Coup de fil de ATT
ATT Amadou Toumani Touré mort !
Nous rendons hommage à ses victimes
le capitaine Sékou Traoré tué
- avec ses hommes le 24 janvier 2012 -
par les jihadistes complices de ce président Franceàfric qui complotait avec Sarkozy
Nous rendons hommage à ses victimes
le capitaine Sékou Traoré tué
- avec ses hommes le 24 janvier 2012 -
par les jihadistes complices de ce président Franceàfric qui complotait avec Sarkozy
ATT est mort chez un des parrains du terrorisme. Il est mort en Turquie chez Erdogan.
Rien de surprenant. Erdogan vient d'embaucher Abdelhakim Belhadj pour transporter les jihadistes de Syrie vers la Libye.
Quoi de surprenant : Cet adjoint de Ben Laden Abdelhakim Belhadj avait été recruté en 2011 par Sarkozy pour attaquer la Libye en compagnie du Commando Hubert et des militaires de services secrets britanniques.
Au moment même où à l'été 2011 le général Puga recrutait Bilal Ag Achérif, Ahmada Ag Bibi et Iyad Ag Ghali pour attaquer le Mali.(aveux de Hama Ag Mahmoud)
Des terroristes à qui ATT téléphona le 20 janvier 2012
Manque de chance pour ce président voyou, le téléphone satellite des criminels envoyés par Sarkozy avait été confisqué deux jours avant par le capitaine Sékou Traoré
La mort d'ATT est l'occasion pour tous les gredins Franceàfric de manipuler les dates
ATT a ensuite quitté l'armée avec le grade de général pour se faire élire président du Mali en 2002, avant d'être réélu en 2007. Il a été salué pour les réformes démocratiques mises en œuvre dans son pays jusqu'à son renversement par un coup d'Etat militaire en 2012.
Ce putsch de 2012 a contribué à déstabiliser le Mali et à favoriser l'insurrection de rebelles touaregs, alliés à des djihadistes qui ont ensuite pris le contrôle de larges pans du territoire dans le nord et le centre du pays, contraignant la France à une intervention militaire depuis 2013.source L'indépendant
Ce pseudo indépendant mais vrai barbouze du journalisme camoufle la chronologie
Les jihadistes ont attaqué Ménaka le 17janvier Aguel Hoc le 18 janvier (on en verra les détail dans l'hommage infra)
Or ATT a été renversé DEUX MOIS plus tard.
Et le pire.... c'est que la révolution qui l'a renversé a eu lieu directement en relation avec ce qui s'est passé le 20 janvier. ATT a été renversé accusé d'être le complice des jihadistes missionnés par Sarkozy, le général Puga, Juppé et Raincourt. Avec la complicité du procureur voyou de France : François Molins.
Cet article donne le détail de la 1° proto révolution qui a failli dégager ATT le complice des terroristes Ansardine et MNLA fin janvier 2012
lundi 6 mars 2017
Les femmes de Kati ont commencé la révolution malienne le 31 janvier 2012
On a beaucoup entendu parler des courageuses femmes Kurdes qui combattent les islamofascistes de Daech en Syrie mais très très très peu (et pas du tout dans les médias occidentaux) des femmes maliennes qui combattent contre les terroristes missionnés par Sarkozy, Fillon et le général Puga en 2011.
Des narco-trafiquants MNLA, ribistes islamofascistes téléguidés par l'Etat français et le Qatar qui pris en charge la logistique des terroristes sous camouflage Croissant Rouge : MNLA, Ansar Dine, MUJAO, AQMI.
Ce sont les femmes de Kati qui débutent la révolution malienne de 2012.
Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires manifestent pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali.
Pour comprendre, il faut remonter quinze jours avant. C'est l'objet d'un premier article.
C'est Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT
Ici nous nous consacrons à l'irruption des femmes de soldats de Kati sur la scène politique malienne.RÉVOLTE DES FEMMES = DÉBUT DE LA RÉVOLUTION MALIENNE
C'est parce que le président ATT laisse les terroristes envahir le Mali, égorger les Maliens et appliquer la charia que les femmes sont en colère.
Le massacre d'Aguelhoc et la révélation est la goutte d'eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli.
