Par Julie Amadis
#IPEAVAEAFAF
Le 25/05/16
#IPEAVAEAFAF
Le 25/05/16
TOUS LES PETITS MAMMIFÈRES JOUENT
Les petits chatons jouent tout le temps, avec ou sans objet, seul ou à plusieurs,avec d'autres chats ou avec un humain. Comme tous les petits mammifères, ils jouent .
Le petit humain, comme les autres mammifères joue seul ou à plusieurs, avec ou sans objet.
Il n'a pas besoin que quelqu'un vienne le chercher pour jouer. Ils jouent en toute circonstance, dans tous lieux. Jouer est primordial pour l'enfant parce que "jouer c'est vivre".
ENFANTS RICHES, ENFANTS PAUVRES : TOUS JOUENT MAIS ...
PAS AVEC LES MÊMES JOUETS
Dans les villages africains, on voit les enfants jouer avec un bout de bois, un chiffon, des cailloux... Ils fabriquent aussi parfois des jouets avec trois trucs trouvés dans la nature.Ils jouent tant qu'ils le peuvent. Si on ne les empêche pas.
Car 41% des enfants travaillent, en Afrique. La misère est telle que les parents ne peuvent faire autrement pour les nourrir.
"L'Afrique est le continent le plus touché par le travail des enfants, avec 41 % d'enfants de 5 à 14 ans au travail, soit 80 millions. C'est le pourcentage le plus élevé au monde. "http://www.droitsenfant.fr/travail_afrique.htm
Si tous les enfants du monde jouent. Certains ont tout un arsenal de jouets dans leur chambre quand d'autres n'en n'ont aucun.
NE PAS POSSÉDER DE "JOUET" STIMULE
LA CRÉATIVITÉ ET L'INNOVATION
Ces enfants de la Bourgeoisie et de la Formoisie prennent donc les jouets offerts pour jouer.
Ils ont tout à disposition, ils possèdent des objets qui ont pour fonction de « jouer ».
Les enfants du tiers monde veulent jouer eux aussi. Mais comme ils n'ont rien de prévu pour, ils inventent des jeux et fabriquent des jouets. Ils transforment les objets environnants en « jouet » c'est à dire en objet ayant pour fonction de jouer.
Un bout de bois devient un cheval, une graine un personnage inventé, une feuille un lit ...
Des jouets sont aussi fabriqués à partir d'éléments trouvés dans la nature (pour les enfants pauvres des campagnes) ou dans les poubelles (pour les enfants des bidonvilles). Une poupée avec des bouts de tissus trouvés et de la ficelle, des cartons servent de cubes à empiler pour créer des bâtiments, des villes....
Ces enfants sont à la recherche à la découverte du jeu.
L'absence de jouet industriel stimule la créativité de l'enfant.
A l'inverse, au milieu de ces tas de jouets, l'enfant d'occident s'ennuie dans sa chambre. "Pourtant il a tout pour s'amuser" disent certains.
Mais le trop plein écœure et bloque tout l'imaginaire de l'enfant. Il arrive donc souvent qu'un enfant avec une chambre remplie de jouets s'ennuie et ne sache pas à quoi jouer.
Cette situation est montrée à son extrême dans le film "Le jouet" de Francis Veber.
ACHETER L'AFFECTION DES ENFANTS EN LEUR OFFRANT SANS ARRÊT DES CADEAUX
Éric Rambal-Cochet, fils d'un milliardaire, est un pauvre gosse capricieux que son père ne sait pas aimer. Pour combler son incapacité à donner de l'affection à son fils, ce père achète tout ce que veut son enfant. Le fils va jusqu'à demander à son père de lui "acheter" un homme, François Perrin, joué par Pierre Richard. L'enfant reproduit le comportement du père. Il achète un homme comme son père le fait tous les jours avec ses salariés. C'est la reproduction de classe que l'on voit à l’œuvre. Mais au fur et à mesure que le film avance, l'enfant redevient humain. Son appartenance à la strate innovante l'aide à soigner sa pathologie consumériste. A la fin du film il crée un journal avec "François Perrin" pour dénoncer son père. L'image finale du film montre clairement que le petit Eric aime "François Perrin" celui qui a su le transformer en véritable "humain" et qui ne lui offre pas de cadeau. Ce père prêt à lui offrir tout ce qu'il désire n'a pas réussi à gagner l'affection du jeune garçon.On voit tout au long du film le petit Eric ressentir comme un malaise face à tous ces jouets que celui qui dit l'aimer lui achète sans arrêt. Ce malaise correspond à une manipulation qu'il ressent sans la comprendre.
