avec Julie Amadis
"En réalité, ce n'est pas le principal objectif de la gauche. L'écologiste Julien Bayou a d'ailleurs vendu la mèche en expliquant que les Insoumis soumettaient à la discussion commune une liste de… 165 circonscriptions jugées gagnables. 165, c’est loin de la majorité de 289 sièges.
Le vrai but de la gauche est double : d’abord survivre, ensuite, préparer la reconstruction. Survivre, c’est-à-dire ne pas disparaître de l’Assemblée. Or, avec la règle des 12,5 % d’inscrits nécessaire pour se qualifier, et la faible participation attendue (51% d'abstention il y a cinq ans), la gauche éclatée en trois ou quatre candidats risque de ne même pas être présente au second tour. Il faudra environ 25% des voix pour y parvenir. Et depuis l’instauration du quinquennat, le camp qui perd la présidentielle voit une bonne partie de ses électeurs se démobiliser. Il y a cinq ans, Mélenchon avait obtenu 19 % des voix à la présidentielle et les Insoumis seulement 11 % aux législatives.
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#Manif1erMai #LeHavre #MacronDégage avec ses 9,8 millions de macronistes Ses autres 9 millions d’électeurs soutiendront un GOUVERNEMENT PROPORTIONNEL RÉVOCABLE #1pour5^9=2M où Macron n'aurait que 4 ministres Mélenchon et Le Pen 3 ministres les non inscrits 2 et les abstentionnistes 6 ministres
#Mélenchon1erMinistre est un bobard propagandiste ! Mélenchon n'imagine pas gagner
"L'écologiste Julien Bayou a vendu la mèche en expliquant que les Insoumis soumettaient à la discussion commune une liste de… 165 circonscriptions jugées gagnables.
165, c’est loin de la majorité de 289 sièges"
"ce n'est pas le principal objectif de la gauche L'écologiste #JulienBayou a vendu la mèche
— Yanick Toutain (@YanickToutain) May 2, 2022
(..) les Insoumis soumettaient à la discussion commune une liste de… #165circonscriptions jugées gagnables. 165, c’est loin de la majorité de 289 sièges
https://t.co/K6aPtblyNV
L'aveu de #JulienBayou prouve que la campagne #Mélenchon1erministre est un bobard des #insoumis #EELV etc pour se partager #165circonscriptions sans espérer obtenir la majorité #289députés #directAN
La révélation faite par Renaud Dély pour France Info est un démasquage cinglant de ces hypocrites.
Le but de cette alliance est de remporter une majorité à l’Assemblée nationale. C'est en tout cas ce que clame Jean-Luc Mélenchon : le Premier ministre, c’est lui ! C’est ce que disent les affiches "Mélenchon Premier ministre !" placardées par les Insoumis. Officiellement, il s’agit donc de porter le chef de file de LFI à Matignon et d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron. Pour autant, même si l’accord à gauche se conclut dans les prochaines heures, la victoire aux législatives est encore lointaine.
C'est d'autant plus évident que Hollande avait obtenu 10,27 millions de voix en 2012 au premier tour avec Mélenchon obtenant 3,98 M de voix. Un total de plus de 14 millions de voix
Pour être élu au second tour avec 18 millions de voix.
Comment Mélenchon en 2022 peut-il espérer gonfler ses 7,71 M de voix pour obtenir une majorité à l'Assemblée Nationale. Surtout avec un découpage des circonscriptions historiquement défavorable à la gauche. Avec le record de France : une circonscription où le député PCF Sébastien Jumel est élu avec 24 845 voix.
sixième circonscription de la Seine-Maritime avec 146 866 habitants
Mais ce désavantage est connu des Insoumis et des pseudo écolos #EELV
En réalité, ce n'est pas le principal objectif de la gauche. L'écologiste Julien Bayou a d'ailleurs vendu la mèche en expliquant que les Insoumis soumettaient à la discussion commune une liste de… 165 circonscriptions jugées gagnables. 165, c’est loin de la majorité de 289 sièges.
Le vrai but de la gauche est double : d’abord survivre, ensuite, préparer la reconstruction. Survivre, c’est-à-dire ne pas disparaître de l’Assemblée. Or, avec la règle des 12,5 % d’inscrits nécessaire pour se qualifier, et la faible participation attendue (51% d'abstention il y a cinq ans), la gauche éclatée en trois ou quatre candidats risque de ne même pas être présente au second tour. Il faudra environ 25% des voix pour y parvenir. Et depuis l’instauration du quinquennat, le camp qui perd la présidentielle voit une bonne partie de ses électeurs se démobiliser. Il y a cinq ans, Mélenchon avait obtenu 19 % des voix à la présidentielle et les Insoumis seulement 11 % aux législatives.
