même jour, une autre mutinerie éclate à Ouagadougou40. Le bilan humain du week-end est de 45 blessés au moins42. Un couvre-feu est imposé, de 19 heures à 6 heures du matin44. 

On voit ici que la révolution pouvait vaincre en 2011
Il est évident qu'un appel former des CDR aurait pu transformer en REVOLUTION VICTORIEUSE ce processus proto-révolutionnaire 

Le , le président Compaoré nomme Beyon Luc-Adolphe Tiao premier ministre45. Le gouvernement Luc-Adolphe Tiao, formé le , est constitué de fidèles du régime : seize des vingt-neuf ministres étaient déjà membres du précédent cabinet, et plusieurs autres avaient déjà été ministres sous Compaoré46. Conséquence des mutineries, le président, qui s’attribue le ministère de la Défense, renouvelle toute la chaîne de commandement au sein de l’armée et nomme le général Honoré Traoré chef d’état major des armées47. Le gouvernement baisse quelques taxes ou subventionne des produits de consommation courante (à partir du  et pour trois mois12), et promet que justice sera rendue rapidement dans les dossiers de Justin Zongo et des élèves tués pendant les manifestations récentes (Koudougou, Gaoua) ou plus anciennes (Piéla)33,20. Des grèves dans les mines d'or de Taparko et d'Inata, puis à Kalsaka1.

Mais ces annonces ne résolvent pas le malaise social. Le , les commerçants de Koudougou manifestent contre la fermeture d’une cinquantaine de boutiques ayant de trop grands arriérés de taxes locales. Rejointe par les jeunes de la ville, la manifestation incendie la maison du maire et le commissariat de police municipale48. Une coalition des 34 partis d’opposition appellent à manifester le samedi 49.

Le soir du , ce sont les Compagnies républicaines de sécurité qui se mutinent à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Fada N’Gourma, Pô, Manga et Dédougou48,50. Des tirs en l'air reprennent jeudi matin au camp des CRS de Ouagadougou, au commissariat central de la capitale51, et dans d’autres villes. Plusieurs personnes sont blessées par ces tirs : une jeune fille est blessée à Manga et le maire de Binde52.

Le , les négociations avec les militaires réussissent53. Mais le front social reste ouvert, avec une manifestation de plusieurs centaines de jeunes devant le commissariat de Manga, en solidarité avec la jeune fille blessée la veille. Les tirs de la police font dix blessés, le commissariat est incendié52,54,5. Dès le vendredi midi, le gouvernement fait couper les services d’envoi de SMS en prévision de la manifestation du lendemain5.

Le lendemain, la manifestation à Ouagadougou contre la vie chère et le régime de Compaoré52 rassemble plus d'un millier de personnes55. Elle se déroule sans incidents, la police s’étant retirée54. Le lendemain 1er mai, la manifestation prévue a été annulée, les syndicats se contentant de remettre une liste de revendications au gouvernement56,57.

Un début de satisfaction est apporté aux revendications de l'ANEB, avec la dissolution de la police spéciale des universités58,1. La contestation des scolaires se maintient cependant à un niveau assez important pour des manifestations et des grèves, le , à Ouagadougou et Ouahigouya59. Une manifestation de milliers de femmes a lieu le  à Ouagadougou60.

Les enseignants du ministère de l’Éducation nationale émettent des revendications (salaires, effectifs des classes) et se mettent en grève illimitée à partir du lundi . Le mouvement est soutenu par les élèves et les étudiants, qui s’attaquent au ministère de l’Éducation nationale le . Le lendemain, des affrontements violents entre grévistes et non-grévistes, et à Gaoua, où les élèves incendient le siège du CDP et la villa de Blaise Compaoré, et saccagent la direction régionale de l'enseignement secondaire61. Cette grève s’interrompt le , les négociations ayant abouti à l’octroi d’une prime pour les enseignants ruraux, et les cours reprennent le 62. Enfin, le  également, l’enquête sur la mort de Justin Zongo aboutit à l’inculpation de huit personnes, dont cinq sont emprisonnées63.

