Par Julie Amadis
#IpEaVàEaFàF
le 04/12/14
En 1988, Van Hamme écrivait une bande dessinée SOS Bonheur. Cette fiction critique nos sociétés capitalistes et formoises (URSS). Des sociétés dans lesquelles la mauvaise fois des dirigeants et des classes spoliatrices est tellement forte qu'ils arrivent à se faire croire qu'ils œuvrent pour le bien de la population alors qu'ils restreignent les libertés des gens.
La société présentée dans les trois tomes de la série exclue les "marginaux" ou tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases imposées par le système.
Elle fait payer très cher à ces rebelles le fait de ne pas rentrer dans le rang.
J'ai lu cette bande dessinée pour la première fois il y a une dizaine d'année. A l'époque, bien sûr, j' avais remarqué les ressemblances avec notre société. Mais je ne pensais pas que notre société française était à peu de choses prêt la même que celle présentée par Van Hamme.
Je découvre chaque jour qu'elle est.... pire.... bien pire.....
LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE 2014 EST BIEN PIRE
QUE CELLE DE SOS BONHEUR
La répression à laquelle je suis confrontée pour ma critique de notre société (condamnée à 31000 euros pour un article anti franceàfric que je n'ai pas écrit mais
pour lequel la Cour d'Appel de Bordeaux a inventé des aveux de ma part,
exclue de l'Education Nationale après avoir dénoncée des violences à
enfants....) m'amène à faire le parallèle entre cette bande dessinée et la société française en 2014. L’Éducation Nationale m'a transformée en RSAiste en refusant de me réintégrer et de me verser des allocations chômage. Cette situation nouvelle m'amène à découvrir de l'intérieur la vie des plus pauvres en France.
De nouveaux scandales et élucubrations administratives me sont racontés ...
Il y a les belles histoires que l'on raconte dans les télévisions.... et la réalité.
Le décalage est très grand entre les deux pour les pauvres en France.
Mais comme pour mon cas, vous n'en saurez rien par les grands médias...
Pour moi, cela dure comme cela depuis 3 ans.
Silence média total. A commencer par les médias locaux/
Une des héroïnes de SOS Bonheur Elle vent de se débarrasser de sa carte CU qui donne droit à pleins de prestations à condition d'accepter le harcèlement qui l'accompagne |
LES INVISIBLES DE LA SOCIETE
DE SOS BONHEUR
Dans SOS Bonheur, tout un tas de citoyens sont exclus de la société et n'ont plus le
droit d'exister.Ces personnes sont punies pour ne pas avoir suivi les règles imposées. La punition consiste pour l’État à les rendre invisible.
Ces gens n'existent plus pour l’État. Leur vie devient un enfer.
LES DEREGS ET LES ILLEGS
Dans la société imaginaire de Van Hamme il existe 2 sortes d'exclus, les "deregs" et les "illegs".
Les "deregs" sont ceux qui ont osé refuser ce que leur offrait la société. Ces personnes se sont rendues comptes de la supercherie de l’État qui demande au citoyen d'accepter de perdre sa liberté en échange de bien être matériel.
Refuser la CU (carte universelle qui rassemble tous les documents administratifs, carte de crédit, passeport, carte maladie ...) et il devient impossible de se soigner, de se nourrir, de vivre.
Refuser le titre d'artiste reconnu par l’État et on organise votre illisibilité....
Les "illlegs"n'ont pas choisi la déréglementation. Leur existence est contradictoire avec les règles que s'est fixée la société. Donc ils sont illégaux à ses yeux.
Les enfants nés hors des cadres de la loi sur la limitation des naissances sont des "illegs".
COMME DANS LA SOCIÉTÉ "SOS BONHEUR" DE VAN HAMME LA FRANCE CONTIENT DES MILLIONS D'"ILLEGS" ET DE "DEREGS"
En France, en 2014, il y a aussi les deregs et les illegs.Les attaques contre ces exclus ne sont pas qu'économique. Les plus pauvres sont inexistants pour les médias, les politiques ... Leur survie est encore bien plus difficile que celle des rebelles de SOS Bonheur
Ces vies là ne sont pas racontées dans les médias ou très peu.
Mais le pire du pire est invisible pour les habitants de la France.
Ils sont comme les français de 42 ils ne voient que la surface de l'iceberg. Les Français sous l'Occupation voyaient l'humiliation que subissaient les citoyens juifs, ils voyaient l'étoile jaune qu'on les forçait à porter, les rafles .... Mais ils ne voyaient pas les camps, les gens qui n'avaient que la peau sur les os et qui mourraient comme des mouches.
En France, en 2014, les français voient les enfants roumains dormir sur des trottoirs, ils voient leur voisin perdre son travail, ils voient le SDF faire la manche devant le Monoprix....
Mais ils ne voient pas les 100 millions enfants morts en 25 ans (NobsRevactu), les femmes qui voient mourir leurs bébés mourir, les rafales de mitraillettes que reçoivent les Africains de l'armée française.Sans parler des crimes commis par les islamofascistes payés par la France - 20 millions Iyad Ag Ghali en octobre 2013 et ceux libérés en échange de leur otage Lazarevic
Les médias ne montre jamais ces victimes ou les montre en cachant ou truquant les véritables causes.
J'étais avant de lire le livre "Noir Silence" de François Xavier Verschave et les textes de Yanick Toutain comme ces Français ignorants. J'étais juste révoltée par la partie émergée de l'iceberg.
Maintenant je sais le comportement barbare et esclavagiste de la France en Afrique.
A côté de notre société pourrie qui a détruit toute la beauté humaine, la société de "SOS Bonheur" est une société humaniste... Ils ne sont pas 100 millions d'enfants à mourir en 25 ans... pour permettre des salaires à 50 euros et pour que Vincent Bolloré puisse faire 80% de profits en Afrique.
Jean Van Hamme n'aurait pas osé décrire une société aussi barbare dans laquelle la loi et l'ordre règne en demandant au Qatar de financer des mercenaires coupeurs de mains.
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