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samedi 17 janvier 2015

Notre petit déjeuner français est issu de productions esclavagistes depuis le XVI° siècle


ENCORE UN ARTICLE CENSURE PAR L'OBS

Notre petit déjeuner français est issu de productions esclavagistes depuis le XVI° siècle

 
JE SUIS CENSURÉE SYSTÉMATIQUEMENT PAR LE NOUVEL OBS
(NETINO JEREMIE MANI)
DEPUIS PLUS D'UN MOIS
LE 14 DÉCEMBRE 2014


Par Julie Amadis
#IpEaVàEaFàF
le 17/01/15

"En 2015, l'Africain vit 32 ans de moins que le Français"





Tous les matins nous prenons un bon petit déjeuner, chocolat au lait, café avec du sucre...

Sans même nous demander d'où proviennent ces produits, nous les savourons.


LE CAFÉ LE CHOCOLAT SONT PRODUITS
PAR DES TRAVAILLEURS AFRICAINS
PAYES 37 EUROS /MOIS


Ce sont pourtant des travailleurs payés en moyenne 37 euros par mois, à peine de quoi survivre, qui ont récolté les fèves de cacao et de café que nous buvons avec bonheur le matin.


"Le revenu annuel moyen d’un ménage agricole représente 2 989$ contre 4 991$ pour un ménage d’un autre secteur. Un foyer agricole moyen est composé de 6.5 personnes, et de 5.6 personnes dans un foyer non-agricole"(source Organisation des Nations Unis).

Par un rapide calcul, on obtient le revenu consommable par personne : il est de 37 euros/mois (par adulte et ado et donc 19€/enfant) .
(Des familles familles paysannes de 3,9 adultes et ados et 2,6 enfants de moins de 15 ans comptent pour 5,2 parts en touchant 192€/mois/foyer)


CACAO, CAFÉ ET CODE NOIR DE LOUIS 14



Depuis le XVI° siècle, les Africains produisent ce cacao et ce café que nous buvons en France, en Angleterre et ailleurs.
La consommation de ces nouveaux produits est née en même temps qu'est apparu le commerce triangulaire.
« Apparue sous Louis XIV, la mode du « petit déjeuner à la française » (café au lait, ou cacao au sucre de canne) devint un phénomène universel dans toute l'Europe à partir de 1750. On abandonna subitement les tisanes sucrées au miel pour le nouveau petit déjeuner, et ce jusque dans les couches les plus profondes du peuple, même à la campagne » Économie servile et capitalisme : un bilan quantifiable Philippe Paraire in Le livrenoir du capitalisme

KIDNAPPER LES AFRICAINS DANS LEUR VILLAGE
POUR LES VENDRE A DES PLANTEURS EN AMÉRIQUE

Ces produits sont les produits de l'esclavage. Ce sont des esclaves africains qui cultivaient le café, le cacao, le sucre au XVI°, XVII° et XVIII° siècle. Kidnappés dans leur village, ils étaient ensuite emmenés de force aux Amériques pour y être vendus à un planteur .
 Leur espérance de vie n'était à l'époque que de une année au Brésil et de deux aux Antilles. (source: Le livre noir du capitalisme)

11 millions d'Africains ont été déportés de force vers ce continent inconnu, l'Amérique, pour y être vendu comme esclave.
"En clair, dix millions de déportés africains ont atteint le Nouveau Monde, en 1510 et 1860. Plus de deux millions périrent durant la traversée. Huit millions disparurent entre le lieu de leur capture en Afrique et les comptoirs côtiers où les survivants des razzias furent embarqués. On en arrive donc à un minimum de vingt millions de personnes prélevées sur la démographie africaine. A la grande époque de la traite, de 1650 à 1850, la déportation atteint 100000 Africains par an. Auparavant de 1500 à 1650, la cadence était moins élevée : de 15000 à 40000 personnes embarquées par an ; mais la période la plus terrible pour l'Afrique coïncide avec l'essor de la culture cotonnière aux États-Unis, entre 1800 et 1850 : jusqu'à 120000 personnes déplacées annuellement." p 31 Économie servile et capitalisme : un bilan quantifiable Philippe Paraire in Le Livre noir du Capitalisme
 Parqués dans des navires, les captifs étaient enchainés les uns à coté des autres dans la cale. Les conditions de vie étaient telles que 45 à 50 % d'entre eux mourraient avant l'arrivée au Nouveau Monde. (source chiffres : Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières, essai d'histoire globale).

