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mardi 15 septembre 2020

Moussa Traoré mort à 83 ans a tué Cabral Abdoul Karim Camara qui aurait eu 65 ans en juillet. La racaille Franceàfric -tous ses complices - verse des larmes de crocodiles, fascistes CNSP en tête

 Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
15/09/2020








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Moussa Traoré mort à 83 ans a tué Cabral Abdoul Karim Camara qui aurait eu 65 ans en juillet. La racaille Franceàfric -tous ses complices - verse des larmes de crocodiles, fascistes CNSP en tête 


L'assassin #MoussaTraoré est mort Cabral
n'aura jamais eu 65 ans

Pensée pour le proto GRAND révolutionnaire #AbdoulKarimCamara, dit Cabral, né le 2 juillet 1955 et mort assassiné sous la torture le 17 mars 1980 à Bamako par #MoussaTraoré

Nous rendons hommage à Abdoul Karim Camara dit Cabral assassiné par Moussa Traoré. Moussa Traoré le dictateur Franceàfric malien qui a renversé Modibo Keita le président de l'indépendance est mort. Il est mort à 83 ans quand Abdoul Karim Camara le révolutionnaire ayant choisi pour pseudonyme "Cabral" qu'il a assassiné après torture est mort lui à 24 ans ! Modibo Keita le président de l'indépendance est mort dans la prison de Moussa Traoré à 61 ans ! Abdoul Karim Camara était un étudiant en philo-pédagogie, révolutionnaire fan d'Amilcar Cabral d'où le nom qu'il s'était donné "Cabral". Il avait été élu président de UNEEM.

Étudiant en philo-pédagogie à l’Ecole normale supérieure (ENSUP), Abdoul Karim Camara est élu le  président de l’Union des élèves et étudiants du Mali (UNEEM) lors du congrès qui se tient dans la clandestinité de cette organisation récemment dissoute par le régime autoritaire de Moussa Traoré. Le congrès lance un mot d’ordre de grève pour réclamer la libération de lycéens arrêtés lors de manifestation à Ségou. Des manifestations étudiantes sont violemment réprimées1,2.

Abdoul Karim Camara est arrêté le  alors qu'il se trouvait dans un camion en direction de la Guinée. Il est amené au commissariat du 2e arrondissement de Bamako où on le torture et le force à enregistrer un appel de fin de la grève qui est diffusé sur la radio nationale. Il est ensuite emmené et torturé au camp para de Djikoroni à Bamako, où il meurt de ses blessures le lendemain2. Wikipédia


 Il ne fumait pas ; il ne buvait pas, il ne dansait pas ; il ne draguait… Il s’éclatait dans son idéal révolutionnaire et vivait de ses convictions progressistes : lui c’est CABRAL. Pour ceux qui l’ont connu, Abdoul Karim Camara dit CABRAL était l’archétype du leader et du héros en herbe. Consciencieux et travailleur, Cabral était d’un extraordinaire réalisme, d’une fine maturité et d’un déroutant courage qui tranchaient avec la fougue de la jeunesse et le radicalisme révolutionnaire.

abdoul karim camara dit cabral

Visionnaire, révolutionnaire modéré et modeste, contre toute forme de « jusqu’au-boutisme », très équilibré, toujours prompt à jouer le rôle de conciliateur dans les débats, homme de devoir et conscient de tous les risques qui pesaient sur le mouvement estudiantin en ce mois de février 1980, Cabral accepte le 17 février de prendre la tête de l’UNEEM. À certains de ses camarades de lutte, il avait confié : « il faut approfondir l’analyse sur la stratégie, car le régime a été tellement secoué, qu’il est tellement aux abois et que la prochaine fois c’est la mort pour nous si on nous arrêtait »…
Un de ses compagnons de lutte, le Dr Modibo Bah Koné du BC/Amsuneem Bamako, disait de lui, dans un témoignage, chez notre confrère les Échos « Pour Abdoul Karim, et il nous le disait chaque fois, un militant c’est quelqu’un qui est sérieux et travailleur en classe. Comme quoi, il ne suffit pas d’être révolutionnaire au-dehors, il faut l’être d’abord et surtout au-dedans. Aucun d’entre nous ne peut nier cela, Cabral a vécu sa conviction même dans les comportements les plus élémentaires. Pourtant, beaucoup de militants n’arrivent pas à se libérer encore de ces petites aliénations quotidiennes.

Cabral avait pu se libérer de tout cela. Cela pourrait paraître assez naïf aujourd’hui, mais Cabral estimait que nous devrions même nous habiller en révolutionnaires avec le chéchia (d’Amilcar Cabral). Le combat de Cabral était donc un combat de tous les jours pour le sérieux, pour le travail, pour l’effort, pour la promotion de la femme pour la dignité et le nationalisme, contre le tabac, contre l’alcool, contre la vie facile.

