Par Julie Amadis
avec Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
10/07/2019
"9000 hectares de Socapalm
appartiennent à Socfinal
lourds régime de noix de palme
en belgique le patron final
propriétaire famille Fabri
40 pour cent à Bolloré
le grand ami de Sarkozybateau avion on peut l'acheter"
On peut se douter que les juges du tribunal correctionnel savent que le juge Laurent Le Mesle a été récompensé par Bolloré et qu'en France il vaut mieux être dans les petits papiers de cet homme d'affaire Franceàfric que son ennemi.
Ils savent qu'il seront "gratuitement" récompensés comme le gredin procureur voyou Le Mesle (infra)
"Il n'y a pas à prouver que Bolloré aurait versé de l'argent à Ouattara puisque Ouattara est l'obligé de Sarkozy et que, l'argent de la corruption a été versé à Sarkozy par des vacances luxueuses sur son yacht en mai 2007 juste après son élection comme président de la république et ses vacances à Louxor en décembre 2007 au vu et au su de tous, puisque les photos et vidéos ont circulé sur tous les grands médias.
Un investissement rentable puisque Sarkozy a missionné un flic barbouze Jean-Marie Bourry pour protéger les trafics d'or pour armer les terroristes, pour lancer sur ONUCI FM les appels à rejoindre l"attaque terroriste - en se déguisant en manifestants pacifiques."
Condamnation de l'Obs par les juges voyous : la corruption de Bolloré est visible depuis 2007 (Sarkozy en vacances sur le yacht et les vacances en Egypte en 2007 et l'attaque terroriste du 16 décembre 2010 pour lui donner la deuxième moitié du port d'Abidjan
LIRE AUSSI :
Esclavage : pas d'abolition pour Bolloré
Embauche systématique de mineurs par Bolloré ! Témoignage inédit d'un ouvrier de SOCAPALM ayant travaillé pour Bolloré pendant 10 ans au Cameroun
On peut se douter que les juges du tribunal correctionnel savent que le juge Laurent Le Mesle a été récompensé par Bolloré et qu'en France il vaut mieux être dans les petits papiers de cet homme d'affaire Franceàfric que son ennemi.
Ils savent qu'il seront "gratuitement" récompensés comme le gredin procureur voyou Le Mesle
Togo : Bolloré achète le procureur Laurent Le Mesle de la Cour de Cassation française pour continuer les dictatures esclavagistes Franceàfric Gnassingbé, Biya etc..
Hier mardi 10 juillet, les juges Franceàfric ont condamné l'Obs pour un article dénonçant la corruption de Bolloré pour l'attribution d'un terminal à conteneurs à Abidjan en 2013.
Le groupe Bolloré a fait condamner en diffamation mardi un hebdomadaire français, L'Obs (anciennement Le Nouvel Observateur), pour un article paru en février 2014 faisant état de corruption dans l'attribution de la concession d'un terminal à conteneurs dans le port d'Abidjan. VOA
Dénoncer dans un article le fait que la concession pour Bolloré de la deuxième moitié du port d'Abidjan est le résultat de la corruption de Bolloré envers Ouattara serait pour ces juges "diffamatoire" car «insuffisante pour justifier les accusations de corruption portées à l’encontre des parties civiles ».
"Le tribunal correctionnel a jugé que ces propos, « imputation d’un fait précis de corruption active voire de corruption active d’un agent d’un Etat étranger », étaient diffamatoires. Si le sujet est d’intérêt général, « force est de constater que la base factuelle produite » par la défense « est insuffisante pour justifier les accusations de corruption portées à l’encontre des parties civiles », les sociétés Bolloré et Bolloré Africa Logistics, a jugé le tribunal." 20 Minutes
Le journaliste de l'Obs n'avait fait que dire la vérité concernant la corruption qui a permis à Bolloré d'acquérir la concession d'un terminal à conteneurs dans le port d'Abidjan en mars 2013.
