lundi 25 janvier 2021

26 ans après le génocide au Rwanda les politiques et les militaires français commanditaires des crimes n'ont toujours pas été jugés

Un soldat français regarde l'entraînement de recrues hutus de l'armée
 du gouvernement rwandais, le 26 juin 1994 à Gisenye,
 à 30 km au nord de la frontière entre le Zaïre et le Rwanda
. © AFP / PASCAL GUYOT
(commentaire et photo de France Inter)

Par Julie Amadis
et Yanick Toutain
#IpEaVaEaFaF
24/01/2021


SIC Mars 1995 "Loin d’être une explosion imprévisible, le génocide rwandais contre les Tutsis fut un crime minutieusement préparé, dans lequel la responsabilité de la politique française est lourdement engagée

Et tous les fans du criminel,
Digne successeur d'un général,
Pour qui le génocide banal
Pour qui les Africains vivants
N'était peut être pas mortel
Et tous les fans de la crapule
Allaient rester quand lui absent
De nos colères par une bulle
Qui justifiaient l'aveuglement
Qui le protégeaient simplement
Pendant qu'il détruisait l'Afrique
De poésie et de musique








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26 ans après le génocide au Rwanda
 les politiques et les militaires français commanditaires des crimes n'ont toujours pas été jugés  

David Fontaine dans le Canard Enchainé du 20 janvier "Des archives criantes sur le Rwanda" LAISSE croire aux naifs que les commanditaires français du génocide au Rwanda étaient inconnus depuis 26 ans. Il laisse croire qu'il faut des preuves ignorées depuis 26 ans pour que les juges français puissent poursuivre et condamner ces criminels parce qu'on n'aurait pas accès aux archives depuis un quart de siècle !
Farce mensongère.
Dès 1995 on avait toutes les preuves et les assassins de l'Elysée, de l'armée française et du Quai d'Orsay auraient pu commencer à purger leurs trente années de prison !... jusqu'en 2025 !
Mais il est vrai que nous sommes en France et que le Canard Enchainé ne veut pas se fâcher avec les juges voyous - que ce soient ceux du complot terroriste depuis le 16 décembre 2010 ou ceux du complot génocidaire.... depuis 1994

Le génocide impérialiste au Rwanda a été organisé 7 ans après octobre 1987 l'assassinat du héros numéro 1 de l'Afrique Thomas Sankara au Burkina Faso,  33 ans après l'assassinat d'un des autres héros de l'Afrique Patrice Lumumba libérateur du Congo RDC...
Le génocide au Rwanda tuant 800 000 Rwandais (en majorité Tutsis) d'avril à fin juillet 1994 fut une opération criminelle organisée depuis l'Elysée.
Ce génocide planifié par Mitterrand a pour objectif à la fois de protéger un hutu power allié majeure de la Franceàfric, de prendre les devants contre le surgissements de nouveaux Sankara révolutionnaires en Afrique en expérimentant à grande échelle la guerre (contre) révolutionnaire du colonel Lacheroy et de tenter de protéger Mobutu le dictateur Franceàfric de la menace des guérillas, en particulier de l'ex allié d'Ernesto Che Guevara - Laurent Désiré Kabila.

Gabriel Périès, politiste et David Servenay, journaliste, ont co-écrit ‘ Une guerre noire, enquête sur les origines du génocide rwandais (1959-1994) ’, La Découverte, 2007

"En donnant un point de vue rwandais sur le génocide, le rapport de la commission Mucyo (dont Rue89 a publié et commenté des extraits) nous montre que la France a bien mené une guerre secrète entre 1990 et 1994 sur le mode de la stratégie indirecte. Cette guerre s’inspire d’une doctrine bien connue dans les états-majors : la « guerre révolutionnaire ».

Une doctrine inventée en Indochine...

Pour comprendre l’histoire militaire du Rwanda, il faut remonter à la période des indépendances. Plus précisément à 1953, en Indochine, où l’armée française découvre la doctrine de la « guerre révolutionnaire » (DGR) grâce à un officier de la coloniale : Charles Lacheroy.

Sur le front de la guérilla communiste du Viet Minh, Lacheroy comprend qu’une série de « hiérarchies parallèles » parvient à faire basculer la population en faveur des rebelles communistes, contre l’une des meilleures armées du monde. (..)  