Cela, le peuple et la jeunesse du Mali doivent savoir que ce ne fut pas une légende, mais une vie qui s’est réellement illustrée de cette façon et cette vie doit retrouver toute sa lumière pour nous éclairer, maintenant que les modèles importés ont fait la preuve de leur carence, maintenant que les masses déboussolées ne croient plus en rien, car tous les combats ont été récupérés par des élites malhonnêtes. Maintenant ou jamais.

Nul d’entre nous n’aura besoin un jour de chanter ou de magnifier Cabral, car le mythe repose sur la vérité et a rejoint l’actualité, car notre jeunesse aujourd’hui a besoin de références, de modèles de vie, d’un héros qui soit proche d’elle et qui l’interpelle constamment pour qu’elle se ressaisisse. Espérons que le monument dédié à sa mémoire à Lafiabougou soit une leçon de vie et que Cabral vive éternellement dans notre conscience révolutionnaire, car comme le dit le poète, « on a assassiné l’homme, mais on ne peut pas tuer l’idée »

ASSASSISSAT DE CABRAL LE FILM
Du soulèvement du 13 février 1980, des élèves de Banankoro (région de Ségou) pour exiger la reconnaissance du bureau UNEEM, en passant par le congrès qui a porté Cabral à la tête de l’organisation estudiantine en passant par son arrestation, le 14 mars et sa torture entre le 2ème arrondissement et le Camp para, voici des temps forts d’un assassinat orchestré.
Selon El Hadj M. Camara, tout a commencé par l’affaire de Ségou, après l’accalmie observée dans la grève des élèves et étudiants à la mi-novembre 1979. Une grève pendant laquelle, l’Union Nationale des Élèves et Étudiants du Mali (UNEEM) avait montré qu’elle était la force dirigeante du mouvement scolaire, explique M. Camara. Ainsi, dit-il, le 15 Janvier 1980, à l’ouverture du congrès de l’UNJM à Bamako, le Secrétaire politique de l’UDPM annonce la dissolution de l’UNEEM. Dès cette annonce, la fièvre s’empara de nouveau du monde des élèves et étudiants surtout qu’auparavant, les rencontres entre l’UDPM et l’UNEEM n’avaient pas abouti à des résultats satisfaisants.
Le Bureau de coordination de l’UNEEM, devant cette décision, invite les Comités à s’imposer davantage au sein de leurs établissements. On assiste alors à des grèves tournantes dans les lycées à travers le pays tout entier, témoigne El Hadj M. Camara.
Le 13 février 1980, les élèves de Banankoro (région de Ségou) déclenchent une grève pour exiger la reconnaissance du bureau UNEEM, indique-t-il. A. Kané, membre du bureau de coordination de l’UNEEM, soupçonné d’avoir lancé ce mouvement, est arrêté en plein cours, le 14 février, selon M. Camara. Le même jour à Bamako, Tiébilé Dramé, Secrétaire général de l’UNEEM, est arrêté à son tour. Le 15 février, les élèves du Lycée de Ségou, de l’ENTF et des écoles fondamentales décident de marcher sur la brigade de gendarmerie pour libérer leur camarade. Les forces de l’ordre ouvrent le feu et deux garçons de l’école du Groupe Central sont grièvement atteints. L’un des garçons, Sidi Moctar Sacko (14 ans), est amputé d’un bras et l’autre Moulaye Diarra (16 ans) a reçu une balle dans le crâne. Le lycéen Macky Touré est arrêté.
Une semaine plus tard, précise-t-il, l’UNEEM tient un congrès dans la clandestinité. À l’unanimité, Cabral est porté à la tête de l’organisation.
Les premières revendications en tant que conséquences de la crise sont, selon lui, la libération immédiate et inconditionnelle des élèves de Ségou ; la reconnaissance du nouveau bureau de coordination. Entre temps, la grève a gagné tout le pays. Le 8 mars 1980, le Palais de Justice de Ségou est en effervescence : A. Kané et l’élève M. Touré doivent passer en jugement, indique M. Camara. En ville, une manifestation grandiose est organisée par les scolaires. Néanmoins, Kané est condamné à huit mois de prison fermes et l’élève, à trois mois.
Dans ce climat de tension et d’indignation, les élèves et étudiants de la capitale, sous la direction de Cabral, décident de faire capoter la conférence des chefs d’Etats des pays sahariens qui se tient à l’Hôtel de l’Amitié, selon lui. Ainsi, dit-il, Ils passent aussitôt à l’action. En riposte, souligne-t-il, la répression s’abat : des arrestations sont opérées partout, mais les pouvoirs publics restent fébriles et inquiets. Cabral demeure introuvable ! Alors, on se saisit de sa mère (pendant qu’elle revenait de la mosquée) et de son frère aîné. Ceux-ci, malgré un interrogatoire poussé, restent muets, témoigne M. Camara.
Selon M. Camara, le lendemain, vers 13 h, on arrête un autre frère qui ne résiste pas aux épreuves et avoue que Cabral se trouve dans un village situé non loin de la frontière guinéenne, chez leur sœur aînée. Les policiers C.O.B. et Boré sont envoyés à sa recherche, selon lui. Cabral est arrêté (alors qu’il se trouvait dans un camion à une dizaine de km de la frontière guinéenne) et ramené à Bamako, le 14 mars 1980 vers 22 heures.
« À son arrivée au commissariat du 2e arrondissement, la «Poudrière»(où se trouve en garde à vue Rokya Kouyaté, secrétaire générale du Lycée de filles) ses parents sont libérés. On présente Cabral à sa mère qui sanglote et s’écrie «nfa, nfa, on t’a eu ? Tuez-le d’un seul coup au lieu de lui faire subir une mort lente et douloureuse !». Après cette action psychologique destinée à le briser, Cabral est mis au «violon». On avertit alors le Directeur de la Police et le Chef de l’État-Major de la gendarmerie qui arrivent sur les lieux », rapporte-t-il.
« On déshabille Cabral, (il ne lui reste qu’un slip de couleur verte) et on l’attache. Puis, pleuvent les coups. Cabral tombe et reste immobile au sol. On appelle la Radio-Mali pour que l’on vienne enregistrer les déclarations du prisonnier. On oblige Cabral à lire un texte déjà mis au point. Mais la qualité de l’enregistrement est altérée par l’épuisement physique et moral de la victime. On recommence une fois, deux fois, trois fois. Ce n’est qu’à la quatrième tentative que les tortionnaires se déclarent satisfaits de l’enregistrement qui sera diffusé le dimanche soir, demandant la reprise des cours pour le lundi matin », témoigne-t-il.
Selon M. Camara, aussitôt après, Cabral est transféré au Camp Para de Djikoroni où se trouve déjà réunie une brochette de responsables politiques au plus haut niveau. Et les tortures reprennent. Cette fois là, définitivement à bout de forces, Cabral tombe pour ne plus jamais se relever, relève-t-il avec désarroi. Il réclamait, selon lui, faiblement, de l’eau, mais meurt avant d’en recevoir.
Un héros était mort ; une étoile est née, au firmament de la lutte pour la liberté et la démocratie. 
Par Sidi Dao Bamada (source Info Matin repris par Bamada.net)