Leur colère explose le 31 janvier 2012.
LA MANIFESTATION DU 31 JANVIER 2012
Le 31 janvier 2012, les femmes de militaires de la garnison de Kati manifestent pacifiquement pour dénoncer le fait que l'Etat malien Franceàfric ne fasse pas le nécessaire contre les islamofascistes qui envahissent le Nord-Mali. Elles vivent avec la peur de perdre leur mari chaque jour et ne supportent pas de rester les bras croisés à les attendre.Elles refusent donc que le combat de leur mari contre les islamofascistes ne soit un simulacre au moment où - on en aura la preuve - le Président aide les terroristes.
Elles exigent que leurs hommes soient correctement armés pour vraiment libérer le pays.
Elles marchent dans les rues de Kati, ville située au Mali à 15 km de la capitale, accompagnées de leurs enfants. Durant huit heures, il sera impossible d'entrer dans la ville. Leur mouvement a entraîné d'autres habitants de Kati qui les ont rejoint.
Dès 9h du matin, ces femmes se sont rassemblées à la place des Martyrs. Elles ont marché avec leurs pancartes où l'on pouvait lire "A bas ATT assassins de nos soldats".
L'une d'entre elles exprime le sentiment général des manifestantes.
"Les larmes aux yeux, la gorge nouée, une frêle jeune fille, à peine sortie de l’enfance, criait comme pour se faire entendre de tout le pays : « Nous ne supportons plus d’assister les bras croisés à l’assassinat de nos pères et de nos frères, mal armés, au nord du Mali »."(maliweb)Le nombre de manifestants étaient de 500.
Les manifestantes ont marché devant le siège de la radiotélévision du Mali
(ORTM) et finissaient leur manifestation à Koulouba, là où se trouvait le Président de la République du Mali.
Le chef d’État major des armées, le général Gabriel Poudrougou et le ministre de la Défense et des anciens combattants, M Natié Pléa ont cherché à apaiser les tensions, en vain.
Les femmes ont exigé de rencontrer le Président. Devant leur insistance, le Président a accepté de recevoir une délégation de 4 femmes et un homme. Sekou Keita, porte parole des manifestants a résumé leur entretien :
"Le Président a nié toutes les allégations. Il nous a dit qu'il n'est pas de mèche avec les rebelles et qu'il n'a pas donné l'ordre à qui que ce soit de ne pas tirer sur les bandits armés".Les manifestantes ne sont pas prêtes à en rester là.
"A la question de savoir le pourquoi d'une 2ème journée de manifestation, Mme Diabaté une dame très écoutée et respectée de ses consœurs nous répondLe 1er février la colère monte encore d'un cran et se manifeste sous formes d'émeutes et de saccages contre des propriétés touarègues.
"Tout le Mali sait ce que nous voulons" (Maliweb)
Comme les terroristes se revendiquent "Touaregs" alors qu'ils sont avant tout des pantins de l'impérialisme, une partie de la population malienne assimile les touaregs au terrorisme.
LE MOUVEMENT S’ÉTEND A D'AUTRES VILLES
LES JEUNES SORTENT MASSIVEMENT DANS LES RUES
DE SEGOU SIKASSO ET BAMAKO
LIRE L'ARTICLE INTEGRAL
Les femmes de Kati ont commencé la révolution malienne le 31 janvier 2012
Cet article est la reproduction exacte de l'article que Yanick Toutain avait publié sur son blog en décembre 2012
Les liens vers les images ont été cassés. Certainement par des gens que la vérité dérange.
MARDI 18 DÉCEMBRE 2012
L'auteur de cet article victime d'une amende politique esclavagiste obtenue par un trucage de la loi française et un usage totalement farfelu de l'article 9 du code civil (un coup d'Etat fasciste est de la vie intime) est aux premières loges pour contempler les magouilles des fascistes esclavagistes.
Le capitaine Sékou Traoré a payé de sa vie l'attaque du Qatar contre le Mali sur ordre de Sarkozy et l'accord de Hollande.
La Révolution Africaine n'a pas fini de lui rendre hommage
LES PHOTOS DES VICTIMES DU COMPLOT SARKOZY-HOLLANDE-QATAR
LES ASSASSINS ONT ETE RECOMPENSES : ADMISSSION ACCELEREE DANS LA FRANCOPHONIE !