Lorsque la France perd ce conflit, le colonel Lacheroy devient rapidement le maître à penser de l’Ecole de guerre de Paris. Il conseille le ministre de la Défense et se lance dans la création des cinquièmes bureaux d’Action psychologique. A partir de 1956, la France conduit une « guerre révolutionnaire » sur le territoire algérien. Avec le FLN, elle s’estime confrontée à une guérilla politico-militaire, rurale et urbaine, où il faut remporter la bataille « des coeurs et des esprits » en « tenant la population ».

... appliquée dans l’Afrique des indépendances

Quel rapport avec le Rwanda, vous dites-vous ? Les parallèles sont si nombreux qu’ils dépassent de loin le statut de coïncidences bénignes. Lorsque le processus de l’indépendance rwandaise commence en 1959, Bruxelles envoie à Kigali deux de ses meilleurs officiers de la Force publique (les troupes coloniales belges du Congo).

Le rôle du lieutenant-colonel Guy Logiest est connu, celui du major Louis Marlière a laissé moins de traces. Chef du Deuxième Bureau (renseignement) de Léopoldville - il portera Mobutu au pouvoir avec l’aide de la CIA après avoir fait torturer et assassiner Patrice Lumumba-, il fait des allers-retours sur Kigali pour bâtir un Etat garnison.

Quel est son modèle ? La « guerre révolutionnaire » qu’il a longuement observée sur le terrain, avec l’armée française : sur les hauts-plateaux du Laos (du 23 février au 18 juin 1954), puis pendant quinze jours en 1959 au Centre d’instruction à la pacification et à la contre-guérilla d’Arzew en Algérie (CIPCG). La lecture de ses deux rapports de missions est édifiante. Dès 1954, il écrit :

« La guérilla, forme de guerre la plus probable et la plus efficace en Afrique, ne se gagne qu’avec l’appui total de la population. »

En 1957, un exercice conjoint associant officiers belges, britanniques, portugais et français se déroule au Katanga, province du Congo. Le programme de Tornade est limpide :

mettre au point le plan troubles généralisés de la province du Katanga

étudier le problème de la collaboration entre les autorités civiles et militaires

appliquer la tactique de la guérilla et de la contre-guérilla en brousse

exécuter une opération de rétablissement de l’ordre public dans un centre urbain

Logiest et Marlière participent à l’exercice. Deux ans plus tard, ils appliquent le « plan troubles » à la lettre au Ruanda-Urundi. Le pays devient un état à parti unique, dont les opposants sont pourchassés sur la base d’une idéologie raciale non assumée, mais bien réelle car l’ennemi est là, sous les traits du « communiste tutsi ».

Les mêmes barbouzes Franceàfric utilisent la même technique au même moment en Côte d'Ivoire avec l' "ivoirité" de Konan Bédié ) 

BALLADUR, VEDRINE, SARKOZY, ROUSSIN, QUESNOT, HUCHON, JUPPE
DES ASSASSINS GENOCIDAIRES PROTEGES PAR LES JUGES VOYOUS FRANCEàFRIC DEPUIS 1994 

26 ans plus tard les commanditaires français du génocide n'ont pas été jugés et sont toujours en liberté !

Ils ont tous fait de brillantes carrières et certains continuent tous à occuper des postes de prestige. Balladur Premier Ministre,  Nicolas Sarkozy porte parole du gouvernement et ministre du budget,
Alain Juppé, ministre des affaires étrangères, François Léotard, ministre de la défense, Michel Roussin ministre de la coopération. sous la présidence de François Mitterrand, enterré en grande pompe et dont aucun personnage politique du LREM à la France Insoumise n'ose dire qu'il était un criminel.

Le Général Christian Quesnot chef d'état major particulier de Mitterrand, son adjoint le colonel Jean-Pierre Huchon sont des assassins en liberté comme l'est Hubert Védrine n°2 de l'Elysée en 1994

Le Canard Enchainé du 20 janvier dans un article de David Fontaine ""Des archives criantes sur le Rwanda" vous LAISSE croire qu'il était impossible aux juges français de  juger ces criminels parce qu'on n'avait pas accès aux archives !  

Alors que déjà à l'époque du génocide il était possible de savoir la vérité pour un journaliste honnête. Mais ils est vrais qu'honnêtes et journalistes sont deux caractéristiques ultra minoritaires. 