Cet article consacré à la croissance ivoirienne expliquait notamment que le second terminal à conteneurs du port d’Abidjan, « symbole » de la « corruption » minant les marchés ivoiriens, avait « très étrangement été attribué au même concessionnaire que le premier terminal » auquel il devait faire concurrence, le milliardaire Vincent Bolloré, « qui avait déjà obtenu le premier terminal de gré à gré, sans appel d’offres ».Il n'y a pas à prouver que Bolloré aurait versé de l'argent à Ouattara puisque Ouattara est l'obligé de Sarkozy et que, l'argent de la corruption a été versé à Sarkozy par des vacances luxueuses sur son yacht en mai 2007 juste après son élection comme président de la république et ses vacances à Louxor en décembre 2007 au vu et au su de tous, puisque les photos et vidéos ont circulé sur tous les grands médias.
« En attribuant ce contrat, le pouvoir ivoirien a sans doute aussi voulu faire plaisir à Paris, dont l’aide a été déterminante pour la conquête du pouvoir », poursuivait l’article en soulignant qu'« en cas de nécessité, la force française Licorne (…) pourrait de nouveau intervenir pour sauver le régime » du président Alassane Ouattara. 20 Minutes
Un investissement rentable puisque Sarkozy a missionné un flic barbouze Jean-Marie Bourry pour protéger les trafics d'or pour armer les terroristes, pour lancer sur ONUCI FM les appels à rejoindre l"attaque terroriste - en se déguisant en manifestants pacifiques.
L'attaque de la Côte d'Ivoire par Sarkozy par la force Licorne, le coup d'Etat contre Gbagbo est le retour d'ascenseur de Sarkozy à qui Bolloré avait payé des vacances luxueuses.
La corruption est là.
Bolloré ne pouvait pas avoir la totalité du port d'Abidjan avec Gbagbo ....
Sarkozy a mis au pouvoir un chef d'Etat terroriste Ouattara pour Bolloré, donc qui devait au minimum donner la concession du port d'Abidjan à Bolloré une fois au pouvoir....
Ouattara, Soro au pouvoir en Côte d'Ivoire : alliance de la Gangstéroisie et de la Slavoisie
Les preuves du complot contre Gbagbo (L'article de Fanny Pigeaud sur Mediapart lance un scandale international)
Le groupe Bolloré ne respectait pas les exigences de l'appel d'offre pour le terminal à conteneurs dans le port d'Abidjan et pourtant il a obtenu la concession en mars 2013
Le journal Le Monde et RFI ont révélé ce jour les conclusions des experts mandatés par la commission de la concurrence de l’UEMOA : ils donnent entièrement raison au ministre ivoirien du Commerce Jean-Louis Billon et jugent, comme lui, que cette attribution a créé une situation « assimilable à un abus de position dominante ».Déjà attributaire du premier terminal, le groupe Bolloré est parvenu à obtenir la concession du second terminal alors que l’appel d’offres visait explicitement à créer une situation de concurrence : « L'exploitation du terminal se fera dans un cadre concurrentiel, notamment avec le terminal à conteneurs actuellement exploité au port d'Abidjan.», était-il annoncé.Cette attribution surprise avait alors provoqué le mécontentement des opérateurs portuaires concurrents, dont le philippin ICTSI qui a porté plainte auprès de l’UEMOA.Le document révélé par les médias parisiens ne reflète, à ce stade, que l’avis des experts mandatés. Reste maintenant à l’UEMOA à clore son enquête et à prendre sa décision.On se rappellera toutefois la sortie tonitruante de M. Billon en juin 2013 : « L’idée de départ était d’ouvrir à la concurrence le port d’Abidjan et on finit avec un supermonopole multiplié par deux. Ce n’est pas une bonne chose pour notre économie. On aurait voulu brider l’économie ivoirienne, on ne s’y serait pas pris autrement. C’est une situation que je regrette profondément (…)Grâce à ce monopole, Bolloré se permet aussi des pratiques anticoncurrentielles, comme les ventes liées : l’armateur CMA-CGM, par exemple, n’a pas d’autre choix que de sous-traiter à Bolloré la manutention de ses navires. Je me demande pourquoi, chaque fois qu’on arrive sous les tropiques, on se permet ce qu’on ne ferait jamais chez soi ?».Très remonté M. Billon avait alors évoqué ses soupçons : « En 2004, quand je critiquais vivement le contrat sur le premier terminal, j’avais été approché par quelqu’un du groupe Bolloré. Cette personne m’avait fait des propositions pour que je révise ma position, mais je n’avais pas cédé. Je ne serais pas surpris si demain on me disait qu’il y a eu des problèmes de gouvernance dans l’attribution du deuxième terminal ».Agence EcofinPourtant les juges qui ont délibéré hier contre l'Obs ont pris position en faveur du groupe Bolloré qui ont "tenté de démontrer que l'appel d'offres pour la seconde concession avait été exemplaire".