Pourquoi acheter des jouets par centaines à un enfant ?
Pour l'acheter.
Dans le film le père milliardaire espère gagner l'affection de son fils en échange de cadeaux qu'il lui offre.
Certains parents prennent aussi l'habitude de rémunérer les "bonnes actions" de l'enfant. Les "bonnes actions" correspondent à celles qui sont socialement considérées comme "bonnes". Par exemple, "avoir de bonnes notes", "un bon bulletin" sera récompensé par un cadeau... L'enfant en difficulté scolaire n'est pas pour autant "mauvais" mais il ne correspond aux valeurs d'ascensions sociales de ses parents et donc ils n'a pas le droit au cadeau !
L'enfant prend alors l'habitude d'agir comme un rat de laboratoire, en fonction des attentes sociales de ses parents pour recevoir "la carotte". Cette attitude est attendue dans la société répétante où l’égoïsme est une valeur à laquelle il ne faut pas toucher.
A l'inverse, l'enfant pauvre n'a pas la sensation de devoir de l'affection à celui ou à celle qui lui a acheté les jouets avec lesquels il joue.
Il ne reçoit aucune pression d'une tante quelconque qui lui dirait "alors j'espère que tu y joues bien avec mon jouet"... Le genre de phrase que beaucoup d'enfants des classes moyennes occidentales entendent. Il faut honorer le donneur de cadeau. Il faut faire croire qu'on aime le jouet acheté et "jouer avec" pour ne pas "décevoir" la personne. On apprend de cette manière l'hypocrisie aux enfants, le mensonge en les obligeant à simuler l'affection pour ne pas décevoir, pour répondre à la demande sociale... Les enfants en Occident apprennent cela très tôt et ça abîme leur beauté intérieure. mais l'objectif est "d'intégrer l'enfant à cette société d'adultes égoïstes"pour ceux qui offrent trop de jouets.
ACHETER TROP DE JOUETS A UN ENFANT LE TRANSFORME EN PATHOLOGISTE CONSUMÉRISTE
J'ai eu l'occasion de voir régulièrement le fils d'une copine quand il avait 6 ans.
Ce petit garçon passait plus de temps à faire des comédies auprès de sa mère pour qu'elle lui achète quelque chose qu'à se chercher des occupations ...qu'à jouer. Sa mère finissait par céder quasiment à chaque fois à ses caprices.
Ce petit garçon mobilisait tout son psychisme pour trouver quelque chose à faire acheter à sa mère, un jouet, une glace, une boisson. Il répétait souvent à sa mère : "maman s'te plait tu me l'achètes...".
Une fois que l'objet était acheté, le petit garçon avait reçu son trophée. Il se calmait un moment...
Ce jeune garçon semblait bien malheureux.... C'était une victime prématurée de la pathologiste consumériste.
Et sa mère lui achetait des trucs tout le temps pour avoir la paix. Ce n'était pas pour son bien. Elle était en train de lui inoculer la pathologie consumériste.
La pathologie consumériste consiste à consommer plus que ce que la planète peut donner à chaque terrien.
"Depuis l'aube des temps, ceux qui consomment plus que ce qui est produit sont des malades.
Des malades psychologiques."(Revactu)
Yanick toutain à l'origine de ce concept explique que l'être humain n'est pas naturellement "pathologiste consumériste". On lui inocule cette maladie. une maladie qui va le rendre malheureux et créer des victimes (ceux qu'il va devoir spolier pour satisfaire "sa consommation")
"
Cette pathologie ne nait pas du néant, elle ne tombe pas du ciel. Elle est inoculée. De la même façon que l'enfant esclavagiste Henrique de la Case de l'Oncle Tom a été formaté par son père et la société étasunienne du 19° siècle, de la même façon, les enfants des classes exploiteuses sont les victimes de leurs parents, de leurs enseignants, de leur entourage, des médias, de la publicité, des auteurs de livres, de films, de toutes les œuvres d'art produites par les malades consuméristes - « oeuvre d'art » dont la fonction est bien davantage de diffuser le poison et la maladie que de faire résonner quelque humanité que ce soit.