"UN CRIME MINUTIEUSEMENT PREPARE
DANS LEQUEL LA RESPONSABILITE FRANCAISE
EST LOURDEMENT ENGAGEE"
 écrit Colette Braeckman en 1995

Parmi ces rares courageux, il y avait Colette Braeckman Patrick de Saint Exupéry et Médhi Ba,

Colette Braeckman écrivait dans le journal belge Le Soir et dans le Monde Diplomatique. C'est dans celui-ci qu'elle a écrit un article en mars 1995 qui accuse directement la France de Mitterrand d'avoir planifié le génocide au Rwanda.

Condamner les victimes, absoudre les bourreaux

Autopsie d’un génocide planifié au Rwanda

Patrick de Saint Saint-Exupéry, journaliste au Figaro est au Rwanda à l'époque du génocide. 
Le 12 janvier 1998, il écrit " France-Rwanda : un génocide sans importance"



Le clip de la chanson "fan de la crapule" de Yanick Toutain contient de larges extraits du livre de Mehdi Ba
Et tous les fans du criminel,
Digne successeur d'un général,
Pour qui le génocide banal
Pour qui les Africains vivants
N'était peut être pas mortel
Et tous les fans de la crapule
Allaient rester quand lui absent
De nos colères par une bulle
Qui justifiaient l'aveuglement Qui le protégeaient simplement
Pendant qu'il détruisait l'Afrique
De poésie et de musique

Nous savons depuis 1997 avec la publication du livre de Mehdi Ba au collection l'Esprit Frappeur, "Rwanda, un génocide français" que Mitterrand était l'organisateur et le commanditaire du génocide. On y apprenait que la France de Mitterrand formait les génocidaires à la torture et à la tuerie.

"Deux militaires français entraînaient les Interahamwe."
(...)"Les Français nous ont appris comment attraper les gens et comment les attacher." 
Mehdi Ba nous avait informé aussi sur l'aide logistique et financière de la France aux génocidaires :
"Grâce au soutien financier et logistique de la France, les effectifs des FAR passent, en
quelques années, de 5000 à près de 40 000 hommes."

 citations extraites du livre de Mehdi Ba reprises par Yanick Toutain dans un article Rwanda, Un génocide français (un livre de Medhi Ba) extraits









Alors que les témoignages du général Jean Varret, chef de la mission militaire de coopération au Rwanda d'octobre 1990 à avril 1993, de l'officier Guillaume Ancel mais aussi d'humanitaire Walfroy Dauchy qui travaillait pour la Croix Rouge suffisent bien amplement à mettre en prison ces criminels, sans même trouver le prétexte des archives verrouillés !


WALFROY DAUCHY LOGISTICIEN POUR LA CROIX ROUGE TEMOIGNE DES LIVRAISONS D'ARMES DE LA FRANCE AUX GENOCIDAIRES 
MALGRE L'EMBARGO DES NATIONS UNIES


L'humanitaire Walfroy Dauchy qui travaillait pour la Croix Rouge au Rwanda de fin juillet à fin octobre 1994 témoigne des livraisons d'armes aux génocidaires.
Il a vu des caisses d'armes livrées par un Français et avec l'approbation des autorités militaires qui avaient pourtant l'interdiction par l'ONU de laisser entrer des armes.

Certains militaires français étaient au courant, assure Walfroy Dauchy. Parce que notre ami, le jeune livreur d’armes, ne s'en cachait pas. Il connaissait beaucoup de monde. Comme moi, il avait fait son service militaire dans les commandos de l'air. Il avait été à N’Djaména, au Tchad. Il était très à l'aise dans ce milieu, il parlait à tout le monde. Le commandement militaire ne pouvait pas l'ignorer. Pour autant, cela ne veut pas dire que les officiers français organisaient ces livraisons, mais ils étaient obligés d'être informés et de laisser passer. [Les militaires] étaient obligés d'être au courant. Rien ne rentre ou ne sort sans que cela ne soit visé par la hiérarchie de Turquoise. Nos avions n'étaient pas fouillés, mais tout ce qui arrivait avait la bénédiction du commandement français. Les avions militaires français sont forcément déchargés par des militaires français. Il n'y a pas de civils. Ils savaient que ce n'était pas du matériel Turquoise. L'idée qu'on livrait des armes aux Hutus, était connue et pas discutée. Sur la base, ce n'était pas un secret…"