Le groupe Bolloré avait, pour sa part, tenté de démontrer que l'appel d'offres pour la seconde concession avait été exemplaire. VOA
Bolloré ne respecte quasiment jamais les appels d'offre en Afrique. Alpha Condé le président de Guinée que la justice française a accusé d'être corrompu par Bolloré le dit lui même.
À peine l’information connue, Cellou Dalein Diallo, le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition), s’en emparait : « Beaucoup de personnes émettaient des doutes sur les conditions de l’octroi du terminal à conteneurs de Conakry […]. Mais M. Alpha Condé avait assumé en disant que [Vincent Bolloré est] son ami, et qu’il préférait ses amis. Et malheureusement, c’est la même pratique qui continue depuis qu’il est au pouvoir, avec l’octroi des grands marchés à des amis. Il n’y a jamais d’appels d’offres ! », déclarait-il à RFI le 25 avril. Jeune AfriqueMême les impérialistes américains par le biais de leur journal VOA dénoncent les pratiques de l'esclavagistes Bolloré, corruption des présidents, accaparement de la totalité des infrastructures de transport où à chaque fois il obtient bizarrement la concession et l'accaparement des terres agricoles ...
Ils ne vont pas jusqu'à dénoncer les salaires à 1,50 €par jour, qui sont pourtant, la raison pour laquelle Bolloré s'accapare toutes les infrastructures de transport...
Le groupe Bolloré, tentaculaire et incontournable en Afrique
La justice française a mis en examen Bolloré pour "« corruption d’agents publics étrangers » et portant sur les conditions d’obtention en 2010 de deux des seize terminaux à conteneurs opérés par le groupe Bolloré sur le continent africain, l’un à Lomé, au Togo, l’autre à Conakry, en Guinée." en décembre 2018.
Il n'y a pas eu de suite...Bolloré n'a pas été condamné ni pour la corruption, ni pour les salaires esclavagistes, ni pour l'emploi de mineurs...Début de victoire pour les Africains: l'esclavagiste Vincent Bolloré en garde à vue ce 24 avril 2018 !
Indifférence scandaleuse des juges français pour ces jeunes esclaves Camerounais que Bolloré fait travailler pour 1,5€/jour
Vincent Bolloré, le patron français esclavagiste de l'Afrique, qui paie 1,50€ par jour ses salariés dans ses plantations d'huile de palme au Cameroun.
Pour diviser les salaires par 20 par rapport à la France, Bolloré a besoin de dictatures dans les pays où il a des salariés....
Pour cela, il corrompt les présidents africains ...
C'est un secret de polichinelle en Afrique...
Mais en France, les juges et politiciens ne savent rien....
Non seulement, ils ne le jugent pas....
Mais en plus ..... ils font condamner les journalistes qui disent la vérité.
Comme ils ont condamné et harcelé les deux auteurs de l'articles !
Et ce cirque terroriste dure depuis le 16 décembre 2010 !!!
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COMPLÉMENTS
LES MAGOUILLES EN GUINÉE
"Necotrans expulsé du port de Conakry au profit de Bolloré
Le 8 mars 2011, la société Getma, filiale de Necotrans, est expulsée manu militari du port de Conakry, qu’elle exploitait légalement depuis 2008, après un appel d’offre gagné contre Bolloré Africa Logistics.
Cette décision d’expulsion est venue directement de la présidence guinéenne, par un décret signé de la main du Président nouvellement élu, Alpha Condé. L’on a pu croire brièvement qu’il s’agissait d’une simple nationalisation. Or, deux jours plus tard, le 10 mars 2011, une nouvelle concession de 25 ans était accordée au groupe Bolloré.