Crise au Nord : Les photos du massacre d’Aguelhock
Hommage au capitaine Sékou Traoré alias Bad et à tous ses hommes qui ont combattus les bandits armés, les mains vides.
Séga Diarrah le 03 février 2012 pour maliactu.net
2 NOVEMBRE 2012
MALI : Massacre d’Aguelol-hoc - haut trahison de Président Amadou Toumani Touré
Aliou Badara Diarra, 2 novembre 2012
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_no...
Coup de fil de ATT
Après, appel fut fait à tous ces éléments, même ceux qui sont au niveau des check- point. Au cours de cette réunion, il leur a expliqué la gravité et la complexité de la situation que vit le pays. Et faisant part de son inquiétude sur la tournure que vont prendre les choses, il a demandé aux soldats qui ne peuvent pas tenir, qu’il va leur donner une permission à durée indéterminée, à condition de quitter la ville d’Aguel-Hoc et de rester discret et c’est lui qui les autorise, en tant que commandant de l’unité.
Ils avaient pratiquement tué tous les militaires, à part huit qui étaient «protégés» contre les balles, dont le capitaine Traoré. Jusqu’à sa dernière cartouche, le capitaine ne s’est pas rendu; il a été pourchassé en voiture et bousculé. Il s’est relevé et ils l’ont arrêté, le touareg qui a reconnu que Sékou est un brave militaire et que c’est lui qui a tué leurs éléments. Il a été ramené dans le camp avec les sept autres de ses compagnons, ils les ont mis à plat ventre et faisaient rouler les véhicules BJ 4×4 sur eux. C’est cette scène qui m’a beaucoup fait mal, surtout quand je voyais le sang couler de sa bouche avant de mourir. Il me regardait, mais ne pouvait plus parler; c’est moi qui ai fermé ses yeux quand il a rendu l’âme, ainsi que les yeux de l’adjudant Sangaré et le caporal Koba. Je retiens du capitaine Sékou, l’exemplarité d’un vrai officier qui respecte son serment. Souvent il me disait « Sissoko, nous, nous sommes là pour vous; que c’est nous qui devons mourir d’abord, avant vous ».
15 JUILLET 2012
L’AMDH confirme des exécutions sommaires de militaires du camp d’Aguelhoc
L’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) a confirmé samedi qu’il y a eu des exécutions sommaires sur 153 militaires du camp d’Aguelhoc, ville du nord du Mali.
« L’AMDH a confirmé qu’il y a eu des exécutions sommaire sur 153 militaires du camp d’Aguelhoc, égorgés ou tués avec une balle dans la tête. Mais aussi, des militaires Maliens, faits prisonniers par le MNLA et d’autres groupes armés ont été torturés avant d’être lâchement et froidement abattus », selon un rapport de l’AMDH.Au cours d’une conférence de presse portant sur la publication de ce rapport relatif aux « violations massives des droits humains dans les régions du Nord du Mali », le président de l’AMDH, Me Moctar Mariko a rappelé que les groupes rebelles MNLA, Ançar Dine, MUJAO, AQMI, Boko Haram … qui ont pris le contrôle des trois régions du Nord du Mali « ont commis de nombreux crimes de guerre ( exécution sommaire des prisonniers de guerre, utilisation comme boucliers Humains des élèves maîtres de l’institut de formation des maitres de Aguelhoc) ».
A cette liste, Me Mariko a ajouté « l’enrôlement des enfants de moins de 15 ans au sein de leurs troupes, le pillage des biens des populations civiles, des symboles de l’Etat et des organismes puis ONG internationaux d’aide. Ils ont détruit les églises et persécuté les chrétiens qui ont tous migré vers le sud du pays ».
Il ressort de ce rapport que de « nombreux cas de violences sexuelles et exactions commis à l’encontre des femmes et des jeunes filles à Tombouctou, Gao et Kidal ».
Le président de l’AMDH a précisé que ce rapport a été produit sur « la base des enquêtes menées auprès témoins notamment des élèves maîtres d’Aguelhoc, des femmes et jeunes filles victimes », avant d’annoncer que « l’AMDH va très prochainement approcher la cour pénale internationale pour porter plainte ».