Les boulangers annoncent une grève générale de 48 heures à partir du , pour des revendications salariales et sur les conditions de travail64.

La contestation des militaires continue en sourdine jusqu'au début du mois de juin : de multiples mutineries, marquées par des tirs nocturnes au sein des casernes, éclatent : au centre commando de Pô le , les militaires n’ayant pas perçu les primes promises le mois précédent65 ; puis la Garde nationale de Ouagadougou entre en « mutinerie » le  au soir61 ; les militaires de KayaTenkodogo et Dori le 66, rejoints par ceux de Dédougou et Koupéla et les gendarmes de Tenkodogo, Bagré et Garango le , faisant quatre nouveaux blessés67. À Bobo Dioulasso la révolte des militaires du camp Ouezzin Coulibaly dure du  au . Les engagés, rejoints par des soldats d'autres unités ou retraités1, tirent au canon, pillent des commerces68,69 et blessent plusieurs personnes70) provoque une manifestation des commerçants qui saccagent la mairie le 71. Le régiment de sécurité présidentielle (RSP), le régiment para-commando de Dédougou (RPC) et des éléments de la Gendarmerie nationale interviennent pour mater la mutinerie72 et six soldats sont tués73. Chez les civils, la semaine de mutinerie a tué une jeune fille et blessé vingt-cinq civils6.

Toujours pour calmer la contestation, Blaise Compaoré renvoie l'ensemble des gouverneurs des treize régions, ainsi que le directeur de la compagnie cotonnière nationale, la Sofitex74. Sur les treize gouverneurs, seuls deux conservent un poste, mais changent de région ; trois des nouveaux gouverneurs sont des femmes (contre une précédemment)75. Plusieurs autres mesures influant sur le pouvoir d'achat sont prises : les prix des intrants utilisés dans la culture du coton ont baissé, la taxe de développement communal est supprimé, l'impôt sur le revenu baisse, l'avancement des fonctionnaires doit reprendre, les prix des produits alimentaires de base baissent1. Enfin, des procès pour corruption ont lieu à Ouagadougou à la mi-juin1.

Le , deux policiers ont été jugés coupables de la mort d'un étudiant, survenue à Gaoua en juillet 2010 dans des circonstances semblables à celle de Justin Zongo, en  à Koudougou. Deux personnes avaient été tuées dans les manifestations qui avaient suivi pendant plusieurs jours76.

Le , l’ancien ministre Ablassé Ouedraogo annonce la formation d’un nouveau parti, le Faso Autrement77.


Nous ne faisions pas encore en 2011 la promotion des grands CDR de base de 100 citoyens recrutant 2 militaires en plus de 18 fonctionnaires et 5 étudiants. Mais la simple formation de CDR aurait pu tout changer.

Bèhib Evariste Blanchard Méda :Tout en souhaitant une issue heureuse au peuple malien dans ce processus, une pensée à mes amis et frères maliens Moussa Guindo, Aminata Sawadogo François Thera Charles Tera, Alou Dolo, Singare Abdoulaye, Mamadou Mountaga Keita Fatim Togola, je me pose légitimement  une question centrale .

Est il à l'honneur du Mali et des maliens de mimer le cas Burkinabè, si mimique il y a?

 Je trouve étrange ici que ne soient pas mentionnées les femmes de Kati 
Car ce sont elles qui ont lancé la révolution malienne de mars 2012. L'article de Julie Amadis il y a 5 ans donne toutes les preuves que ce sont ces femmes qui sont à l'origine de la révolution malienne de mars 2012

Les femmes de Kati ont commencé la révolution malienne le 31 janvier 2012


Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 06/03/16



On a beaucoup entendu parler des courageuses femmes Kurdes qui combattent les islamofascistes de Daech en Syrie mais très très très peu (et pas du tout dans les médias occidentaux) des femmes maliennes qui combattent contre les terroristes missionnés par Sarkozy, Fillon et le général Puga en 2011.