 

Cabral est mort dans des conditions horribles.
"Donc, cette commission était là pour interroger les étudiants, les élèves et les professeurs sur la grève. Cabral, recherché à l’époque, a été finalement retrouvé par le commissariat du deuxième arrondissement de Bamako. Ils l’ont amené un matin de bonheur et ils l’ont fait faire le tour du terrain de Basket. Moi j’étais parmi les premiers qui sont arrivés ce matin-là, j’ai assisté toute la scène. En même temps qu’il faisait le tour, on le tabassait. Et puis à un moment donné, il est tombé. Quand il est tombé, ils l’ont ramené devant nous (les enquêteurs) à la terrasse. Et les enquêtes étaient dirigées à cette époque par le commandant Bougouzié, Directeur de la sécurité d’Etat, à l’époque. Donc on était sous ses ordres. Apres, on s’est rendu compte que ça n’allait pas. Il fallait l’amené à  l’hôpital. Bougouzié était présent, il a demandé un volontaire, j’ai levé la main et je les ai accompagnés avec deux infirmiers du camp militaire dans une ambulance de l’armée. Arrivée à l’hôpital (Gabriel Touré) on avait à faire avec le Docteur Diop. Quand il a ausculté Cabral, il a vu les traces de frappes. Ensuite, il a demandé qui est le chef. J’ai levé la main par ce que c’était moi le chef. Il m’a amené à l’écart et me dit qu’il était mort et qu’il faut retourner avec son corps.

 Nous sommes, donc, retournés avec le corps  à la compagnie para. Il est resté dans l’ambulance durant quelques jours. Après, il a disparu. Puisqu’il fallait l’enterrer et les gens qui sont partis l’enterrer sont connus. C’est ATT qui était l’adjoint du commandant de compagnie à cette époque. C’est lui et quelques éléments qui sont partis l’enterrer loin de Bamako.  Donc sa tombe n’est pas à Bamako. Si on dit que c’est à Bamako, qu’il a été enterré c’est faux »"Maliweb

ATT le complice des jihadistes qui ont assassiné les 83 militaires d'Aguel Hoc en 2012 notre héros le capitaine Sékou Traoré est aussi le complice des assassins de "Cabral". ATT, IBK puis Assimi Goita sont les successeurs de Moussa Traoré au service de la Franceàfric. Ils n'ont aucune limite, aucune humanité. Ils sont prêt à tout pour préserver les intérêts impérialistes Franceàfric.


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