Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 13/03/17
Un Train de la société ferroviaire de Vincent Bolloré Camrail a fait une "demi-dizaine" de morts selon les témoins et 3 morts officiellement dans la nuit du 8 au 9 mars 2017 dans le quartier de Elig - Edzoa au nord de Yaoundé.
"Si les habitants du coin parlent d’une demi-dizaine de morts, le bilan officiel fait état de deux morts et plusieurs blessés. " Cameroon-Info.Net
Alors qu'il y a seulement 5 mois, cette même société détenue par un des patrons français les plus riches, Bolloré, faisait officiellement 79 morts et 599 blessés lors d'un autre accident de train dans le même pays, aucun travaux n'a été effectué !
LE TRAIN DE BOLLORE SANS PHARE SANS KLAXON
A TUE UNE DOUZAINE DE CAMEROUNAIS
Des voies ferrées et des trains vétustes dans un état pitoyable qui continuent à circuler au Cameroun et à tuer des Camerounais.
Encore une fois la responsabilité de Camrail est sans équivoque. La réglementation qui oblige à prévenir les usagers du train qui arrive quand il fait nuit n'a pas été respectée !
Encore pire, le train qui a tué des Camerounais était dépourvu des éléments primordiaux qui constituent un train, pas de phare, pas de klaxon !
« Contrairement à la réglementation en vigueur, rien n’a été prévu pour alerter les usagers dans la pénombre. Comme dans une véritable embuscade », tranche notre confrère. Selon le riverain cité plus haut, ce train « n’avait ni klaxon, ni phare et comme la locomotive était plutôt à l’arrière, personne ne pouvait voir venir le danger ». Cameroon-Info.Net
Un expert avait pourtant déjà mis le doigt sur le scandale du délabrement des trains et voies ferrés de Bolloré au Cameroun. Suite à la catastrophe d'Eseka qui avait fait 79 morts le 21 octobre 2016, l'expert Benoit Essiga avait fait le constat de l'énorme responsabilité de Bolloré.
"Fin janvier, un expert imputait à la filiale de Bolloré, l’entière responsabilité de l’accident d’Eseka (79 morts et 550 blessés selon le bilan officiel). « En réalité, le déraillement n’est que la conséquence des défaillances techniques connues de longue date, des erreurs graves et des décisions inconséquentes qui ont été prises lors de la formation du train et de son départ de la gare de Yaoundé. Et pourtant, son système de freinage était gravement défaillant. », indiquait-il dans son rapport. Pour l’expert Benoit Essiga la responsabilité de la Camrail ne faisait aucun doute et elle était seule responsable de la catastrophe." Africa PostNews
Des trains tellement vétustes qu'il est impossible qu'il n'y ait pas de catastrophe.
En 6 mois, il y a eu 2 catastrophes. Mais avec des trains si vétustes, il peut y en avoir toutes les semaines des morts sur la voie ferrés.
BOLLORE COMME CRASSUS A ROME
AGIT COMME TOUS LES ESCLAVAGISTES DE L'HISTOIRE
DÉPENSE MINIMALE JUSTE POUR RENOUVELER
LA FORCE DE TRAVAIL
LES DÉPENSES POUR LA SÉCURITÉ SONT CONSIDÉRÉES
COMME SUPERFLUES
Depuis 1999, c'est Bolloré qui détient le réseau de chemin de fer du Cameroun et non plus l’État Camerounais.
Depuis 18 ans il a développé le fret au détriment du transport de voyageur.
Bolloré est un patron esclavagiste qui paie des salaires de 1,50€/jour dans les immenses plantations d'huile de palme qu'il détient au Cameroun.
Il raisonne comme ont raisonné tous les esclavagistes de l'histoire. En Louisiane au 18° siècle la question que se posaient les planteurs était la ration minimum de nourriture à donner à leurs esclaves pour qu'ils puissent continuer à travailler, Bolloré se pose la même question en terme de "salaire" mais aussi d'"infrastructure". Il recherche à dépenser le minimum pour transporter ce qui l’intéresse, c'est-à-dire ses marchandises. Les voyageurs il s'en fiche, un esclavagiste ne considère pas que ses esclaves peuvent "voyager". La sécurité des Camerounais, c'est un surplus de dépense pour cet esclavagiste.
Alors, il ne fait aucune dépense pour assurer un minimum de sécurité, pas de klaxon, pas de phare, et sans doute aussi qu'il emploie des conducteurs qui ne connaissent pas la réglementation parce qu'ils ne sont pas formés. La formation coûte trop cher pour celui qui fait 80% de ses bénéfices en Afrique.
Cette société, la Camrail lui rapporte beaucoup d'argent.