Des narco-trafiquants MNLA, ribistes islamofascistes téléguidés par l'Etat français et le Qatar qui pris en charge la logistique des terroristes sous camouflage Croissant Rouge : MNLA, Ansar Dine, MUJAO, AQMI.

Ce sont les femmes de Kati qui débutent la révolution malienne de 2012.
Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires manifestent pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali.

Pour comprendre, il faut remonter quinze jours avant. C'est l'objet d'un premier article.

C'est Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT

Ici nous nous consacrons à l'irruption des femmes de soldats de Kati sur la scène politique malienne.


RÉVOLTE DES FEMMES = DÉBUT DE LA RÉVOLUTION MALIENNE


C'est parce que le président ATT laisse les terroristes envahir le Mali, égorger les Maliens et appliquer la charia que les femmes sont en colère.

Le massacre d'Aguelhoc et la révélation est la goutte d'eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli.

Leur colère explose le 31 janvier 2012.


LA MANIFESTATION DU 31 JANVIER 2012

Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires de la garnison de Kati manifestent pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali. Elles vivent avec la peur de perdre leur mari chaque jour et ne supportent pas de rester les bras croisés à les attendre.
Elles refusent donc que le combat de leur mari contre les islamofascistes ne soit un simulacre au moment où - on en aura la preuve - le Président aide les terroristes.
Elles exigent que leurs hommes soient correctement armés pour vraiment libérer le pays.
Elles marchent dans les rues de Kati, ville située au Mali à 15 km de la capitale, accompagnées de leurs enfants. Durant huit heures, il sera impossible d'entrer dans la ville. Leur mouvement a entraîné d'autres habitants de Kati qui les ont rejoint.
 Dès 9h du matin, ces femmes se sont rassemblées à la place des Martyrs. Elles ont marché avec leurs pancartes où l'on pouvait lire "A bas ATT assassins de nos soldats".

L'une d'entre elles exprime le sentiment général des manifestantes.
"Les larmes aux yeux, la gorge nouée, une frêle jeune fille, à peine sortie de l’enfance, criait comme pour se faire entendre de tout le pays : « Nous ne supportons plus d’assister les bras croisés à l’assassinat de nos pères et de nos frères, mal armés, au nord du Mali »."(maliweb)
Le nombre de manifestants étaient de 500.

Les manifestantes ont marché devant le siège de la radiotélévision du Mali
(ORTM) et finissaient leur manifestation à Koulouba, là où se trouvait le Président de la République du Mali.

Le chef d’État major des armées, le général Gabriel Poudrougou et le ministre de la Défense et des anciens combattants, M Natié Pléa ont cherché à apaiser les tensions, en vain.
Les femmes ont exigé de rencontrer le Président. Devant leur insistance, le Président a accepté de recevoir une délégation de 4 femmes et un homme. Sekou Keita, porte parole des manifestants a résumé leur entretien :

"Le Président a nié toutes les allégations. Il nous a dit qu'il n'est pas de mèche avec les rebelles et qu'il n'a pas donné l'ordre à qui que ce soit de ne pas tirer sur les bandits armés".
Les manifestantes ne sont pas prêtes à en rester là.
"A la question de savoir le pourquoi d'une 2ème journée de manifestation, Mme Diabaté une dame très écoutée et respectée de ses consœurs nous répond
"Tout le Mali sait ce que nous voulons" (Maliweb)
Le 1er février la colère monte encore d'un cran et se manifeste sous formes d'émeutes et de saccages contre des propriétés touarègues.
Comme les terroristes se revendiquent "Touaregs" alors qu'ils sont avant tout des pantins de l'impérialisme, une partie de la population malienne assimile les touaregs au terrorisme.

LE MOUVEMENT S’ÉTEND A D'AUTRES VILLES

LES JEUNES SORTENT MASSIVEMENT DANS LES RUES

DE SEGOU SIKASSO ET BAMAKO


Le 2 février le mouvement commencé par les femmes de Kati le 31 janvier s'étend aux villes de Segou, Sikasso et à Bamakola capitale.