Source : Xinhua
Maliactu du 15 juillet 2012
18 FEVRIER 2012
Que s'est-il réellement passé à Aguelhoc?
- Samedi, 18 Février 2012
- Écrit par Ahmeyede Ag Ilkamassene
Depuis plusieurs semaines, face à l'échec cuisant de son armée qui adopte toujours la stratégie de la fuite, le Mali essaye en vain de réussir dans la propagande. Il tante ainsi de peindre le MNLA en une organisation proche des terroristes. Conscient que le Mali a coopéré pendant une dizaine d'années avec les terroristes d'AQMI, et surtout soucieux de présenter la vérité à ses lecteurs, Toumast Press a mené une enquête d'une semaine pour comprendre ce qui s'est réellement passé à Aguelhoc.
Le 17 Janvier à l'aube, le MNLA menait une offensive contre l'armée Malienne présente à Ménaka. Quelques heures plus tard, toute la ville tombait sous le contrôle du MNLA et le drapeau Azawadien y flottait. Le lendemain, d'autres unités du MNLA attaqueront des villes comme Anderamboukane, Tessit, Ntillit, Tessalit et Aguelhoc. Après d'âpres combats, le MNLA arrivait à contrôler l'ensemble de la ville, exception faite du camp militaire. Prenant peur des représailles de l'armée Malienne, la majorité des populations locales quittera la ville. Les soldats Maliens n'ayant plus de moyens de fuir de la ville décidèrent d'éviter à tout prix les combats en se protégeant par tous les moyens. La géographie de la ville étant en faveur des habitants du camp militaires, les troupes du MNLA décidèrent de l'entourer en attendant le moment opportun pour donner l'assaut final.
Encerclé de toutes parts et manquant d'eau et de nourriture, les locataires du camp militaires d'Aguelhoc auront une réponse à leurs prières et leur nombreux appels au secours. Le Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou accompagné de quelques soldats maliens et de nombreux membres de sa milice Tarmouz quitteront la ville de Gao le 20 Janvier en direction d'Aguelhoc. Ils transportaient un important renfort aussi bien en hommes, en armement qu'en nourriture. Les stratèges militaires du MNLA ayant prévu cette option ont tendu une embuscade à ce convoi lourdement armée. RFI nous apprendra que seules deux voitures ont pu sortir de l'embuscade, l'une d'entre elles occupées par le Colonel-Major Ould Meydou. Le bilan de cette embuscade sera très lourd pour l'armée Malienne et les milices Maures qui l'accompagnent.
Plus de 50 soldats maliens perdront la vie dans cette embuscade dans laquelle plus d'une trentaine de véhicules seront également détruits. Les unités du MNLA retourneront avec des prisonniers et des véhicules ayant tous leurs équipements. Depuis cette embuscade meurtrière, le Colonel-Major Ould Meydou n'a plus participé à aucune autre bataille, à cause surement du traumatisme qu'il en garde toujours.
Sans eau ni nourriture, et avec peu de munitions, le camp militaires d'Aguelhoc a finalement été pris par le MNLA tôt dans la journée du 24 Janvier. Ne se faisant guère d'illusions, une partie des soldats Maliens s'est rendue sans combattre et continue d'être emprisonner par le MNLA. Une autre partie décida de combattre jusqu'au bout. Dans ce deuxième groupe, certains perdront la vie au cours des combats, d'autres seront blessés, et enfin une autre partie sera emprisonner encore par le MNLA.
Pour venger l'embuscade tendue à son compagnon, un convoi militaire sous les ordres d'Al-Haji Ag Gamou quittera Kidal en direction d'Aguelhoc. Avant son arrivé, l'Etat-Major Malien enverra son aviation pour bombarder les positions du MNLA dans la ville d'Aguelhoc et faciliter la tâche aux troupes qui s'approchaient. Ne disposant pas de missiles sol-air dans la ville, les combattants du MNLA se retireront vers leurs bases militaires. Seuls les prisonniers en bonne santé seront amenés avec eux. Etant donné que l'Algérie refuse les blessés du MNLA et que celui-ci dispose de peu de moyens pour les soigner, les combattants décideront de laisser les soldats blessés dans la ville afin d'être secouru par leur frères d'armes qui étaient en route.