"L’ensemble des activités du groupe produisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 220 milliards FCFA." Newsducamer (ce qui correspond à 334400000 €uros)Mais aucun travaux n'est fait, aucune règle de sécurité n'est respectée. Et les Camerounais meurent sur les rails....
LES MORTS D'ACCIDENT DE TRAINS S'AJOUTENT AUX MORTS
DE GÉNOCIDES SANITAIRES ORGANISES PAR BIYA ET BOLLORE
L'esclavagiste Bolloré paye 20 fois moins les Africains que ce qu'il devrait leur verser si ces mêmes salariés vivaient en France.
C'est bien pourtant en France que vit Bolloré.
Il bafoue bien les lois françaises sur les droits sociaux.
Il sait donc que pour que cet esclavage perdure il lui faut acheter tous ceux qui ont du pouvoir.
Il lui faut l'assurance que "celui que l'on nomme "Président" sera à son service".
Pour cela il a besoin d'un soutien inconditionnel de son pays la France et des institutions internationales comme l'ONU.
Le système Franceàfric qui rémunère les partis politiques français et les présidents africains permet de faire perdurer l'esclavage Franceàfric.
Au Cameroun, le dictateur Paul Biya est au pouvoir depuis 35 ans.
Paul Biya et Vincent Bolloré |
Il est celui qui a permis à Bolloré d'acquérir toutes les infrastructures de transport, ports et voies ferrées.
Biya est un bon valet, il obéit bien à Bolloré. Vivre dans le luxe suffit à au pauvre cerveau de Biya pour laisser mourir les Camerounais de génocide sanitaire (100 millions d'enfants morts en 25 ans en Afrique) et d'accidents liés à l'absence d'infrastructures décentes dans tous les domaines, absence de sécurité au travail, l'absence de salubrité publique et d'hygiène, auquel il faut ajouter.... les morts de ceux qui ont voulu user de leur liberté d'expression comme Lapiro.
Pour Yanick Toutain, la mort est une technique du règne Biya, Bolloré pour faire des profits.
"Mais la mort est la principale technique du règne Bolloré Biya au Cameroun.
Morts génocidaire d'enfants, morts des crimes de Boko Haram - dont les vrais patrons sont membres de l'OTAN et de la Francophonie, morts ordinaires de misère et morts d'accidents....
Les profits de Bolloré sont au prix de millions de morts chaque année dans toute l'Afrique.
Assassiner à petit feu le chanteur Lapiro de Mbanga coupable de lèse-majesté c'est aussi le complot esclavagiste à l’œuvre." Revactu
Pour que ce mouroir d'Africains cesse, il faudrait d'abord que la presse dise la vérité sur la spoliation par Bolloré des Camerounais. Mais ce businessman a aussi corrompu la presse.
Il s'acharne à corrompre à la fois les journalistes la presse des pays africains dans lesquels il fait ses affaires et les médias français. Par le biais de la publicité, mais aussi en invitant les journalistes à de grandes réceptions, des voyages... il achète les journalistes.
Mais comme ça ne suffit pas, il avec notamment la détention des journaux gratuits comme Direct Matin et de chaîne de télé comme Canal Plus.
" (...)le groupe Bolloré soigne avec ardeur l’image internationale du président Biya. A sa charge, avec sa presse gratuite, et sans doute à prix d’ami avec sa filiale publicitaire Euro RSCG, dont le président Stéphane Fouks a rendu une visite « riche et fructueuse » à la présidence camerounaise en février 2009."(...)
Mais la communication du groupe Bolloré dans ce pays ne s’arrête pas là. Pour assurer ses arrières, il fait également les yeux doux aux journalistes locaux. Six rédacteurs en chef de la presse camerounaise furent ainsi invités en mai 2007 pour une virée d’une semaine en France, tous frais payés. Et c’est animé par la même générosité que M. Roussin s’est rendu à Yaoundé en février 2008 pour y signer un partenariat avec la Fondation Chantal Biya, structure opaque de « lutte contre le sida » et faire-valoir caritatif de la très influente épouse du président..." (Thomas Deltombe Le monde diplomatique)
BOLLORE ET BIYA SERONT JUGES AU NUREMBERG DE L'AFRIQUE POUR LEURS ASSASSINATS DE CAMEROUNAIS
Condamnée à 35000 euros pour avoir annoncé qu'il y aurait un Nuremberg de l'Afrique contre tous ceux qui avait organisé le coup d'état mettant au pouvoir le fasciste Ouattara en Côte d'Ivoire.
Extrait de l'article condamnée :
"Jean-marie Bourry :criminel fasciste ONUCI en CôtePour le lire entièrement :
d’Ivoire. Protège des harkis-putschistes, défend le fasciste FMI Ouattara.