Ce sont en grande majorité des jeunes qui manifestent. En plus de la manifestation des pneus sont brulés et des barricades sont dressées.


A partir de 9H, les manifestants ont commencé à se réunir. D'après les médias maliens qui ne donnent pas de précisions quand au nombre de manifestants, les manifestants composaient une "foule importante"  (Malijet). Certains jeunes étaient armés de bâtons. La police tente d’empêcher la progression de la manif en lançant des gaz lacrymogènes. Le face à face entre les forces de l'ordre et les manifestants dure une heure. Face la résistance des manifestants, les forces de l'ordre battent en retraite.

Les jeunes continuent d'avancer sur environ 100 mètres. Ils se trouvent à nouveau devant un cordon des forces de l'ordre accompagné, cette fois, du groupement mobile de sécurité.

Vers 11H50, alors que les manifestants peinent face aux forces de l'ordre, les femmes de Kati arrivent pour les soutenir. Ensemble, ils construisent un barrage qui leur permet de continuer à avancer vers le palais présidentiel.

Six femmes représentantes du mouvement sont reçues dans le Palais Présidentiel au rez de chaussée. Après trente minutes d'entretien, le Président sort pour parler à l'ensemble des manifestants. Ils tentent de s'adresser à eux mais n'y arrivent pas. Les manifestants font un sit-in pendant plus d'une heure.



A Sananfara aussi, la foule était très en colère. La maison de l'ancienne ministre du tourisme a été saccagé ainsi que la complexe sanitaire appartenant à El Mehidi.


La porte parole des femmes de Kati répond aux journalistes qui lui demande pour quelles raisons les femmes de Kati participent à cette deuxième manifestation :

"Tout le Mali sait ce que nous voulons" (MaliActu)


Ces femmes ont décidé de résister à la place de l’État malien qui laisse les terroristes entrer dans le pays. Depuis le début de l'invasion djihadiste, le 17 janvier 2012,  c'est de nombreux maliens qui ont été tués. Au total 150 hommes seraient morts.
"Selon des témoignages, plus de 150 militaires maliens sont tombés sous les balles rebelles fautes de matériel adéquat pour faire front." Maliweb
Ces femmes ont bien compris que les terroristes avaient beaucoup plus de moyens que leur mari, qui défendent leur pays.
 L'armée subit plusieurs revers, elle souffre d'un manque de moyens par rapport aux Touaregs qui bénéficient d'un important matériel et d'armes lourdes récupérées à la suite de la chute de Kadhafi en 2011" (wikipédia)



  LES FEMMES DE KATI ONT RENCONTRE LE PRÉSIDENT LE 3 FÉVRIER 2012

Le 3 février dix femmes de Kati sont reçues par le Président ATT pour une seconde audience. L'entretien a duré 45 minutes. La porte parole de la délégation Mme Coulibaly Oumou Konaté fait un compte rendu de l'entretien :


«Nous avons expliqué au chef de l’État que c’est l’absence d’information qui nous fait mal. Aussi, il faut qu’on donne les moyens à nos époux et enfants qui ont choisi le métier des armes. Nous ne sommes pas contre la mort d’un militaire, mais quand on l’envoie sur un champ de guerre, il faut lui donner les moyens d’accomplir sa mission. Nous avons demandé donc que le président mette les moyens à la disposition des combattants, notamment de la nourriture et des armes".
A Bamako des petits groupes de révolutionnaires continuaient à se révolter le 3 février mais ils manquaient de coordination selon le journaliste de Malijet.

Sous la pression de la population malienne, le Président tente d'éteindre l'incendie en permutant le ministre de la défense qui était en première ligne pour défendre le Président face aux femmes de Kati avec le ministre de la sécurité intérieure Sadio Gassama.
Si les femmes ont calmé leur colère temporairement, le mouvement sera repris à plus grande échelle par les militaires maliens un mois plus tard.



La révolte de ces femmes, c'est le début d'une révolution malienne contre le pouvoir en place contre le président franceàfric ATT.