Comment expliquer un tel retournement ? Sachant que le 3 février 2011, Bolloré était reçu au port autonome de Conakry par le nouveau président guinéen, ainsi que dans sa résidence personnelle, et que le 22 mars, celui-ci était reçu en grande pompe à Paris par le Président Sarkozy." INFOGUERRE
LES RÉSEAUX WILITZER NECOTRANS ÉCRASÉS PAR LES RÉSEAUX SARKOZY KOUCHNER BOLLORE
Les contradictions politiques
Il est évident ici qu’il y eut un rôle majeur du politique français, qui a cherché à favoriser Bolloré. Selon une source proche du dossier, il s’agit d’un conflit interne entre les anciennes équipes chiraquiennes et les nouvelles équipes de l’époque, sarkozystes. D’un côté entre Pierre-André Wiltzer, conseiller de la présidence de Necotrans jusqu’en 2017, ancien député de l’Essonne et ancien ministre de la coopération et de la Francophonie du gouvernement Raffarin, et de l’autre le Président Sarkozy, grand ami de Vincent Bolloré, comme nous le rappelle son passage sur son yacht peu après son élection en 2007, et Bernard Kouchner, que le Président Condé appelle son « frère jumeau ». Les deux hommes se sont en effet connus au lycée Turgot dans les années 1960.
Pierre-André Wiltzer, bien que proche du Président Condé, fut complètement dépassé par les événements et par la force du réseau sarkozyste en place. Présent auprès de Bernard Kouchner au moment de l’investiture du Président Condé, il raconte : « Nous étions déjà au courant de son intention d’annuler la concession et d’exaucer Bolloré. J’ai essayé de le prendre à part et d’argumenter, mais il m’a renvoyé vers un fonctionnaire du ministère guinéen des Transports qui m’a reçu le lendemain et ne m’a plus jamais reparlé ». Bernard Kouchner, premier ministre des affaires étrangères du quinquennat Sarkozy, a essayé de pousser la Guinée vers l’organisation d’élections libres, avec succès, espérant voir son vieil ami être élu. Puis, après son passage au gouvernement, Bernard Kouchner devient conseil du futur Président Condé, qui sera intronisé président un mois après le départ de Kouchner du gouvernement.
Autre coïncidence troublante, il est de notoriété public que le Président Condé a effectué sa campagne présidentielle avec un soutien médiatique de poids, le groupe Euro RSCG de l’époque (aujourd’hui Havas Worldwide), filiale de Bolloré. Cela vaudra à Bolloré de faire l’objet d’une enquête par la justice française, sur soupçons de liens entre la campagne présidentielle d’Alpha Condé, et la reprise de la concession du port de Conakry. INFOGUERRE
Il est évident ici qu’il y eut un rôle majeur du politique français, qui a cherché à favoriser Bolloré. Selon une source proche du dossier, il s’agit d’un conflit interne entre les anciennes équipes chiraquiennes et les nouvelles équipes de l’époque, sarkozystes. D’un côté entre Pierre-André Wiltzer, conseiller de la présidence de Necotrans jusqu’en 2017, ancien député de l’Essonne et ancien ministre de la coopération et de la Francophonie du gouvernement Raffarin, et de l’autre le Président Sarkozy, grand ami de Vincent Bolloré, comme nous le rappelle son passage sur son yacht peu après son élection en 2007, et Bernard Kouchner, que le Président Condé appelle son « frère jumeau ». Les deux hommes se sont en effet connus au lycée Turgot dans les années 1960.
Pierre-André Wiltzer, bien que proche du Président Condé, fut complètement dépassé par les événements et par la force du réseau sarkozyste en place. Présent auprès de Bernard Kouchner au moment de l’investiture du Président Condé, il raconte : « Nous étions déjà au courant de son intention d’annuler la concession et d’exaucer Bolloré. J’ai essayé de le prendre à part et d’argumenter, mais il m’a renvoyé vers un fonctionnaire du ministère guinéen des Transports qui m’a reçu le lendemain et ne m’a plus jamais reparlé ». Bernard Kouchner, premier ministre des affaires étrangères du quinquennat Sarkozy, a essayé de pousser la Guinée vers l’organisation d’élections libres, avec succès, espérant voir son vieil ami être élu. Puis, après son passage au gouvernement, Bernard Kouchner devient conseil du futur Président Condé, qui sera intronisé président un mois après le départ de Kouchner du gouvernement.