Cette barbarie au delà du supportable, organisée et institutionnalisée par les États Européens entre le XVIème et le milieu du XIXème siècle, a décimé le continent africain de façon irrémédiable.
"Elle (la population africaine) représentait 30 % de l'ensemble des être humains. Le chiffre tombe à 20 % en 1800. La chute se poursuit jusqu'en 1900 date à laquelle 10 % de l'humanité vit en Afrique." (p 32 Économie servile et capitalisme : un bilan quantifiable Philippe Paraire in Le Livre noir du Capitalisme)

L'Europe a une dette énorme envers l'Afrique !
L'Afrique continent prospère avant la traite des Européens devient très pauvre au XIX° siècle. Philippe Paraire fait le bilan de ce "commerce triangulaire" :
"La relative prospérité due au décollage économique de l'Afrique occidentale (sensible dès le XIIème siècle) ne put survivre à de tels chocs. En 1800, le continent entier avait régressé d'un millénaire." (Économie Servile et capitalisme, p 32)
 Pendant ce même temps l'Europe et l'Amérique s'enrichissent.
"A la fin du XVIIIème siècle, alors que la population servile aux Etats-Unis était numériquement égale à celle des immigrants blancs, elle produisait 80 % du produit national brut de la colonie américaine. On voit donc qu'elle a ainsi contribué à la richesse collective (puisqu'elle n'en touchait aucun bénéfice) d'une manière si écrasante que lorsqu'elle atteignit, vers 1800, les deux tiers de la population générale, les Blancs américains avaient pratiquement abandonné tout rôle productif pour se limiter aux tâches très rémunératrices du commerce vers l'Europe." (Economie Servile et capitalisme p 34)
Transformer les Africains en esclaves pendant plusieurs siècles n'a pas suffi à l’ignominie des classes possédantes en Europe. A peine les lois interdisant l'esclavage furent-elles promulguées que ces mêmes pays se lancèrent à la course aux colonies. L'objectif est de continuer à exploiter l'Africain pour s'enrichir encore et toujours ...

COLONISATION DE L'AFRIQUE : LE MOT "ESCLAVE"
EST REMPLACE PAR "TRAVAILLEUR"


Les esclaves n'ont plus de maîtres depuis 1848 en France, 1865 aux États Unis, 1833 au Royaume Uni.
Mais les profits réalisés sur leur dos doivent continuer coûte que coûte...


Zone en bleu : les
possessions françaises
Alors il suffit de remplacer le mot "esclave" par "salarié" ou "travailleur".

La vie de ces nouveaux esclaves n'est pas fondamentalement différente de celle des esclaves en Amérique. D'une part,  la maigre pitance que leur remet le colon ne leur permet pas de survivre, de l'autre le travail forcé va être mis en place dès le début de la colonisation.
"Pour faire marcher la machine économique, ils créèrent un esclavage nouveau, sous la forme du travail forcé : "De quelque nom que l'on masque le travail forcé on ne peut pas faire que ce ne soit en fait et droit l'esclavage rétabli et encouragé"" par Bwemea-Bongn et citation de Elizia M'Bokolo Quand l'Africain était l'or noir de l'Europe p 74


OBLIGATION DE CULTIVER LES PRODUITS CONSOMMES PAR LES EUROPÉENS
COMME LE CACAO LE CAFÉ ET LE SUCRE

De plus, il n'était pas question pour les colonisés de cultiver ce qu'ils voulaient. Les puissances coloniales les ont obligées à faire pousser les produits qu'aimaient consommer les Européens ! Le café, le sucre, le cacao sont ainsi devenus les nouvelles cultures de l'Afrique.


"Les puissances coloniales ont établi un système dont le but était de fournir des produits
tropicaux pour la consommation en métropole (coton, café, cacao, thé, sucre,épices, jute, caoutchouc, etc.). Tous les efforts étaient tournés vers l’augmentation de la production de ces denrées, au détriment de la production vivrière qui ne bénéficiait d’aucun soutien. Cela a entraîné une forte dépendance des producteurs (et des pays après l’indépendance) envers un nombre très limité de produits dont les marchés avaient un potentiel de croissance limité et qui étaient sous le contrôle de compagnies basées dans les anciennes métropoles. De plus, ce système ne laissait pratiquement aucune place à la transformation locale des produits, une activité qui aurait pu créer des emplois et jeter les bases d’une industrialisation de ce qui était alors des colonies" ("(Materne Maetz, économiste agricole))
 Les paysans sont complètement dépossédés de leur culture.
 "Malgré la grande pénurie des moyens mis à la disposition des colonies, la Métropole prélève, bon an, mal an, des tonnages importants de café, cacao, coton, arachide, etc, sans que le cultivateur reçoive une compensation équitable de l'effort supplémentaire fourni : les sommes reçues par la vente du produit sont souvent dans leur totalité consacrées au paiement de l’impôt." Maîtrise de l'espace agraire et développement en Afrique tropicale  de Rocheteau Guy

  L’INDÉPENDANCE: LES NOUVEAUX ESCLAVES
N'ONT PLUS DE MAÎTRE.
A LA PLACE, ILS ONT UN PATRON COMME BOLLORÉ

 Contrairement à ce qui se dit dans les manuels d'histoire, De Gaulle n'a pas accordé une réelle indépendance aux pays Africains dans les années 60.