Les femmes de Kati ont ouvert la voix du soulèvement populaire contre les terroristes islamofascistes, les impérialistes français et leur pantin président du Mali, ATT. Un mois plus tard, les militaires maliens se sont organisés et ont cherché à faire comme les militaires portugais d'avril 1974 : une révolution sociale. La contre révolution sera impitoyable.

La Franceàfric et leurs valets ont parlé de putsch pour nommer le mouvement du 22 mars alors qu'il s'agit d'un mouvement de résistance face à l'invasion fasciste d'un pays.

Mamadou Bagayoko dénomme ce mouvement par son nom "une révolution sociale dialectique".
"Je vois les gens qui disent coup d’état militaire, putchistes, mutins, vraiment c'est du réductionnisme il faut rendre à visage ce qu'on lui doit, c'est une révolution sociale dialectique"

C'est toujours le même scénario, en Syrie, en Afrique, favoriser les islamofascistes quand les impérialistes n'ont pas d'autres cartes pour préserver leurs intérêts.

Nous ne laisserons pas les ordures de la Franceàfric continuer à faire de l'Afrique un gigantesque camp de travail dans lequel la misère est extrême.
Nous ne laisserons pas les esclavagistes continuer à mettre en place des régimes de terreur pour préserver leurs intérêts.
La Terre est notre patrie, nous vaincrons !
Sankara est parmi nous. Il est dans le cœur de chaque africain.
Ecoutez Sankara et reprenez son héritage.
Levez vous

Faîtes des CDR
Vive Sankara ! Vive la Révolution !


Ecoutez Thomas Sankara ! Il faut des CDR dans toute l'Afrique ! Construisez des Comités de Défense de la Révolution Africain


FIN DE L'ARTICLE DDE JULIE AMADIS


On voit ici que ces femmes, si elles avaient été organisées en CDR auraient pu renverser ATT dès le mois de janvier.
On voit aussi que des CDR en janvier 2012 auraient empêché le sabotage de la révolution par le parti SADI allié à Sanogo en mars 2012

Bèhib Evariste Blanchard Méda : Tout comme ce fut le cas au Burkina le peuple malien s'est insurgé contre la malgouvernance, le clanisme, la patrimonialisation de la chose publique.

 Il faut ajouter ici : "contre la dictature, contre l'esclavage, contre les salaires de moins de 50 000 FCFA par mois, contre la mortalité infantile, contre la formation insuffisante, contre les postes de travail archaiques etc etc.... 
Mal gouvernance est un vocabulaire à bannir. Celui des pantins de l'impérialisme faisant croire qu'il existerait un esclavage bien gouverné.

Bèhib Evariste Blanchard Méda : A la différence du Burkina, lorsque le peuple a montré la voie à suivre,  l'armée malienne avec à sa tête le vaillant et intrépide colonel Assimi Goita a pris ses responsabilités, renversant ainsi IBK.

Il faut préciser ici que, loin de lancer une révolution, le M5RFP se faisait auxiliaire de Dicko qui voulait devenir le Khomeini du Mali. Nous dénoncions ces hypocrites en juin 2020

Ajoutons que le CNSP a fait une contre-révolution quand ils ont eu peur que le peuple ne renverse lui-même IBK ..... malgré le sabotage du M5RFP
 Le 1° discours de ces putschistes étaient un soutien à leurs "frères" terroristes MNLA et Ansardine

Pour duper les naïfs, les pro Assimi Goita font croire que ces gredins CNSP lutteraient contre le terrorisme des MNLA et Ansardine
Ils sont leurs "frères" et ils s'en vantaient dès le 1° jour !