"Que l'amiral Lanxade [chef d’état-major des armées] ne soit pas personnellement informé de ces livraisons d'armes, c'est tout à fait possible, poursuit Walfroy Dauchy. Mais que l'armée française, que des officiers aient donné leur feu vert à ces livraisons, c'est obligatoire. Si Turquoise avait voulu empêcher ça, cela leur aurait pris cinq minutes. C'était simple, il suffisait de le décider. France Inter zzz

LE GENERAL VARRET VIRE DE SON POSTE PARCE QU'IL TENTE DE
S' OPPOSER AU SOUTIEN DE L ETAT MAJOR FRANCAIS AUX GENOCIDAIRES 

Le général Jean Varret 84 ans ancien général, chef de la mission militaire de coopération du Rwanda d'octobre 1990 à avril 1993.

Abasourdi par les propos du chef de la gendarmerie rwandaise lui réclamant des armes lourdes pour liquider les Tutsis en novembre 1990, le général Jean Varret en informe d'abord le président Habyarimana....

"Pour le général Varret, la prise de conscience date de novembre 1990, lors d’une rencontre avec le chef d’état-major de la gendarmerie rwandaise, le colonel Pierre-Célestin Rwagafilita.

Au cours de cette réunion, le chef de la gendarmerie me réclame des armes lourdes, se souvient Jean Varret. Je lui demande pourquoi et je lui explique que la gendarmerie n'est pas faite pour avoir des mitrailleuses. Devant mon refus catégorique, le chef de la gendarmerie lance à ses collaborateurs : 'Messieurs, vous pouvez partir, je reste avec le général'. Et là, il me dit : 'Nous sommes en tête à tête, entre militaires, on va parler clairement. Je vous demande ces armes car je vais participer avec l'armée à la liquidation du problème. Le problème, il est très simple : les Tutsis ne sont pas très nombreux, on va les liquider.' Il me dit ça très clairement. Je suis horrifié."

Jean Varret demande alors à voir le président rwandais Habyarimana. "Je lui exprime mon indignation, poursuit le général Varret. Le président Habyarimana me dit : 'Il vous a dit ça, ce con-là ? Je vais le vider.' Habyarimana est furieux, je ne sais pas pourquoi. Est-ce parce que son chef de gendarmerie a dévoilé un secret ? Ou parce qu'il a menti ? En tout cas, je note que le chef de la gendarmerie n’a pas été vidé tout de suite."

Tout aussi étonné par la réponse du président rwandais, le général Varret fait remonter l'information au ministre de la coopération, Michel Roussin et à l'ambassadeur de France.

Cette information, le général Varret dit l’avoir fait remonter immédiatement auprès de l’ambassadeur de France au Rwanda et du ministère de la Coopération, dont il dépendait. "Je n'ai pas gardé cette information pour moi, affirme le général Varret. Le risque de génocide était réel. Cela a guidé toutes mes actions par la suite."

Pourtant, selon l’officier français, son alerte ne suscite aucune réaction, ni de l’état-major militaire, ni du pouvoir politique. Jean Varret connaît pourtant personnellement les chefs militaires qui entourent le président François Mitterrand : le général Christian Quesnot, chef d'état-major particulier du chef de l’État, et son adjoint, le colonel Jean-Pierre Huchon, ou encore l'amiral Jacques Lanxade, chef d'état-major des armées. "Mes avertissements n’ont pas été pris en compte", regrette le général Jean Varret. 

Pas de réaction au projet génocidaire d'un chef de gendarmerie Rwandais puisque le commanditaire en chef du génocide  est le président français François Mitterrand. 

Jean Varret n’est pas le seul à avoir alerté d’un risque de génocide au sein des services de l’État. Le renseignement extérieur (DGSE) a également fait remonter de multiples informations sur la radicalisation du conflit et le rôle actif joué par les extrémistes hutus jusqu’à l’attentat contre l’avion du président rwandais Habyarimana, le 6 avril 1994, "étincelle" d’un génocide préparé de longue date. 