"OCTROYER DÉCLARATIVEMENT L’INDÉPENDANCE AUX COLONIES,
TOUT EN GARDANT LA HAUTE MAIN
SUR TOUT L'EMPIRE : LE NÉOCOLONIALISME"(Bwemba-Bong)

L'indépendance est une indépendance de façade et de duperie.

De Gaule s'est trouvé obligé sous la pression populaire de l'accorder. Il voulait éviter que l’échec de la France en Algérie ne se reproduise en Afrique Subsaharienne.
"Mais, malgré la volonté de la France de doter la Communauté d'une armature colonialiste plus renforcée, celle-ci n'aura qu'une courte existence de deux ans, Paris ayant changé de stratégie : face à la revendication de l'indépendance posée par le Cameroun, et soucieuse d'éviter l'embourbement de type algérien en Afrique Noire, la France choisit la ruse articulée autour d'une donne nouvelle : octroyer déclarativement l'indépendance aux colonies, tout en gardant la haute main sur tout l'Empire : le néocolonialisme." (Quand l'africain était l'or noir de l'Europe: Faits et témoignages Par Bwemba-Bong p 137)

  NÉOCOLONIALISMEPAR L'ASSASSINAT SYSTÉMATIQUE DES LEADERS :
  APRÈS LUMUMBA en 1961
SYLVANUS OLYMPIO en 1963

Les leaders indépendantistes sont assassinés par la France. Et celle ci va placer à la tête des états de ses anciennes colonies des hommes qui ont combattu l'indépendance de leur pays ! De cette manière, le Président français peut s'assurer la perpétuation du colonialisme et préserver le pillage du continent africain !


"« J'ai desserré les liens avant qu'ils ne se rompent » »
Effectivement, le Général de GAULLE avait desserré les liens avant qu'ils ne se rompent. Il avait réussi par la terreur sur la Guinée, et l'assassinat des vrais combattants africains de l'Indépendance, à placer à la tète de la quasi-totalité des « Etats » d'Afrique Noire à l'heure des fausses indépendances, des personnages dont la particularité était d'être marqués du sceau de la souplesse d'échine, et de s'être, de ce fait, farouchement opposés à l'indépendance de l'Afrique Subsaharienne, mais qui, pour les besoins du néocolonialisme, étaient travestis, en « grands timoniers », « héros nationaux », « pères de la Nation »." (Quand l'africain était l'or noir de l'Europe: Faits et témoignages Par Bwemba-Bong p 137)
 Cheikh Anta Diop, historien sénégalais considère la France comme le pire État colonialiste d'Europe
 « De toutes les puissances européennes qui dominent l'Afrique, la France est l'une des
Cheikh Anta Diop
grand historien sénagalais
plus colonialistes - sinon la plus colonialiste." Les fondements économiques et culturels d'un Etat fédéral d'Afrique noir, ed Présence Africaine, 1974, Cheikh Anta Diop

 LA VIE DU TRAVAILLEUR DE LA TERRE EST ENCORE PLUS DIFFICILE QU'AVANT L'"INDÉPENDANCE"

 Pour les travailleurs de la terre, l'indépendance n'a strictement rien changé pour eux. Ils ont continué à travailler pour les mêmes patrons. Materne Maetz, économiste agricole écrit à ce propos :
"Au moment de l’indépendance, ces terres n’ont dans leur majorité pas été restituées à leurs propriétaires ou utilisateurs antérieurs. Beaucoup restèrent aux mains de ceux qui les avaient prises pendant la période coloniale; d’autres donnèrent naissance à des grandes propriétés privées appartenant aux élites locales;"(Materne Maetz, économiste agricole)
Sous la direction de la formoisie compradore locale, la France garde la main sur les exploitations agricoles de tous les anciens pays colonisés. De nouveaux gros patrons Français comme Bolloré détiennent des parts importantes en Afrique.
"Il (Vincent Bolloré) transporte, selon les estimations, entre 20 et 30% des exportations de cacao, de café, d'huile de palme, de coton du continent. Son maillage est des plus serrés dans toute l'Afrique de l'Ouest, en particulier en Côte d'Ivoire, au Cameroun, au Congo, au Gabon." (source Médiapart le Journal, Martine Orange)

Pour payer les producteurs de café, cacao ou sucre à des salaires très très bas et pour engendrer le maximum de bénéfice, Vincent Bolloré corrompt les gouvernements africains. La France travaille pour ces patrons esclavagistes et agit en fonction de leurs intérêts économiques.
"Enfin, Vincent Bolloré sait l'intérêt que portent les gouvernements successifs à l'Afrique, plus souvent d'ailleurs au niveau de l'Elysée et du ministère de l'intérieur que du Quai d'Orsay. Et il ne manque pas de les tenir informés, voire un peu plus, de ses différents projets. Par courtoisie, sans aucun doute. Car l'homme d'affaires le répète fréquemment : il «n'a aucune relation d'affaires avec l'Etat français » (source Médiapart le Journal, Martine Orange)

Ce lien très étroit entre la Franceàfric et l'exploitation à outrance des petits producteurs se vérifie plus particulièrement concernant le cacao.