Il faut donc comprendre que Assimi Goita et sa clique ont été missionnés par l'impérialisme pour faire préventivement ce que Diendiéré a refusé de faire le 30 octobre 2014
Face à cette contre-révolution préventive, voici les conseils que nous donnions le21 août 

Former des CDR recruter des militaires et des policiers c'est cela la tâche du peuple révolutionnaire.
Mais cette tâche quand on ne l'assume pas, on devient la marionnettes des imposteurs, cette clique d'annexes du MPP, les CAR et autres Balais Citoyens

Le cousin Dody Barûk qui était le témoin du coup d'Etat était aussi dans les rues de Ouagadougou pendant la révolution burkinabè du 30 octobre.(lire ses informations dans cet articlePlusieurs morts à Ouagadougou ! Diendéré et le RSP ont tiré à balles réelles et ont assassiné un premier manifestant puis d'autres actuellementIl est l'auteur cet après-midi de ce petit texte impromptu. Qu'il a rédigé rapidement juste avant de ressortir dans les rues de la capitale sous menace fasciste RSP


Je pense que tous sont en proie à la manipulation.

Je me rappelle sous le soleil du 30 octobre, j'ai aperçu ce peuple comme sans âme.

Tout était instantané.

Je me souviens avant même d'apercevoir  les Smockey à la place de la révolution c'est cette jeunesse déboussolée qui frappait la porte de ses militaires...

C'est pourquoi il y a eu plusieurs tentatives au sein de l'armée pour assumer le pouvoir.

Mais malheureusement ce fut la raison du plus fort de Zida de RSP.

Je me souviens qu'il suffisait qu'un militaire sorte et crie "la patrie ou la mort" et la foule le proclame président...

Et l'apparition de Zida pour la première fois ,'il était méconnu et il lui a suffit quelques prises de parole....  surtout beaucoup des jeunes sans savoir qui est Zida ont vu une incarnation  de Sankara. Effectivement ce Zida en a bien profité pour jouer au petit Sankara..

D'ailleurs pourquoi le dérapages envers RSP qui veut sa peau aujourd'hui.

Tout le monde a été manipulé dans cette affaire.

Hervé je le connais vraiment pas.

Mais Smokey et Samsk je les ai côtoyé.

 Je connaît un peu leur prise d'opposition.

Smokey sa famille fait partie des grande victimes du régime Compaoré en occurence son père et sa mère.

Bref...

Je crois qu'ils ont été tous manipulés cousin.

Mais franchement ceux dont je ne comprends pas le silence ce sont les Inoussa Ouedraogo etles autres ...

Dody Barûk


LE PLAN ETAIT DE DONNER LE POUVOIR A GILBERT DIENDIERE 

Ni Gilbert Diendiéré ni Assimi Goita ne sont des Thomas Sankara .

Bèhib Evariste Blanchard Méda : Au Burkina, faut il le rappeler, le peuple insurgé après avoir fait face à la répression sauvage, idiote dans un excès de zèle  de la police, gendarmerie,  RSP a contraint le tout puissant  Blaise à la fuite. C'est de là qu'est intervenu le putsch lâche de Zida et son RSP avec la bénédiction de certaines OSC, officines et de nombreux naïfs et leur naïveté. 

Ce que  Bèhib Evariste Blanchard Méda ne semble pas comprendre c'est que soutenir Goita au Mali c'est la même erreur lamentable que soutenir Diendiéré ou Zida au Burkina rappelons les aveux de l'allié des traitres du Balai Citoyen.



présentation et commentaires
Yanick Toutain
RevActu
2/12/14


Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons
voulu inciter Gilbert Diendiéré,
lui-même, à perpétrer un coup d’Etat".

"

Hervé Ouattara: "On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam, qui sont arrivés plus tard, étaient dans la même logique que Smockey et moi. Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités",


Hervé Ouattara: "j’ai découvert monsieur Bambara qui est un militaire. C’est lui qui m’a informé qu’il se pourrait que le général Kouamé Lougué vienne notre la secours pour prendre Kosyam


A ce stade le commentateur pro Goita est sur le point de comprendre que l'armée a volé le pouvoir au peuple. et que la ressemblance Mali Burkina Faso est totale sur ce point.

Bèhib Evariste Blanchard Méda : Partant de ce 1er point, j'ai la faiblesse de penser que dans le fond il y a au une similitude de scénario. Au Mali, le peuple et armée ont fait partir IBK, au Burkina le peuple a fait partir BC et l'armée et  qqc OSC ont fait le coup d'etat contre le peuple.