Autre coïncidence troublante, il est de notoriété public que le Président Condé a effectué sa campagne présidentielle avec un soutien médiatique de poids, le groupe Euro RSCG de l’époque (aujourd’hui Havas Worldwide), filiale de Bolloré. Cela vaudra à Bolloré de faire l’objet d’une enquête par la justice française, sur soupçons de liens entre la campagne présidentielle d’Alpha Condé, et la reprise de la concession du port de Conakry. INFOGUERRE
NECOTRANS GAGNE SES PROCÈS VS BOLLORE MAIS ...
POUR DES MONTANTS RIDICULES
La stratégie de Necotrans
Suite à l’incident de Conakry, afin d’éviter les guerres franco-françaises, il a été décidé d’associer les deux groupes, ce qui s’est traduit par des réponses communes à des appels d’offre dans les exploitations portuaires et la logistique, le port de Kribi illustrant parfaitement ceci.
Cependant, le 16 mars 2011, Necotrans décide de ne pas en rester là, et porte plainte auprès du procureur de la République de Paris, pour des faits de « corruption internationale ».
De son côté, Bolloré se défend, soulignant la légalité de leur nouvelle concession, et contre-attaque Necotrans par le biais de son avocat, « Nous engagerons des plaintes contre tous les propos inqualifiables et scandaleux de Necotrans, qui organise une campagne pour salir une entreprise du CAC 40 et obtenir de l’argent. Il est inadmissible de faire croire qu’un groupe comme Bolloré ait pu corrompre un chef d’Etat étranger ».
Necotrans remportera un grand nombre de ses combats judiciaires, qui s’étaleront sur six années. Ainsi, le 10 octobre 2013, Bolloré fut condamné par la justice française à verser 2,1 millions d’euros à Necotrans, contre 100 millions initialement demandés, au titre des investissements réalisés par Necotrans ayant profités à Bolloré après la reprise de la concession. En revanche, le tribunal de commerce de Nanterre jugera que Bolloré n’a pas reçu de complicité de l’Etat guinéen, et qu’en aucun cas l’hypothèse de la concurrence déloyale ne saurait être retenue.
Le 22 mai 2014, la Guinée fut condamnée par le tribunal de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) à payer 38 millions d’euros à Necotrans. Or, cette décision sera annulée l’année suivante pour vice de procédure.
Enfin, le 16 août 2016, le tribunal d’arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) a donné raison à Necotrans contre la Guinée, mais ne lui a accordé que 448 834 euros, alors que le préjudice était encore une fois estimé à 100 millions.
Pourtant, malgré plusieurs condamnations de ses opposants, Necotrans ne se remettra jamais de la perte de Conakry. Cette expulsion fut un coup dur pour le groupe, qui y perd une de ses exploitations les plus rentables, ainsi que 30 millions d’euros d’investissements.
En parallèle, pour se relancer, le groupe décide de diversifier ses activités. Après le décès du fondateur Richard Talbot, Grégory Quérel est nommé Président-Directeur Général du groupe en novembre 2013 par Sophie Talbot, la fille héritière. Celui-ci lance un grand plan stratégique pour relancer le groupe enclin à des problèmes financiers. Celui-ci est très endetté, mais fait assez de chiffre pour rembourser ses créanciers.
Grégory Quérel décide de lancer un grand plan d’emprunt auprès des banques pour développer le groupe. Ce plan de 110 millions d’euros sur cinq ans axe la stratégie du groupe dans les domaines de la logistique pétrolière, de la gestion des terminaux portuaires en vrac et de la sous-traitance minière. Le groupe acquiert à ce moment la Mining Company Katanga, entreprise clef de la chaîne logistique du cuivre. Il fait également alliance en 2016 avec le logisticien américain JAS, afin de renforcer sa présence mondiale, entre l’Asie, l’Amérique et l’Afrique.
Cependant, cette stratégie s’avèrera inefficace. Depuis la disparation du fondateur, le groupe connaît une difficile restructuration, entre cessions, licenciements, expropriations, et acquisitions peu rentables.