En février 1993, de nouveaux massacres sont perpétrés par des extrémistes du Hutu Power,
liés au parti politique du président Habyarimana. En réaction, les rebelles du FPR (le Front patriotique rwandais) dirigé par Paul Kagamé, l’actuel président rwandais, lancent plusieurs offensives. Ils enfoncent les lignes adverses et avancent jusqu’à 30 kilomètres de la capitale. Un million de réfugiés se massent alors autour de Kigali, coincés entre les deux armées. Les Français renforcent leur dispositif, puis envoient un nouveau détachement du 1er RPIMa (Régiment de parachutistes d’infanterie de marine) pour épauler l'armée rwandaise. Avec succès : en quinze jours, l’unité d’élite de l’armée française stoppe l'avancée des rebelles.

C'est dans cette période que le général Varret va, à nouveau, être désavoué. "Un jour, dans le parc de l'Akagera, j'inspecte le détachement d'assistance militaire et d'instruction (DAMI) du 1er RPIMa, qui était sous mes ordres. Et là, j'apprends qu'ils font des interventions que je n’admettais pas : ils avaient été en Ouganda, derrière les lignes ennemies, pour essayer d'avoir du renseignement sur le FPR."

L’acte est grave car les troupes françaises ont officiellement l'interdiction absolue de s'engager directement dans le conflit. Une ligne rouge à ne pas franchir. "Quand j'apprends cela, poursuit Varret, je les engueule. Je rentre à Paris et trois jours après, je trouve le message suivant : 'Les unités DAMI ne sont plus sous vos ordres'. J'ai pris cela comme un désaveu. On ne me faisait plus confiance."

Finalement, en avril 1993, le général Varret est évincé de son poste à la Mission militaire de coopération. Le ministre de la Coopération, Michel Roussin, lui annonce qu’il ne sera pas reconduit dans ses fonctions pour un an, comme il le souhaitait. Jean Varret est remplacé par le général Huchon, issu de l’état-major particulier de l’Élysée.

Un an plus tard, c’est le début du génocide.

Débarqué de son poste au printemps 1993, Jean Varret refuse la proposition honorifique que lui fait alors l'Élysée (gouverneur militaire à Lille). Il décide de quitter l'armée.

Avec le recul, il estime que ce départ contraint a été "une chance" pour lui. "Sinon, j’aurais eu ma part de responsabilité, au moment du génocide, explique le général Varret. Heureusement que je suis parti."

Comment qualifie-t-il l’attitude de la France, à l’époque ? "Malheureusement, l’Histoire a prouvé que c'était une faute, plus qu'une erreur, puisque cela a débouché sur un génocide. La France était suffisamment informée sur les risques." RFI

L'appareil d'Etat est complétement infiltré par les criminels du génocide du Rwanda et tous les criminels de la Franceàfric. 

On a donc une ministre des armées Florence Parly qui déclare être du côté des assassins du Rwanda :

Car pour la ministre, la France n'a rien à se reprocher dans ce dossier : « Je ne laisserai pas entacher l'honneur de nos armées », a-t-elle assuré, avant de se féliciter de l'initiative lancée par Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat a annoncé qu'un travail d'étude sur la période serait prochainement confié à un groupe de chercheurs. « Nos enfants doivent savoir ce que la France a fait au Rwanda, a poursuivi Florence Parly, ils doivent savoir ce que nos militaires y ont fait. Nous sommes toujours aux côtés de ceux qui ont combattu pour la France. Nous y serons jusqu'au bout. »

Florence Parly a donc profité de l'occasion pour réaffirmer son soutien aux armées. Pour en savoir plus sur le processus de déclassification des archives militaires, il faudra en revanche patienter. RFI 

Les juges qui veulent enquêter honnêtement sur le génocide sont menacés. Ils craignent pour leur vie et celles de leurs enfants. C'est ce que rapportait le Canard Enchaîné dans un article du 17 juillet 2019, publiant le témoignage de la juge Brigitte Raynaud "« Les pressions se rapprochaient, j'avais une famille, des enfants, j'ai préféré partir dès lors que ma sécurité n'était plus assurée.».

LIRE : 

Génocide au Rwanda : la Franceàfric menace la juge Brigitte Raynaud "ma sécurité n'était plus assurée" (Canard Enchaîné)


Aucun juge français n'a pris le risque de mettre en examen les véritables commanditaires des crimes..... 
La Franceàfric a gangréné tout l'appareil d'état français.
La seule façon d'y mettre fin est une révolution sankariste avec des délégués révocables.
Des JDR juges délégués révocables jugeront les commanditaires français de ce génocide au Nuremberg de l'Afrique !

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