L'armée Malienne ne faisant pas confiance à ses pilotes pour conduire ses avions de guerre, elle a employé des mercenaires Ukrainiens pour faire la tâche. Ne connaissant pas le terrain, et ne disposant d'aucunes données terrestres pour les guider, ces mercenaires ukrainiens bombarderont absolument tout ce qui se trouve dans la ville. Dans ces bombardements aveugles une grande partie des soldats maliens blessés perdront la vie.
Une fois les bombardements finis, l'aviation malienne laissera place au convoi d'Al-Haji Ag Gamou. C'est ainsi que le machiavélisme de l'armée Malienne commencera. Des agents de la SE (services secrets) ayant tout planifié, rassembleront les soldats maliens morts dans les combats contre le MNLA et ceux morts dans les bombardements. L'armée Malienne ligotera leurs mains derrière leur dos. Ensuite ils les aligneront ventre contre terre. Ces cadavres seront ensuite égorgés ou recevront une balle dans la tête. Une fois cela fait, ces agents de la SE prendront ensuite les cadavres en photo pour compléter leur travaille.
Toujours dans sa préparation de cette œuvre macabre, le gouvernement Malien déclarera le 29 Janvier 2012 qu'«A la suite des atrocités commises par les éléments du MNLA, de AQMI et de divers groupes à Aguel'hoc le 24 janvier dernier, le Gouvernement a décidé de constituer une commission d'enquête en vue de faire toute la lumière sur les évènements survenus et de saisir, le cas échéant, les juridictions nationales et les instances internationales compétentes.» Après avoir préparé minutieusement son œuvre à Aguelhoc, le Mali essayait de se faire passer honteusement pour la gentille petite brebis innocente. Deux jours plus tard, les agents secrets du Mali publieront sur Facebook et d'autres réseaux sociaux les photos de ces cadavres qu'ils ont eux-mêmes égorgées. La suite le jour suivant on l'a connait: les casses de Kati et de Bamako dans lesquelles la quasi-totalité des familles Tamasheq de ces deux villes seront obligées de s'exiler dans les pays voisins.
Ce travail macabre dans lequel le Mali égorgeait ses propres cadavres est ce qui permettra aujourd'hui au gouvernement machiavélique du Mali d'accuser le MNLA de collision avec l'organisation terroriste AQMI. Mais ce gouvernement qui n'envi rien aux pires que la terre ait connu ne parviendra pas à son objectif car le MNLA dispose aujourd'hui d'une centaine de prisonnier Maliens. Dans la vidéo ci-dessus mise en ligne par TF1, nous pouvons voir certains de ses prisonniers qui ne semblent pas être maltraités.
Le Comité International de la Croix Rouge à même rendu visite à certains de ses prisonniers de l'armée Malienne et n'a noté aucuns sévices à leur encontre. Le Mali ne réussira pas cette campagne mensongère car le Mouvement National pour la Libération de l'Azawad ne mènera jamais un combat basé sur une quelconque aspiration religieuse. Il suffit juste de se référer aux propos de Mossa Ag Attaher lorsqu'il déclarait le 19 Janvier 2012 que:
Mali : exécutions sommaires à Aguelhoc, selon Paris et Bamako
A l’époque, seules des photos ont circulé sur internet. Des photos de corps d’hommes habillés en tenue militaire mais pas de déclarations officielles. Ce n’est qu’aujourd’hui finalement que Paris assure avoir été informé, la semaine dernière, de ces violences qu’il qualifie d’atroces et d’inadmissibles. Paris a fait état d’une centaine de personnes égorgées ou abattues à Aguelhoc, fin janvier.
Joint par RFI, le colonel Idrissa Traoré, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) du Mali, a confirmé les exécutions sommaires de militaires mais également de civils. Il ne précise pas le nombre exact de morts. Selon diverses sources contactées par RFI, il y aurait eu entre une soixantaine et une centaine de personnes exécutées. Une commission composée de militaires, policiers et magistrats enquête actuellement sur ce qui s’est passé à Aguelhoc. Elle devrait rendre prochainement son rapport.