Confronté à des problèmes de trésorerie, Necotrans cède fin 2015 la Mining Company Katanga à Bolloré Transports Logistics. En novembre 2016, ses parts de la Société des Terminaux de Conteneur du Gabon (STCG) sont vendues à Bolloré pour 40 millions d’euros, une belle affaire pour l’industriel breton, déjà très présent au Gabon. INFOGUERRE
Suite à l’incident de Conakry, afin d’éviter les guerres franco-françaises, il a été décidé d’associer les deux groupes, ce qui s’est traduit par des réponses communes à des appels d’offre dans les exploitations portuaires et la logistique, le port de Kribi illustrant parfaitement ceci.
Cependant, le 16 mars 2011, Necotrans décide de ne pas en rester là, et porte plainte auprès du procureur de la République de Paris, pour des faits de « corruption internationale ».
De son côté, Bolloré se défend, soulignant la légalité de leur nouvelle concession, et contre-attaque Necotrans par le biais de son avocat, « Nous engagerons des plaintes contre tous les propos inqualifiables et scandaleux de Necotrans, qui organise une campagne pour salir une entreprise du CAC 40 et obtenir de l’argent. Il est inadmissible de faire croire qu’un groupe comme Bolloré ait pu corrompre un chef d’Etat étranger ».
Necotrans remportera un grand nombre de ses combats judiciaires, qui s’étaleront sur six années. Ainsi, le 10 octobre 2013, Bolloré fut condamné par la justice française à verser 2,1 millions d’euros à Necotrans, contre 100 millions initialement demandés, au titre des investissements réalisés par Necotrans ayant profités à Bolloré après la reprise de la concession. En revanche, le tribunal de commerce de Nanterre jugera que Bolloré n’a pas reçu de complicité de l’Etat guinéen, et qu’en aucun cas l’hypothèse de la concurrence déloyale ne saurait être retenue.
Le 22 mai 2014, la Guinée fut condamnée par le tribunal de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada) à payer 38 millions d’euros à Necotrans. Or, cette décision sera annulée l’année suivante pour vice de procédure.
Enfin, le 16 août 2016, le tribunal d’arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) a donné raison à Necotrans contre la Guinée, mais ne lui a accordé que 448 834 euros, alors que le préjudice était encore une fois estimé à 100 millions.
Pourtant, malgré plusieurs condamnations de ses opposants, Necotrans ne se remettra jamais de la perte de Conakry. Cette expulsion fut un coup dur pour le groupe, qui y perd une de ses exploitations les plus rentables, ainsi que 30 millions d’euros d’investissements.
En parallèle, pour se relancer, le groupe décide de diversifier ses activités. Après le décès du fondateur Richard Talbot, Grégory Quérel est nommé Président-Directeur Général du groupe en novembre 2013 par Sophie Talbot, la fille héritière. Celui-ci lance un grand plan stratégique pour relancer le groupe enclin à des problèmes financiers. Celui-ci est très endetté, mais fait assez de chiffre pour rembourser ses créanciers.
Grégory Quérel décide de lancer un grand plan d’emprunt auprès des banques pour développer le groupe. Ce plan de 110 millions d’euros sur cinq ans axe la stratégie du groupe dans les domaines de la logistique pétrolière, de la gestion des terminaux portuaires en vrac et de la sous-traitance minière. Le groupe acquiert à ce moment la Mining Company Katanga, entreprise clef de la chaîne logistique du cuivre. Il fait également alliance en 2016 avec le logisticien américain JAS, afin de renforcer sa présence mondiale, entre l’Asie, l’Amérique et l’Afrique.
Cependant, cette stratégie s’avèrera inefficace. Depuis la disparation du fondateur, le groupe connaît une difficile restructuration, entre cessions, licenciements, expropriations, et acquisitions peu rentables.
Confronté à des problèmes de trésorerie, Necotrans cède fin 2015 la Mining Company Katanga à Bolloré Transports Logistics. En novembre 2016, ses parts de la Société des Terminaux de Conteneur du Gabon (STCG) sont vendues à Bolloré pour 40 millions d’euros, une belle affaire pour l’industriel breton, déjà très présent au Gabon. INFOGUERRE
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