L'égoïsme en classe - dénoncé par Julie Amadis dans plusieurs textes - est une des méthodes de diffusion de la pathologie. La construction de la formoisie en tant que classe est aussi la construction d'un groupe social de malades consuméristes.Ne pas demander aux élèves de s'entraider (cas rarissime) est une participation à la diffusion du poison consumériste. Empêcher les élèves de s'entraider (le cas le plus fréquent) est un participation efficace à la construction d'une mentalité d'imbéciles égoïstes.
Les enfants sont déjà touchés gravement dès les cours moyens, avant l'âge de dix ans." (Revactu)
Lire : Pathologie consumériste, principale folie.
Inoculation de la pathologie consumériste est nécessaire à la reproduction de classes
L’inoculation de cette maladie de pathologie consumériste est nécessaire à la reproduction des classes sociales.Un enfant qui comprend que pour que tout le monde puisse vivre correctement il faut que les humains partagent va forcément faire la morale à ses parents "bourgeois", "innovois" ou "formois".
Un enfant qui apprend que notre Terre a 200 milliards de tonnes de carbone en trop et qu'il faudra des milliers d'années pour s'en débarrasser ne va plus vouloir entrer dans la voiture de ses parents parce que celle ci pollue.
Les enfants sont beaucoup plus radicales que les adultes pour faire face aux défis climatiques et
sociaux. Ils sont plus responsables aussi !
Les enfants sont ce qu'il y a de mieux dans l'espèce humaine. Ils sont naturellement Innovants et solidaires. J'ai pu voir à quel point les enfants étaient généreux, solidaires et inventifs durant toutes les années durant lesquelles j'ai enseigné.
Il arrive, bien sur, que des enfants mentent et soient violents avec leurs camarades.... Mais si vous vous efforcez de mettre en place un environnement d'entraide, aucun enfant n'est "mauvais". AUCUN
Les adultes, à l'inverse, sont loin d'être majoritairement gentils, généreux et innovants. Si tel n'était pas le cas, presque aucun enfant ne recevrait de fessée, il n'y aurait aucun SDF en France, les gouvernants français ne pourraient plus poursuivre la mise en esclavage des Africains ....
Alors ces parents spoliateurs craignent la spontanéité solidaire de leurs enfants qui, tel un miroir, leur montre leur méchanceté et leur égoïsme.
Il faut donc qu'ils les transforment en personne leur ressemblant pour ne plus avoir à supporter ce miroir dérangeant. Pour cette raison, ils leur apprennent à éprouver du plaisir "à acheter" pour acheter et à "accumuler des objets".
Le psychisme de l'enfant va se modifier. Sans savoir pourquoi, il ne pensera plus qu'à "acheter" ou "faire acheter" des trucs à ses proches comme le fils de ma copine cité plus haut. Les capacités innovantes, de chercheur, de créateur vont être abimées.
Comme un drogué qui modifie sa vie en fonction de la drogue qu'il va pouvoir se procurer, petit à petit l'enfant à qui on inocule la pathologie consumériste va modifier son psychisme et ses choix de vie en fonction de sa pathologie. Il pourra choisir des filières d'orientation professionnelles lui permettant d'avoir un métier qui "gagne bien " et non qui lui plaise.
Il traitera le SDF de "cassos" pour ne pas avoir de mauvaise conscience en passant devant euc sans les saluer. On voit clairement ce phénomène apparaître à partir du collège. Les jeunes veulent des vêtements de "marque". Si tu n'as pas la marque tu es un "cassos", un nul. Alors même ceux qui ont des parents pauvres font tout pour posséder ces vêtements hors de prix en entrant pour certains dans la délinquance pour se les procurer.
Les parents des classes favorisées râlent parfois contre les marques mais en fait ils se réjouissent que leur enfant veuille "posséder" des objets de valeurs. Leur éducation a bien réussi. Ils ont réussi à inoculer la pathologie consumériste et savent que ce jeune accro aux marques mais en apparence encore "rebelles" deviendra bientôt comme eux. Car il va vite comprendre que pour se payer des marques, il faut accepter de se faire corrompre....
Donc la reproduction sociale est assurée.