Bamako pointe du doigt « les gens d'al-Qaïda au Maghreb islamique » sans qu’aucun responsable ne soit désigné nommément. Le colonel Idrissa Traoré parle de « jihadistes d’Aqmi en alliance avec les rebelles touaregs ». Paris, de son côté, parle simplement de méthodes proches de celles d’al-Qaïda.
Les deux attaques d’Aguelhoc ont été revendiquées par les rebelles du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Ceux-ci ont reconnu, à demi-mot, qu’il y avait, à leurs côtés, des hommes de la mouvance de l’ex-chef de la rébellion touarègue des années 1990, comme Lyad Ag Ghali, devenu salafiste. Cependant, le MNLA dément tout lien avec Aqmi. Il reconnaît par ailleurs qu’il y a eu de nombreux morts dans les combats qui ont été violents à Aguelhoc mais assure qu’il n’y a pas eu d’exactions. Le porte-parole des rebelles touaregs à Paris, Hama Ag Sid Ahmed assure, depuis que les photos circulent, qu’elles sont en fait de vieux clichés qui n’ont pas été authentifiés.
Joint par RFI, Hama Ag Sid Ahmed donne sa version des faits et dénonce les agissements de l’armée malienne.
Plusieurs groupes opèrent au nord du Mali
On dénombre quatre groupes : deux ont fait allégeance à Bamako ; le troisième s'est déclaré neutre mais n'a pas rendu ses armes et enfin le quatrième groupe, installé à Zakak, a, dès son arrivée, affiché des intentions belliqueuses. C'est le colonel Najim qui est à sa tête et est devenu chef militaire du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), après avoir fait jonction avec les fondateurs du MNA .(Mouvement National de l'Azawad), mouvement créé en octobre 2010. Najim a combattu dans la brigade de Khamis Kadhafi, l'un des fils du colonel Kadhafi, mort au combat. Depuis le début des hostilités, le MNLA a été rejoint par des déserteurs de l'armée malienne comme Assalat Ag Abi, haut fonctionnaire au ministère de la Défense, et par le commandant Ba Ag Moussa qui était chef des unités spéciales. Plusieurs autres petits groupes restés au Mali participent aux combats : celui de Yad Ag Ali, un historique de la rébellion touarègue de 90. Rentré dans le rang rapidement, il a servi comme agent consulaire du Mali en Arabie Saoudite et joué les interfaces dans les affaires de prise d'otages. Conseiller municipal du parti Adéma, il s'est aujourd'hui radicalisé en devenant salafiste. Son groupe, qui recrute également chez les Touaregs rentrés de Libye, aurait des contacts irréguliers avec Aqmi. Autre salafiste : Abdelkrim - de son vrai nom Amada Ag Mama - lieutenant d'Aqmi, il est impliqué dans le trafic de drogue et dans les prises d'otages. C'est lui qui détiendrait les deux Français enlevés à Homburi. Appartenant à un des clans des Iforas, on le dit cousin de Yad. Ses hommes auraient pu commettre les exécutions d'Aguelhok. Le MNLA entretient des liens avec ces groupes qui mènent des opérations seuls ou en commun contre l'armée malienne. |
Le film d’attaque d’Aguel Hoc par les bandits armés : Les preuves des crimes commises par le MLNA
Ils se sont repliés dans la brousse avec leurs otages à l’exception du directeur, Adama Yah Samaké et du directeur des études Boicari Traoré à cause de leurs âges très avancés. Ceux-ci craignant la réplique de l’armée, abandonnés par les bandits sont restés jusqu’au lendemain matin dans le froid. Ce premier raid des rebelles n’a fait qu’un seul mort (un certain Goita promotion 2006) dans le rang des hommes du capitaine Sekou Traoré dit Bad commandant du camp d’Aguel hoc alors que les rebelles déploraient la perte de plus de vingt combattants.
Etant sûrs de la venue du renfort du coté de l’armée, les assaillants sont allés monter des embuscades sur les passages obligés menant à Aguel hoc sur les routes de Gao, de Kidal et de Tessalit. Ils ont par la suite les otages après les avoir retirées les cartes d’identité sans oublier de les mettre en garde contre de nouvelles attaques sur la ville.