Coupable du génocide sanitaire contre l’Afrique. Il sera jugé avec Chirac,
Sarkozy, Bouygues, Bolloré dans le Nuremberg de l’Afrique. En particulier un
militaire français Jean-Marie Bourry qui non content d’être une forces
supplétives aux fascistes Licorne, se permet de tenter un coup d’état en faveur
d’un fasciste avéré Alasane Ouattara. Il protège un Ouattara fasciste qui en
1992 au service du capitalisme étranger imposait la misère aux ivoiriens et
emprisonnait l’opposant Laurent Gbagbo. Il protège un fasciste qui tente un
coup d’état contre Laurent Gbagbo."
Le texte du jugement du 3/7/2013 de la Cour d'Appel de Bordeaux une jurisprudence fasciste et délirante basée sur des mensonges stupides un texte -commenté par Yanick Toutain- qui était lisible mais ne l'est plus pour un non abonné à Mediapart.
Je n'ai pas écrit cet article, les juges ont inventé que je l'avais co-écrit. La condamnation est illégale.Mais je pense pour autant que ce Nuremberg va bientôt arriver;
Les nazis ont fait 5.185.000 morts juifs auxquels il faut ajouter tous les résistants, les homosexuels et tsiganes. Le procès de Nuremberg a jugé une partie de ces criminels.
Ceux qui tuent les Africains par milliers par l'organisation de coup d'état et par l'organisation d'un génocide sanitaire qui a fait 100 millions de bébés morts en 25 ans seront bien évidemment jugés.
La CPI est une instance au service des impérialistes, les coupables ne sont jamais jugés.
Le peuple africain jugera ces criminels. Ce sera une véritable justice formée de délégués justices révocables qui jugera ces criminels.
"Les résistants souhaitant participer à ce travail et donc être intégrés dans des commissions de rédaction doivent en préalable adopter le cadre institutionnel sankariste amendé : c'est-à-dire la construction de 40 millions de CDR dans toute l'Afrique et , parmi ceux-ci, la construction de 3,2 millions de CDR justice et la désignation de 3,2 millions de délégués de base justice (des délégués révocables accompagnés de leurs 3,2 millions de scribes justice, leurs 9,6 millions d'adjoints justice pour les TPC de base), la désignation de 128 000 délégués conseillers justice, de 5 120 délégués députés justice, de 204 délégués nationaux justice et donc de 8 délégués internationaux justice.
Ce sont ces magistrats (avec ¼ d'accusateurs parmi eux) qui prendront en charge les procès du Nuremberg de l'Afrique.
Ils exerceront leur mandat sous le contrôle des commissions justice près des comités de zone. Comités de quartier/villages, comités de ville/arrondissement, comités de région, comités nationaux, comité CIRAF panafricain.
Un ou plusieurs coordinateur justice sera missionné par chaque comité pour diriger chaque commission justice populaire."
Il y aura comme au Burkina Faso sous Sankara des tribunaux populaires à différents niveaux, des TPA , des TPC et des TPD.
"Les TPA siégeaient au niveau des provinces. Chaque TPA comportait deux magistrats professionnels qu'entouraient des juges populaires composés de militants CDR. Les TPA étaient des juridictions de recours contre toute décision rendue par les TPD ou les TPC. Ils rendaient des décisions qui n'étaient pas susceptibles de divorce et de filiation, et statuaient sur les infractions sur lesquelles l'application du code pénal était nécessaire.
Les TPD pouvaient faire des jugements. Ils avaient également la capacité d'infliger des amendes n'excédant pas 200000 francs CFA. Cependant, il ne leur était pas reconnu le droit de prononcer des peines d'emprisonnement. Aussi n'étaient-ils compétents que pour les petits conflits de travail. La gestion de l'état civil leur était également dévolue : actes de naissances, pièces d'identité, certificats de résidence et autres... Les juges étaient élus au comité départemental des CDR à l'exception du président et son adjoint, nommés par le ministre de la justice. Faisons remarquer qu'un TPC dans un secteur dans la ville de Ouagadougou avait ses compétences étendues à celle d'un TPD.
Les TPC devaient résulter des tentatives de conciliation dans les situations troublant la vie sociale. Par exemple les querelles familiales, les disputes de voisinage, les spéculations sur les prix des produits de première nécessité. Les sanctions prononcées consistaient en l'exécution de travaux d'intérêt commun. Ils étaient aussi déclarés compétents pour régler des contentieux dont l'intérêt n'excédait pas cinquante mille francs. Lorsque les TPC n'arrivaient pas à trouver une conciliation ou lorsque l'affaire était très délicate, ils s'en remettaient aux TPD qui statuaient."
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