Pour le cacao,  les premiers pays producteur sont tous des anciennes colonies françaises  (sauf le Nigéria) :  la Côte d'Ivoire (1er pays producteur 34,5 % de la production mondiale) , le Ghana (18,1 % de la production) , le Nigeria (12 %), le Cameroun (4,1%), le Togo (1,8 %).
Des pays qui n'ont aucune indépendance par rapport à la France. La France décide qui sera au pouvoir et quel devra être l'orientation politique - une orientation en faveur des intérêts des patrons français bien évidemment.

DES INÉGALITÉS ENTRE PAYS PAUVRES ET PAYS RICHES
QUI N'ONT CESSE DE CROITRE EN 2 SIÈCLES

Les plus riches sont actuellement 50 fois plus riches que les plus pauvres alors qu'ils n'étaient que 11 fois plus riches il y a 1 siècle.


"Tout est bouleversé avec la révolution industrielle qui creuse brutalement un écart entre les nations. En 1870, le revenu par tête des nations les plus riches est déjà 11 fois plus élevé que le revenu par tête des nations les plus pauvres. En 1995, ce chiffre est multiplié par 5 : Les plus riches sont 50 fois plus riches que les plus pauvres. Le phénomène inégalitaire entre nations est donc « récent » et se trouve être le produit des deux derniers siècles4." (wikipédia inégalités de revenus)"

"22 fois supérieur aux ressources des habitants des pays les moins développés" (Banque mondiale)
Des travailleurs payés 22 fois moins qu'un travailleur occidental !

Un Africain habitant dans un pays sous occupation militaire française gagne 22 fois moins qu'un Français !


"Le Pib par habitant [1] des pays de l’OCDE (30 335 dollars par an) est trois fois plus élevé que la moyenne mondiale (10 103 dollars) et 22 fois supérieur aux ressources des habitants des pays les moins développés (1 356 dollars), selon les données 2011 en parité de pouvoir d’achat [2] de la Banque mondiale. La France, avec 29 819 dollars, se situe à un niveau trois fois supérieur à la moyenne mondiale."(source : observatoire des inégalités)

L’écart de richesse entre un manœuvre américain libre était - il si important ?
Des recherches historiques sur cette question seraient très intéressantes.

EN 2015, L 'AFRICAIN VIT 32 ANS DE MOINS QUE LE FRANÇAIS

L' espérance de vie d'un agriculteur africain est 20 fois plus courte qu'un travailleur en occident.
"Selon ce ‘Rapport mondial sur le développement humain 2006’, qui évalue l’indice de développement humain dans 160 des 177 pays ou territoires membres des Nations unies, « dans les 31 pays en bas de la liste, dont 28 sont situés en Afrique sub-saharienne, une personne peut espérer vivre en moyenne 46 ans, soit 32 ans de moins que dans les pays à indice de développement humain élevé, avec [jusqu’à] 20 ans d’espérance de vie effacés par le VIH/SIDA. »" (source : osibouaké.org)

A titre d'exemple si l'on compare l’espérance de vie d'un Français à celui d'un Ivoirien dont le pays est occupé par la France depuis 1896, il y a 33 années d'écart !
Elle est de 83 ans pour un français, 50 ans en Cote d'Ivoire (premier producteur de cacao) (source : la banque mondiale)


Peu de chose ont fondamentalement changé depuis le XVI° siècle.
"Les hommes sont libres et égaux en droits" peut on lire sur la déclaration universelle des droits de l'homme.
Mais en Afrique, la liberté de l'homme veut dire travailler sans relâche, se nourrir très peu, crever de fatigue, de faim ou de maladie à 40 ans et voir ses enfants mourir.

La lecture de cet article vous a peut être bloqué l'envie de finir votre petit déjeuner... Finissez-le quand même il faut des forces pour changer le monde. Et tous les humains doivent empêcher la barbarie de se perpétuer et faire gagner l'humanocratie !




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Commerce triangulaire


2 commentaires:

  1. Des idées bien structurées dans un texte consistant. merci Julie.

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  2. Des idées bien structurées dans un texte consistant. merci Julie.

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