Avec la psychose d’une nouvelle attaque, les gens ont commencé à quitter la ville en groupe le jeudi 19 janvier 2012 pour rallier Inamzi, un village situé au sud ouest et à 16 kms d’Aguel hoc à pied. « Après avoir fait 5 kms, on est parti trouver les bandits devant nous, ils ont fait asseoir à terre tout le monde afin de contrôler l’identité de chacun et c’est le directeur qui était chargé de faire ce travail sous la menace des armes. En fin de contrôle, on a été libéré parce qu’il n’y avait pas de militaire parmi nous. Arrivé à Inamzi à 20 heures, on s’est installé à l’école fondamentale vers 22 heures 30 et nous attendions des coups de feu, alors on pensa directement à l’arrivée du renfort de l’armée. Le lendemain vendredi 20 janvier, fête de l’armée, de 8 heures à 10, des échanges de tirs se font entendre, un autochtone d’Inamzi nous informe que les bandits ont fait disperser le renfort venu de Gao pour épauler les hommes du capitaine Sekou Traoré et ont brulé deux véhicules et tué deux soldats. Vers le petit soir, les bandits sont venus s’approvisionner au château d’eau du village Inamzi et en aliments dans les boutiques au bord de plus 27 véhicules BJ équipés d’armes semi lourdes. Et certains étaient dans les tenues correctes de l’armée et d’autres habillés en taliban histoire de donner une connotation djihadiste et visant à ternir l’image de la religion musulmane comme le montrent les médias occidentaux. La population est restée à l’écart pour les observer impuissamment. Aux environs de 18 heures 30, ils ont quitté sans que l’on ne voie quelqu’un prier parmi eux à la prière du crépuscule ou 18 heures si réellement c’était des islamistes comme on veut faire croire aux gens » raconte un enseignant d’IFM, M Denon, qui nous a rendu hier visite.
« Après une trêve de 72 heures observée, le mardi 24 janvier 2012 lorsque nous apprêtions à venir à Kidal dans le camion du maire d’Aguel hoc loué par le HCR (Haut Conseil des Réfugiés) au moment de l’embarquement, on entendait toujours des bruits de fusils vers le coté d’Aguel hoc. On était au nombre de 75 personnes dans le véhicule sans le directeur général de l’IFM, et cinq enseignants et plus d’une centaine d’élèves maitres bloqués à Aguel hoc. On est arrivés à Kidal à 15 heures afin d’attendre les autres qui sont restés à Aguel Hoc. Vers le petit soir, nous apprenons la prise du camp et le décès du capitaine Sékou Traoré et beaucoup de ses éléments » relate-t-il les larmes aux yeux.
Selon notre source, le camp serait tombé dans la main des assaillants parce que les éléments du capitaine Sékou Traoré dit Bad auraient épuisé toutes leurs minutions et les convois du ravitaillement de l’armée sont tombés dans les embuscades tendues par le camp ennemi. Ce brave capitaine de l’armée qui avait toutes les possibilités de s’enfuir, a préféré la mort que de laisser une partie de patrie entre les mains des mercenaires. « Le capitaine Sékou a été égorgé alors que ses éléments étaient fusillés» lâche notre source. « Je n’oublierai jamais ce digne fils du pays qui partageait le peu qu’il avait avec nous tous. Je me souviens encore de la remise de la somme de 100 000 F CFA aux femmes du camp pour les préparatifs de la fête de l’armée du 20 janvier dernier qui n’a malheureusement pas eu lieu à Aguel hoc pour des raisons que tout le monde connait. Dort en paix Bad, je suis fier de toi et le peuple se souviendra toujours de toi car tu as respecté ton serment », a lâché notre enseignant en sanglot.
Aujourd’hui, il n’y a plus personne à Aguel Hoc devenue une ville fantôme.