 Mais alors, pourquoi ne pas comparer ces deux cas avec le Burkina Faso de 1983 où Sankara donne le pouvoir au peuple le soir même !

Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.

Où sont les CDR de 2014 au Burkina Faso ? Nulle part parce que le Balai Citoyen et Zida n'en voulaient pas !!
C'est Kaboré qui a rédigé la constitution de la dictature Compaoré !
Où les CDR de 2020 au Mali ? Nulle part parce que Goita ne veut pas d'un peuple organisé à la base !!!
 

Bèhib Evariste Blanchard Méda : Dans un schéma actanciel l'armée est l'adjuvant dans le cas malien, et au Burkina l'armée vient comme l'élément bouleversant.

Il faut préciser ici le vocabulaire utilisé 

En narratologie, le schéma actantiel1, appelé aussi modèle actantiel, rassemble l'ensemble des rôles (les actants) et des relations qui ont pour fonction la narration d'un récit (un acte au théâtre). Il a été créé par Algirdas Julien Greimas en 19662.

Un personnage, le héros, poursuit la quête d'un objet.

Les personnages, événements, ou objets positifs qui l'aident dans sa quête sont nommés « adjuvants ». Les personnages, événements ou objets négatifs qui cherchent à empêcher sa quête sont nommés « opposants ».

La quête est commanditée par un émetteur (ou destinateur, ou énonciateur — voir l'article énonciation), au bénéfice d'un destinataire. D'une façon générale, tous les personnages qui tirent profit de la quête sont les bénéficiaires.(Wikipédia)

Cette analyse de Bèhib Evariste Blanchard Méda est erronée : adjuvant fut Sankara, opposants furent Zida et Goita ! Le critère est l'auto-organistion du peuple par des CDR 


Bèhib Evariste Blanchard Méda : Ensuite au Mali, l'homme fort au sens propre, sans calcul aucun travail à défendre les idéaux du soulevement puis du coup du coup d'Etat. Au Burkina, le faux Héros de Zida, en putschiste lâche à travailler à diviser davantage le peuple et à organiser le pillage de nos maigres ressources de façon exponentielle avec la bénédiction des naïfs qui ont vite feint d'ignorer les raisons profondes de notre insurrection. 

Où a-t-on vu à partir de août 2020 la clique CNSP appeler les impérialismes à respecter leurs lois au Mali  ?
Au lieu de déchirer les accords avec les esclavagistes, le CNSP cirait les chaussures des impérialistes 

 Appeler "partenaires" des bnadits qui protègent et envoient des trroristes est abject !


Bèhib Evariste Blanchard Méda : Enfin au Burkina, les dérives du gouvernement de la transition a occasionné un coup d'état organisé par la personne la plus inappropriée pour recadrer la transition. J'ai la faiblesse de penser que la résistance que nous avions opposé à ce coup de force serait faite si le coup avait été  fait par un officier consciencieux et sans bord politique.

La seule "dérive" qui a fait bouger Goita  c'est l'éjection de ses 2 protégés du gouvernement.
Car depuis août 2020 les revenus des Maliens n'ont pas bougé d'un FCFA 

LA DERIVE C'EST DE NE PAS PLACER LES MILITAIRES
SOUS LE CONTRÔLE DU PEUPLE ORGANISE EN CDR 

Notre article d'hier avait pour titre

Mali : Assimi Goïta Dégage. Pas plus de 2 généraux parmi les 25 membres du comité exécutif CNR-CE provisoire du Mali, pas plus de 2 colonels parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de région, pas plus de 2 commandants parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de cercle, pas plus de 2 capitaines parmi les 25 membres de chaque comité exécutif d'arrondissement 8% de militaires Ni plus Ni moins !