Dans notre article précédent nous évaluions les scores de Mélenchon
L'Union Populaire de Mélenchon fait croire aux anti Macron qu'il y aurait une issue possible avec les législatives alors que le découpage des circonscriptions est ainsi fait que même si Mélenchon réussissait à convaincre les abstentionnistes il ne pourrait pas être majoritaire à l'Assemblée Nationale.
Mélenchon avec ses 14,5% du 1° tour prétend obtenir plus de 50% des députés ?
Mais le total de toute la gauche (de Arthaud l'hypocrite anti-révolution à Hidalgo la protectrice des terroristes du Mali) n'est que de 21% des Français
Quand bien même voteraient pour Mélenchon les 4,7 millions de non inscrits, les 12,8 millions d'abstentionnistes, les 0,78 M de votes blancs et nul, le total ne serait que 55,2% des Français.
Un total de voix insuffisant pour obtenir une majorité de députés de gauche.
Si l'on recommence ce calcul sans les non inscrits (dont on vient de supposer qu'ils voteraient tous pour Mélenchon) le résultat est encore plus faible : la gauche n'obtiendrait que 50,94% des inscrits si la totalité des 26,3% d'abstentionnistes parmi les inscrits étaient rejoints par les 1,6% de votes blancs et nuls pour faire élire les partis ayant obtenus 21,8% des inscrits au 1° tour.
Espérer avoir une majorité de députés de gauche avec le vote de 50,94% des inscrits est encore plus ridicule qu'espérer avoir ce résultat avec 55,2% des Français, si tous les non-inscrits s'étaient inscrits pour aller faire "élire Mélenchon"
Alors que les anti-Macron sont majoritaires dans ce pays, la stratégie parlementariste est une débilité totale.
Alors que depuis 2010 les prétendus Insoumis avancent comme des aveugles d'élection en élection. - avec une prétendue stratégie institutionnelle - les révolutionnaires eux, préconisaient en septembre 2010 que la population IMPOSE SES INSTITUTIONS : 40 000 manifestants sur la place de l'Hôtel de Ville d'Edouard Philippe auraient pu désigner 1600 délégués dé base (#1pour25)
Ces 1600 délégués révocables se groupant par 25 à nouveau auraient pu désigner 64 délégués conseillers. Formant un comité révolutionnaire provisoire.
Ces 64 délégués conseillers, se groupant par 5 auraient désigné 12 délégués intermédiaires députés formant le comité exécutif provisoire. En appelant 40 000 autres Havrais à procéder de même pour compléter ce comité exécutif.
Ces 25 délégués intermédiaires députés auraient envoyé à Paris 5 d'entre eux pour participer à la formation d'un gouvernement révolutionnaire en tant que sous-commissaires nationaux révolutionnaires.
Pendant ces 12 années, les mélenchonistes se sont partagés les postes et les prébendes parlementaristes.
Renaud Dély qui est proche de l'aile droite du PS est plus lucide que les vautours écolos et socialofascistes ralliés à l'imposture Mélenchon.
La gauche veut surtout préparer la suite
Les révolutionnaires eux, sont bien loin du cirque électoral et du #parlementarisme . Ils appellent à faire une #REVOLUTION #RévolutionFrançaise en désignant 1 million de délégués révocables #1milliondeDéléguésDeBase désignés par 25 millions de Français formant 1 million de conseils de base. Ces traditions marxistes et anarchistes de délégués révocables doivent être REPRISES MALGRE le sabotage des #électoralistes Sabotage de 2010 contre #Sarkozy Sabotage de 2013 quand Hollande quémandait à Hollande le poste de #PremierMinistre Sabotage de 2016 contre Hollande dans #NuitDebout Sabotage de 2018 quand les mélenchonistes avec leurs alliés PCF #islamofascistes #FrèresMusulmans et LEPENISTES DISSUADAIT les #Giletsjaunes de désigner des #délégués #1pour25C'est le véritable enjeu de la révolution copernicienne en cours à gauche. Mélenchon a affirmé son leadership à la présidentielle et contrairement à 2017, il veut cette fois transformer l’essai aux législatives. Pour la première fois depuis le début des années 70, la force la plus radicale s’apprête à prendre les commandes de la gauche.
Le problème, c’est que dans cette configuration, la gauche n’a jamais gagné les élections. En 1936 comme en 1981, 1997 ou 2012, à chaque victoire, elle était conduite par les réformistes, les socialistes. Quand les communistes dominaient, elle perdait. Dans toute l’Europe, la gauche radicale n’a gagné qu’une seule fois : ce fut Syriza en Grèce, en 2015. Et pour gouverner, le Premier ministre grec Tsipras a aussitôt abandonné sa menace de quitter l’euro, ce qui lui a valu d’être qualifié de "traître" par Jean-Luc Mélenchon. Ce n’est pas un hasard si cette fois encore, l’Europe apparaît comme le principal point de blocage des discussions, les socialistes récusant la "désobéissance" à l’Union prônée par les Insoumis
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