Aliou Badara Diarra
Source: L'Indicateur Renouveau
31 JANVIER 2012
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Un rescapé de Aguel Hoc confirme la piste islamiste |
« Le 18 janvier je suis réveillé par des coups de feu. Je pense à des tirs d’essai de la part de l’armée, comme c’est souvent le cas. Sauf que ces tirs-ci surviennent à 3h 30. Le matin, je saurai que les tirs visaient l’émetteur local de téléphonie mobile qu’ils perturbent. Aux coups de feu, répondent, peu après des bruits de larmes lourdes. Mon voisin de chambre que je consulte alors me dit qu’il doit s’agir d’une attaque puisque le camp d’Aguel Hoc, situé à 500 mètres de notre logement, a connu plusieurs alertes depuis décembre dont la dernière date du 17 janvier. Cette alerte, selon mon voisin, a été prise très au sérieux par les populations qui commenceront à quitter le village. Le départ du grand marabout Ould Badi est du nombre de ces réfugiés. A partir de 4h du matin, on entend plus que des coups de feu de kalach et des armes lourdes. Tout le bâtiment vibre. Nous pensons alors que quelqu’un est positionné sur le toit. Nous découvrirons ses chaussures le matin. Je ne sais pas s’il a été tué et son corps ramassé par ses compagnons ou s’il est parti de lui-même. Nous sommes environ 150 dans l’Institut, tous terrés, portes fermées jusque vers midi où deux assaillants sont venus nous déloger de l’aile du bâtiment où sont nos chambres. Tout le monde est regroupé dans la cour, donc une centaine d’otages gardés par quatre assaillants avec leur kalach et le regard fermé. Leur Toyota BJ est garée tout près avec un autre assaillant derrière le fusil mitrailleur monté sur sa voiture. Il y a un noir et trois peaux blanches - Touareg ou arabes - dont fortement barbu et habillé à l’afghan : pantalon s’arrêtant au mollet, chemise sans col et aux manches longues. Les assaillants nous ont d’abord délestés de nos téléphones, ordinateurs, argent et vivres. Le reste de nos équipements (frigo et fauteuils) est tout simplement mitraillé. Le Directeur de l’Ecole et son adjoint ainsi que les femmes de l’école sont relâchés. Les tirs ont cessé dehors. J’apprends plus tard que l’armée a compris que nous sommes des boucliers humains. Nous sommes amenés en brousse, à environ sept km d’Aguel Hoc. A cet endroit précis, nous sommes remis à un autre groupe d’une trentaine de personnes, toutes barbues et habillées en afghans. Un jeune homme se détache de ce groupe, vient vers nous et nous dit que l’objet de leur lutte c’est la justice et la création d’un Etat islamique. Il nous lance en français : « voyez-vous-même qu’il n’y a pas de justice dans ce pays. Seuls les puissants gagnent. Les pauvres perdent toujours. Ce qu’il nous faut c’est la charia ». Il ajoute : « si ce n’est pas possible d’avoir cela au Mali, nous l’obtiendrons pour l’Azawad ». Ce prêcheur fait place ensuite à un autre qui continue le sermon en bambara. Devant notre étonnement de le voir s’exprimer en bambara, il nous dit que plusieurs langues sont utilisées par leurs membres : « des langues du Tchad, du Nigeria, du Burkina Faso, du Niger, de l’Algérie » et d’autres encore. Il nous demande de prier pour eux et promettent de nous retourner sains et saufs à Gao en cas de victoire. Car dit-il, « c’est l’armée notre cible ». Il nous exhorte à prendre les armes pour défendre l’islam. « Comme ça vous irez au paradis comme nos morts d’Aguel Hoc ». Nous prions tous. Après il nous demande de garder la barbe. Vers 17 heures, nous sommes libres et cherchons à regagner Aguel Hoc. Nous passons la nuit dans un campement, la nuit tombante. Le chef du campement, un Touareg, s’est bien occupé du nous en nous donnant du couscous et du lait. Le lendemain, nous arrivons au village vers 8 heures. Le Commandant du camp, Sekou Traoré, qui nous cherchait, vint vers nous et nous demanda de vite entrer dans le camp. Il n’y avait qu’une Toyota BJ. Nous ne sommes pas restés longtemps dans le camp puisque les tirs avaient cessé. Dans le village, le 19 janvier j’ai vu des dizaines de corps dans les rues. J’apprends que l’armée a perdu un garde, un ETA et que quatorze militaires sont blessés ». Propos recueillis par Adam Thiam |
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