8% DE MILITAIRES DANS LES DELEGUES DE CDR NI PLUS NI MOINS

Les militaires seront des représentants du peuple. Ils seront 8% des délégués du peuple ! Ni plus ni moins ! Le peuple ne renvoie pas les militaires dans leurs casernes. Le peuple les invite dans ses maisons, le peuple les invite dans ses comités, ses commissions, ses organes de gestion ! 8% de militaires dans chaque comité !!!!

Mais les militaires ne seront que 8% parmi l'ensemble des 80 000 délégués révocables
Ils ne seront que 8% dans tous les comités exécutifs
2 généraux parmi les 25 membres du comité exécutif CNR-CE provisoire du Mali
2 colonels parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de région habitée par 2,1 M
2 commandants parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de cercle habité par 410 000 en moyenne
2 capitaines parmi les 25 membres de chaque comité exécutif d'arrondissement peuplé de 84000 citoyens
2 lieutenant parmi les 25 membres de chaque comité exécutif cantonal de 17 000 habitants
2 sergents parmi les 25 membres de chaque comité exécutif de commune révolutionnaire de 3400 personnes
A la base ce seront 100 citoyens qui recruteront 2 militaires 3 policiers 5 étudiants 3 enseignants 5 soignants 5 fonctionnaires territoriaux et 2 juges conciliateurs pour former un grand CDR de base. 100+20+5

 

Bèhib Evariste Blanchard Méda  Au Mali, face à la dérive du président et son 1er ministre l'officier courageux a une fois de plus pris ses responsabilités,  responsabilités qui rencontrent l'assentiment du peuple. 

Si le peuple était d'accord ce sont des millions de Maliens qui seraient sortis dans les rues et pas une .... poignée


Bèhib Evariste Blanchard Méda :Si ce 2e coup de force doit être vu comme un échec du processus de transition en comparaison au cas du Burkina vivement que le Mali " échoue " pour ne pas se retrouver dans une situation poste transition chaotique.

Quand on voit que les 9 mois passés ont aggravé la situation sécuritaire des Maliens et que les premiers responsables sont ces militiaires complices de Ahmada Ag Bibi, complices de Bilal Ag Achérif, complices de Iyad Ag Ghali ... on comprend qu'il faut une vraie révolution au Mali

Un début d'analyse intéressant.... pour finir par faire l'apologie de Kaboré le complice des mêmes terroristes qu'il a invité à Kossyam comme le faisait son maître Blaise Compaoré !!!

  Bèhib Evariste Blanchard Méda De grâce chers maliens ne faites pas de votre gouvernement de la transition principalement un outil d'organisation des élections ni pour mettre en œuvre un soit disant Programme d'urgence de la Transition. 

 Vous êtes en ce moment au plus beau RDV pour poser les jalons d'un État démocratique d'où est bânni la malgouvernance, l'impunité, la gabegie,  l'exploitation des employés par les employeurs. 

Bref, tout le mal que je vous souhaite c'est que vous imitez le modèle Burkinabè dans la conduite de votre transition.

Vive mon pays même si nous avons raté  un beau rdv de retour à la gouvernance vertueuse,

Vive le Mali,

Vive Assimi Goita ( pardon faut pas te bombarder général après hein, a 37 ans tu es colonel par ton mérite )

En période de révolution, la vertu c'est la révolution et la révolution c'est structurer le pouvoir du peuple .
Assimi Goita a été choisi (et formé) par les Français, les Russes et les Etasuniens pour empêcher le peuple de faire une révolution CDR !!!


Mali: #NonAuPutsch #CSNPDEGAGE #ViveLaRévolution 2 militaires pour 125 citoyens formant un grand CDR de base (100 délégateurs, 5 étudiants et 18 autres fonctionnaires délégués révocables) Toujours 8% de militaires avec le peuple ni plus ni moins

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
25 mai 2021

Thomas Sankara 4 août 1983 :
Le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous.



LIRE AUSSI :

Cest à Flintrock et avec Andy Duhon Spirit of America que le putschiste Assimi Goita chef de la junte fasciste CNSP apprend à protéger Iyad Ag Ghaly officiel employé de l'ambassade US à Bamako en 2007 et ses frères terroristes CMA



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